Archives mensuelles : décembre 2017

Lyon : manif antifasciste et anticapitaliste le 17 décembre

Le Groupe Antifasciste de Lyon et Environ, ainsi que la coordination antifasciste de Rhône-Alpes dont elle est partie prenante, appellent à une grande manifestation antifasciste internationale à Lyon. Cette manifestation s’inscrit dans une semaine antifasciste que nous proposons sur Lyon du 12 au 17 Décembre avec des conférences et le festival Lyon Antifa Fest le 14, 15 et 16 Décembre.

 

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Partout dans le monde, les fascistes gagnent du terrain. Partout dans le monde, les militants fascistes et leurs organisations multiplient les actions, les démonstrations de force et les crimes.

A Charlottesville, le suprématisme blanc, premier vecteur d’attentats aux USA, a tué de nouveau. En Méditerranée, le sinistre C-STAR mène (menait ?) la chasse aux navires portant assistance à ceux et celles qui cherchent à fuir la misère et la guerre.  A Waza, au Cameroun, à Barcelone, l’organisation fasciste-obscurantiste Daesh poursuit sa campagne de terrorisme. Au Kurdistan et dans l’Etat turc, le régime fasciste d’Erdogan poursuit sa traque aux opposants, emprisonnant celles et ceux qui luttent pour la liberté.

Nulle région du globe n’est épargnée.

Elles tirent profit de l’aggravation de la misère sociale grandissante, des tensions internationales comme de répugnants charognards.
Partout, elles avancent masquées, se clamant défenseuses du peuple, des opprimés, des exploités. Partout, déversent leurs torrents de discours répugnants, xénophobes, réactionnaires, obscurantistes et racistes. Elles gagnent en influence, deviennent des forces politiques puissantes et incontournables. Partout elles incitent à la division entre les opprimés, les exploités, pour les dresser les uns contre les autres, en fonction de leurs origines, de leurs religions, de leurs genres, de leurs sexualités.

Les fascistes ne sont nullement les amis des exploités. Ils sont les servants des exploiteurs. Leurs commanditaires les utilisent pour semer le chaos réactionnaire, pour instiller la haine. Leur espoir est d’accéder au pouvoir pour établir un Ordre au service des exploiteurs, des profiteurs. Suprématistes blancs, Identitaires, Néo-nazis, Fascistes, obscurantistes, tous marchent main dans la main pour écraser les exploités et les opprimés. Ils ne sont aucunement des libérateurs, mais sont les ennemis du peuple, des peuples, des travailleurs et travailleuses.
Ils marchent dans nos rues, se croyant les maîtres.

Mais ils se trompent, et nous le leur montrerons !

Nous appelons à cette manifestation car partout la menace se concrétise. Nous devons être nombreux et nombreuses à y répondre !

Nous voulons faire face, lutter pied à pied et chasser les fasciste de Lyon et d’ailleurs.

Nous voulons dénoncer le fait qu’ils sont des laquais des exploiteurs.

La Gale s’inscrit dans un antifascisme populaire et indépendant de l’Etat, des institutions, des partis électoralistes. Nous ne pouvons accorder le moindre crédit aux marchés de dupes proposés par celles et ceux qui n’ont d’autre désir que de prendre la place de nos bourreaux ou de faire rentrer sagement dans le rang ceux et celles qui luttent.

Nous ne pouvons séparer la lutte contre le fascisme de la lutte contre l’exploitation et le capitalisme. Notre tâche est de combattre l’un et l’autre.

Nombreux, nombreuses, unis et solidaire : tous contre le fascisme et le capitalisme le 17 décembre 2017 à Lyon, pour s’organiser, se rencontrer, pour lutter, départ de la manifestation 13h00, Le lieu de départ sera confirmé dès que possible.

Plus d’info sur notre blog

Tout les groupes, collectifs ou associations voulant être signataires de l’appel sont les bienvenus. Nous contacter sur gale(at)riseup.net

Les militants et militantes de La GALE.

lu sur  indymedia nantes

La révolution russe étranglée par les bolchéviks.; 1918 Un balai de fer contre l’anarchisme

C’est au printemps de 1918 que les persécutions des anarchistes par le gouvernement «communiste « furent déclenchées d’une façon générale, méthodique et décisive. La paix de Brest-Litovsk conclue, le gouvernement se sentit assez solide pour entreprendre une lutte à fond contre ses adversaires « de gauche « (socialistes-révolutionnaires de gauche et anarchistes). Il lui fallait agir avec méthode et prudence. Tout d’abord, la presse communiste, sur l’ordre du gouvernement, entreprit contre les anarchistes une campagne de calomnies et de fausses accusations, de jour en jour plus violente. En même temps on préparait activement le terrain dans les usines, à l’armée et dans le public, par des meetings et des conférences. On tâtait partout l’esprit des masses.

Bientôt, le gouvernement acquit la certitude qu’il pouvait compter sur ses troupes et que les masses resteraient plus ou moins indifférentes ou impuissantes. Dans la nuit du 12 avril, sous un prétexte faux et absurde, toutes les organisations anarchistes de Moscou principalement la « Fédération des Groupes Anarchistes de Moscou » – furent attaquées et saccagées par des forces policières et militaires [5000 hommes]. Pendant quelques heures, 1a capitale prit l’aspect d’une ville en état de siège. Même l’artillerie participa à 1’ « action ».

Cette opération servit de signal à la mise à sac des organisations libertaires à peu près dans toutes les villes importantes du pays. Comme toujours les autorités provinciales dépassèrent en zèle celles de la capitale. Trotsky qui, depuis deux semaines, préparait le coup et menait en personne, dans les régiments, une agitation déchaînée contre les « anarchobandits », eut la satisfaction de pouvoir faire sa fameuse déclaration : « Enfin, le pouvoir soviétique débarrasse, avec un balai de fer la Russie de l’anarchisme ! » (Volin)

Aux jours révolutionnaires d’octobre, la tactique des bolchéviks envers les anarchistes se réduisait à cette formule : utiliser au maximum les anarchistes comme éléments de combat et de destruction contre la bourgeoisie, en les aidants dans une mesure nécessaire en armements, etc. Les premiers jours des événements, les bolchéviks se tenaient à cette formule. Mais, après la prise du pouvoir, les bolchéviks changent de méthode. Délibérément ils cherchent à s’emparer de la révolution, à se l’approprier. Au lieu de réserver aux masses la liberté de construire et de défendre indépendamment leur vie nouvelle, en limitant seulement leur rôle à une aide nécessaire, les bolchéviks veulent devenir directeurs, maîtres et souverains des travailleurs. Ils commencent à châtrer la révolution entreprennent une série de mesures systématiques pour affaiblir leurs camarades de combat de la veille – les anarchistes – qui, comprenant autrement qu’eux les perspectives de la révolution, se trouvaient maintenant au travers de leur chemin.

En 1919, en pleine guerre civile, des anarchistes forment un réseau pour organiser la lutte clandestine contre le pouvoir bolchévik et contre les blancs. Par des attaques, des évasions de compagnons des prisons bolchéviks, des expropriations et la diffusion de propagande anarchiste, ils tenteront de désorganiser les rangs des ennemis de la liberté. Voici quelques exemples de leurs activités…

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