[Romans sur isère] FBFC , AREVA chronique des incidents survenu en 2014

Les individus associés qui se retrouven au laboratoire pour les écoutes collectives de la fabrique de l’oubli ne sont pas des      lanceurs d’alerte ni des personnes demandant l’arrêt immmédiat descentrales nucléaire à l’état  La liste de ces incidents est une indication pour les gens de Romans qui habitent dans cette ville longtemps sous l’emprise de deux partis politique qui occultaient l’histoire et  la suite Le mépris de la population locale et l’obligation de soumission continue sous l’actuel municipalité Pour les autres villes alentour c’est le même problème Nous avons décidés de ne pas publier la liste des incidents survenus à la centrale de cruas Prochain rendez vous pour lesécoute de lafabrique de l’oubli le 11 février 2014
Le 9 décembre 2014 : Fuite d’une solution de nitrate d’uranyle radioactif, défaillance de la première barrière de confinement et 3 salariés au moins menacés. Dans les installations de l’usine TU5 (Installation TU 5 et W, usine AREVA NC) de transformation de substances radioactives au Tricastin (Vaucluse-Drôme) une fuite a conduit au déversement de 3,5 m3 d’une solution de nitrate d’uranyle dans la rétention prévue à cet effet et dont une partie s’est écoulée dans un couloir adjacent et dans un local situé au niveau inférieur. Une rupture d’une bride sur un circuit contenant le nitrate d’uranyle en serait à l’origine. Dans cette installation Areva transforme le nitrate d’uranyle issu des opérations de retraitement des produits usés de fission radioactive, d’une forme liquide, en oxyde d’uranium (U3O8 – trioxyde d’uranium) une forme de poudre radioactive.
La solution de nitrate d’uranyle chaude a dégagé des vapeurs nitreuses, absorbés ensuite par le système de ventilation avant d’être rejetées dans l’air par la cheminée de l’installation TU5. Ces vapeurs ont conduit au dépassement de la concentration en oxydes d’azote (NOx) autorisée pour les rejets de l’installation en fonctionnement normal, pendant environ une heure.

Trois salariés qui travaillaient dans le local concerné et à proximité, bien que munis d’équipements de protection individuelle (masques et tenues de protection) ont été évacués et conduits au service médical du site pour y faire l’objet d’une vérification de contamination. L’installation a du être isolée et les locaux évacués immédiatement.
Pour l’ASN, préalablement à la remise en service de l’installation, AREVA NC doit assainir les locaux et réparer d’urgence l’équipement à l’origine de la fuite. Une analyse approfondie de l’origine de l’événement et de son déroulement est exigée par les contrôleurs. En raison de la défaillance de la première barrière de confinement de la matière uranifère, l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Fuite-d-une-solution-de-nitrate-d-uranyle-dans-les-installations-de-l-usine-TU5


. Le 2 décembre 2014 : Non-respect des règles d’entreposage de 4 bombonnes (bouteillons) de matière radioactives uranifère dans l’usine Areva FBFC et CERCA de fabrication de produits radioactifs située sur la commune de Romans-sur-Isère (Drôme). Cet incident, constaté par un salarié dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 novembre, concerne l’installation nucléaire de base dédiée à la fabrication d’éléments « combustibles » standards utilisés dans les réacteurs à eau sous pression. La matière nucléaire utilisée dans cette installation est de l’uranium enrichi à un taux maximal de 5%.
Les « bouteillons » entreposés au sol n’étaient plus éloignés les uns des autres de la distance obligatoire minimale de sécurité de 60 cm afin d’éviter une possible criticité (réaction en chaîne). D’après Areva-FBFC il semblerait que les 4 bouteillons de matières radioactives ont été accidentellement déplacés lors de la manipulation d’un chariot, sans que leur déplacement n’ait été détecté. En raison du dépassement d’une limite de sûreté relative à la prévention du risque de criticité, l’incident a été classé par l’ASN au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-des-regles-d-entreposage-de-bouteillons-de-matiere-uranifere


. 22 novembre 2014 : Non-respect d’une règle de contrôle par « modération » pouvant conduire à une situation de criticité (déclenchement incontrôlé d’une réaction nucléaire en chaîne). Le défaut de culture de sûreté de l’usine de fabrication de substances radioactives Mox (improprement appelé « combustible » nucléaire) d’Areva-Melox à Marcoule (Gard) a encore frappé. Les règles générales d’exploitation de l’installation imposent la vérification du respect des limites autorisées en produits hydrogénés. C’est la moindre des choses. Mais pas ici car on passe outre. Ce n’est que lors de la recherche de l’enregistrement de cette opération dans l’outil permettant le suivi des quantités de produits hydrogénés présentes dans les boîtes à gants (espace confiné de manipulation de produits toxiques mortels radioactifs) qu’Areva s’aperçoit de l’oubli… L’ASN se fâche : ‘Cet évènement met toutefois en évidence un défaut de culture de sûreté dans la mesure où un paramètre d’exploitation qui garantit la marge prise pour assurer la sûreté de l’installation n’a pas été respecté et contrôlé. AREVA NC doit transmettre à l’ASN sous deux mois un rapport d’analyse complet pour identifier l’origine de ce dysfonctionnement et présenter les mesures correctives prises afin d’éviter qu’il ne se reproduise. » En raison du non-respect d’une règle de criticité, l’ASN classe cet évènement significatif au niveau 1 de l’échelle INES, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-d-une-regle-de-criticite-relative-au-controle-par-la-moderation et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/127129

. 23 octobre 2014 : des tests d’étanchéité obligatoires de cylindres de transport de l’hexafluorure d’uranium (UF6) non-conformes à la réglementation dans l’installation TU 5 et W (usine AREVA NC de transformation de substances radioactives au Tricastin (Vaucluse-Drôme). Lors des opérations de maintenance périodique obligatoire de 160 cylindres de transports de matière radioactive 30B et 48Y, la pression utilisée s’est révélée être inférieure aux 6,9 bars exigés par la réglementation, rendant donc caducs les résultats des tests d’étanchéité. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Ecart-reglementaire-lors-de-la-maintenance-de-colis-destines-au-transport-d-hexafluorure-d-uranium et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/126721


. 2 octobre 2014 : Découverte d’un entreposage d’uranium clandestin dans une armoire de stockage de matériel à l’usine Areva-FBFC de Romans-sur-Isère (Drôme) dédiée à la fabrication d’éléments combustibles pour les réacteurs de recherche. Cette armoire qui n’est évidemment pas un lieu autorisé d’entreposage de la matière uranifère a donc accueilli (pendant combien de temps ?) de la poudre uranifère et des plaques métalliques d’uranium. A la bonne franquette. La matière nucléaire utilisée ici est de l’uranium très enrichi et les éléments combustibles fabriqués dans cette installation sont composés d’assemblages de plaques de matières métalliques et uranifères de différents formats. Les activités de l’atelier ont été suspendu et l’ASN a décrété qu’elle ne reprendront pas tant que l’inventaire en cours ne sera pas terminé et que des mesures de renforcement du suivi des entreposages n’auront pas été prises. C’est la moindre des choses. L’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.
Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Ecart-aux-regles-d-entreposage et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/126374


. 18 septembre 2014 : Non-respect des dimensions de certaines plaques de combustible nucléaire et du nombre entreposé pouvant entraîner un processus de réaction en chaîne critique au sein de l’usine Areva FBFC et CERCA de fabrication de combustible et de substances radioactives à Romans-sur-Isère (Drôme). Afin de prévenir les risques de criticité (réaction en chaîne nucléaire incontrôlée) le nombre maximal de plaques d’éléments combustibles pouvant être entreposées ensemble dans un casier d’entreposage est limité en fonction des dimensions des plaques qui évoluent aux différentes étapes de la fabrication. Sur les 21 plaques présentes dans le casier, 9 ne respectaient pas les dimensions requises pour être entreposées de cette façon. Et ces plaques avaient été fabriquées en… 2002 sans plus être conforme aux obligations adoptées en 2006. Autrement dit, depuis des années, aucune vérification de conformité des entreposages anciens n’avait été effectué. En raison du dépassement d’une limite de sûreté relative à la prévention du risque de criticité, l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Dimensions-de-certaines-plaques-combustibles-entreposees-en-casier-en-ecart-au-referentiel et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/126094

http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/public/photos/Vaucluse/Areva-Tricatin_Conteneurs_pattes-UF6.jpg
. 2 septembre 2014 : Non respect de la densité maximale en uranium prescrite pour la fabrication et le transport d’éléments combustibles afin de prévenir les risques de criticité dans l’usine Areva-FBCF de Romans-sur-Isère (Drôme). Dans le cadre du renouvellement de l’agrément d’un type d’emballage de transport d’éléments combustibles, AREVA FBFC s’est aperçu inopinément que la densité maximale prescrite par le rapport de sûreté pour les éléments combustibles du Réacteur à Haut Flux (RHF) de l’Institut Laue-Langevin (ILL) à Grenoble (Isère) n’était pas respectée pendant la fabrication et le transport de ces éléments. Aucun contrôle n’a porté sur la densité malgré les prescriptions du rapport de sûreté (densité de 1,13) ce qui a conduit a une densité supérieure à la sécurité. L’événement serait dû à une erreur de retranscription du rapport de sûreté dans les documents opérationnels. A quoi tient la vie de la planète… Après la détection de cet événement, la production et l’expédition des éléments combustibles RHF ont été suspendus et l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-la-densite-maximale-en-uranium-prescrite et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/125851
. 19 août 2014. Non respect pendant 3 mois de l’agrément international de transport de cylindres ( type « 48Y ») vides obligeant au contrôle des pattes de levage de manutention et d’arrimage des conteneurs. Installation TU 5 et W (usine AREVA NC) de Transformation de substances radioactives – AREVA-Tricastin. En décembre 2013 une patte de levage dessoudée sur un cylindre « 48Y » sur le site de Pierrelatte (26) a été découverte et un nouvel agrément international de transport des cylindres a imposé à compter du 24 juin 2014 la réalisation de contrôle visuel systématique des quatre pattes de levage de chaque cylindre avant son transport. AREVA-Tricastin s’est rendu compte qu’elle ne mettait pas en œuvre la nouvelle disposition de l’agrément de transport quand le destinataire affolé d’un cylindre défectueux a pu constater une patte de levage détériorée. Pas moins de 9 expéditions avaient été réalisées dans ces conditions . En raison du caractère générique de l’évènement et d’un défaut de culture de sûreté, l’ASN a classé l’incident au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-de-l-agrement-international-de-transport-de-cylindres-de-type-48Y-vides et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/125695


. 16 juin 2014 : Humidité en excès, supérieure à la valeur maximale de 3% exigée par la réglementation avec risque de déclenchement d’une réaction en chaîne atomique dans des bouteillons de poudre d’uranium enrichi en sortie des deux cyclofiltres. Dans l’installation nucléaire de base (INB) Areva-FBFC dédiée à la fabrication d’éléments « combustibles » standards utilisés dans les réacteurs à eau sous pression, la matière nucléaire utilisée est de l’uranium enrichi à un taux maximal de 5%. Afin de prévenir les risques de criticité, le taux d’humidité présent dans les matières fissiles est limité. Cet événement n’a pas été détecté lors des actions précédentes de vérification de la conformité des bouteillons produits par les cyclofiltres. En raison du dépassement de la limite de sûreté relative à la prévention du risque de criticité, l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Presence-d-humidite-en-exces-dans-des-bouteillons-de-poudre-d-uranium-enrichi et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/121069
. 15 mai 2014 : 4 fûts de solvant au lieu de 4 fûts de diluant dans une cuve de préparation de réactifs pouvant générer un risque d’explosion, non-respect de la réglementation à l’usine de traitement d’éléments combustibles irradiés provenant des réacteurs nucléaires à eau ordinaire (UP3 A) et de transformation de substances radioactives chez AREVA-La Hague. La teneur en tributylphosphate (TBP) d’une solution utilisée pour le traitement des combustibles usés a augmenté contrairement aux exigences des règles générales d’exploitation. Cette teneur doit être maintenue à des niveaux faibles dans plusieurs unités des ateliers T2, T3 et T4 en vue de prévenir tout risque d’explosion. Le TPB permet, par un phénomène d’échange liquide-liquide, d’extraire sélectivement les éléments chimiques comme l’uranium et le plutonium et de les séparer des produits de fission. Un risque de décomposition exothermique du TBP en milieu acide et en présence de nitrates peut apparaître à partir d’une température de 130°C. Ce phénomène peut conduire à une explosion. Ce n’est que 5 jours plus tard que l’erreur a été détectée. Ce non-respect des règles générales d’exploitation a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Non-respect-des-RGE-Depassement-limite-de-la-teneur-en-solvant-d-une-solution et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/120714


. 23 avril 2014 : Inversion et découpe d’un conteneur contenant de la poudre d’uranium enrichi alors qu’il devait être vide de tout uranium et finir en déchet dans l’usine AREVA FBFC de fabrication de combustible située sur la commune de Romans-sur-Isère (Drôme). Les conteneurs métalliques contaminés et hors d’usage doivent être vidés avant leur découpe dans un sas et conditionnement comme déchets nucléaires. Un des deux salariés affectés à cette tâche a constaté que le conteneur en cours de découpe était rempli de produits fissiles. En fait les deux conteneurs pleins n’étaient pas des conteneurs rebutés. Les opérations sur les deux conteneurs ont été immédiatement interrompues et le conteneur qui avait été découpé a été confiné. Un événement similaire s’est déjà produit en 2009. La récurrence de ce type d’incident a conduit l’ASN a classer cette situation au niveau 1 de l’échelle INE. Source officielle : http://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Decoupe-accidentelle-d-un-conteneur-contenant-de-la-poudre-d-uranium-enrichi et http://www.asn.fr/layout/set/print/content/view/full/119661