Archives mensuelles : mai 2019

Les Nonières Ardèche : Interrompre les flux de l’aliénation technologique ( mise à jour)

En Ardèche, dans le secteur des Nonières, un câble de fibre optique aurait été coupé sur un chantier ce vendredi. 5000 foyers sont donc privés d’électricité, de télévision, d’internet. Une vingtaine de communes et une centaine d’entreprises n’ont plus de connexion.
Environ 5000 foyers sont privés d’internet depuis 15h30 dans le secteur des Nonières en Ardèche.  Un câble de fibre optique aurait été coupé sur un chantier.  Une vingtaine de communes autour et une centaine d’entreprises n’ont donc plus de connexion.

Plusieurs centaines de mètres de fibre doivent être changés…..

Radio France Bleu Drome Ardèche 3 mai 2019

d’après un autre médias: il faudra changer Plusieurs centaines de mètres de câble de fibre optique doivent être changé de fibres optique.. Les travaux seront fait par orange

Quelques réflexions suite au procès contre des anarchistes en Belgique

« Avec quelques autres anarchistes, j’étais appelé à comparaître devant
un tribunal de l’État belge, accusé principalement de faire partie ce
qui était, au début de la longue enquête, qualifié d’« organisation
terroriste », mais a finalement été requalifié en « association de
malfaiteurs ». Je n’écris pas ces lignes pour entamer un quelconque
dialogue indirecte avec les institutions de l’État, ni pour raconter ma
vie, mais tout simplement pour déchirer le voile de silence que l´État
pourrait vouloir jeter sur d’éventuelles condamnations. »

Lire le texte dans le document joint.

Quelques réflexions suite au procès contre des anarchistes en Belgique.

[reçu par mail]

 

 

 

Livre:Le désir libertaire surréalisme arabe à Paris 1973-1975

À une époque où la question des identités agite les langues de bois, on trouvera un intérêt inespéré à ce que quelques Arabes répondaient dans les années 1970-1980. Aucun printemps arabe, eût-il même réussi, ne soutient la comparaison avec cette révolte heureuse qu’une récente édition de ses inventions poétiques nous propose de découvrir : Le Désir libertaire. Le surréalisme arabe à Paris. 1973-1975, aux éditions L’Asymétrie. Jetant dans une revue confectionnée à la hâte et avec soin ses poèmes oniriques ou acides, un collectif d’émigrés sans foi ni loi, divines ou politiques, explore les potentialités poétiques de la langue arabe et s’en prend à l’héritage qu’il refuse. Ces auteurs revendiquent pour cela un autre legs, qu’on croyait taillé à la seule mesure d’un Occident traversé par ses propres crises, celui du surréalisme. Poèmes en vers ou en prose, pièces littéraires et contre-points théoriques de cette revue ont été traduits de l’arabe et rassemblés par Abdul Kader El Janabi dans un petit volume s’ouvrant sur les portraits d’André Breton, Benjamin Péret, René Crevel et l’épigraphe : « Cette rétrospective est conçue à l’usage des infidèles de toute religion et doctrine ». On pourrait juger une telle proclamation surréaliste déjà fort désuète dans les années 1970, si l’on ne tenait compte des lecteurs qu’un tel message vient interpeller en premier lieu : les Arabes eux-mêmes. Ces quelques exilés, autant politiques que philosophiques, d’Irak, du Liban, du Maghreb ou d’Égypte avaient conscience qu’ainsi, à Paris, ils brûlaient leurs vaisseaux. Ces textes, il faut y insister, n’ont pas été composés pour être provocateurs et scandaleux, même si beaucoup d’entre eux le sont. Comme le rappelle Marc Kober dans sa préface, « C’était une époque où existait une réelle liberté d’exprimer des sentiments antireligieux, y compris dans les pays arabes ». À l’heure de cette réédition, les choses ont bien changé.

L’imaginaire surréaliste arabe de la première heure s’était d’abord épanoui chez des poètes chrétiens. On les trouve parmi les contributeurs de la revue Shi’r au Liban, tel Ounsi El Hage, traducteur en arabe d’André Breton et d’Antonin Artaud, et dont le recueil de poésie Lan « contribua à délivrer la langue arabe du carcan de la tradition qui l’étouffait », dit El Janabi. Auparavant, Georges Henein, fondateur en 1938 du groupe Art et liberté au Caire, tente de forger un surréalisme égyptien avec les peintres Ramsès Younane et Fouad Kamel, les écrivains Lotfallah Soliman et Kamel El Telmisany… Selon l’Irakien, « musulman » celui-là, cocréateur du Désir Libertaire, Abdul Kader El Janabi, ces précurseurs sont des passeurs invitant tout poète arabe en ses propres temps et lieux à « mettre sans réserve le pied du surréalisme dans le plat de tous les intégrismes religieux, sociaux ou esthétiques ».

Mais, à considérer sa radicalité, c’est sans doute ce micro-mouvement arabe parisien des années 1970, s’exprimant dans le contexte des guerres israélo-arabes, qui présente le plus d’analogie avec le surréalisme qui éclot et se développe entre les deux Guerres mondiales. Des configurations bellicistes différentes certes, mais qui donnaient l’occasion d’un même test de passage : se libérer des idéologies nationales légitimistes et de tout patriotisme résiduel pour scruter un horizon révolutionnaire. Le totalitarisme soviétique ayant toutefois durablement mutilé la foi en une révolution prolétarienne, l’idée du « surréalisme au service de la révolution », qui exprimait une division politique profonde au sein des surréalistes français en 1930, se transformait dans Le Désir libertaire des années 1970-80 en « révolution au service du surréalisme ». Le possible, ou évident, ajournement de la révolution commandait que la poésie arabe se livrât à une révolution permanente du langage, la violence révolutionnaire devenant une violence poétique hic et nunc : «Quand nous écrivons, notre mémoire éructe la langue du vieux monde. […] Notre surréalisme signifie la destruction de ce qu’ils appellent la patrie arabe.» Aux yeux du collectif Le Désir libertaire, la poésie surréaliste devenait une arme de dévastation massive des références arabo-musulmanes. Un demi-siècle après « la fin de l’ère chrétienne », annoncée en 1925 au n°3 de La Révolution surréaliste, émergeant d’une même utopie, Le Désir Libertaire proclamait « la fin de l’ère islamique ». Kober souligne qu’il « est difficile de se faire une idée du risque que cela représenta, de la violence faite à soi-même, à son éducation, et du progrès décisif qui se fit alors sous l’égide du Désir libertaire ».

On perçoit, en effet, un attachement puissant et profond à la langue arabe comme lieu charnel ou maternel, un fond où prennent naissance les émotions les plus intimes, et en même temps celui contre lequel est portée la révolte : « Serait-il possible cependant qu’il ait existé en terre d’islam quelque éclat de rupture digne de modernité sans jamais avoir été oblitéré par le joug musulman ? » Cette question donne lieu à une recherche dans la littérature arabe où sont reconnus des auteurs remarquables, tel Shibli Shumayyil, mais où toujours sont notés la prudence et le recul devant l’intangibilité de l’islam. Seule se dresse la figure féminine de Qorat-al-Aïn, lapidée vers 1860 à Téhéran pour un discours apostat : « Prenez donc votre part de ce monde, car il n’y a rien après la mort. »

Dans la première moitié des années 1970, Le Désir libertaire offre sa poésie corrosive presque entièrement en arabe. S’inspirant du Glossaire de Leiris ou sacrifiant au Cadavre exquis, il explore les ressources subversives de la langue arabe, qui donne des trouvailles aussi insolites et heureuses qu’Al Coran devenant alcor Ann, « le froid s’installe ». Avalanches d’aphorismes, de slogans, d’anti-proverbes impérieux, blasphémateurs ou ludiquement ineptes, se donnent entre dessins à la plume et collages baroques. Au début des années 1980, la revue adopte surtout le français pour élargir son lectorat et plonger dans de nouvelles sources. L’école de Francfort ou le situationnisme participent au renouvellement des thèmes critiques où la diatribe antireligieuse n’est plus qu’une expression de l’aversion des institutions capitalistes. Le coût en est parfois des effets de formule où la critique ne se démêle pas encore de l’antienne militante. Mais la poésie offre encore ses meilleurs crus. La réédition synthétique des approches de la revue propose des morceaux choisis de quatre de ses contributeurs réguliers : Farid Lariby, journaliste un temps, graphiste, et poète « au lyrisme majestueux », dira Édouard Jaguer ; Ghazi Younes, poète, et caricaturiste connu sous le nom de Xavier Ghazi, qui lance aux « Hommes de cartilage lumineux, amoureux du néant et de la grêle impossible… Coquille-Jonquille. Ô cuiller de jus ardent – Tête de Picabia – Frimousse de Crevel – Tout se tourne en vinaigre dans les mémoires amnésiques – Breton ? Édredon parsemé de lumière poétique – Archipel de cristaux… » ; Abdul Kader El Janabi, véritable démiurge articulatoire de la revue, traducteur et divulgateur de la pensée surréaliste et de ses conséquences pour le monde arabe, par beaucoup voué aux gémonies ; Maroine Dib, dont la prose « sur des thèmes dérivés de la paranoïa-critique de Salvador Dali » délivre une poésie urbaine, analytique et fantastique.

Mais plus violemment qu’une critique de l’islam saisi de l’intérieur, Le Désir libertaire vise les littérateurs arabes reconnus, dont il dénonce les plagiats et le pillage à la sauvette d’auteurs occidentaux peu traduits en arabe : « Habitués à se nourrir des cadavres les plus décomposés de la littérature européenne, les littérateurs arabes ne voient dans le surréalisme qu’un catalogue d’images insolites, une morgue d’images fantastiques et, avec ce paternalisme qui sied à leur statut d’écrivain, nous reprochent un attachement injustifié […] au surréalisme lui-même… » Ces mêmes intellectuels arabes « qui s’aperçoivent que le poème en prose est un complot ourdi par l’étranger », ironise El Janabi, et qui tentent de jeter le soupçon sur les membres du collectif, désignés comme agents du Mossad ou de la CIA. Il était, en effet, inimaginable aux yeux de ces littérateurs que des poètes arabes ne viennent abonder à la vulgate politique, matrice de toute « modernité arabe », que constitue, selon eux, la culpabilité de l’Occident.

Contre une telle vindicte, Le Désir Libertaire, convaincu que « la culture arabe contemporaine n’est en rien contemporaine des actes de révolte dans le monde arabe, ni de leur aspect sacrilège », profite pleinement des « cadres “démocratiques” [les guillemets sont dans le texte, ndlr] nécessaires, [et d’]une terre d’exil pour faciliter la diffusion sous le manteau : Paris devint […] “Arabie-sur-Seine”. » Il s’agit ainsi de fonder une langue arabe post-islamique en l’abreuvant aux sources du surréalisme. Cette volonté conduit presque aussitôt à l’exercice vivifiant et exigeant, heuristique, de la traduction : « Je suis un tigre des langages / Contemplé dans une jungle de dictionnaires ». Ces pluriels évoquent un face à face des langues, invitées à proposer des significations spéculaires – dans des textes où l’arabe est mis en regard du français, qui jusque dans la graphie inversent la droite et la gauche, déboussolent… Plutôt que l’exercice répété et complaisant de l’écriture automatique, Le Désir libertaire s’adonne au « détournement du passé culturel arabe » et à la réversibilité des langues, formant ainsi l’attelage poétique et critique de l’exil. C’est en effet une révolution : l’inspiration affranchie de la métrique savante, l’avènement en arabe du poème en prose, et la traduction pour et par l’Autre de l’Arabe mis à nu. Ce que le surréalisme dit en français, ou en anglais, il faut le dire en arabe, et réciproquement, fût-ce au prix d’un dépassement des scrupules littéralistes : l’esprit surtout, après avoir trituré la lettre. L’exercice néanmoins ne présentait pas de difficulté pour un texte aussi limpide que Le déshonneur des poètes de Benjamin Péret, qui produisit, en n’en pas douter, l’ébranlement des valeurs sûres en arabe, comme en français, dans le n°2-3 d’avril 1974. C’est, « Pour finir », dans les dernières pages de l’ouvrage, un tract en son temps diffusé en arabe, un mixage poétique qui marie la vanille des invitations surréalistes, celles de Breton et de Péret, auxquelles s’associe El Janabi : Lâchez tout…

Charles Illouz

, éditions de L’Asymétrie, 2018

Cluny, Saône-et-Loire : [hors.norme] Journée en hommage à Jérôme Laronze, 19 mai 2019

Le samedi 20 mai 2017, Jérôme Laronze, éleveur à Trivy en Saône-et-Loire, a été tué par les gendarmes de Cluny. Pour le 2ème anniversaire de sa mort la famille de Jérôme et l’association Justice et Vérité pour Jérôme Laronze vous invitent à une journée d’hommage et de réflexion au « Quai de la gare » à Cluny.

19 mai 2019 au « Quai de la gare » à Cluny, la famille de Jérôme et l’association Justice et Vérité pour Jérôme Laronze vous invitent à une journée d’hommage et de réflexion pour le 2ème anniversaire de la mort de Jérôme Laronze

Le samedi 20 mai, Jérôme Laronze, éleveur à Trivy en Saône-et-Loire, a été tué par les gendarmes de Cluny. Il était recherché depuis le 11 mai suite à un contrôle sanitaire particulièrement tendu, effectué avec la présence de nombreux gendarmes.

Programme :
  • 9h30 : Accueil café au Quai de la gare
  • 10h00 : Départ de la marche d’hommage (dans Cluny)
  • 11h30 : Intervention de la famille
    Moment musical (duo Tandem + saxo)

Repas partagé tiré du sac

  • 13h45 : Moment musical (duo Tandem + saxo)
  • 14h00 : Conférence débat : « Violences policières : l’action de la Ligue des droits de l’Homme pour le respect de l’Etat de droit » avec Patrick Canin, membre du bureau national de la LDH
  • 15h00 : Intermède
  • 15h15 à 17h30 : Conférence débat : « Élevage paysan et violences administratives ».
    Avec :
    Aude Vidal, coordinatrice du livre On achève bien les éleveurs
    Xavier Noulhianne, éleveur, auteur du Ménage des champs
    Paul Polis vétérinaire, président du GIE Zone verte
    Nicolas Girod paysan éleveur laitier dans le Jura

Les participant-e-s sont invité-e-s à apporter assiette et couverts, une chaise, voire une table pour être confortablement installé-e-s à l’extérieur s’il fait beau.

Flyers de la journée en lien

 

Aubenas Ardèche: petit compte rendu de la manifestation du premier mai 2019

Aubenas : un petit millier de personnes en rouge cégette, en rouge et noir cnt et en jaune devinez qui.
Des gilets jaunes qui arboraient presque tous l’autocollant de la photo. Certains, connus pour leur militantisme, considérant qu’ils n’avaient pas besoin d’affirmer ce que beaucoup savaient déjà à leur sujet.
Manif ressemblant fort à une procession silencieuse qui s’est dispersée ou presque devant le château.
Dispersée ou presque car, comme tous les ans, la cnt était prête à y faire une fête de combat : cantine populaire, stands, scène ouverte… un vif succès.

lu et copié sur la Fédération.Anarchiste.

 

 

 

Un 1er Mai offensif dans plusieurs villes [Et la justice continue de frapper sur les révoltés des derniers mois]

1er mai à Bruxelles

Sur le parcours de la manifestation du « 1er mai révolutionnaire » à Bruxelles, qui est partie en fin de matinée du carré de Moscou à Saint-Gilles pour rejoindre le centre-ville, quelques attaques ont été signalées, a indiqué Ilse Van de keere, la porte-parole de la flicaille de Bruxelles-Ixelles.

Une fenêtre avant d’un véhicule de police a été brisée par des coups portés avec un objet métallique. Plusieurs voitures de particuliers ont également été touchées par de la peinture sur le boulevard de l’Empereur, où les vitres du siège du PS ont été ciblées. Le bâtiment de l’ONEM (le Pôle Emploi en Belgique) rue Haute a également subi des dégradations. Des panneaux électoraux ont de plus été arrachés. (Source: 7sur7.be)

Vernon (Eure), la permanence de la députée attaquée une nouvelle fois, et une mauvaise rencontre sur l’autoroute…

« C’est ce qui s’appelle une loi des séries. Déjà attaquée à deux reprises, fin décembre 2018, la permanence de Claire O’Petit, députée de la cinquième circonscription de l’Eure, située au 18 rue d’Albuféra à Vernon, a été vandalisée dans la nuit du mercredi 1er mai au jeudi 2 mai. Plusieurs impacts peuvent être constatés sur la vitrine. Quelques heures plus tôt, la voiture de la députée avait été rayée sur toute sa longueur alors qu’elle stationnait sur une aire d’autoroute, sur l’A13. Claire O’Petit devrait déposer plainte en fin de journée ». (Source: Paris Normandie, 02.05.2019)


1er mai à Besançon

A Besançon (Doubs), après le passage du défilé du 1er-Mai, 200 « gilets jaunes » ont tenté d’entrer par effraction dans le commissariat de la ville. « Il y a eu deux tentatives d’intrusion via le parking qui se trouve à l’arrière du bâtiment. Les forces de l’ordre ont riposté par des jets de gaz lacrymogènes », explique la préfecture à franceinfo. Le préfet « condamne ces violences avec fermeté ».


La justice continue de frapper sur les inculpés du mouvement de révolte des dernières semaines

Toulouse, 38 mois de prison après un molotov sur les flics

« Le jugement a été rendu tard mardi 16 avril soir. Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné un homme qui a reconnu avoir  participé « à tous les actes des Gilets jaunes » à 30 mois de prison plus la révocation de 8 mois de prison avec sursis. Les enquêteurs du groupe qui se consacre aux incidents liés aux Gilets jaunes avaient remarqué des tatouages spécifiques. Il reconnu sa participation aux manifestations mais également avoir jeté un cocktail Molotov sur les policiers de la compagnie de sécurisation le 23 février place du Capitole ». (La Dépêche, 17.04.2019)


Narbonne, jusqu’à 2 ans de prison pour le caillassage de la sous-préfecture – les excuses n’y changent rien

Le 1er décembre dernier, en marge d’une manifestation de Gilets jaunes, une cinquantaine d’individus avaient pénétré l’enceinte de la sous-préfecture. Ils avaient alors mis le feu à une poubelle, puis caillassé la façade. Six d’entre eux étaient jugés lundi 29 avril.
Les plus lourdement condamnés (pour avoir lancé de 2 à 7 pierres) prennent jusqu’à trois ans de taule : J. est condamné à 2 ans, dont un avec sursis et maintien en détention, et enfin, L. restera lui aussi en détention, devant purger une peine de 18 mois assortie de 2 mois supplémentaires en raison de la révocation d’un sursis. (Source: L’Indépendant: hxxps://www.lindependant.fr/2019/04/29/narbonne-amende-et-prison-pour-avoir-caillasse-la-sous-prefecture-lors-de-la-manifestation-des-gilets-jaunes,8173162.php , 29.04.2019)

Posted on by Sans_Attendre

Valence(Drôme) : suite de la manifestation du 2 février:4 mois de prison ferme

Cet habitant de Romans-sur-Isère (Drôme) avait été arrêté alors qu’il se rendait à la manifestation régionale des gilets jaunes à Valence, le 2 février dernier. Le tribunal de Valence a de nouveau jugé un gilet jaune mardi après-midi : cet homme s’était fait prendre le 2 février dernier sur un barrage de gendarmerie juste avant le début de la grande manifestation régionale de Valence. Il avait sur lui un lance-pierre et dans sa voiture des boulons, un masque de ski, un masque de chantier et des pots de peinture. Il a été condamné quatre mois de prison ferme pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violence ou de destruction ».

d’après les médias

les condamnations des manifestants continuent

regarder le lien du 2 février , réfléchissez seulement !!

Pourquoi certain blog reste silencieux sur la condamnation à 4 mois ferme?

 

 

Petit compte-rendu du procès contre des anarchistes poursuivis par l’État belge

Le 29 et le 30 avril 2019 s’est tenu à Bruxelles le procès contre des
anarchistes poursuivis pour « association de malfaiteurs » et pour une
série de délits.
Deux inculpés ont assisté au procès dans la salle du tribunal
correctionnel. Ils ont refusé de répondre aux questions des magistrats.
Les dix autres inculpés ne se sont pas présentés. Tous et toutes ont été
représentés par des avocats.
Suite à la plaidoirie du magistrat Malignini du Parquet Fédéral, les
avocats ont pris la parole.
Le magistrat a demandé les peines suivantes pour les différents
inculpés :
300 heures de travail ou une peine subsidiaire de 4 ans (1 personne)
250 heures de travail ou une peine subsidiaire de 3 ans (2 personnes)
200 heures de travail ou une peine subsidiaire de 30 mois (4 personnes)
150 heures de travail ou une peine subsidiaire de 18 mois (1 personne)
100 heures de travail ou une peine subsidiaire 12 mois (1 personne)
12 mois de sursis et une amende de 50 euros (1 personne)
Acquittement (2 personnes)

Les inculpés ont refusé d’accepter une peine de travail. Le tribunal ne
pourra donc pas prononcer une telle peine.

Le jugement sera prononcé le 28 mai 2019.

Plus d’infos :
La Lime
lalime.noblogs.org

Valence,Drome: 1erMai début d’ Un mois de mai anarchiste

Mercredi 1 mai
10h Manif à la gare de VALENCE
Apéro et beignets post-manif au Laboratoire anarchiste 8 place Saint jean avec les Femmes en luth et l’info kiosque

Un mois de mai anarchiste

un rappel historique:

À l’approche du 1er mai 1890, les anarchistes de Vienne dont Genet Louis , Martin Pierre LEPRIEUR menèrent une intense propagande pour donner à cette journée un caractère révolutionnaire. Leur campagne culmina avec la venue des militants parisiens Alexandre Tennevin et Louise Michel, qui le 29 avril prirent la parole devant 3 000 personnes dans la cour du théâtre. Les 30 avril et 1er mai, les deux Parisiens ayant quitté Vienne, de nouveaux meetings eurent lieu. Le maire ayant tenté d’intervenir dans celui du 1er mai, il fut expulsé de la salle et le commissaire de police fut blessé. Un cortège se forma, précédé des drapeaux rouge et noir. Les manifestants se proposaient de débaucher les ouvriers de trois usines qui n’avaient pas suivi le mot d’ordre de grève. La police et la gendarmerie intervinrent. Les manifestants rebroussèrent chemin et pillèrent les magasins de Brocard, le patron  d’une filature. Puis la manifestation se dispersa. L’après-midi, la ville fut mise en état de siège et une soixantaine d’arrestations furent opérées. Les grèves durèrent quelques jours puis, le 6 mai, le travail reprit partout.