[Valence] 250 lycéens et lycéenn-e-s défilent pour un camarade kosovar et sa famille

vu et la source des médias

250 lycéen-n-e-s défilent pour un camarade kosovar et sa famille à Valence,

L’image est rare dans le centre de Valence. 250 élèves,en manifestation auto organisé, mais encadré par la police,derrière une grande banderoles : « Les lycéens disent non l’expulsion de la famille Maliqi ». Ces Kosovars ont quitté leur pays il y a au moins deux ans et demi car se sentaient menacés.

Près de 200 élèves du lycée Emile Loubet à Valence manifestaient ce lundi matin, pour soutenir un de leurs camarades (un garçon de 12 ans scolarisé au collège), et sa famille, menacée d’expulsion. Ils sont assignés à résidence jusqu’au 4 février et ont épuisé les voies de recours selon la Préfecture de la Drôme.

Le cortège est parti symboliquement du lycée Loubet où est scolarisé l’un des enfants kosovars.
200 lycéens défilent pour un camarade kosovar et sa famille à Valence,

200 lycéens défilent pour un camarade kosovar et sa famille à Valence, le 26 janvier 2015
L’un des enfants, très choqués, va régulièrement à l’hôpital spécialisé de Montéléger. Ces deux lycéens sont solidaires car le fils, Gentri, a 12 ans et étudie au collège Loubet :
« On doit être tout ensemble, se souder si on ne veut pas que cette famille se fasse renvoyer« . (Inès)
« On a tout à fait les moyens de faire plier les décisions« . (Jonas)

La famille Maliqi est entrée illégalement sur le territoire et a multiplié les procédures pour obtenir des papiers … sans succès pour l’instant rappelle un responsable associatif Y.T.G. :
Les gens ont beaucoup de mal pour faire entendre leur cas. Pour dire si je suis là c’est que j’ai fui mon pays et que je ne peux pas y retourner

Le cortège s’achève devant la Préfecture sans qu’une délégation ne soit reçue. Mais les jeunes s’installent et un texte sur le parcours de cette famille est lu par l’une des élèves.

Les manifestants se sont retrouvés devant la Préfecture de la Drôme pour lire un texte racontant l’histoire de la famille Maliqi.  Stéphane Milhomme © Radio France

Un représentant de l’Etat signale que si la famille reste assignée à résidence à Valence jusqu’à 4 février c’est qu’elle a épuisé toutes ses voies de recours. Il précise que l’enfant malade pourrait aussi être soigné dans son pays d’origine.