Archives mensuelles : novembre 2017

Valence : le 15/11 au laboratoire à 19h Apéro-discussion autour du procès

 

cet été, une discussion a été imaginée

Retrouvons-nous mercredi  15 novembre à 19 h, au laboratoire anarchiste, pour discuter de comment continuer à poser des mots solidaires sur les actes de révolte qui nous parlent.

cette affiche circule depuis cet été pour solidarité

-Affiche de solidarité avec les anti-autoritaires accusés de terrorisme

 

C’est bien peu de choses, mais faire du bruit autour de cette affaire, contrer l’isolement, ne pas laisser la peur nous museler, voilà déjà quelques points non négligeables.

Que crève la Justice !


 

au cours de cet apéro discussion

Les causeries ont pour but de s’auto-former sur différents sujets politiques dans un cadre convivial et sans que personne ne détienne une position de pouvoir qui s’apparenterait à celle d’un prof.
A tour de rôle et à haute voix on lit l’un des textes proposé (sans obligations évidemment), on se l’explique et débat dessus avant de prendre une pause pour manger papoter et enchaîner sur un autre texte et ainsi de suite.

L’organisation de la vindicte populaire appelée justice de Pierre Kropotkine, 100 portraits contre l’État policier (extraits) Ouvrage collectif, et Lettre depuis la MAF de Fleury-Mérogis de Marina.

L’ordre de lecture sera tiré au hasard, mais la plupart des textes seront imprimés et vous pourrez repartir avec !

Lyon, France : Revendication d’une série d’attaques contre des locaux fascistes

Face à la multiplication des locaux fascistes, nous revendiquons les actes de vandalismes ou de sabotages comme outils de lutte parmi d’autres. Les lieux fascistes sur Lyon sont de plus en plus nombreux, les agressions par les fascistes sont aussi de plus en plus nombreuses et en complicité avec la police.C’est pourquoi depuis plusieurs mois nous avons ciblé et attaqué plusieurs lieux fascistes sur la ville de Lyon.

Nous revendiquons l’acte de vandalisme du magasin « Made in England » par le bris de sa vitrine situé rue juiverie, Lyon 5 et appartenant à Steven Bissuel et Logan Djian, membres du GUD et leaders du Bastion Social.

Ainsi que l’attaque de la vitrine du salon de tatouage « Le point d’Encrage » appartenant à Logan Djian, pendant la manifestation du 1er Mai.

Nous revendiquons également l’attaque du Local de l’action Française à deux reprises dont une qui s’est suivi par le saccage du local complet situé rue Adélaide Perrin Lyon 2, solidarité avec nos camarades Marseillais-e-s qui luttent contre leur implantation en ce moment même.

Mais aussi l’attaque de l’hôtel « Le Lumière » rue Villon Lyon 8, par un tag et le bris d’une vitre, ce lieu le 16 septembre 2017 à accueillit les membres du Bastion social sans oublier qu’il y a quelques années en arrière le groupe jeunesse nationaliste se retrouvait dans le restaurant savoyard juste à coté de ce même hôtel.

Nos attaques ne sont qu’un début et complètent toutes autres actions menées face aux fascistes, un simple avertissement aux groupes fascistes sur Lyon ainsi qu’a la préfecture et sa police.

Nous comptons bien être un cauchemar pour les fascistes tant qu’il y aura des lieux fascistes ouverts et tant qu’il y aura des agressions de la part de ces même groupes.

Lyon métisse et populaire : fascistes hors de nos vi(ll)es !

Commando Paye ta Vitre

[Repris de Rebellyon.info, 3 novembre 2017]

P.-S.

Photos de l’hotel « Le lumière » et du magasin « Made in England »

Joyeuse( Ardèche)le 11 novembre RDV à 14h30.( mise à jour le 4/11)

Rendez-vous, vous êtes concerné-e-s : 11 novembre à Joyeuse

 

11 Novembre 2018, rassemblement au monument pacifiste de Joyeuse (07)Rendez-vous à 14h30.

« La Première Guerre Mondiale a fait 9,5 millions de morts et 12 millions de blessés.
195 000 soldats eurent affaire à la justice militaire. 2500 furent condamnés à mort pour désobéissance, 639furent exécutés pour exemple, auxquels s’ajoutent les
milliers de morts dans les bagnes Afrique du Nord et les exécutions sommaires.
Une quarantaine de Fusillés pour exemple furent réhabilités jusque dans les années 1930.
Il en reste 600 dont l’ honneur nʼ a pas été rétabli. Ils avaient dit NON à la guerre et aux massacres. »

Résultat de recherche d'images pour "monument aux morts de joyeuse"

Il existe la greffe italienne. Une méthode du XVIe siècle. C’est chelou un peu. L’idée vient de Gaspare Tagliacozzi. Pour réparer le visage, il faut découper un lambeau de peau du bras et le poser sur le visage. Pour ne pas que le lambeau meure, il faut qu’il reste vascularisé, du coup, le bras (ensanglanté) est collé sur la plaie au visage. Ça évite les rejets. Faut que le mec soit bien maintenu pendant minimum 15 jours, mais ça marche bien !

Lorsque la chirurgie ne peut plus rien faire pour les Gueules cassées et pour terminer la reconstruction, il reste les prothèses des yeux et du nez, des oreilles…

On place un faux œil sous la paupière, on masque un peu avec des lunettes et on espère que ça passe. Pareil pour la région nasale. Quand la peau va bien, on laisse pousser la moustache, ça donne du volume et on suspend un faux nez attaché sur des lunettes. On peut aussi mettre une prothèse dans le nez (lorsqu’il y en a un), ça permet de lui donner une forme « normale ». Mais, c’est lourd, ça fait mal, et c’est pas super discret. De loin, ça fait illusion, mais de loin seulement. Alors certains préfèrent encore un simple bandage ou exposer leur visage…

 

Montevideo, Uruguay: Attaque incendiaire contre le bureau de l’académie militaire argentine revendiquée par le commando nocturne

A l’aube du mardi 24 octobre, une attaque incendiaire a été menée contre le bâtiment qui héberge l’académie militaire  d’argentine à Montevideo. L’attaque a causé des dommages significatifs à la façade  de l’édifice

Devant le silence officiel qui essaye  de passer sous le tapis  notre action, nous avons choisi d’écrire cette revendication pour donner  sens et contexte.

Après la confirmation de la mort du camarade Santiago Maldonado qui a mis en évidence à travers le monde  le conflit Mapuche, nous avons décidé d’attaquer ce symbole de l’État argentin pour exprimer solidarité avec la cause des opprimés dans ce cas là les gens de Mapuche et venger et vénérer notre camarade tombé.

Nous dénonçons la connivence entre l’État argentin et  la multinationale Benetton, propriétaire légal mais illégitime de millions d’hectares dans la Patagonie argentine,où entre autre  qui sert à élever moutons pour l’industrie textile,elle  vous sert à l’extraction minière aux déchets contaminés, la déforestation et la culture de soja transgénique .
Nous saluons avec nos poings serrés les frères Mapuche qui continuent à résister à l’usurpation oppressive  et aussi ils demandent la libération immédiate de Facundo Jones Huala.
Santiago vit dans la lutte des opprimés!

Marichiwew!

LONGUE VIE À L’ANARCHISTE!

Commando invisible sous la lumière de la lune

traduction CNA

Parution:De tout bois #7, revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon

Les éditions Le monde à l’envers publient le 7ème numéro de « De tout bois », revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon.

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De tout bois #7
Revue de lutte contre le Center Parcs de Roybon
Numéro 7, automne 2017
ISBN 979-10-91772-18-1
ISSN 2426-3486
Publication trimestrielle, 20x28cm, 32 pages, 2 euros
Cette revue se donne pour but de faire vivre la lutte contre le Center Parcs de Roybon (Isère) et d’en laisser des traces.
Au-delà du cas particulier de cette lutte, la revue De tout bois tâche de tisser des liens avec les grands enjeux actuels (écologie, crise du capitalisme, nouvelles formes de luttes).
Ce numéro de la revue est édité dans un contexte où une cabane a une fois de plus été victime d’un incendie criminel sur la zone, où les gendarmes se sont remis à circuler aux alentours et où l’on attend le jugement du Conseil d’Etat.
Au sommaire : « La guerre des étoiles », « La situation juridique de la Zad », « Chronologie de la lutte », par le comité de rédaction ; « Plus un lieu est vécu, plus tu gagnes en intensité de présence au monde. », entretien avec Brindille et Rameau, habitants de la MaquiZad ; « Arrêt sur images », par Rocky Bouillebois ; « Résistances et thermostat », par Jeanne Mouline ; « Hit the road, Nina ! » par la coordination « Center Parcs : Ni ici, ni ailleurs » ; fiche botanique ; reportage photographique. Et un hommage à Pif Gadget.

Cette revue est disponible dans toutes les librairies. En particulier, localement : Le Square, la Dérive, les Modernes, Antigone, le Local autogéré (Grenoble). Les Cordeliers, la Manufacture (Romans). Le Marque-page (St Marcellin). Le Baz’Art des Mots (Hauterives). Centre-Rives (Rives). Librairie Nouvelle, tabac-presse Le St Bruno (Voiron). La Presse Côtoise (La Côte St André)…le laboratoire anarchiste ( valence)

Soirées de présentation et de débats vendredi 17 novembre à la ferme des Roussets et mercredi 29 novembre à Antigone.

Prochain numéro en février 2018.
Les précédents numéros sont disponibles.
Editions Le monde à l’envers
22 rue des violettes
38100 Grenoble


Particuliers
> Cette revue est disponible dans toutes les librairies. Il est également possible de nous passer commande directement.
> Infokiosques
> Si vous souhaitez distribuer ce numéro, contactez-nous.

Valence ( 26000)Au laboratoire anarchiste : Le10 /11 à 19 heure; Étais d’émancipation présente: La Fontaine Encyclopédique du Maquis.

Étais d’émancipation présente :

La Fontaine Encyclopédique du Maquis, Muse d’Émancipation, un centre
documentaire anti-autoritaire en milieu paysan.

-Présentation du projet, discussion et la  projection en 16 mm argentique
d’un documentaire sur une famille de paysans du Haut-Doubs, qui en 1968
se trouve confrontée au démantèlement agro-industriel du monde.

La librairie nomade, qui accompagne le projet proposera quelques ouvrages
sur la table de presse.

Dés 19h ( bar auberge): Ostatu où nous partagerons ce que les unes et les autres auront bien voulu apporter pour bouches et gosiers.

l’affiche de la soirée en pièce jointe

 

Valence (Drome) nuit torride pour Halloween

France bleu Drôme Ardèche   mercredi 1 novembre 2017 à 10:11

La nuit d’Halloween a été très contrôlée dans l’agglomération de Valence, dans la Drôme. Une vingtaine de voitures ont été incendiées à Valence-le-Haut. Les pompiers ont dû intervenir à seize reprises.

Est-ce l’atmosphère d’Halloween qui a tourné la tête de certains Valentinois ? En tout cas, la nuit a été compliquée dans l’agglomération valentinoise dans la nuit de mardi à mercredi.

Vingt-quatre voitures brûlées

Vingt-quatre voitures ont été incendiées, à Valence-le-Haut, dans les quartiers le Plan et Fontbarlettes. Ces incendies ont commencé à la tombée de la nuit. Certains policiers ont été accueillis par des jets de pierres dans le quartier Fontbarlettes. Des voitures ont donc brûlé, ainsi que des poubelles et des haies. Sept poubelles ont été incendiées, dont trois à Portes-lès-Valence et deux à Bourg-lès-Valence.

 

Meylan, France : Communiqué de revendication de l’attaque incendiaire contre la caserne de gendarmerie

L’envie de se défaire de la logique de victimisation en créant des amitiés fortes et en attaquant : un empowerment de praxis.

Parce que nous ne voulons pas rester dans la position de victimes dans laquelle la société voudrait nous placer en nous reconnaissant comme meufs. Victimes, parce que nous ne serions pas capable d’être autonomes, de nous défendre, de mener nos vies comme nous l’entendons. Nous serions des individues faibles, trop sensibles, soumises aux humeurs hormonales, dépendantes et fragiles. Nous aurions besoin de figures fortes pour nous en sortir, de médecins pour nous soigner, d’hommes pour nous épauler, d’enfants pour nous épanouir, de flics pour nous protéger.
Notre éducation ancre ces foutaises dans nos têtes et nous finissons par les intégrer. Lutter contre le sexisme, pour nous, c’est lutter contre le genre. Et lutter contre le genre, c’est refuser la logique qu’engendre les assignations, sans nier qu’elles nous conditionnent aussi.

Nous ne voulons pas être définies par les particularités de nos corps mais bien par ce qui résulte de nos choix, nos éthiques et nos actes. Même si on aimerait détruire le genre, ça nous fait du bien de se retrouver aussi entre personnes qui partagent les même ressentis, qui vivent dans leur chair ce que signifie d’être assignées meufs, et qui ont la même envie de s’en défaire. Ensemble, on se prouve qu’on est capable de poser des actes sur nos idées, et qu’on a besoin de personne d’autre que nous même pour le faire. On prépare nos revanches pour toutes les fois ou l’on s’est découragées en se persuadant que l’on était pas capables, qu’on avait pas les compétences, pas la force, pas les moyens, pour désamorcer cette logique qui nous fait repousser à toujours plus tard le moment d’exprimer nos colères et nos désirs.

Nous avons concrétisé cette envie de revanche en nous organisant pour attaquer la gendarmerie de Meylan.

Pour assurer notre sécurité pendant l’attaque (et pour faire une blague aux pompiers) nous avons cadenassé l’accès voiture de la gendarmerie.
On a ensuite passé dix minutes accroupies dans les bois longeant le grillage, mais on s’est rendues compte qu’on ne pourrait pas passer la nuit là, et qu’à un moment, il fallait s’y mettre. Il fallait affronter nos stress et les dépasser.
Alors après un dernier sourire et un câlin, on a coupé le grillage.
Avec dix litres d’essence, on s’est – discrètement – lancées à l’assaut du parking.

Nous avons ciblé les voitures privées des flics, au détriment des quelques sérigraphiées, parce qu’on avait envie de s’attaquer plutôt aux individus qui portent les uniformes qu’à leur fonction, plutôt à leurs biens personnels qu’à leurs outils de travail. Nous pensons que les rôles existent parce qu’il y a des personnes pour les remplir. Si derrière l’uniforme il y a un humain, c’est à lui que nous avons cherché à nuire.

Enfin, on a disparues dans un éclat de rire, en se dépêchant quand même…

Sur le chemin du retour, on était euphoriques. On se sentait légères, fortes, soudées, avec le sentiment que rien ne pourrait plus nous arrêter.
Ce sentiment de puissance, on n’a pas l’intention de laisser qui que ce soit nous l’ôter, mais bien de le faire grandir.

Ce texte est aussi un message adressé à toutes les personnes qui se retrouvent enfermées dans des rôles de supposées victimes, et qui conflictualisent leur rapport au monde pour en sortir, qui s’envisagent comme des individues, sans nier qu’elles sont marquées par les catégories sociales dont elles viennent.
Nous sommes persuadées que nos limites sont à la fois mentales et sociales, qu’en endossant ces rôles, nous sommes nos propres flics.
Par l’organisation affinitaire, et par l’attaque, nous repoussons ces limites.

A toutes les personnes dont les actes et positions nous donnent aussi de la force, aux deux personnes incarcérées de l’affaire de la voiture de flics brûlée, aux inculpé.es de Scripta Manent.

Pour qui donne du combustible aux flammes du fond de ses yeux.