Bolivie : Une porte ouverte de plus pour le capitalisme

Alors qu’à Fukushima le corium fait son trou en silence, le nucléaire ne  fait plus  la une des médias nationaux. De la Turquie et la Bolivie le nucléaire aime bien les zones sismique

text information reprise de contra info

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Sur le territoire dominé par l’État de Bolivie est prévu de construire une centrale d’énergie nucléaire dans le département de La Paz. Le pantin du Pouvoir ne cache pas ses intentions progressistes, civilisatrices et développementistes et nous avons pu voir ces dernières années à quel point il a protégé les intérêts capitalistes, néo-coloniaux et bourgeois, en essayant par exemple de construire une route qui fasse partie de la IIRSA* qui passerait par le TIPNIS**, la route du Dakar ou son satellite en tant qu’icône de surveillance et de bénéfices des multinationales de la télécommunication. Selon le pouvoir, ces intérêts ont des fins « pacifiques » pour la recherche et le développement de nouvelles technologies en matière de recherche médicale et agroalimentaire. L’État bolivien est obsédé par l’installation d’un réacteur, une centrale nucléaire ne peut en aucun cas n’avoir aucun lien avec l’entreprise militaire.

Dans les pays qui ont installé ce type d’énergie depuis des années, cela a été un échec, malgré le fait que cette énergie émette moins de carbone que les résidus fossiles, car ils ne savent pas comment éviter de générer des résidus radioactifs et créer un stockage sécurisé. Leur impact commence dès l’extraction de l’uranium, puis par la fabrication des combustibles nucléaires, l’opération des centrales atomiques s’achevant par la génération de déchets hautement radioactifs.

Plusieurs facteurs nous font rejeter ce type d’énergie, en tant que stimulateurs du capitalisme, de l’expérimentation sur les animaux, des mutations génétiques sur les animaux humains et non-humains, les maladies cancéreuses, la pollution, l’emmagasinage des déchets toxiques dont le danger se prolonge sur le long-terme pour des centaines de milliers d’années, un potentiel péril radioactif qui peut devenir hors de contrôle et la fabrication d’armes de guerre. Le Pouvoir n’est pas intéressé par ces motifs, parce que son contrôle cherche à s’étendre et à se renforcer.

Rejet total de tout projet capitaliste et destructeur de la terre.
Motivons-nous pour combattre l’État/Capital.

NON A LA CENTRALE NUCLEAIRE !

depuis irakunditxs

Note de Contra Info : * IIRSA = “Initiative d’intégration de l’infrastructure de la région sud-américaine”, un projet néolibéral ayant pour but de développer des infrastructures (routes, aéroports, voies navigables, chemin de fer, liaison à fibre optique, etc.) pour promouvoir le commerce et les échanges et les meilleures conditions pour la libre exportation.
** TIPNIS = “Territoire indigène et parc national Isiboro Secure”