Une journée ordinaire.

Les instruments sont formels ont se dirigent vers une journée de merde

Chacun  ses idées comme on dit: mais tout de même tous ces drapeaux me tyrannisent. »Si la patrie est l’atelier où j’entrerais  à sept heure du matin pour en sortir à huit heure du soir après n’avoir contribué qu’a la seule aisance de mon patron, non je ne suis point  patriote. Non , la patrie n’est pas la geôle où l’on souffre , où l’on pas de quoi manger, où les huissiers  vous expulserons de votre grabat »Albert Libertad

Produit et producteur de la mondialisation capitaliste, le sport de compétition spectaculaire est aujourd’hui l’horizon planétaire de la modernité libérale. La sportivisation totalitaire de l’espace public renforce non seulement les multinationales de la fausse conscience, mais institue également un ordre social uniforme qui exalte le national-populisme, la guerre sportive généralisée, la fabrication planifiée d’un homme-nouveau, la mobilisation des meutes sportives. Le sport-opium du peuple avec son caractère illusoire, sa massification, ses effets mortifères de masse – dopage, toxicomanies, violences, corruptions – et son idéologie mystificatrice – sport-intégration, sport-culture, sport-éducation, sport-fraternité, sport-pacification – est devenu le Veau d’or de l’unidimensionnalité marchande contemporaine. Contre la machinerie sportive et ses innombrables machinistes qui entretiennent les illusions humanistes de « l’esprit sportif y compris chez les militant·es supposément anti-autoritaires —, dans les conversations de couloir et de comptoir» pour arrêter la vision mécaniste et fonctionnaliste du corps qu’entretient l’idéologie sportive, pour en finir avec l’infinie capacité onirique du sport (rêve-spectacle-identification), pour arrêter la consommation aliénante des produits et pratiques sportives (les marques sportives ainsi que l’identification aux stars du sports). La critique sportive peut se fonder à la fois sur un réalisme écologique (le sport contribue à la construction d’infrastructures agressives et totalitaires, le pétrole dans le sport automobile, le sport-planète télévisuel qui contribue à la mondialisation prédatrice des cultures.)

« En effet, le corps est aujourd’hui l’objet fétiche de la postmodernité libérale. La religion sportive avec son culte de la performance et son obsession de la compétition, mais aussi, bien sûr, les nouvelles pratiques corporelles avec leurs illusions pédagogiques ou thérapeutiques forment une « économie politique du corps  » (J.-M. Brohm)..  , A la conquête du »Graal » » ,A  chaque pas  ils courent   derrière le bonheur.. Le bonheur?


« plusieurs milliers de policiers et gendarmes mobilisés afin d’assurer la sécurité des supporters. » d’après la presse