Archives mensuelles : septembre 2018

CAEN ( calvados) le 26 septembre Rassemblement de solidarité

[reçu par mail]

Salut,

Ce mercredi aura lieu le procès d’un compagnon de lutte. Il y a appel à
rassemblement dès 8 heures.

Salutations anarchistes et solidaires,
Un rétif.

PS : je ne participe pas au CROC qui envoie ce message. C’est pour info
et solidarité. Bref un appel à se joindre au rassemblement et/ou à
manifester sa solidarité.

——– Courriel original ——–
Objet: Rassemblement de solidarité 26 septembre
Date: 2018-09-20 13:39
De: caenantirep@riseup.net
À: Caenantirep <caenantirep@riseup.net>

Salut,

Nous vous écrivons pour transmettre un appel à rassemblement le 26
septembre. Il y a quelques mois nous avons relayé un appel à
rassemblement/petit-déj de solidarité en soutien à une personne qui
passait en procès le 04 juillet. Cela faisait suite à la manifestation
du 22 mars dernier où les 2 interpellés au château se sont fait menacés
de mort, humiliés, tabassés par la police. Ce procès a finalement été
reporté au mercredi 26 septembre.
Nous sommes le CROC (Contre la Répression : Organisation Collective),
nous soutenons les personnes et collectifs en lutte qui sont victimes de
répression policière et judiciaire.

Force est de constater que nous étions très peu nombreux/ses lors de ce
rassemblement. Pourtant, c’est bien la fonction même de ce procès que
d’isoler et de faire des exemples pour casser l’envie de s’impliquer
dans les luttes sociales.

Nous appelons donc toutes les personnes et collectifs à relayer cet
appel et à être présent-e-s à ce rassemblement. Vous pouvez venir avec
de la musique, des thermos de café/thé, de quoi grignoter, plus on sera
visible mieux ce sera !

En PJ, vous trouverez des détails sur la situation.

Le C.R.O.C., collectif antirépression caennais.
Permanence au squat du Marais tous les 1ers mardis du mois de 18h à 19h
caenantirep@riseup.net
antirepcaen.wordpress.com

[hors.norme] Invitation aux 3èmes rencontres des collectifs contre les normes les 21/22/23 septembre 2018 à Pégoire, commune de Saint Germain l’Herm en Auvergne.

[reçu par mail]

Bonjour,

Nous vous invitons aux troisièmes rencontres des collectifs
d’agriculteurs et d’agricultrices contre les normes.
Ces rencontres sont ouvertes à tous les collectifs contre les normes
déjà constitués ainsi qu’à toutes les personnes, agricultrices ou
pas, intéressées par la lutte et par la réflexion sur le
système normatif industriel et administratif. Celui là même qui détruit les
activités, les modes de vies, leurs autonomies et leurs libertés.

CES RENCONTRES SE DÉROULERONT DU VENDREDI 21 SEPTEMBRE à 18H00 Au
DIMANCHE 23 à 16H EN AUVERGNE SUR LA COMMUNE DE SAINT GERMAIN L’HERM
(63630 / Puy de Dôme) AU LIEU DIT PÉGOIRE.

Pour l’hébergement : il y aura des places dans des chambres avec matelas

(sac de couchage ou draps/couvertures nécessaires) mais comme elles sont limitées
il y aura de la place pour planter des tentes. Faites donc en sorte d’être
autonome en couchage (tentes, matelas…n’oubliez pas la lampe).
Par ailleurs prévoyez que le mois de septembre dans le massif central
peut être très beau comme frais et souvent les deux.
La base des repas sera assurée par les différents collectifs présents
mais nous comptons aussi sur vous pour les compléter en ramenant de
chez vous de bonnes choses à manger et aussi à boire pour les deux
jours et demi.
Une caisse à prix libre sera ouverte pour couvrir les frais de

l’organisation des rencontres.

DÉROULEMENT :

VENDREDI 21 SEPTEMBRE 18H-21H :

Organisation: Finaliser ensemble et avec vos apports le déroulement des 2 jours.

Discussions pour préparer les échanges des 2 jours:
-Comment définir ensemble ce contre quoi précisément on veut se battre avec ce collectif, qu’est ce qu’on veut construire ou défendre ?
-Comment peut-on être contre les normes ?
-Quelle forme et quel nom voulons nous pour ce mouvement : association, réseau ,coordination de collectifs locaux, mouvement, syndicat de combat ?

-Comment dépasser la peur de l’administration ?

21H REPAS préparé par les collectifs d’Auvergne.

Le soir on s’installe tranquillement.

SAMEDI 22 SEPTEMBRE JUSQU’À 9H petit dej préparé par les collectifs de Saône et Loire et d’Auvergne.

SAMEDI 22 SEPTEMBRE 9H-12H30 :
Tour de l’assemblée : présentation des différentes personnes et
groupes présents et de leurs attentes pour les 2 jours.
-Tour de table des récits, de la vie et de l’activité depuis 1 an des
différents groupes locaux, des groupes de travail et personnes isolées.
-Leurs objectifs, moyens, réussites, échecs, difficultés ?
-Quelle est l’évolution depuis 1 an.
-Quels sont leurs envies et motivations actuelles ?
-Quel constat par rapport à la pertinence de l’angle critique de la normalisation et de la gestion par les normes ?
Discussions :
-Constats, envies et objectifs communs ?
-Ni l’État ni le marché puisqu’ils œuvrent ensemble ?
-Comment définir,imaginer et parler d’une construction sociale,d’activités, de collectivités sans normes mais pas libérales ?12H30-14H00 REPAS préparé par les groupes des Alpes de Haute Provence,Drôme.

SAMEDI APRÈS-MIDI 14H00-15H30 :

8 tables/groupes pendant 1h30 :

organisation interne : groupes locaux, écrits communs, textes et signatures du collectif dans son ensemble, circulation des informations, réactions coordonnées, animation, documentation, groupes de travail, référent-es, liste mail, forme du mouvement…?

communication : nom du collectif, site internet, pourquoi et comment s’opposer aux normes, plaquette synthétique de présentation et d’appel , récits de contrôles et résistances, affichage, vidéo, radio, bulletin trimestriel, lettres de Jérôme Laronze, texte fondateur, comment se faire plus connaître dans les campagnes et où nous trouver…?

autodéfense juridique: recherches et compilation d’informations, formations, guide d’autodéfense, analyses des méthodes administratives, policières et judiciaires avec des personnes contrôlés, rencontres et travail avec des juristes, avocats…?

collectifs agricoles ou pas seulement ? voulons nous que les groupes soient uniquement ou principalement des groupes d’agriculteurs, agricultrices qui réfléchissent et agissent sur des questions agricoles et rurales ou souhaitons nous, et pourquoi, qu’ils soient composés de consommateurs-trices, artisan-es, ouvrier-es, fonctionnaires, précaires…et agissent sur toutes ces réalités en les reliant ?

actions publiques « ponctuelles » : des occupations d’administrations, d’industries, d’associations et d’organisations professionnelles, des luttes fortes, médiatiques et plus longues dans des fermes ou ateliers…, des contrôles collectifs, des blocages de contrôles, de saisies, de ventes aux enchères, des scandales…?

actions sur la durée : des permanences locales, départementales ou régionales, contacter les personnes qui vont être ou ont été contrôlé, suivi de situations administratives ou judiciaires, des formations, des marchés hors-normes, où et comment créer un ou des rapports de force significatif, comment dépasser collectivement la peur de l’administration et assumer collectivement (avec qui) un rapport de force, récits de luttes pour voir les possibilités et les difficultés…?

– quelles sont les luttes actuelles dans lesquelles la normalisation administrative/industrielle et son utilisation comme outil de gestion est questionnée, attaquée, subit ou cogérée ?

quelles sont les organisations ou réseaux partenaires et comment agir ensemble et celles et ceux que nous devons critiquer, dénoncer pour leur pratiques, pourquoi,comment ?

auto-organisation locale ou régionales: comment faire vivre dans les collectifs et communiquer au dehors sur le choix du partage d’expériences comme rapport à nos activités plutôt que des normes imposées, mettre en place des soutiens techniques, des coups de main, chantiers, partage de savoirs, docs en commun, bibliothèque, échanges et conseils, formations régulières, groupe de discussion et d’échange par activité au sein des collectifs ou plus large, avoir des ateliers, outils de transfo et d’abattage en commun , faire des rassemblements, des fêtes ?

 SAMEDI 22 SEPTEMBRE DE 15H30 À 17H30 :

on se déplace sur 4 nouvelles tables différents pendant une
demie heure pour chacune, tables où restent tout le long 8 personnes
référentes du thème de la table qui prennent les notes et
retransmettent a ceux et celles qui arrivent.17H30-18H00 PAUSE goûter18H00-20H00 retransmission et affichage du travail des 8 tables, sans débat. 20H30 REPAS préparé par les groupes de Bretagne
SAMEDI 22 SEPTEMBRE EN SOIRÉE :
soirée sans forme mais à fond.

DIMANCHE 23 SEPTEMBRE JUSQU’À 9H petit dej préparé par les collectifs de Saône et Loire et d’Auvergne.

DIMANCHE 23 SEPTEMBRE 9H-14H :

– discussions et décisions à mettre en place, thème par thème sur les 8 enjeux et objectifs des tables du samedi
– répartition des taches et échéances pour la mise en place de ces objectifs
– constitution des groupes de travail, leurs rdv et échéances
– organisation des rdv à venir
– répartition des rôles et mandats pour le site, la liste mail, la liste d’animation…
– vérification des listes d’adresses, contacts.
– date et lieu des prochaines rencontresPour ceux et celles qui veulent : départ pour le théâtre à Besse en Chandesse (voir ci dessous le PS)14H REPAS préparé par les collectifs d’Ariège

16H00 Rangement, ménage avec le maximum de monde.

FIN DES RENCONTRES OU DÉBUT DE NOUVELLES

PS : Pour info la « maquette » de la pièce de théâtre écrite par
Guillaume Cayet : « 9 mouvements pour une cavale » par la compagnie « Le
désordre des choses », inspirée de l’histoire de Jérôme Laronze se
tiendra le dimanche 23 à 15h à Besse en Chandesse (63) suivie de discussions surement.

Besse en Chandessse se situe à 1h20 de là où nous nous trouverons pour ces
rencontres. Nous n’avons pas vu cette pièce.

A très bientôt donc

Collectif d’agriculteurs et d’agricultrices contre les normes

 

col de la bataille (26 190) Dimanche 23 septembre Fête du vent

Balades découvertes nature :

Pas besoin de réserver auprès de la personne contact : rendez-vous directement sur place le jour J.

RANDONNÉE N°1 :

Heure & point de départ : 8h30 au Parking de l’Aubasse (retour environ 11h30)

Distance : 3 km

Itinéraire : Sentier brame du cerf Ambel

Thématique : Faune sauvage / Brame du cerf

Difficultés éventuelles : Aucune

Équipement : Chaussures de marche, vêtements discrets, eau et jumelles.

Contact : Romain RIBEIRO

ribeiroromain8@gmail.com / 06.17.21.03.14

RANDONNÉE N°2 :

Heure & point de départ : 10h00 au Grand Echaillon (retour environ 12h15 au Col de la Bataille)

Itinéraire : Col du Lion, Gampaloux, Bois de Comblézine

Difficultés éventuelles : Aucune

Équipement : Chaussures de marche, eau.

Contact : Nicole (obrego@club.fr)

RANDONNÉE N°3 :

Heure & point de départ : 08h00 à l’Abbaye de Léoncel (retour vers midi au Col de la Bataille : covoiturage pour retrouver sa voiture au village)

Itinéraire : Nombreux arrêts comprenant arrêt boisson au Grand Echaillon

Difficultés éventuelles : Dénivelé de 300m

Thématique : Observation sensible de la nature, arbres, plantes, et signes de vie animale

Équipement : Chaussures de marche, eau.

Contact : Michel MONNIER (michelcharousse@gmail.com)

RANDONNÉE N°4 :

Heure & point de départ : 08h00 au Col de la Bataille (retour environ midi au Col de la Bataille pour pique-nique en commun)

Distance : 9 km

Itinéraire : Roc de Toulau

Difficultés éventuelles : 300m de dénivelé & passages un peu raides

Thématique : Belvédère sur le Vercors

Équipement : Chaussures de marche et batons indispensables.

Contact : Bernard BOUTIN

bernard.boutin@gmail.com / 06.42.40.33.03

Publication, France : Ma peste de vie, de Claudio Lavazza

Qui est Claudio Lavazza se comprend dès la première page de ce livre : les actions dont il est accusé parlent clairement. Un rebelle, un guerrier, qui a participé, ensemble avec tant de jeunes de sa génération, à la tentative de changer la société et le monde, assumant l’entière responsabilité de l’avoir fait avec tous les moyens adéquats.
Son autobiographie n’est pas seulement un témoignage de plus sur la lutte armée de la fin des années 1970 et du début des années 1980, mais c’est aussi le portrait d’un homme qui, cas plutôt rare pendant les périodes de répression impitoyable de l’insurrection armée en Italie, ne s’est pas enfui à l’étranger pour se satisfaire des promesses de gouvernements plus ou moins protecteurs, n’a pas accepté la condition de réfugié politique, mais a poursuivi la lutte au-delà des Alpes, mettant en pratique avec une cohérence lucide les principes de l’internationalisme prolétarien et démontrant que, comme l’injustice et l’inégalité, l’urgence même de les combattre ne connaît pas de frontière.

Avec une discipline de fer et une détermination consciente, Claudio ne pense pas à s’enrichir ou à se ranger, même si les expropriations pour lesquelles il a été condamné ont rapporté des butins plus que confortables. Il poursuit la lutte, affrontant les difficultés de tout exilé et de tout persécuté. Claudio ne prétend pas tirer des conclusions de son expérience parce qu’il ne la considère jamais terminée, même quand, en décembre 1996 à Cordoue, il est blessé dans une fusillade et arrêté : sa bataille continue aussi en prison, et aussi dans cette « prison dans la prison » qu’est le régime FIES de l’État espagnol, auquel il sera soumis pour une très longue période.
Une expérience de plus de trente ans, qui unit sans regrets les luttes d’hier et celles d’aujourd’hui, avec une vision concrètement internationaliste et obstinément radicale. Radicale comme ces valeurs et ces désirs qui, malgré la peur et la résignation qui semblent régner souverainement sur notre coin du monde, restent encore aujourd’hui indispensables et chaque jour plus urgents à assouvir.
À travers ses récits, encore une fois, Claudio nous transmet la force qui a animé ses batailles, mises à dure épreuve par l’exil au début et par la prison jusqu’à maintenant, sans perdre l’enthousiasme qui lui a permis d’affronter, jour après jour, l’isolement et la torture de l’enfermement.
Un enfant pestiféré, Claudio. Un rebelle, un anarchiste, un guerrier, un expropriateur qui, dans l’ardeur d’une bataille sans trêve, a su conjuguer ses vertus aux durs temps présents.

283 pages, format A5, 10 €

Commandes à :
lassoiffe[at]riseup.net
lassoiffe.noblogs.org
(Comptez 30 % en moins à partir de cinq copies)

Le catalogue complet de l’Assoiffé.

Valence [26000] : Cédric Herrou enfariné devant le cinéma

face à ce texte du dauphiné libéré paru le 17/:09/:2018 « Cédric Herrou le passeur de migrant voit blanc à Valence, enfariné par des nervis d’extrême droite »

la publication de ce texte  ci dessous parait importante

 luhttps://souslaplagelespaves.noblogs.org

Texte au format PDF : Qui aide qui en Roya ?

 

 

Présentation

Nous avons choisi de publier ce texte car ses auteurs ont eu la conséquence de faire une critique nécessaire de la prise en charge des migrants par des militants citoyennistes des Alpes-Maritimes.

Ou comment à travers les rapports entretenus avec les médias ou la stratégie de dialogue avec les institutions, dans la pure logique citoyenniste, certains finissent par faire, plus ou moins volontairement, le jeu de l’État dans le tri des migrants, sous couvert de protéger et d’aider ces derniers.

Il ne peut y avoir de lutte digne de ce nom autour de la situation des migrants sans la relier à la question désormais globale des frontières.

La « simple » solidarité humaine envers les migrants est évidemment à saluer ; mais dès lors que l’aide fournie aux migrants ne débouche pas sur une critique des institutions, et sur le refus de transiger avec la logique générale du pouvoir, le risque est grand d’en arriver à des situations telles que celle vécue par les individus actifs dans les Alpes-Maritimes qui s’expriment dans ce texte.

En effet, quoi de plus facile pour l’État que d’établir des ponts avec des « citoyens » ? Lorsqu’on admet que l’on est un « citoyen », un administré, on reconnaît dès lors une légitimité aux institutions en place. Il n’est par la suite même plus question pour le Pouvoir de récupérer les luttes ou les dynamiques de mobilisation, dans la mesure où elles n’ont pas la prétention de s’opposer franchement à lui. Il s’agit simplement de les diriger dans le sens qui lui convient, comme cela se fait aujourd’hui, au moins en partie, dans la Roya.

Il est nécessaire d’ajouter que nous ne partageons pas les revendications exprimées à la fin du texte. Poser comme enjeux d’une lutte des revendications, donc des demandes à l’État, c’est non seulement le reconnaître, au moins jusqu’à un certain point, comme interlocuteur, mais aussi accepter de poser des limites aux luttes, avec des objectifs précis que l’on sait parfaitement impossibles à atteindre.

Il nous semble aussi important de critiquer les rôles militants, en particulier celui de soutien aux migrants, pour ce que tous les rôles représentent en termes de spécialisation et de séparation. Si nous sommes bien évidemment solidaires des migrants, nous sommes avant tout des individus opposés à cette société pour mille et une raisons, et nous ne nous reconnaissons pas dans l’activité spécialisée et séparée du militant. La critique de cette société et de ses frontières doit nécessairement se jouer au quotidien, au-delà de la seule question des migrants.

 

 

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Une figure locale en compagnie de deux rebelles désintéressés

Parution: Avis de tempête N°9 bulletin anarchiste pour la guerre sociale

Avis de tempêtes #9

Pour lire, imprimer et diffuser ce petit bulletin autour de soi (il est
en format A5, et celui-ci fait 20 pages), on pourra retrouver chaque
nouveau numéro tous les 15 du mois, ainsi que les précédents, sur le
blog :
https://avisdetempetes.noblogs.org

« De la même façon que les restructurations du marché du travail et la
technologie ont transformé les anciennes formes d’exploitation en
multipliant flexibilité, auto-entrepreneuriat et auto-contrôle, le
nouveau plan de gestion carcérale de l’Etat présenté en septembre entend
accentuer le processus de différenciation entre la plupart des
prisonniers, en se basant non plus uniquement sur la peine ou le délit
initial, mais sur une participation et une collaboration accrues à son
propre enfermement. Un peu comme si tout ce système de réclusion, de
dépendance, d’arbitraires et de torture n’était qu’un vaste cadre
contractuel. Un cadre où on est sommé de devenir toujours plus «
responsable » d’une peine à exécuter et cogérer avec l’administration,
en étant paradoxalement parcellisé à l’intérieur d’une structure de
masse, en devenant le maton des autres au nom de l’évolution de son
propre parcours carcéral. Il va sans dire qu’un tel processus de
totalitarisme démocratique où participer c’est diviser, n’ira pas non
plus sans une répression supplémentaire contre la minorité de rebelles
qui n’accepte pas de collaborer. »

Après les journées du Patrimoine l’archéologie préventive?

Ces 15 et 16 septembre 2018 ont lieu les Journées  du Patrimoine. Parmi les sites ouverts au public, de nombreuses fouilles archéologiques vont attirer les foules, et vendre l’image d’un patrimoine vivant, sauvegardé, choyé. Sous le vernis des communicants c’est pourtant une tout autre histoire

  Depuis la loi Carcopino de 1941 promulguée sous Pétain qui confie à ces seuls fonctionnaires l’étude des vestiges et témoignages matériels et spirituels de l’histoire et de la préhistoire. Bouillonnante au XIXème siècle. L’archéologie est devenu une marchandise  elle ne l’ est que trop souvent. Et cette logique économique totalitaire inclut la marchandisation des travailleuses et des travailleurs de cette branches et leur extrême précarisation…Les fonctionnaires de la culture et des administrations territoriales ont, depuis plus de 30 ans, constamment  rapprochés?

Le trou des Halles, 1973

on peut lire bulletin du secteur archéo de la CNT  ici

 

Grenoble ( 38000) La boutique de la CCI Shop Tour part en fumée

« un message inscrit dans les cendres du « Shop Tour connecté ».

Le Shop Tour connecté incendié rue Félix-Poulat à Grenoble © Florent Mathieu - Place Gre'net

 15/09, Grenoble (France). Juste après son inauguration,
la boutique éphémère mobile de la Chambre de commerce et d’industrie(CCI), dénommée Shop Tour et dédiée aux nouvelles technologies est incendiée : écrans connectés,étiquettes intelligentes,modules de réalité virtuelle ou
augmentée, tout est parti en fumée.

Le "Shop tour connecté" est parti en fumée dans la nuit de vendredi à samedi

 

information trouvée  sur France  bleu isère

 

Forêt de hambach( allemagne) Des expulsions et des blessé-e-s

comme disait le blog zad.nadir.org

Les expulsions ont commencé le 13 septembre

le 16 septembre les médias claironnent des expulsions et des blessé-s

 note :Neuf militants écologistes ont été légèrement blessés et 34 au total interpellés lors de l’évacuation d’une forêt occupée pour y bloquer l’agrandissement d’une mine de charbon. Des dizaines de militants écolos s’y étaient installés, parfois dans des constructions situées à la cime d’arbres, certaines à 25 mètres du sol. Das ist ein « Bereich Zu Verteidigen ». Une « zone à défendre » si vous préférez…


le monde.fr  16.09.2018 à 11h55

Neuf militants écologistes ont été légèrement blessés et 34 ont été interpellés lors de l’évacuation de la forêt de Hambach, en Allemagne, a annoncé la police, dimanche 16 septembre. L’opération de police durait depuis plusieurs jours déjà dans cette forêt proche d’Aix-La-Chapelle dans l’ouest du pays, près de la frontière avec la Belgique et les Pays-Bas.

Des dizaines de militants écologistes s’y étaient installés, parfois dans des constructions situées à la cime d’arbres, certaines à 25 mètres du sol. Leur objectif : empêcher des coupes d’arbres prévues par le groupe de production d’électricité RWE, et autorisées par l’administration, pour permettre l’expansion d’une mine de lignite, un charbon brun très polluant extrait à ciel ouvert sur de très vastes surfaces.

La présence des militants écologistes était  constante depuis des années, mais RWE a décidé récemment de faire valoir ses droits sur cette zone.

Lire aussi :   En Allemagne, la laborieuse sortie du charbon

La forêt de Hambach est devenue en Allemagne le symbole des adversaires du charbon, qui reste une source importante de la production d’électricité du fait notamment de la sortie du nucléaire décidée par le pays en 2011 pour 2022.

Même si le charbon paraît condamné à terme, le gouvernement n’a pas fixé à ce jour de date de sortie et l’exploitation de ce combustible continue notamment dans l’ouest et l’est du pays. Elle représente aussi dans ces régions un enjeu important sur le plan de l’emploi.

La forêt espace de promenades et de cueillettes, de glanage, est un enjeu pour la « transition écologique » comme le montre RWE et sa filiale E.on