Archives mensuelles : juin 2019

Marseille : Présentation et discussion autour des expériences de lutte d’anarchistes à Bruxelles


Vendredi 7 Juin 2019, à partir de 16h à l’imprimerie anarchiste L’Impatience :

Avec du recul, mais toujours à flamme vive

Retour sur des expériences de lutte d’anarchistes et d’anti-autoritaires à Bruxelles

À l’occasion du récent procès à l’encontre de compagnons et compagnonnes de Bruxelles, on propose de revenir sur quelques années un peu particulières (disons à partir de 2007) qui ont marqué l’émergence d’une présence anarchiste et anti-autoritaire, d’un foisonnement d’initiatives et d’agitations divers et variées, d’une myriade d’attaques et d’actions directes. De la solidarité avec les nombreuses mutineries dans les prisons et les centres fermés aux émeutes dans les quartiers de la capitale belge, de l’intervention dans des conflits sociaux débordant quelque peu les cadres établis à la lutte spécifique contre la construction d’un nouveau centre de rétention, de la publication de revues, la diffusion de journaux d’agitation, l’approfondissement d’un anarchisme autonome et informel, l’ouverture d’une bibliothèque anarchiste : un vent énergique de rock n roll soufflait sur les cercles subversifs à Bruxelles (et ailleurs).

16h : Exposition avec journaux, coupures de presse, matériel d’archive des ces années-là

18h : Présentation et discussion

Après, Apero et repas de soutien à L’imprimerie Anarchiste L’Impatience

45 Boulevard Pardigon
13004 Marseille

Italie : Grève de la faim dans les prisons

Aujourd’hui mercredi 29 mai commence une grève de la faim contre les conditions de détention en général et plus particulièrement en solidarité aux détenu.es qui subissent des restrictions supplémentaires comme le 41 bis (régime spécial crée contre les chefs mafieux en 1986 puis élargi au « terrorisme ». Il implique l’isolement 23h par jour,  une seule heure par semaine de parloir avec les proches, 4 livres maximum, lettres censurées…) ou le mitard.

Depuis plusieurs années, diverses opérations répressives sont menées par l’État italien contre celles et ceux qui luttent contre toute forme d’autorité avec les motifs de subversion et/ou terrorisme. Ces derniers mois, la répression ne frappe pas aux portes, elle les défonce.

Actuellement, de nombreux compas anarchistes se trouvent au mitard en prison ou sous contrôle judiciaire suite à ces opérations, accusé.es d’avoir commis des attaques contre des tribunaux, des centres d’identification et d’expulsion (équivalent des CRA en France, prisons pour sans papiers), des lignes ferroviaires, des écoles de police, etc.

C’est de là que viennent les dernières nouvelles sur les conditions de détention actuelles et les restrictions auxquelles sont soumises les détenues, en particulier dans la taule de l’Aquila. Les prisonnières elles-mêmes la décrivent comme une tombe.

Les compagnonnes se retrouvent en effet au mitard, dans les vieilles cellules utilisées pour le 41 bis féminin. Réveil à 7h du matin, contrôle au détecteur de métaux à chaque sortie de cellule, fouilles quotidiennes, aucune possibilité d’avoir accès à l’heure, lettres régulièrement bloquées et toujours censurées…  Les communications avec l’extérieur, fondamentales pour briser les chaines de l’isolement, sont entravées tout comme les relations sociales entre les détenues.

L’isolement n’est que le reflet le plus laid de la prison ainsi que l’est la prison pour la société.

Quand on décide de ne plus courir derrière la carotte (avec l’insolence supplémentaire de tenter en plus de la voler ou de la détruire jusqu’à ses racines) , c’est le bâton qui se fait sentir de plein fouet.

Alors que l’État criminalise jusqu’à la réalisation d’une banderole ou l’écriture d’un tract, il ne peut y avoir comme réponse au contrôle généralisé qu’un refus de plus. Les attaques, au même titre que les révoltes, contre les personnes et les structures du pouvoir sont autant de possibilités de créer ses propres chemins vers un monde sans domination.

Dans le même temps, au Chili, environ 5000 détenu.es répondent en actes à l’appel lancé mi-mai par une poignée d’autres. Le décret-loi 321, sur les conditions d’accès à la liberté conditionnelle, a été modifié en janvier. Désormais, celle-ci n’est plus un « droit » mais une « récompense », une carotte de plus pour pacifier les cages de l’Etat. Dans différentes prisons, des sections entières font une grève de la faim, perturbent le cours normal de l’incarcération en refusant les visites, les ateliers, le travail, etc.

Les prisons en feu, les matons au milieu …

Quelques infos sur la répression visant les anarchistes en Italie

Alors que 5 compas ont été condamné.es à des peines de prison allant de 5 à 20 dans le cadre de l’opération Scripta Manent (accusés d’attaques incendiaires dans les années 2000 ainsi que de la création et de la participation à une organisation terroriste : la FAI/FRI), 3 compagnons sont toujours en détention provisoire depuis 2017 dans le cadre de l’Opération Panico (accusés notamment d’attaques incendiaires à Florence).

En février, ce sont ouvertes des enquêtes pour « association subversive contre l’ordre démocratique » et terrorisme (le dernier des deux chefs d’inculpation est depuis tombé). Expulsion de l’Asilo Occupato et 6 arrestations à Turin (opération Scintilla), plus d’une quarantaine de perquisitions et 7 arrestations à Trento (opération Renata). Après plusieurs mois de préventive, la plupart des compas sont sortis sous contrôle judiciaire à l’exception de 2 d’entre eux toujours incarcéré.es.

La semaine dernière, dans le cadre de l’opération Prometeo, 3 compas ont été arrêté.es, accusé.es d’attentats avec finalité terroriste contre des personnes, en l’occurrence de l’envoi de colis piégés à deux procureurs de Turin et au chef du département de l’administration pénitentiaire de Rome. Une compagnonne a été arrêtée sur le territoire contrôlé par l’État français et se trouve actuellement détenue à Bordeaux-Gradignan en attente d’une éventuelle extradition.

Quelques jours plus tard, c’est un compagnon en cavale depuis 3 ans qui est arrêté à Brescia pour purger une peine de 6 années. Il est par ailleurs sous le coup d’une enquête pour une attaque explosive contre le siège de la Lega Nord (le parti de Salvini) à Trévise.

1 autre compa a été arrêté avec comme motif d’avoir favorisé sa cavale : « complicité de soustraction à l’exécution d’une peine ».

Aquila-medium

 

Aquila-medium

Paris : Signaux de fumée

Résultat de recherche d'images pour "fumé incendie"Quand on s’en prend à un des aspects de ce monde c’est avant tout pour nous-mêmes. Pour arracher un petit peu de cette vie qui nous est volée chaque jour.
Mais pas seulement. De notre côté on voudrait aussi faire passer un message de solidarité aux anarchistes qui font face à la répression à cause d’actes similaires (ou pas que, d’ailleurs). Leur dire qu’on les portes dans nos cœurs, qu’on les oublie pas, que leur combat n’est pas vain. De même pour ceux qui sont morts, qui ne sont pas des héros à célébrer mais des compagnon.ne.s. Et cela suffit.
Pour Mikhail, pour Alexis, pour Mauricio, donc.
Pour tout.te.s les compagnon.ne.s frappé.e.s par la répression en Italie : celleux condamné.e.s dans le procès Scripta Manent, celleux sous le coup des opérations Panico, Prometeo, Renata, Scintila, Juan et Manu, Boba, Leo et beaucoup d’autres.

Comme petite contribution à l’appel pour un mai subversif, à la guerre permanente contre cette société, la nuit du 28 mai on a incendié six camionnettes de la Poste à Paris, rue Bourseul (15ème).

Feu et flammes contre ce monde !

Depuis attaque.noblogs.org

Urrugne, Pyrénées-Atlantiques, visée pour le contre-sommet du G7de Biarritz

 

La commune d’Urrugne et plus précisément l’ancien centre de colonies de vacances Nestlé serait le lieu privilégié par les services de l’Etat pour accueillir le contre-sommet. La plateforme contre le G7 affirme qu’aucune décision n’a été prise.

 

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Mobilisation organisée contre le sommet du G7. © Bob EDME

Dax, Hendaye, Irun et maintenant, Urrugne. L’ancien centre de colonies de vacances Nestlé( Pierre et vancances actullement) situé à Urrugne serait le lieu affecté par les services de l’Etat. Cette possibilité a été confirmée ce vendredi 24 mai à la mairie d’Urrugne, selon Sud Ouest. Les services de l’Etat et des membres de la plateforme ont effectué une visite des lieux mardi dernier, mais les opposants au sommet assurent que pour l’instant, aucune décision n’a été prise.

Les dates du rassemblement du 19 au 23 août, elles, ont bien été confirmées. « Nous y construirons des alternatives solidaires, écologiques, humaines, anti-racistes, décoloniales, féministes et anti-impérialistes », avaient déclaré les organisateurs dans un communiqué il y a quelques jours. A ce moment-là, ils affirmaient que ce contre-sommet se déroulerait entre Hendaye et Irun. Aujourd’hui, l’option retenue pencherait davantage pour Urrugne.

Le manque d’informations suscite de l’inquiétude auprès de certains riverains. L’ancien centre de colonies de vacances Nestlé est entouré de campings et les propriétaires ne cachent pas leurs craintes. Même si aucune information ne leur a été confirmée, les responsables des centres de vacances ont déjà commencé à se coordonner pour exprimer leur opposition à cette éventualité.

Philippe Kehrig, responsable du camping Euskalduna, est très inquiet. Lors de ces dates, les campings de la zone accueillent près de 1 200 personnes et l’impact sera « forcément négatif ». Egalement directeur de l’Office de tourisme d’Hendaye, il étudie la possibilité d’écrire un courrier au préfet pour que celui-ci prenne en compte leur avis. « Nous n’allons pas nous laisser faire », lance-t-il. Il pense aussi aux riverains habitant vers la rue Anttola. « Ils ont droit à la tranquillité », estime-t-il.

La date du sommet elle-même ne lui semble pas adéquate. Il explique que 90 policiers missionnés ont loué des mobiles homes dans son camping. Les opposants et les forces de l’ordre auraient ainsi l’occasion de se croiser sur les sentiers de la Corniche…

Ficoba fermé

D’autre part, le maire d’Irun a décidé de fermer Ficoba pendant tout le mois d’août, alors que la plateforme contre le sommet avait pré-réservé le parc d’expositions afin d’y organiser plusieurs conférences. Elle a fortement critiqué cette décision.

« Son objectif est d’entraver les événements organisés par la plateforme dans le cadre du contre-sommet », regrette-t-elle, estimant qu’ »il a utilisé son pouvoir pour fermer un lieu public ». Elle étudie des solutions, et pour cela, les anti-G7 comptent se réunir avec les responsables politiques d’Irun et les responsables de l’établissement.

Médiabask

C’est le préfet des Pyrénées-Atlantiques qui a le dernier mot. Eric Spitz( ancien préfet de la Drôme)

Salavas, Ardèche. les poubelles avec des puces électroniques de nouveaux en feux

Les bacs ont été incendiés à Salavas.

 

 Note:Le temps des déchets( un texte ici

Dans la nuit de vendredi 31 mai à samedi 1 juin, dix containers à ordures ont été incendiés à Salavas (Ardèche). Il s’agit du second incendie criminel de poubelles sur cette commune cette semaine. Six containers avaient déjà été incendiés dans la nuit de mercredi à jeudi. Deux autres feux du même type ont eu lieu à VagnasetGrospierres. Il s’agit à chaque fois d’un nouveau système de collecte des déchets avec des puces électroniques,  qui facture en fonction du volume de déchets jetés. Depuis le 1er  janvier, le système de ramassage des ordures ménagères des habitants de la communauté de communes des Gorges de l’Ardèche a changé. Les élus communautaires ont choisi de mettre en place, pour tous, la redevance incitative. La facture se traduit par une part fixe et une part variable, en fonction du volume des déchets déposés. Plus les habitants trient, moins ils paient. Pour cela, le ramassage au porte-à-porte a été remplacé par des points d’apport volontaire qui s’ouvrent avec un badge. Il y en a une centaine répartie sur l’ensemble du territoire. Ce système a ses détracteurs. Des bacs ont d’ailleurs été incendiés à Vagnas, à Grospierres et une tentative avait déjà eu lieu à Salavas.Ce qui ne plaît visiblement pas à tout le monde. 

Pour le maire, Luc Pichon, il s’agit évidemment d’incendies criminels : « Il n’y a pas de doute, confirme-t-il. Du produit inflammable a été déversé sur les containers avant d’y mettre feu. Je ne sais pas quelle est la motivation des criminels Luc Pichon affirme avoir porté plainte auprès des gendarmes.  

d’après les médias

pour l’instant aucune revendication