Belgique: une fillette de 2 ans tuée par la police. Les migrants et les solidaires se sont mobilisés!

19//05/:2018

Dans la nuit du mercredi au jeudi (16-17 mai), une voiture de police a commencé à suivre une camionnette sur l’autoroute dans la région de Namur au sud de Bruxelles. Ainsi, une poursuite de 15 voitures de police a commencé qui a duré quelques kilomètres et s’est terminée à 3 heures du matin lorsque les gardes ont tiré sur le véhicule, qui, en fait, la vitre  arrière a été brisée. Lorsque celle-ci a été arrêté à l’intérieur 30 personnes, dont 4 mineurs. L’une d’elles, Mawda, une fille d’origine kurde de 2 ans, avait été grièvement blessée par une balle dans la joue. Elle mourra peu après en ambulance. Tous les autres passagers ont été arrêtés et interrogés.

Apparemment, Mawda, et  son frère de quatre ans et ses deux parents avaient déjà réussi à rejoindre l’Angleterre, d’où ils avaient été déportés en Allemagne et forcés de retourner en France. Pendant un mois et demi, ils avaient logé dans un gymnase ouvert par la commune française de Grande Synthe pour accueillir des migrants durant l’hiver (la plupart des descendants kurdes irakiens comme l’enfant assassiné). Mercredi, la famille a quitté l’Espace Jeunes du Moulin à Grande Synthe pour tenter, avec 26 autres, de traverser la frontière vers l’Angleterre, en passant par la Belgique. Les rafles continues des gares, des autoroutes et des parkings des autoroutes belges les avaient amenés à prendre un cap plus long mais était considérés comme moins dangereux.

« Mawda était une fille heureuse, très active, toujours en train de rire », se souvient sa mère. Interviewée, elle a déclaré avoir quitté le camp de réfugiés de Grande Synthe près de Dunkerque mercredi soir. « Nous avons essayé de trouver un camion en Belgique pour traverser vers l’Angleterre. Et il ajoute: « J’avais peur, la police belge a mauvaise réputation, tout le monde a peur de traverser la Belgique ». Selon la mère, citée par le journal Het Nieuwsblad, deux coups de feu auraient été tirés par la police. «Pendant que nous étions sur la route, il y a eu un premier tir, lorsque la camionnette s’est arrêtée et que les gens ont commencé à sortir, un policier a tiré une deuxième fois. Mawda, qui était dans mes bras, n’avait aucune chance.  »

Quelques heures plus tard,vers les 12 heures, ils ont appris les nouvelles de sources directes, qui n’a toujours pas fait passer sur les médias, plusieurs personnes proches de la famille et les résidents dans la même salle de gym à Grande Synthe, bloqués pour protester contre les deux directions de l’ A16. La police anti-émeute est immédiatement intervenue pour dégager l’occupation et ramener les gens au gymnase. Une vingtaine de personnes ont également été arrêtées, fouillées et interrogées par la police. Les migrants ont déclaré que l’occupation de la route était destinée à exprimer leur colère après l’assassinat de Mons. Dans la soirée,  6 ont été placés en état d’arrestation pour l’interruption du trafic.

Ce n’est qu’après cette manifestation que les médias ont commencé à diffuser les premières nouvelles de ce qui s’est passé. Au début, la police et la justice ont nié que la cause de la mort de l’enfant est due à des coups de feu,dû à une maladie antérieure ou un choc sur la camionnette  dans lequel ils voyageaient . Mais une autopsie a démenti plus tard, la fausse reconstruction des autorités , prouvant  que la mort était due à une balle de la police qui avait frappé la fille au visage.

En même temps, les migrants collectifs, les associations et la solidarité ont appelé le lendemain, le 18 mai,un meeting de protestation devant le bureau de l’immigration à Bruxelles, à proximité du parc Maximilien, pour exiger la démission immédiate du Theo Francken fasciste, secrétaire d’Etat du gouvernement Michel chargé de l’asile et des phénomènes migratoires, de dénoncer la politique migratoire du gouvernement et l’énième assassinat commis par la police et les frontières.

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 La police assassine Les frontières tuent! Police partout, justice nulle part! Immigrer n’est pas un crime! Theo Francken démission! « Avec ces slogans, le meeting se transforma bientôt en une manifestation non autorisée de plusieurs centaines de sympathisants durant quelques heures. La police fédérale est généralement toujours très violente et autoritaire,  a été décontenancée se limite à être prêt des bâtiment institutionnelle et se contentant  à les protéger  et à suivre les personnes solidaires

en même temps un rassemblement dans la ville de Mons, à côté   du lieu de l’homicide

Le 10 juin  doit avoir lieu une manifestation nationale di solidarité avec les immigrés et les sans-papiers, anti raciste, contre Theo Francken ele parti fasciste xénophobe auquel il fait parti(NVA – Nuova Alleanza Fiamminga).