dauphiné libéré 14/04/2018 à
Plus de 100 personnes sont réunies sur le Champ de Mars. La Confédération paysanne de la Drôme est également mobilisée. Quatre tracteurs viennent de se garer devant le kiosque Peynet. Tous dénoncent « la destruction de projets agricoles et de lieux de vie de la ZAD ».
De la ZAD au RAIL, nos luttes n’ont pas de frontières !f
Tous dénoncent « un ras le bol généralisé » et « la destruction de projets agricoles dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes » en Loire Atlantique. Les manifestants ont ensuite rejoint les cheminots mobilisés devant la gare de Valence-ville ainsi que l’Asti Valence (association de solidarité avec tous les immigrés) qui défilait contre la loi asile et immigration. Le cortège a rassemblé jusqu’à 300 personnes de passage devant la gare de valence sur la statue de Désiré Bancel
Originaire de Lamastre, Désiré Bancel Ardent républicain, en 1849 il est élu député de la Drôme.Brillant orateur, ami de Gambetta et de Victor Hugo, il s’oppose à la politique de Napoléon III, il se retrouve même sur les barricades en 1848.
fut élu député en 1849, durant la Seconde République. Hostile à Louis-Napoléon Bonaparte, il figure sur la liste des exilés de 1851, aux côtés de Victor Hugo, Mathieu de la Drôme et Madier de Montjau. A son retour en France, après l’amnistie (1869), il devient député dans le camp des républicains radicaux et s’engage contre la guerre avec la Prusse, . Ami de Gambetta, son rôle d’élu face à Adolphe Thiers pendant la rcommune de Paris n’a jamais été étudié ..Il décède à Lamastre, chez son ami Charles Seignobos- père, le 23 janvier 1871, laissant notamment ses “Etudes sur la formation de la langue et sur la littérature française au moyen-âge”.Célibataire, il faisait partie du Grand-Orient de France
La statue à la gare de le représente prêt à rejoindre la Chambre des Députés. Le sculpteur, Paul Peyrouze, l’a représenté debout, en costume de voyage, canne à la main, au moment où il quittait Valence.Au dos de la statue, on pouvait lire l’extrait du discours qu’il prononça en 1860 dans la cour de la gare avant de quitter sa ville : « Citoyens, je suis l’élu de Paris et de Lyon, mais mon cœur reste à Valence ». L’emplacement initial de la statue était devant la gare, où elle fut inaugurée en 1897, en même temps que celle d’Emile Augier. En 1942, elle est enlevée pour être fondue au profit de l’armée allemande. Elle reste stockée à Paris, puis suite à une erreur d’identification, elle est envoyée à Dunkerque sous le nom de « statue de Jean Bart ».
Elle revient à Valence en 1950
lu sur http://ricochets.cc/ (avec quelques légères modifications)
Plus de 300 personnes déterminées, avec des tracteurs
Voici un résumé personnel de la manif à Valence.
Au départ de Crest, il y avait deux voitures de gendarmes stationnées au point de rdv à la gare.
On a pu en voir une autre à la sortie de Crest, et une autre avec motards à Montoison.
Bientôt, ils seront postés en bas de chez nous ?!
La préfecture de la Drôme, suite à l’annonce de la participation de la Confédération Paysanne, avait pondu un arrêté préfectoral sournois interdisant samedi la circulation de tracteurs avec remorques agricoles sous peine d’amendes de 135 €, sous prétexte fallacieux de sécurité et de départs en vacances.
Quatre beaux tracteurs sont venus rejoindre le départ de la manifestation au Kiosque du Champs de Mars.
Il s’agissait de protester contre l’invasion militaire ultra-violente de la ZAD par les forces armées pilotées par l’extrémiste Macron et le violent cynique Collomb pratiquant du double langage de type 1984. Ces sinistres individus opposants à la Vie et aux alternatives à leur monde sont activement recherchés par les forces de résistance.
Après quelques prises de paroles, des témoignages sur la répression militaire à la ZAD, le cortège, d’au moins 300 personnes, et les tracteurs se sont dirigés vers la gare pour rejoindre les cheminots en lutte, car même si les attaques immondes contre la ZAD nous mettent très en colère, nous n’oublions pas toutes les autres actions délétères (passées, présentes et futures) de ce gouvernement qui est intégralement au service du monde dont nous de voulons pas, ce monde capitaliste, froid, destructeur, voulant nous transformer en agents libéraux isolés et entrepreneurs d’eux-mêmes, qui veut tout privatiser et empêcher toute aventure émancipatrice en emprisonnant tout le monde dans ses filets mortels.
Les slogans fusaient, entrecoupés de coups de sifflet et de pétards, en voici quelques uns :
- De la Zad aux rails, nos luttes n’ont pas de frontières !
- Collomb dégage, résistance et sabotage !
- Tous ensemble, RESISTANCE !
- C’est Macron qu’il faut expulser, c’est Collomb qu’il faut emprisonner
- Macron dégage !
- Anti, Anticapitalistes !
- Tout le monde déteste la police
- Tout le monde déteste les gouvernements
- Tout le monde déteste la police, et ceux qui leurs donnent les ordres
- Rémi, Amine, Adama, Mouna, Théo…, on n’oublie pas !
- Le Daubé au bûcher
A la gare, des prises de paroles ont eu lieu, avec un mot des cheminots CGT, d’un ancien paysan figure de la résistance du Larzac, et d’autres. La convergence, la jonction et la coordination entre les luttes se mettent en place.
L’ancien du Larzac indiquait que lui avait été plusieurs fois emprisonné et mise en garde à vue, et qu’il était toujours là, qu’il ne fallait pas se laisser abattre.
- Devant la gare avec les cheminots
Avant 14h, le cortège, toujours très remonté, a rejoint le rassemblement de l’ASTI contre le projet de loi réformant le Code d’Entrée et de Séjour des Étrangers et du Droit d’Asile ( CESEDA ).
Après un bref incident impliquant des policiers nationaux qui voulaient contrôler l’un des manifestants, le cortège s’est installé un moment sur le pont Mistral. Face à la tension, ils ont du renoncer à leur contrôle.Mais soyons vigilants pour la suite judiciaire de ce contrôle
Nous sommes repartis ensuite sur les boulevards, avec aussi de nouveaux slogans s’ajoutant aux autres :
- de l’air, de l’air, ouvrons les frontières
- solidarité avec les immigré.e.s
- de la terre pour la Zad, du goudron pour Macron !
- Fermons les banques, ouvrons les frontières
- Les migrant.e.s sont nos frères et soeurs, le capitalisme et les états sont nos ennemis communs
- arrêtez de consommer, venez manifester
- et quelques chants
Prochains RDV :
- Mercredi 18 avril : Soupe populaire de lutte au marché de Die, RDV 9h avec vos économes et planches à découper pour préparer tout ensemble + un point info et tractage
- Jeudi 19 avril : Appel à grève et manifestations, de toutes et tous, pour toutes les luttes, convergences et coordinations (voir l’appel de l’intersyndicale)
- Samedi 21 avril, carnaval de Gap contre les frontières, à 14h depuis le parc de la pépinière (co-voiturage à organiser)
- mardi 24 avril à 18h30, à la gare de Crest, soirée de soutien à la lutte des cheminots, avec des gréviste de la SNCF, avec point sur les autres secteurs et actions locales, avec buffet, musique et caisse de grève
- Appel à participation au prochain conseil municipal de Die (en mai),
Répondre à cet article