ZAD de NDDL : appel pour une vraie sortie de crise !

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Note:Nicolas hulot soit un ardent défenseur du capitalisme « vert » , nous étions déjà nombreux à le penser « M. Hulot a déclaré mercredi 18 avril, à Nantes : « L’écologie n’est pas l’anarchie. » M. Hulot, ministre de la Transition écologique, parle comme s’il avait une légitimité à parler d’écologie. Cette prétention paraît infondée de la part d’un homme qui possède six voitures*, et n’a cessé depuis qu’il est ministre de prendre des décisions contraires à la protection de l’environnement : autorisation du contournement autoroutier de Strasbourg, autorisation du contournement autoroutier de Rouen, autorisation du permis d’exploration de Total au large de la Guyane, soutien à la centrale de Gardanne, etc. »

Voir la suite ici : https://reporterre.net/M-Hulot-n-est-pas-l-ecologie

ZAD de NDDL : appel pour une vraie sortie de crise !

Avant la reprise du dialogue avec la préfète de Loire-Atlantique, des
organisations nationales, associations et collectifs appellent fermement
le gouvernement à permettre une sortie de crise à la ZAD de
Notre-Dame-des-Landes.
La tentative d’expulsion des habitant-es de la ZAD engagée la semaine
dernière par le gouvernement s’est soldée par un échec cuisant et
prévisible. La méthode forte employée, brutale et guerrière a blessé de
nombreuses personnes, semé la révolte et relancé un conflit stérile.
Nous répétons que la poursuite des expulsions serait dramatique et
ferait risquer un nouveau Sivens.

L’afflux de soutien en un temps record sur ce territoire est le
révélateur du profond attachement inter-générationnel à ce lieu devenu
un symbole d’expérimentation et d’espoir, bien loin des caricatures
grossières et hâtives que veulent en donner certains politiques et
ministres.

Le gouvernement continue néanmoins de mettre le couteau sous la gorge
aux habitants encore non expulsés, menace des espaces d’activités non
encore détruits, en enjoignant les habitants à accepter avant le 23
avril 2018 un modèle de régularisation purement individuel, qui
opérerait un tri inacceptable entre eux. Alors que sur la Zad,
solidarité et dimension collective sont expérimentées chaque jour et
sont un des piliers de projets de vie.

Une écoute honnête et réelle quant à cette dimension collective du
projet porté pour l’avenir de la Zad est essentielle. Une place doit
être laissée à ce titre à des activités qui ont un caractère agricole,
mais aussi artisanales, culturelles, sociales, ainsi qu’à l’ensemble
des habitats. C’est ce maillage d’activités qui fait la richesse de ce
lieu, un espace rural vivant, un lieu expérimental à cultiver, une
singularité à préserver.

Alors que le mouvement d’occupation a accepté un nouveau rendez-vous
avec la Préfète le 18 avril, nous ne pouvons croire que le gouvernement
s’enferme définitivement dans une logique martiale, en méprisant au
passage le soutien large dont bénéficie l’expérience de la Zad, comme le
week-end du 14-15 avril l’a largement montré, sans laisser une place
réelle au dialogue.

Nous réaffirmons donc notre soutien au territoire de la ZAD et demandons
au gouvernement d’agir pour une véritable sortie de crise par le haut :
En sortant de l’ultimatum du 23 avril pour permettre un dialogue de long
terme en posant un calendrier aux échéances raisonnables et soutenables
En retirant le dispositif militaire pour permettre des discussions
apaisées
En laissant la porte ouverte aux projets de prise en charge collective
des terres de la ZAD par celles et ceux qui l’habitent.

Il s’agit aujourd’hui d’admettre, au niveau gouvernemental, que d’autres>modèles de schémas sociétaux sont désirables et possibles,
que des projets d’agriculture innovants sont à expérimenter et que la
répression aveugle ne peut avoir de place dans une société équilibrée,
démocratique et affichant sa volonté d’aller de l’avant.