Archives mensuelles : février 2017

Radiocane: Gufi et Civette contre l’énergie nucléaire à Bure (France)

 

 reçu par mail de radiocane ici

 

La cabane dans le grand chêne - Radio France

Il y a des endroits que vous ne soupçonnez pas l’existence . Pour les intentions néfastes du capital et, surtout, aux formes de résistance qui se présenteront. Il est donc pour Bure, une ville un peu perdu dans le quart est de la France, où le (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) ANDRA a l’intention de construire un gigantesquesite d’enfouissement des déchets nucléaires et où, depuis quelques années, une lutte est active pour s’ opposer à  ce projet . En outre, compte tenu des jours de mobilisation de ces semaines (pour en savoir plus: vmc.camp) un ami nous parle de l’état d’avancement.

écouter l’émission  c’est possible ici

De l’oseille pour Kalimero !

Ces derniers mois dans différentes villes, y compris lors de déambulations sauvages ou d’émeutes, nous sommes nombreux/ses à nous être réjoui.e.s de la multiplication d’actes offensifs dans la rue. Des affrontements avec les chiens de garde de l’Etat et de la propriété jusqu’à la destruction incendiaire de leur outil de travail, des vitres brisées de commerces jusqu’au pillage de leur contenu, des attaques de journaflics jusqu’au débordement des pacificateurs de service, tout cela est venu bousculer l’arrogance des puissants. Dans toutes les formes de lutte -qui ne se limitent pas au « mouvement social »-, l’auto-organisation et l’action directe sont indispensables pour rompre avec la pacification par la marchandise et avec le terrorisme d’Etat. Car prétendre qu’il est inconcevable que des individus s’opposent directement à l’ordre existant, cela revient à dire à demi-mot qu’il n’y a tout simplement pas de révolte sociale possible.

La répression n’est pas uniquement le moment où la flashball et la matraque viennent frapper les corps des récalcitrant.e.s, c’est chaque moment du quotidien sous la domination de l’Etat et du Capital à travers des milliers de dispositifs psychologiques et matériels omniprésents obligeant les pauvres à accepter une vie de merde sous la contrainte. C’est aussi bien sûr la prison qui enferme toujours plus de monde et pour des durées toujours plus longues, afin de les punir, les isoler, les briser et les entasser loin des yeux des braves citoyens à la conscience tranquille. Et c’est aussi la prison dehors avec des mesures comme les bracelets électroniques, les assignations à résidence, les interdictions de zones, les contrôles judiciaires, etc.

La caisse de solidarité avec les prisonnier.e.s de la guerre sociale Kalimero, créée aux lendemains du mouvement contre le CPE, existe depuis maintenant dix ans en région parisienne. Son premier texte posait ainsi les bases de ses activités : « Parce que nous savons que la Police et la Justice ne sont que des machines de guerre visant à écraser toute velléité de révolte, nous n’invoquerons pas en pleurnichant une position de victime. La tâche que nous nous fixons est d’apporter une aide concrète et matérielle aux camarades, compagnons et amis (même si nous ne le(s) connaissons pas) principalement sous la forme de mandats mensuels pour les prisonniers, en apportant une aide technique pour la défense et en participant à la création d’un rapport de force à l’intérieur comme à l’extérieur du tribunal. »

Actuellement et depuis plusieurs mois, nous envoyons des mandats réguliers à plusieurs incarcéré.e.s en préventive suite à l’attaque de la voiture de flics qui a flambé lors de la manif du 18 mai 2016, à un des émeutiers de Beaumont-sur-Oise incarcéré en préventive après l’assassinat d’Adama par les gendarmes en juillet 2016, ou au compagnon condamné à 10 mois de prison ferme suite à la manif saccageuse «Jaguar» du 14 avril 2016. Plusieurs initiatives ont déjà été organisées pour continuer d’alimenter la caisse, comme le concert d’octobre dernier à Montreuil lors du week-end de solidarité avec les prisonnierEs de la guerre sociale.

Parce que nous n’entendons pas uniquement réagir à une répression du dit « mouvement social », mais nous inscrire dans la continuité de révoltes qui peuvent être individuelles ou collectives et prendre diverses formes, parce que les condamnations et les préventives ordonnées par les juges d’instruction ne durent que trop, parce que la caisse Kalimero ne peut envoyer tous ces mandats mensuels que grâce à la multiplication d’initiatives variées pour recueillir de l’oseille, parce que la guerre sociale ne connaît pas de trêve, nous en appelons plus que jamais à vos contributions solidaires pour réalimenter la caisse, que ce soit par des versements à titre individuel (ponctuels ou réguliers) ou en organisant des événements (concert, cantine ou autre) pour reverser tout ou une partie de l’oseille à la caisse.

On peut nous rencontrer tous les 2e jeudis du mois lors des réunions de Kalimero à Montreuil pour discuter ou nous glisser une enveloppe, ou encore nous écrire par mail (kalimeroparis@riseup.net) pour effectuer un virement.

Des participant.e.s à Kalimero Paris,
février 2017

Week-end de solidarité avec les prisonnierEs de la guerre sociale, octobre 2016
https://lechatnoiremeutier.noblogs.org/post/2016/10/10/montreuil-93-week-end-de-solidarite-avec-les-prisonnier-e-s-de-la-guerre-sociale-29-et-30-octobre-2016/

C’est vraiment trop inzuste !, juin 2007
(https://nantes.indymedia.org/articles/12565)

De l’oseille pour Kalimero !

Pièces jointes

Report Oseille

Email Email de contact: kalimeroparis_AT_riseup.net

 

La grève des électeurs et des électrices.

reçu par mail
De: assembleeautonome.caen@riseup.net

Salut,

Nous organisons une Assemblée à la pétroleuse le jeudi  23 février prochain à 18 heures pour organiser notre opposition à la mascarade électorale, d’un point de vue anti-autoritaire et anti-électoral. Ce sera l’occasion de discuter de la manière dont nous entendons perturber ce jeu.

LA GRÉVE DES ÉLECTEURS ET DES ELECTRICES.

LES ÉCHÉANCES ÉLECTORALES N’ONT PAS FINI DE NOUS ENTERRER. Ce qui était déjà perceptible au printemps dernier via les manœuvres aussi rapaces que ridicules de quelques politiciens lors des récentes oppositions à la loi travail et son immonde. Mais, de mémoire, jamais un meeting politique, ni aucune élection n’ont mis en branle quoi que ce soit : et ce sont mine de rien et avec parfois des accents contestataires qui sonnent très faux autant de manœuvres pour ramener le « troupeau » dans le giron du pouvoir.
L’élection serait en effet l’antidote face à une situation sociale, politique et économique qui n’a pas fini de nous bouffer la vie. Nous n’aurions le choix qu’entre diverses formes alternantes de gestion (durable) de la domination et de l’exploitation : l’une par sa gauche, l’autre par sa droite. Quant aux coups de menton des anti système de service “ni droite ni gauche“, il ne faut pas oublier qu’ils et elles appartiennent aux couches les plus intégrées de la société, leurs discours et leurs promesses n’engagent que celles et ceux qui les écoutent. En somme, le changement dans le statu quo.
Et, sur fond d’état d’urgence qui devient un mode de gouvernance social normal, ce que vise en dernière instance ce processus c’est de nous la boucler toujours plus, en imposant le consensus et la paix sociale alors que tout a déjà failli. C’est une nouvelle élection qui donne le coup de sifflet final et arrive à la bonne heure au lendemain d’un mouvement social au terme duquel le pouvoir socialiste n’a pas cillé, donnant au passage une puissance relativement inédite à l’appareil d’Etat, sans concéder la moindre queue de cerise.
Et à la gauche de la gauche, le constat n’est guère plus réjouissant : des jeunes et des vieux loups de la politique  se partagent le soin de nous proposer,  véritable oxymore, l’insurrection citoyenne par les urnes . A titre d’exemples, de telles levées de rideau de fumée ont déjà eu lieu non loin d’ici : les “volte-faces” des gauches radicales en vue en Grèce comme en Espagne, une fois ces dernières au pouvoir (répression des grèves, expulsions de migrants, expulsions de squats, etc.) ne sont ni des accidents ni des trahisons, mais plutôt les prolongements politiques de logiques alternatives qui font finalement bonne réception à l’ordre des choses étatique et capitaliste.
Et ici, on ne manque déjà pas, à titre de repoussoir, d’agiter l’épouvantail, certes peu ragoûtant, de l’extrême droite : cela devrait suffire à persuader les plus rétifs de céder sur le refus du vote et de l’adhésion au pouvoir. C’est d’un chantage dont il s’agit en réalité. Chantage qui devrait faire le lit de Procuste à un énième front républicain. Etrange imposture que celle-là : on voudrait nous faire croire que la lutte contre l’extrême droite s’opère par les urnes. Ce qui serait simplement comique si cela n’avait effectivement dans les faits des conséquences catastrophiques, parce que beaucoup d’idées et de mesures prises à droite comme à gauche, et que ne renieraient pas l’extrême droite, ont pu s’épanouir ces dernières années : lois de sécurités quotidiennes, constructions de nouvelles prisons, contrôle accru des populations cibles immigrées, proposition de déchéance de nationalité, etc.
Et c’est également oublier un peu vite que l’état a toujours occupé une position privilégiée dans le processus d’assimilation des idées fascisantes. Et, l’expérience simple indique qu’il est possible de se passer de l’Etat, des partis et des représentations de tout poil en privilégiant la lutte et l’action directe. Même si elles n’obtiennent parfois que des succès relatifs, et malgré les coups de boutoirs de la répression, de la collaboration active des partis, des syndicats et des représentants de tout poil, il n’en reste pas moins que les liens qui s’y tissent, l’élaboration collective qui y président, la transformation des individu-e-s qu’elles suscitent, et les moments libérés des carcans institutionnels qu’elles dégagent portent en germe des promesses d’émancipation que rien ne saurait jamais remplacer.

Ni élection, ni piège à con !

SOYONS INGOUVERNABLES ! C’EST PAR CE SLOGAN, que nous pourrions faire nôtre, que tente de se propager un mouvement de perturbation de la campagne présidentielle. Si nous nous sentons ingouvernables, et entendons nous opposer à cette campagne, ce n’est pourtant pas au nom de la même ingouvernabilité que ceux et celles qui ont pris le parti de le lancer. A la suite de la tradition anarchiste et antiautoritaire, c’est bien le pouvoir, la représentation et les formes de lutte indirectes que nous souhaitons anéantir. Les ingouvernables ne visent quant à eux et elles qu’à destituer le pouvoir actuel. Mais sans préciser ce qu’ils et elles entendent lui substituer.
Le week-end de rencontres « Génération ingouvernable » organisé à Paris le 28 et 29 janvier dernier a sonné le point de ralliement. A la suite d’A l’abordage, campagne contre l’université d’été du PS à Nantes annulée par crainte de relancer l’opposition à la loi travail, et Les élections n’auront pas lieu qui lui a fait suite, ces rencontres ont réunis communistes sans Partis, nuit deboutistes, Insurrectionnalistes qui viennent, des militants et des militantes du NPA ou du Front de gauche, quelques Négristes, et quelques libertaires. Dès l’origine, le font de l’air est indéniablement rouge. Comme dirait l’autre : « Ca sent la grisaille soviétique retouchée à photoshop ». Que ressort-il de l’appel initial ? Qu’une génération est en marche. Elle regrouperait pêle-mêle, les occupants et occupantes de la ZAD, les manifestant-es des cortège de tête, les animateurs et animatrices de lieux occupés. Cet appel entend dès son origine représenter un ensemble d’expérimentations et de luttes en cours ou achevées. A la classe de jadis, se substitut la Génération et le Mouvement, et au Parti, des rencontres et l’activation de réseaux. Mais c’est bel et bien sur le front de la représentation que ne manquent pas de s’orienter ces rencontres.
C’est d’une génération que l’on vante les mérites et le commun. Étrange génération pourtant que celle dans laquelle quelques vieux briscards et vieilles briscardes d’entre nous croisent de vieux visages connus ou inconnus. Mais pour ces publicitaires l’important n’est pas tant la vérité que toucher le cœur de cible. Depuis le terme génération a été mis de côté, sans doute sous l’impulsion des communistes, en mal de lutte des classes. Mais ce qui est toujours là, c’est bien davantage la volonté de propager le chaos, que de vivre l’insoumission.
Comment fonctionnent ces ingouvernables ? Tout cela reste flou. Des rencontres, des comités ou des assemblées locales, un Facebook pour recenser les activités. Nous sommes ainsi, activistes, assemblées de lutte, collectifs, lieux occupés ou loués, appelés à soutenir les ingouvernables, à envoyer nos compte-rendu d’activités, le tout sans nul doute animé par cette fameuse intelligence collective qui est au nouveau mouvement radical, ce que la main invisible est à l’économie : la promesse d’une bonne claque dans la gueule ! En clair, on nous demande, dans cette novlangue si orwellienne, de devenir des ingouvernables gouvernés, mû par un état major invisible et insaisissable. Or pour notre part nous n’entendons pas plus accepter d’être gouvernés par des politiciens et des politiciennes professionnels qui se succèdent sur les plateaux télé en tant d’élection que par des managers de lutte.
Parce que pour nombre d’ingouvernables le rapport au pouvoir et la représentation est plus qu’ambivalent. Pour certains, comme certains et certaines insurrectionnalistes qui viennent,  élu-e-s des « territoires qu’ils et elles habitent », jeudi ça peut être sbeule, et le lundi Conseil Municipal. Pour d’autres, voter ou ne pas voter, n’est pas la question,  et l’est d’autant moins que certains et certaines annoncent déjà qu’ils iront porter leur tribu pour faire barrage à un ou une Trump à la française.
Caen ingouvernable n’est pas en reste. Tout d’abord en acceptant de répondre à cet appel à enrôlement. Ensuite en acceptant de reproduire le même flou artistique : « Si nous sommes en mesure de déléguer le pouvoir, d’être gouverné-e-s, nous ne sommes pas que cela. Nous sommes également ingouvernables. » Tout vise à maintenir la même composition susceptible d’unir du NPA au RRC en passant par les syndicalistes de lutte. Le samedi c’est tentative de sbeule, le lundi collage électorale ou participation au CA de la fac. Ce qu’il faut rendre ingouvernable c’est bien davantage la situation que son rapport au monde. Ce qui est attaqué, ce n’est pas le pouvoir et la délégation en tant que tels, mais le fait de ne pas le détenir. Quant à voter ou ne pas voter c’est d’autant moins la question qu’elle pourrait conduire à diviser les troupes, et que c’est des troupes qui sont recherchées.

POUR NOTRE PART NOUS N’ATTENDONS PLUS RIEN DE CE NÉANT. C’est à partir d’une toute autre position, moins portée par des visées stratégiques et politiques que par une éthique révolutionnaire que nous appelons à perturber le jeu électoral. Il nous semble important d’affirmer une présence commune qui vise à saper le rapport au pouvoir et à la représentation, tant dans nos vies quotidiennes que dans nos luttes, et d’insuffler un autre souffle à cette période.
Nous ne visons pas plus la destitution du pouvoir car nous ne souhaitons pas nous y incarner du tout, nous visons juste sa destruction. Cette période électorale est donc pour nous l’occasion d’articuler l’anti électoralisme et l’incarnation d’un tel refus via une capacité d’intervention autonome à travers des initiatives variées telles que par exemple la perturbation des campagnes et des permanences électorales, l’organisation de concerts de soutien à l’abstention, etc. Il est temps de fédérer les énergies car il y en a. Cet appel à contrecarrer cette mascarade électorale, mais pas que, nous l’espérons le plus contagieux et le plus extensif possible. Parce qu’aucune élection ne saurait jamais consommer notre soif de liberté même dans le meilleur des mondes !

C’est dans cette optique et avec ces visées nous vous invitons donc le jeudi  23 février  à 18 h à la Pétroleuse (163 cours Cafarelli à Caen) pour en causer et nous organiser !

L’Assemblée autonome.
Caen, février 2017.
assembleeautonome.caen@riseup.net

 le  texte en pièce jointe peut être utilisé pour construire  une opposition à cette pantomime,

A bientôt au laboratoire  ou dans les  rues .;

[Barcelone] Double attaque incendiaire en solidarité avec les anarchistes inculpé.e.s pour braquage à Aachen

Attaque solidaire avec les anarchistes emprisonné-e-s en Allemagne

Dans la nuit du 28 janvier dernier, nous avons brûlé deux véhicules de l’entreprise Prosegur, près de leur siège dans le quartier de Bellvitge, Hospitalet. Nous ne pensons pas nécessaire de justifier cette attaque contre ces misérables chiens de garde.

Pour mener cette action nous avons eu recours à une vieille méthode utilisée par les anarchistes. Le dispositif consiste en une petite bouteille remplie d’essence avec une mèche et des allumettes autour.

Nous voulons avec ce petit geste envoyer tout notre amour et notre force aux anarchistes accusé-e-s d’avoir exproprié une banque à Aachen y qui passent en procès depuis le 23 janvier dernier.

Vive l’anarchie !!

[Traduit de l’espagnol de Indy Barcelone par cette semaine, 15 feb 2017]

Résumé des audiences des 9, 13 et 14 février du procès d’Aachen

Résumé des audiences des 9, 13 et 14 février du procès du braquage d’ Aachen :

Les 3 journées ont été essentiellement dédiées aux interrogatoires de témoins de l’accusation  : tout d’abord deux femmes de ménages de la banque et une passante qui, voyant des personnes au comportement « suspect » dans les parages de la banque, avait averti la police.

En général la version des faits des deux femmes de ménage a été assez différente, voire parfois contradictoire, comme par exemple sur le nombre de personnes ayant participé au braquage (variant de 3 à 6) ou à la description d’une femme qui aurait été présente (portant une perruque rouge, ou simplement blonde). Quant à la troisième témoin, elle affirme avoir vu un groupe de 5 ou 6 personnes, dont deux femmes, l’une aux cheveux longs et noirs et l’autre blonde, l’ensemble du groupe ayant l’air d’étudiant-e-s.

Le procureur et le juge ont demandé à l’ensemble des témoins si elles reconnaissaient de possibles participant-e-s au braquage, parmi les personnes présentes dans la salle, ce à quoi toutes ont répondu par la négative.

Un flic en civil en charge de l’enquête se trouvait aussi dans le public, prenant des notes et observant tout le monde, dans et hors de la salle. Sur l’interpellation de l’avocate, il a dû reconnaitre qu’il fait partie du LKA (Landeskriminalamt) et la procureur a justifié sa présence par le fait que l’enquête est encore ouverte.

La troisième session s’est centrée sur le témoignage technique de l’expert en ADN du LKA qui a analysé les traces trouvées sur quelques vêtements et objets et décrit les méthodes utilisées pour déterminer la coïncidence avec les relevés faits sur nos compagnon-ne-s lors d’un faux contrôle d’alcoolémie pour l’un et sur une canette de bière pour l’autre.
L’expert a répondu aux questions du tribunal et des avocats en reconnaissant qu’il n’est pas possible de déterminer depuis combien de temps une trace Adn se trouve sur un objet et que la “qualité” de la trace varie entre autre en fonction de la sorte de matériel (métal rugueux ou lisse, tissu, matériel poreux, etc.) ou des habitudes d’hygiène.

La quatrième session a suivi à peu près le même scénario avec d’autres témoins : les 2 employés de la banque qui avaient les clefs du coffre-fort et qui sont descendus au sous-sol avec 2 braqueurs.
Le premier se rappelait une femme avec une perruque platine et trois autres personnes ayant toutes entre 20 et 30 ans. Il n’a pas reconnu les objets que le juge lui a montrés sur des photos.
Le second (sous-directeur de l’agence) se souvenait de trois ou quatre personnes. Une femme portant une perruque noire ou marron foncé et avec un pistolet. Face aux photos, il a indiqué que le sac et la perruque pourraient coïncider avec ce qu’il se rappelait.
Aucun des témoins n’a reconnu une personne présente dans la salle comme ayant fait partie de l’équipe.
A la fin de chaque témoignage, les vidéos prises par 3 cameras du sous-sol de la banque (où se trouve le coffre-fort) ont été revisionnées pour voir si les témoins se souvenaient d’autre chose, ce qui n’a pas été le cas.

A chaque fois, les accusé-e-s ont pu compter sur le soutien de compagnon-ne-s solidaires présent-e-s dans la salle. La prochaine séance aura lieu jeudi 16 février partir de 9h.

[Résumé à partir de l’espagnol de solidaritatrebel, 2017/02

Bure semaine de mobilisation contre le projet d’enfouissement des déchets nucléaires du 14 février au 18 /02

reçu par mail 

Bonjour à tou.te.s,

Dernières mises à jour sur la mobilisation de cette semaine à Bure, avec en point d’orgue la journée de samedi, 18 février 2017.

http://vmc.camp/journee-18-fevrier/programme/

*Samedi 18 février 2017, tout le monde au Bois Lejuc ! **Rendez-vous à partir de 10h30 à Bure et départ de la marche vers 11h*
Venez en nombre visiter la forêt, voir les cabanes et saluer leurs habitant-es et participer à de nombreuses actions. Des amis viennent de loin (NDDL, Paris etc.) nous filer un coup de main.
Repas en forêt prévu vers 12h30 (cantine prix libre) si vous le souhaitez.

Pour accéder à Bure (travaux dans le village) : voir les infos > *ici* <http://vmc.camp/journee-18-fevrier/acceder-a-bure/>

Pour covoiturer > c’est *ici <https://covoit.vmc.camp/index.php>*

*Pour les personnes qui ne viendront que l’après-midi : passez au point info/programme à la maison de résistance à Bure.*

*_______________________*

Mardi 14/02

20h : Marche aux flambeaux vers l’ANDRA (pour découvrir les lieux), au soir, en ouverture de la semaine d’action du 14 au 18 février – distribution de vin chaud

Jeudi 16/02

Journée : On monte les premières structures d’accueil sur le terrain du concert du 18/02
Soirée : Ouverture du camping sur le terrain du concert (accueil hébergement également à la Maison de Résistance dans Bure)

Vendredi 17/02

Journée : Chantiers de préparation et installation de la journée du lendemain
Soirée :  Soirée d’accueil à la Maison de Résistance, 2 rue de l’Église à Bure

Samedi 18/02 -> http://vmc.camp/2017/01/21/quils-expulsent-on-sera-bois/

10h30 – Rendez-vous à Bure

11h – Départ de la manifestation en direction de la forêt

11h45 : Arrivée en forêt, découverte des lieux, chantiers de construction en forêt

12h30 – Cantine en forêt

15h00 – Poursuite de la manifestation en cortège

17h30 – 18h00 – Retour à Bure

20h00 – Repas sur le terrain de l’espace concert

Soirée concert : Grand boeuf musical (amenez les instruments) début de soirée + concert / DJ fin de soirée

Note : des navettes à pied et en voiture seront organisées vers les lieux de couchage au cours de la soirée, renseignez-vous à l’espace accueil sur le terrain de concert ou à la maison de résistance.
Dimanche 19/02

Chantiers et activités en forêt

Logistique 18/02

– Pour venir en voiture, vous pouvez utiliser la plate-forme Bure’car’Bure que le monde entier nous envie! -> https://covoit.vmc.camp/index.php

– Si vous souhaitez être mis.e en relation avec des soutiens locaux pour vous loger plus confortablement, écrivez à logistiquedodobure [at] riseup.net

– Vos dons sont les bienvenus : nous avons besoin de smartphones pour la transmission avec les arbres, d’outils, de bouffe, de palettes, de jerricans…

 

[Bruxelles] une autre attaque par le feu en solidarité

 

Indy Bruxelles, 13/02/17

Nouvelle attaque incendiaire à Bruxelles et ses environs, le 11 février 2017 nuit.

- incendie d’un véhicule d’indic’ des keufs locaux et fédéraux en solidarité avec Damien et avec tous-tes les prisonnièr-e-s.

Contre ce (vieux) monde d’autorité et de résignation…
pour le printemps, la liberté, la lumière, la nuit et l’égalité

viva Anarchie.

Le Collectif Grenoble Anti- Linky ramène un compteur Linky aux élus de la Métro

Les compteurs électriques Linky , imposés dans toute la France depuis décembre 2015, dans le cadre de la loi de transition énergétique, sont contestés un peu partout. Une nouvelle étape dans la contestation a eu lieu vendredi 03 février à Grenoble ou un compteur a été débranché et remis lors d’un conseil métropolitain.

Linky nous concerne toutes et tous. Porte d’entrée vers la ville dite intelligente (smart city) et son monde de la connectique, espion connaissant tout de nos consommations, générateur d’ondes se rajoutant au brouillard électro-magnétique, cette saleté est posé partout en dépit des nombreux refus. Un habitant ayant fait toutes les démarches pour refuser et s’étant vu malgré tout imposé ce compteur, soutenu par un collectif grenoblois a décidé de réagir.

Ce vendredi 3 février 2017, le collectif Grenoble Anti-Linky et des habitants de la cuvette grenobloise ont interrompu le conseil de la Communauté d’agglomération (la Métro) pour rendre aux élus un compteur Linky.

Ce compteur avait été posé de force à un habitant de Pont-de-Claix en dépit de ses refus réitérés par lettre recommandée à Enedis, lors de réunions publiques organisées par la mairie, ou au siège régional d’Enedis où il s’était rendu avec le collectif Grenoble Anti-Linky.

Christophe Ferrari, maire de Pont-de-Claix et président de la Métro, l’avait assuré publiquement : « les habitants ont le droit de refuser Linky ». C’est pourquoi ce matin nous lui avons rapporté le compteur imposé – celui-ci ayant été déposé avec toutes les précautions nécessaires. L’ancien compteur a pu être remis en service.

En rendant ce Linky aux élus, nous les avons appelés à refuser un dispositif liberticide et anti-écologique, imposé par l’Etat aux frais de l’argent public.

Nous invitons nos élus locaux à imiter leurs collègues qui, partout en France, aux côtés de 800 collectifs d’opposants et d’habitants nombreux, dénoncent un coup de force technocratique. Nous invitons les électriciens compétents à aider ceux qui refusent Linky à le rendre à ses promoteurs.

Nous refusons la vie connectée, déshumanisée et gaspilleuse d’énergie. Nous n’avons pas besoin d’objets « intelligents » qui décident à notre place et nous espionnent à domicile. Nous voulons rester libres et humains.

Collectif Grenoble Anti-Linky Contact : grenoble-anti-linky@riseup.net

le tract distribué aux élus en pièce jointe

[Besançon] Complicité active avec les révoltés d’Aulnay et d’ailleurs !

Je tenais un peu à partager quelques gestes de complicité avec les révoltés d’ici et d’ailleurs, que ce soit les casseurs de nez de contrôleurs à Clairs-Soleil (Besançon), les rebelles d’Aulnay-sous-Bois et de Seine-St-Denis qui, ces dernières nuits, détruisent un peu de ce qui les rend faibles et les oppriment : Autolib’ ; restaurant KFC, comicos, bâtiments étatiques divers, mobiliers de JC-Decaux…

J’ai une pensée particulière pour Damien et le compagnon qui a été arrêté le 7 février dans un squat à Montreuil et qui, depuis, est enfermé entre quatre murs. D’ailleurs, s’il est en taule aujourd’hui, c’est pour sa participation présumée au grand feu de joie du quai de Valmy du 18 mai, où des rebelles ont foutu le feu à une voiture de keufs. Bref, un geste pour lequel beaucoup de personnes paient le prix aujourd’hui mais qui ne cesse de nous réchauffer le cœur. Tout comme à chaque fois que les porcs en uniforme (vigiles, contrôleurs, flics, militaires) se font attaquer et détruire leur outil de travail.

Ceci dit, ce qui se passe ces derniers jours va dans le sens d’une généralisation et d’une intensification du conflict avec l’Etat et ses défenseurs armés.

Du coup, la rage au ventre m’a poussé à agir :

  • une dizaine de vélocités de JC-Decaux, un car de transports du Département du Doubs, une voiture de l’entreprise de location d’engins de chantier LOXAM ainsi qu’un 4X4 de gros bourges ont eu leurs pneus crevés.
  • Les vitres d’un véhicule du Département ont été explosées
  • Sur le fond blanc d’une sucette JC-Decaux explosée (big up aux casseurs qui reprennent du service ces derniers temps !), un gros « Nique la police » a été tagué.

Un peu partout, des tags « Flics porcs assassins » et sa variante « Flics racistes/violeurs assassins », ainsi qu’un « 14/02 : Faites l’émeute pas les magasins » ont été inscrits sur les murs.

Contre les flics et le monde qu’ils protègent, continuons à répandre les flammes de la révolte !

[Publié sur indymedia nantes, samedi 11 février 2017]

Lettre de Damien depuis la prison de Fleury

reçu par mail

Je vous remercie tou(te)s pour vos lettres et vos gestes de complicité. Chaque étoile de verre brisé accompagne mes nuits et chaque flamme de voiture brûlée réchauffe l’hiver et colore la griseur des murs.

Si je n’ai pas répondu à toutes vos lettres directement c’est que l’ambiance actuelle qu’il y a en cellule ne me le permet pas. De plus, je n’ai que 10 mois à faire, pas 10 ans, je serai donc bientôt dehors et il serait stupide que je leur donne déjà les bases des futures complicités que j’imagine possibles.

Si je suis resté libre pendant 8 mois et tant que je ne suis pas sorti de la clandestinité c’est bien qu’ils ne savaient pas où chercher. A ce propos, le procès étant passé je vais avoir accès au dossier d’instruction et il sera rendu public dés que possible.

A l’intérieur, tout va bien, il y a ici des compagnons de placard que je connais depuis des nombreuses années, j’ai donc été bien accueilli dés mon arrivée.

Quelques journaux anarchistes circulent discrètement dans tout le bâtiment et les nouvelles rentrent et sortent de différentes façons.

En ce qui concerne les relations avec l’AP, tous les parloirs et les contacts téléphoniques ont été refusés. J’ai subi 4 fouilles de cellule en un mois dont 3 consécutives les 3 derniers jours. Je n’ai droit à aucune activité, je reste donc 22h/24 en cellule.

Cependant, le rapport de force instauré par les attaques à l’extérieur me permet d’être « entendu » lorsque je prend à part certains matons afin d’exiger d’eux un service.

Un salut fraternel à la cellule Rémi Fraisse de la F.A.I. ainsi qu’à tous les individus qui agissent sur le réel par les moyens qui leur semblent nécessaires.

Solidarité avec Pola Rupa, arrêtée il y a peu pour des actes qui parlent à tout le monde. Complicité avec les anarchistes de Koridallos ainsi qu’avec tou(te)s celleux incarcérés, en fuite, agissant à travers le monde.

« Pas un millimètre en arrière, 9 millimètres dans la tête des juges »

Damien,

prison de Fléury-Mérogis, le 07/02/2017