Archives mensuelles : décembre 2018

Bourg-de-Péage (Drôme) : Deux poubelles, un briquet et voilà, c’est fini le Big Mac

Dauphiné libéré   du 28/12

Panne de courant après deux feux de poubelles

Hier midi, les amateurs de fast-food de la célèbre enseigne ont trouvé porte close. Il faut dire que toute la matinée, le quartier du McDonald’s de Bourg-de-Péage n’était plus alimenté en électricité. Dans la nuit de mercredi à jeudi, à 1 h 20 du matin, deux feux de poubelles ont été simultanément déclarés, à l’espace Mossant. Des dégradations amenant à couper la conduite de gaz et provoquant ainsi une panne d’électricité dans le secteur. Ce même matin, un individu a été placé en garde à vue en lien avec ces faits.

par Attaque

Montluçon, France : Se défaire des chaînes du travail … et de la consommation en actes !

Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 décembre, l’agence Pôle emploi de Montluçon sud est partie en fumée. « Une partie du bardage extérieur a été endommagé sur quatre mètres de largeur au niveau du rez-de-chaussée et de l’étage, détaille Eric Schall, le directeur Pôle emploi Allier. Les vitres ont été détruites par la chaleur des flammes. Il y a une odeur assez forte de brûlé dans toute l’agence et trois bureaux, utilisés par des conseillers pour la réception des demandeurs d’emploi ont été détruits. » Sans l’appel d’un voisin vigilant aux alentours de 2h, les dégâts auraient sans doute été plus lourds.

L’incendie s’est déclaré à l’arrière du bâtiment vers 2 heures du matin, la police a ouvert une enquête mais la piste de l’incendie volontaire est privilégiée. L’agence Pôle Emploi reste fermée pour un moment.

Le 24 novembre dernier, alors que les « Gilets Jaunes » bloquaient l’accès dès potron-minet l’accès au centre commercial de la zone Saint-Jacques 2, une dizaine de commerçants  ont eu la mauvaise surprise en arrivant sur place, en découvrant les boîtes à clé des rideaux métalliques vandalisées : « Les boîtes à clé sont trafiquées avec de la colle et des morceaux de ferraille à l’intérieur, d’après un employé de la société de dépannage LD, qui est intervenu sur une dizaine de magasins. Sont entre autres concernés La Foir’Fouille, Maisons du Monde, La Halle aux Chaussures (qui a ouvert à 11 h 30, soit deux heures de retard), La Halle aux Vêtements (qui a démarré à midi), Darty, C&A. »

[Reformulé de la presse]

[hors.norme] G. Dufils : Appel à coup de main

Gabriel Dufils, éleveur dans l'Eure.Gabriel Dufils, éleveur dans l’Eure. © Radio France

[reçu par mail]

Bonjour,

Théoriquement la situation de Gabriel aurait dû revenir à la normal sur
décision de la préfecture de l’Eure. Mais c’est sans compter sur la
capacité de nuisance de la DDPP. L’administration aurait dû mandater un
vétérinaire sanitaire pour réaliser la prophylaxie de ses animaux. Mais
elle retarde indéfiniment cette simple formalité. En l’absence de
prophylaxie, Gabriel ne peut pas vendre ses animaux. Il en supporte
encore la charge jusqu’à nouvel ordre.

Fatigué physiquement et moralement, usé par huit années de harcèlement
et plusieurs semaines de confrontation tendues, il doit panser chaque
jour ses 17 animaux. Il charrie à la force des bras foin, paille et
fumier. Sa santé se dégrade, il a besoin d’aide en attendant le
déblocage de sa situation. Si vous avez un peu de temps à lui consacrer,
Gabriel cherche des bénévoles qui puissent se relayer pour l’aider dans
ses travaux sur la ferme. Il peut fournir le gîte et le couvert. Même si
ce ne sont que quelques jours, votre présence pourra le soulager un peu.

N’hésitez pas à le contacter directement pour organiser les coups de
main. Vous pouvez également faire suivre l’info dans vos réseaux. Merci.

Gabriel Dufils
Ferme de la Sentelle
27270 La Roussière

gabriel.dufils@wanadoo.fr
tel : 02 32 44 20 94

Valence , france:quatre gilets jaunes en procès ( suite)

De 3 à 12 mois de prison ferme pour quatre gilets jaunes

Seulement quelques gilets jaunes et quelques individus( refusant de se plier à l’injonction de ne pas perturber la sérénité de la place vitrifié) ,qui étaient venus  devant le tribunal  , tandis que le spectacle du comité de soutien de Stéphane se déroulait au champs de Mars.

Après l'audience, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant le tribunal pour soutenir les condamnés.

Les condamnations sont arrivées vers 19h, alors que le procès a débuté à  14h. Celles ci ont été sans surprises dans cette ville caserne ( spahis), pénitentiaire( Spie Batignolles sponsorise avec d’autres les « féeries de Noël »*) .Les peines s’échelonnent de 18 mois de prison +6 mois de sursis;12 mois ferme +6 mois de sursis;10 mois ferme+6 de sursis;9 mois de prison+6 mois de sursis et une interdiction de manifester pendant trois ans.  et des thunes pour les policiers..

Repris de la presse  27/12/2018

  • Spie Batignolles constructeur du centre pénitentiaire (quartier Briffault)

 

 

Gênes (Italie) : Attaque contre l’Institut italien de technologie

Anarhija.info / lundi 24 décembre 2018

Aux premières heures du 24 décembre nous avons attaqué l’Institut italien de technologie Iit [ Istituto italiano di technologia], centre de recherche situé à Gênes – selon les média locaux, un local technique a été incendié; NdAtt.].
La surveillance 24 heures sur 24 à l’accueil et les vigiles en voiture n’ont pas été un bon moyen de dissuasion ; nous étions décidés à vous attaquer et nous l’avons fait !

L’Iit est le fleuron de l’État italien : c’est une fondation qui a pour but le développement technologique et les politiques nationales en faveur de la science et de la technologie. On y travaille à l’amélioration des marchés et des politiques de pillage et de dévastation qui sont mises en œuvre chaque jour par le capital et les gouvernements.
On y développe des études en neuroscience, « brain technologies » et des recherches génétiques pour la manipulation du vivant. Actif aussi dans le secteur des nanotechnologies, l’Iit mène des recherches sur les nanomatériaux et leur utilisation, ainsi que sur le développement de matériaux pour convertir et stocker l’énergie, dont l’actuel système de production a besoin dans des quantités énormes, pour maintenir la vitesse de la folle course en avant du progrès.

En plus des Icub [un robot humanoïde, construit justement à l’Iit ; NdAtt.], dans le secteur de la robotique et de l’intelligence artificielle, à l’Iit on perfectionne des robots pour la production industrielle.

Au service du capital et de l’État policier qui veille à sa protection, l’Iit est engagé dans la réalisation de systèmes de « computer vision » pour des systèmes utilisables dans l’identification et le contrôle social.

En lien avec cela, dans la recherche sur les sciences numériques, on y développe l’étude des « big data », avec des logiciels et des structures pour ces vastes collectes de données (vidéos, audios et images), nécessaires pour la société techno-industrielle. Ces algorithmes produisent la richesse des grands lobbys qui dominent le monde capitaliste, puisqu’ils sont appliqués à l’informatique, à l’intelligence artificielle, aux biotechnologies, à l’industrie de guerre et à la recherche militaire ; ils donnent des possibilités exponentiellement accrues à cet ordre mortifère de domination et d’exploitation, de pillage des territoires pour les ressources, payées avec le sang qui coule dans la Méditerranée et celui de tous les exploités.

Nous n’avons aucune fois dans la doctrine technoscientifique, au contraire, en mettant en lumière ses applications oppressives, nous avons décidé de l’attaquer. Le domaine technologique, toujours plus fluide et inséré dans la vie quotidienne et dans la vie sous toutes ses formes, avance constamment. Cela va des biens dont nous sommes dépendants à l’industrie civile, militaire et aérospatiale, du transhumanisme à l’intelligence artificielle, du développement des télécommunications aux maisons intelligentes, dans des villes intelligentes, aux guerres intelligentes et à une humanité toujours plus stupide. Les conséquences en sont dévastatrices, sur les territoires pillés et sur les vies de si nombreux exploités, dont l’existence garantit la richesse de si nombreux oppresseurs.

Cette société reçoit toutes les décisions d’en haut, ensuite c’est au tour de la gestion de l’opinion de masse de créer le consensus. Le consensus ne nous intéresse pas. Ce qui nous intéresse c’est combattre l’oppression. C’est la conscience que nous opposons à la science.

Beaucoup de mots ont été dits contre les technologies et les atrocités de la société techno-industrielle. En ce qui nous concerne, ceux qui la produisent, ceux qui la financent, ceux qui la développent, tous cela ne sont pas des sujet d’opinions, mais des objectifs à frapper.
Les opinions et le consensus sont les armes de la démocratie. Contre l’État, maître dans la gestion violente des nécessités du capital, la seule réponse possible est la démarche révolutionnaire.

L’extérieur de l’Iit.

La technologie n’est pas neutre. D’ailleurs, derrière les façades « vertes » et les propositions du marché écologique, qui arrive à récupérer aussi la dissidence, les gouvernements, de droite comme de gauche ouvrent les robinets des financements pour les laboratoires et les centres de recherche, maintenus par les ministères de l’économie et des finances et mis en réseau entre instituts privés et universités. Avec ses brevets et ses projets, la recherche est entrée depuis longtemps dans le secteur public de l’État et dans celui économique du capital. Présidents, ministres et savants bras dessus bras dessous dans les « programmes de développement » et dans les manœuvres financières.

La technologie est profit. Son niveau est un des pivots qui règlent les rapports globaux entre les États. Dans l’intérêt du pouvoir peu importe les antipathies supposées et les menaces réelles de guerre nucléaire. Les récentes « guerres commerciales » en sont une démonstration.

La critique de la technologie et ses prophètes passe par l’action qui la prend pour cible. Ce concept peut être élargi à toutes les situations de lutte où l’on veut réaliser de la conflictualité.
L’offensive contre l’État et le capital est dans l’action révolutionnaire qui essaye de les abattre.

Nous avons attaqué.
À ce geste nous joignons cette revendication, parce que nous ressentons la nécessité que nos mots trouvent des espaces pour ne pas être censurés, déviés, leur sens estropié, tout comme pour nos actes. Dans l’époque de la libre opinion de l’ignorance, la propagande anarchiste, que la démocratie réprime, censure, contrôle et frappe, doit s’exprimer aussi à travers l’action. L’attaque est une constante qui, si laissée de côté, revient à capituler, revient à s’enliser dans la seule analyse, dans la réflexion, dans la théorie. Sans l’action l’anarchisme perd de sa force.

Avec ces mots joints par les faits, nous lançons un appel à l’offensive.
Tant que nous ne renforcerons pas l’union indissoluble entre pensée et action nous ne saurons pas à quoi l’ont fait face.
Nous n’aurons pas la « meilleure possibilité de vie » tant qu’il n’y aura pas devant nous les ruines de ce monde d’oppresseurs.
Ceci est seulement un bon point de départ.

F.A.I./F.R.I
Groupe d’action immédiate

Valence, 26000 le 26/12 Procès des quatre inculpé-e-s du 8 décembre

voilà ce qu’annonce le daubé
dauphiné libéré   26/12/2018 à 06:05

Quatre Gilets jaunes seront jugés ce mercredi 26 décembre par le tribunal correctionnel de Valence. Ils sont poursuivis pour violences sur des policiers. Samedi 8 décembre, sur le plateau des Couleures à Valence, lors d’une nouvelle mobilisation des Gilets jaunes, ils auraient agressé et malmené le directeur départemental de la sécurité publique de la Drôme (au moins 8 jours d’ITT) ainsi que son chauffeur brigadier.

Pour les soutenir en marge du procès, un rassemblement est prévu ce mercredi midi sur la place du Champ-de-Mars. C’est même un rassemblement « festif, culinaire, familial, amical, de soutien avec fanfare, chorale, cantine » qui est annoncé.

et aussi: un comité de soutien d’une des inculpés

Cher.e Camarade,,

Je te rappelle que mercredi 26 à 14 h Maria passe en jugement au Tribunal
de Grande Instance de Valence. Un peu avant, un rassemblement est prévu
Champ de Mars vers 13H



Merci à toutes celles et ceux qui le pourront de venir soutenir Maria ce
mercredi, R d V : 13 h, Champs de Mars ou 13 h 45 devant le Palais de
Justice de Valence





 

Ne filmons pas ! (mise à jour le 25/12/18)

 

Voici un court tract qui n’a rien perdu de son actualité, si l’on observe attentivement les manifs de ces derniers temps et la manière dont l’émeute est mise en spectacle et selfisée, et souvent par ces protagonistes eux-mêmes. Il a été trouvé à une manif à Paris le 15 février 2017 et publié sur divers sites anarchistes à l’époque].. Valence( 26000) Le 26 décembre  2018 doit se dérouler en deux temps une mobilisation «  soutenons Maria, Tom, Dylan et Stéphane ce Mercredi 26 décembre à partir de 12H  , ou 13h au Champ de Mars à Valence.

Si l’appel à rassemblement est « décentré », c’est bien pour apporter un soutien dynamique aux 4 inculpé.e.s. Pas pour les desservir ! Si devant le tribunal ce mercredi il y a trop de monde, au regard de la justice, les proches et les prévenu.e.s risquent de se retrouver seul.e.s à l’audience, une fermeture du tribunal ayant déjà été prononcée lors de l’audience du 10 décembre.
Nous ne nous mettrons pas à genoux, malgré tout, il sera important de préserver le calme lors de ce jugement au risque de porter préjudice aux prévenu.e.s.
Venez donc avec votre énergie, vos instruments, vos banderoles, vos infos à partager. Que ce jugement soit vecteur de synergies multiples, de rencontres affolées, de sourires déjantés. »http://www.ricochets.cc

 


Ne filmons pas !

Car même si il se passe rien pour l’instant, on espère bien que ça va péter plus tard !
Car on risquerait de balancer un pote !
Car on ne prend pas part à l’action !
Car on accumule des preuves contre nous !
Car si on se fait soulever, on n’aura pas le temps de les effacer et de toute façon les flics retrouvent les vidéos même effacées !
Car si on veut répondre ou empêcher les violences des flics, allons-y,
Car ce n’est pas une reconnaissance éphémère et médiatique qui changera ce monde de merde, au contraire, elle entérine le spectacle.

Ne laissons pas l’ennemi décider de prendre ou d’utiliser nos images. Le hasard n’est jamais en notre faveur.

Laissons nos caméras à la maison.

à imprimer au format pdf

Berlin, Allemagne : Sabotage incendiaire d’un profiteur des prisons en solidarité avec les inculpé.e.s de la Elbchaussee en procès à Hambourg (anti-G20)

Des colonnes de fumée s’échappant des toits du quartier riche de la Elbchaussee, des hélicoptères tournant dans le ciel. De loin, ça laissait deviner à quelques habitant-e-s matinaux que quelque chose était en train de se passer, peut-être au-delà des déclarations de la police anti-émeute et des services secrets. Une foule de personnes cagoulées poursuivait son objectif de faire connaître sa vision des choses, en détruisant à la fois de manières ciblée et aveugle une infime partie de ce monde de prospérité.

Un signe merveilleux. Une rue de voitures en flammes, des âmes complètement désemparées ne voulant absolument pas comprendre pourquoi elles venaient d’être à l’instant victime de cette violence inutile. Nous avons une grande marque de respect pour le risque que les personnes ont été prêtes à accepter.

Après tout, il semblait, avant le sommet, déjà apparaître sur les radars de tous les services de renseignement qu’on allait enfreindre la limite de la ville. Un moment d’offensive en manif, dont le caractère n’a été que rarement atteint dans ce pays.

Depuis le 18 décembre, cinq compagnon.e.s de Francfort, d’Offenbach et de France passent devant le tribunal régional supérieur de Hambourg. Ils et elles sont accusé.e.s d’avoir fait partie de cette balade. Les éléments à charge sont des films et du matériel vidéo que les flics ont minutieusement analysés.Ils prétendent pouvoir identifier des gens dans une cohorte d’individus cagoulés et tout de noir vêtus.

Par sa propagande depuis l’été 2016, la commission spéciale « Black Bloc » cherche à écrire un scénario, dans lequel il ne sera plus jamais possible, à aucun autonome, de pouvoir courir sans être démasqué en manif sauvage (comme celle de la Elbchaussee).

Cette commission spéciale a affirmé, en collaborant au-delà des frontières avec tous les porcs européens protégeant les États, d’anéantir la coopération des structures criminelles internationalistes.

Même si les procès et perquisitions des dix-huit derniers mois ont laissé des traces dans les structures anti-autoritaires, cette propagande reste inutile vis-à-vis de notre attitude haineuse face à l’État.

Nous avons pu prendre connaissance de l’atmosphère qui règne devant et dans la salle du tribunal et lors de la manif de la veille à Hambourg, et nous nous réjouissons de la solidarité et de l’attention portées aux personnes ciblées. Après tout, il y avait déjà trop d’accusé.e.s dont les procès n’ont quasiment pas retenu l’attention dans le soi-disant milieu et dont les jugements forceront donc certain.e.s d’entre eux/elles à ne pas s’y déplacer.

Nous continuerons à suivre le procès avec l’envie d’attaquer et souhaitons aux personnes accusées beaucoup de force et d’endurance, au tribunal et surtout pour la suite.

Comme acte de solidarité offensive avec les inculpé.e.s, deux véhicules de l’entreprise KONE ont brûlé le 27 novembre et le 20 décembre dans les quartiers de Lichtenberg et de Friedrichshain à Berlin. Les systèmes de verrouillage de portes de KONE dans les prisons berlinoises permettent notamment de priver les prisonnier.e.s de leur liberté.

Ni coupables ni innocents !

Défendons les émeutes de Hambourg !

AG¹ Elbchaussee

[Traduit de l’allemand d’indymedia Deutschland, 23.12.2018]

NdT:

¹Pour Aktiengesellschaft: ça se traduirait en français par « Société Anonnyme (SA) ».

Ussel (Corrèze), France : l’entrepôt de Mecafor, destructeur des forêts, part en fumée [+Revendication]

Il ne reste plus grand chose de l’entrepôt de Mecafor, à Ussel. Implantée dans la zone de l’Empereur, dans la sous-préfecture de Corrèze, l’entreprise spécialisée dans les travaux forestiers a été ravagée par un incendie dans la nuit de dimanche à lundi 24 décembre.

Les 700m² de cet atelier de maintenance sont partis en fumée, tout comme les cinq véhicules (deux camions et trois engins forestiers) qui se trouvaient à l’intérieur. Selon les informations de France Bleu Limousin, plusieurs départs de feu auraient été identifiés par les enquêteurs.

Par ailleurs, des inscriptions ont été découvertes sur les murs d’un bâtiment attenant à celui qui a été incendié, elles n’y étaient pas ce vendredi lors le personnel a quitté le site. Le préjudice financier est très important pour l’entreprise : la somme de quatre millions d’euros est évoquée par Eric Paillot, co gérant.

Après l’incendie qui a détruit, un atelier de l’entreprise Mecafor à Ussel, dans la nuit de ce dimanche à lundi, un mail revendiquant cet acte, notamment contre la future usine à pellets, est arrivé au journal local.

Le mail a été envoyé à 3 h 42 du matin, ce lundi, au Populaire du Centre à Limoges, alors même que les pompiers étaient sur place pour combattre l’incendie.

Le texte est le suivant :

 » Ni usine ni coupe rase / La forêt / L’extase

Coupe rase / La tristesse du paysage s’ouvre comme la gueule d’un mort / Une calme agonie / Sais tu ce que rumine la forêt cet hiver ?

Les arbres / Ils sont arrachés / La terre part / Le sol meurt / Et sur les cendres des machines brûlées cette nuit pousse la forêt / C’est le printemps

Farce doit rester à la justice / Force aux gilets jaunes / Fist à nos culs/ Fustes aux forêts

CFBL dégage / SOMIVAL dégage / CIBV dégage / UNISYLVA dégage / Macron dégage / Fuck Google ».

[Repris de la presse locale, 24.12.2018]

Résistons ensemble N° 178, décembre 2018/ janvier 2019: Gilets jaunes- la rupture du barrage

[reçu par Mail]

Bonjour,
Voici en pdf, le No 178, décembre 2018/janvier 2019, du petit journal 
mobile recto-verso A4"RESISTONS ENSEMBLE" du réseau contre les violences policières et 
sécuritaires.Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le 
journalvous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa 
rédaction,à se joindre à l'équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions,
propositions, critiques ...

à bientôt.
L'équipe de rédaction


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    Vérité et justice pour Henri
    Nenad Nikolic, tué lors d’une intervention de la BRI à Villemomble
    Répression des cités : Des volées de P.V. !
    Des expertises médicales pour disculper la police ?
    De l’air ! De l’air ! Ouvrez les frontières !
pour diffuser  ci dessous le NN°178
 Résistons ensemble Gilets jaunes – la rupture de barrage     en PDF

le mercredi 26 décembre aura lieu au TGI de valence, france 

le procés à 14h des 4 camarades gilets jaunes

Soutien et complicité avec Dylan, Tom, Stéphane et Maria