Archives mensuelles : juillet 2016

Senorbì (Cagliari, Sardaigne) : attaque incendiaire contre un garage sous contrat avec la police et l’armée

Brèves du Désordre

On peut lire dans les journaux locaux qu’aux premières lueurs du 15 juin, le garage Automec de Senorbì (Cagliari, Sardaigne) a été touché par une attaque incendiaire. L’entreprise a obtenu un contrat pour l’entretien des véhicules, surtout les camionnettes et les bus, des forces de police et de l’armée. Au cours de l’incendie, une camionnette Iveco de la police pénitentiaire et plusieurs outils de travail ont été détruits.

[Traduit de l’italien de informa-azione, Dom, 10/07/2016 – 22:44]

Cologne (Allemagne) : des infos de la compagnonne extradée d’Espagne

Brèves du Désordre

Le 30 juin dernier, la compagnonne arrêtée le 13 avril à Barcelone est finalement arrivée dans une cellule de la prison de Cologne (Nordrhein-Westfalen) où elle devrait purger la période de préventive avant le procès. Selon les informations de son avocate en Allemagne, elle est tranquille et le moral est bon.

L’arrivée de la compagnonne sur le territoire germanique marque la fin d’un processus qui a duré un mois, après que l’Audiencia Nacional ait ordonné son extradition définitive fin avril. Au cours de ce processus, elle a été accompagnée à tout moment par l’activité dans la rue de personnes solidaires qui l’ont soutenue de diverses manières. La semaine suivant la nouvelle de la décision judiciaire, une manifestation a parcouru les rues du quartier de Gràcia (Barcelone) en refus de l’incarcération et de l’extradition. Quelques semaines après, le même mois, un rassemblement bruyant aux portes du centre pénitentiaire espagnol de Soto de Real a permis, grâce à la pyrotechnie et les mégaphones, que la voix de la rue dépasse les murs de la prison et dessine un sourire sur le visage de notre compagnonne. Finalement, le jour où nous avons appris que l’extradition avait commencé, une manifestation solidaire est sortie dans les rues de la ville de Manresa pour montrer sa solidarité. Parallèlement, durant tout le mois, la présence d’affiches, de banderoles et de tags s’est multipliée dans les quartiers, exigeant la liberté de la détenue, et plusieurs intérêts allemands ont été attaqués en réponse à cette opération répressive, concrètement contre une agence de la Deutsche Bank à Sant Andreu, et une école de commerce liée à l’Allemagne dans le quartier el Clot.

Maintenant, une nouvelle étape commence dans la séquestration de l’anarchiste arrêtée le 13 avril. Dans la prison de Cologne elle est toujours en situation d’isolement, seule en cellule et avec une heure de promenade (le minimum fixé par la loi). Ses communications sont fort restreintes, sans possibilités d’appeler ses proches, avec la correspondance contrôlée et avec un moindre nombre de visites autorisées, conditions qui devraient être maintenues jusqu’au procès, au cours duquel elle sera jugée pour l’expropriation d’une agence de la Pax Bank (entité liée au Vatican) ayant eu lieu en automne 2014 dans la ville de Aix-la-Chapelle.

D’ici, nous voulons affirmer clairement que le fait que la compagnonne ait été emmenée hors de l’Etat espagnol n’entamera pas notre soutien, tout au contraire. Plus ils essaieront d’imposer de distance entre elle et e mouvement de lutte dont elle fait partie, plus ils se rendront compte que ni les murs, ni les kilomètres ne pourront briser notre lien et notre engagement politique commun.

Nous appelons une fois encore à la solidarité internationaliste et révolutionnaire, à ne pas laisser seule aux mains de l’Etat une personne poursuivie sous l’accusation de s’être rebellée contre un ordre qui nous opprime toutes et tous.

Rien ne se termine, tout continue !
Les personnes en lutte emprisonnées dehors !

[Traduit de l’espagnol de solidaritatrebel, 2016/07/07]

Florence [Italie] Sabotage antinucléaire , le procès en appel se termine

 sabotage antinucléaire: 10 après de nouveau en procès

Jeudi, 31 Juin à Florence il y a eu la  fin de  la procédure d’appel contre les cinq companon-e-  s accusé-e-s d’un attentat à la bombe sur une ligne à haute tension de l’infâme La Spezia Acciaiolo en Toscane, l’action contre les nouveaux projets de récupération de l’énergie nucléaire en Italie.
Ce procès, qui a traîné pendant plus d’une décennie, a commencé par les enquêtes « groupes d’affinité » et «  »contre le C.O.R en 2006, celui-ci comprenait d’autres compagnons accusés d’une attaque contre l’agence d’intérim Adecco,  Pendant ce temps il y a eu  prescription.

Le procureur cherche simplement le renouvellement de toute l’enquête avec l’utilisation de nouveaux experts et de nouveaux Digos. Le tribunal a confirmé l’acquittement au lieu de première instance pour tous / es, en prenant quatre-vingt dix jours pour donner les raisons, après quoi le procureur  veut peut  être même allonger la durée de ce procès en utilisant un point de droit.

Nous profitons de cette occasion pour remercier tous /es les personnes qui au cours des dernières années,  de  nous soutenir avec un certain nombre d’initiatives qui ont permis une continuité qui donne la force et l’attention aux questions, la répression, il est seulement une partie, comme la lutte contre l’énergie nucléaire sous quelque forme qu’elle est présente et contre tout mal qui infectent la planète et tous les êtres vivants.

Certain-e-s ennemi-e-s des nuisances

traduit d‘informa azione

Amsterdam, Pays-Bas] Nouvelle arrestation dans l’affaire de braquage de banques à Aix-la-Chapelle (Allemagne) – 6 juillet 2016 [+ Solidarité active]

Dans la matinée du 6 juillet 2016solidariteitInternetversion-212x300, notre compagnonne anarchiste a été arrêtée à Amsterdam par les flics. Ceci découle de l’accusation du ministère public d’Aix-la-Chapelle (Allemagne) en rapport avec un braquage de banque en 2013¹.

Appel à la solidarité. Nous sommes vraiment en colère.

Vandaag, in de ochtend van 6 Juli, is onze anarchistische kameraadin in amsterdam opgepakt door een arrestatieteam.
Dit in verband met een open aanklacht van de aanklager in Aachen (D) met betrekking tot een bank overval in 2013.
De oproep voor solidariteit blijft. Wij zijn woedend.

Pour plus d’informations sur cette histoire de répression et mises-à-jour en allemand, anglais et hollandais: solidariteit.noblogs.org

Reçu le 9 juillet 2016 sur contrainfo:

« La nuit dernière, nous avons démoli huit distributeurs automatiques de billets à La Hague (Pays-Bas) en solidarité avec les compagnon-ne-s anarchistes accusé-es de l’expropriation d’une banque à Aix-la-Chapelle.

Le 6 juillet, une compagnonne a été arrêtée à Amsterdam et est désormais incarcérée en attente de son extradition vers l’Allemagne.

La semaine précédente, le 30 juin, une autre compagnonne d’Espagne a été extradée vers l’Allemagne.

Nous appelons chacun-e à agir en solidarité avec les compagnon-ne-s incarcéré-es !

Nous sommes vraiment en colère !

Nous ne sommes pas intéressés de savoir si les compagnon-ne-s sont réellement responsables du braquage de banque ou non. L’expropriation est une pratique éthiquement juste et politiquement légitime, une méthode de lutte qui fait partie de l’histoire de tout mouvement révolutionnaire. En effet, malgré les tentatives constantes du Pouvoir de réduire cette méthode dans le cadre d’un « crime commun » motivé par l’avidité individuelle, le fait est que l’expropriation des endroits d’accumulation de capital est une constante dans notre histoire : des groupes d’anarcho-syndicalistes au début du XXème siècle qui ont volé des banques pour soutenir des grèves ou aider les familles de camarades emprisonnés, jusqu’aux groupes autonomes divers des années 70 et des années 80.

Liberté immédiate pour nos compagnonnes ! Brûlons toutes les prisons ! Détruisons toutes les banques ! »

NdT (à partir des notes anglaises de contra-info) :

¹En juillet 2015, une compagnonne a été arrêtée à la frontière gréco-bulgare, accusée d’une expropriation de banque qui a eu lieu à Aix-la-Chapelle en 2013. Après cinq mois passés en détention préventive en Allemagne, elle a été relâchée avec des accusations diminuées. Cependant, le ministère public a fait appel de cette décision. La compagnonne a de nouveau été arrêtée à Amsterdam le 6 juillet, en attente de procès. Elle est menacée d’extradition vers l’Allemagne. Mise-à-jour : solidariteit.noblogs.org

En avril 2016, une autre compagnonne a été arrêtée à Barcelone, accusée d’une expropriation de banque qui a eu lieu à Aix-la-Chapelle en 2014. Elle a déjà été extradée vers l’Allemagne en attente de son procès. Elle est incarcérée à la prison de Cologne, maintenue en isolement, autorisée à seulement une heure de promenade par jour, et ses communications avec l’extérieur sont fortement limitées. Mise-à-jour : solidaritatrebel.noblogs.org

Action de solidarité le 2 juillet à Amsterdam :

Samedi 2 juillet, nous avons fait un petit signe de solidarité pour nos compagnonnes qui sont accusées de braquage de banque par le ministère public d’Aix-la-Chapelle. Deux banderoles ont été suspendues des deux côtés du pont à ‘Vondelpark’, au niveau de ‘Eerste Constantijn Huygenstraat’. Après avoir suspendu les banderoles, des tracts ont été jetés en l’air avec des messages comme: “Destruction de toutes les prisons et du monde qui en a besoin, jusqu’à ce que tou-te-s soient libres!, etc…” […] Nos compagnonnes ne resteront pas seules face à la répression! Pour la propagation de la solidarité active!”

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Manif dans le centre-ville d'Amsterdam le lendemain de l'arrestation de la compagnonne - 7 juillet 2016

Manif dans le centre-ville d’Amsterdam le lendemain de l’arrestation de la compagnonne – 7 juillet 2016

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Quelques attaques ont également eu lieu en solidarité avec la compagnonne arrêtée à Barcelone:

Barcelone : attaque en solidarité avec la compagnonne arrêtée le 13 avril

Dans la matinée du 22 juin, nous avons décidé de rompre avec la routine de la ville de Barcelone et de montrer notre solidarité avec la compagnonne arrêtée le 13 avril et qui sera prochainement extradée vers l’Allemagne, en faisant éclater les vitres des bureaux de la FEDA (école de commerce allemande).

La FEDA (Formación Empresarial Dual Alemana), située rue Provenca dans le quartier ’del Clot’, s’occupe de former des dirigeants, ceux qui aspirent à devenir nos futurs chefs et exploiteurs, la chiourme capitaliste. La dite école est directement liée à l’Etat allemand mais nous n’oublions pas que ce sont l’Etat espagnol et les Mossos d’Escuadra qui ont réalisé l’arrestation. En attaquant ces bureaux, nous envoyons une forte accolade à la compagnonne et nous en profitons pour encourager cette solidarité multiforme qui utilise l’action directe.

N’oublions pas que les nuits nous accompagnent et que les attaques contre les structures du pouvoir doivent se multiplier !

Des anarchistes

[Traduit de l’espagnol de contramadriz sur Indymedia Nantes, junio 28, 2016]

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Barcelone : sabotage d’une agence bancaire de la Deutsche Bank en solidarité avec la compagnonne arrêtée le 13 avril.

Le 21 mai dernier, nous avons attaqué une agence de la banque allemande ‘Deutsche Bank’ située dans la rue ‘Gran de Sant Andreu’. Toutes les vitres ont été brisées, de même que l’écran du DAB. Des tags ont été laissés, exigeant la remise en liberté de la compagnonne arrêtée le 13 avril, accusée d’avoir braqué une banque du Vatican dans la ville allemande de Aachen.

Nous incitons à poursuivre les actions et les expressions de solidarité
avec les personnes emprisonnées et réprimées pour lutter.

La lutte est le seul chemin.

Barcelone, été 2016

[Traduit de l’espagnol de Indy Barcelone par brèves du désordre, 01 jul 2016]

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Affiches collées à Barcelone au cours de ces dernières semaines en solidarité avec la compagnonne arrêtée le 13 avril

Il y a celles et ceux qui rêvent peu et désirent moins encore.
Qui se satisfont de banalités,
Qui se divertissent au lieu de vivre,
cultivant leur MOI propre jusqu’à disparaitre dans l’oubli.

Il y a celles et ceux qui débordent d’idées merveilleuses,belles et destructrices,
Mais qui hésitent à l’heure de les mettre en pratique, se cachant derrière des discours de pureté tiède,
ils finissent par parcourir insatisfaits
la triste topologie de l’indécision.

Mais il y a aussi ces quelques-un-e-s aux rêves confus
mais pleins de conviction.
Qui demandent tout, mais sont aussi capables de donner encore plus.
Qui savent être contagieu-ses avec leur élan, leur enthousiasme et leur
audace.
Persistant-e-s, irréductibles, obstiné-e-s.
Qui ne s’accommodent jamais du paraitre,
Puisqu’ils et elles cherchent l’intensité de ce qui est réellement
Puisqu’atteindre les confins ne leur suffit pas,
Parce qu’ils et elles ne rentrent simplement pas dans ce monde si plat.

Parce qu’ils et elles ont reconnu que pour réaliser les mondes nouveaux
il faut arracher à vif
les morceaux et les moments de l’existant.
Que pour avancer, il faut se lancer en avant,
parfois même dans le vide, en toute conscience du danger,
mais en croyant dans la victoire.

Que la cohérence, le compagnonnage et l’humilité
sont la matière première de tout changement violement nécessaire.
Et surtout, ils et elles se sont rendu compte de cette lugubre vérité

Il n’y a que la réalité, notre conscience et nos décisions …

Liberté pour la compagnonne arrêtée le 13 avril à Barcelone
Pour l’anarchie !
Feu aux prisons !

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[Traduit de l’espagnol d’Indy Barcelona par brèves du désordre, 01 jul 2016]

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Barcelone, Espagne : attaque solidaire avec la compagnonne accusée de braquages

Dans la nuit du 21 avril, attaquée Deutch Bank en solidarité compagnonne emprisonnée le 13 avril. Brisés DAB et vitrine, laissé un tag : “solidarité rebelle liberté compagnonne 13 avril

[Traduit de l’espagnol de Indy Barcelone par brèves du désordre, 22 abr 2016]

Rennes : la porte du local de FO vole en éclats

Brèves du Désordre

Rennes. Dégradation cette nuit au local du syndicat FO

Ouest France, 09/07/2016 à 14:54

La porte vitrée de l’union départementale Force ouvrière, située rue d’Échange à Rennes, a été brisée cette nuit. « Nous avons organisé une réunion hier soir au local. Et nous n’avons rien remarqué lorsque nous sommes partis. Ce matin, un de nos collègues a découvert les dégâts », déplore Fabrice Lerestif, secrétaire départemental de FO.

Acte de malveillance

La police a été prévenue. Une plainte sera déposée lundi au commissariat.

« Il a fallu taper fort, sans doute avec un marteau ou un autre outil, pour briser la vitre qui est en verre renforcé », poursuit le secrétaire départemental qui regrette cet acte de malveillance visant le syndicat. « On ne va pas se laisser intimider. À chaque fois que nous avons eu des soucis, c’était à l’occasion de mouvements sociaux. À ma connaissance, c’est la première fois qu’un local syndical est vandalisé à Rennes depuis la mobilisation contre la loi Travail. »

Bar-le-Duc (Meuse) : Actions en série contre l’ANDRA et leur société nucléaire

attaque. noblogs.org

Est Républicain / Lundi 4 juillet 2016
DES VITRINES commerciales, des murs, des voitures sérographiées [sic, NdAtt] ont été tagués dans la nuit de samedi à dimanche en plein centre-ville de Bar-le-Duc. Pas moins d’une vingtaine de tags sans équivoque constatés sur un local religieux rue Rousseau, sur une agence bancaire et une voiture d’une filiale d’EDF stationnée rue Rousseau, sur l’agence de L’Est Républicain place Reggio ou encore d’autres commerces du boulevard La Rochelle.

Ces slogans particulièrement injurieux et insultants marqués en peinture noire à la bombe, ont pris pour cible les deux parlementaires meusiens Bertrand Pancher et Gérard Longuet, mais aussi la police ou encore l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). À l’arrière d’une voiture utilitaire taguée, on distingue aussi très clairement au marqueur l’inscription « Bure stop »… Une équipe de nettoyage de la Ville est passée à l’action en fin de matinée pour effacer toute trace de ce raid nocturne.

Du côté de la Maison de la résistance à Bure¹, c’était la consternation chez les militants à l’annonce de la nouvelle, certains n’hésitant pas à condamner les faits qui se seraient déroulés en marge du festival RenaissanceS. L’enquête pourrait en effet s’orienter vers un groupe individus ayant perturbé, samedi dès 19 h 30, une réception organisée par les partenaires de RenaissanceS en Ville-Haute, en présence notamment de cadres dirigeants de l’Andra. Une banderole « anti Bure » ayant été déployée à proximité avant d’être mise à l’écart suite à l’intervention des services de sécurité.

Note d’Attaque:

¹Lieu d’un collectif de gentils opposants à la poubelle nucléaire à Bure. Comme on le constate ici (et quasi-systématiquement), ces “opposants” se dissocient clairement de l’acte chez l’ennemi journaflic, en l’occurrence dans cet article de l’Est Républicain (qui est, comme tout larbin de l’Etat et du capital, pro-nucléaire et ardent défenseur de ce monde de merde). Ces petites merdes citoyennistes, qui donnent un coup de main aux flics pour leur entreprise répressive, doivent s’attendre à quelques retours de bâton de la part de ceux qui ne négocient rien et n’attend rien de cette société irradiée et mortifère au service du profit.

Nous profitons de ces quelques lignes pour apporter notre solidarité indéfectible avec le(s) tagueur(euse)s anonymes qui ont recouvert la ville de tags cette fameuse nuit.

Bure [Meuse] :deux semaines d’occupation : ils expulsent ? On réoccupe !

indymedia Nantes

URGENT: jeudi 7 juillet, Expulsion en cours à Bure – appel à soutien ! Fil info sur zad.nadir

on maintient le week-end « Forêts en résistance le & 10 juillet », besoin d’un max de monde, et surtout
appel à ENORME MANIF’ DE REOCCUPATION SAMEDI 16 JUILLET !

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Voilà maintenant près de deux semaines que nous occupons le Bois Lejuc, la forêt communale de Mandres-en-Barrois. Nous l’occupons depuis le 19 juin, où un pique nique familial à l’orée du bois s’est transformé en mise à sac joyeuse du chantier. Depuis le 19 juin, nous vivons sur ce pari d’occuper pour résister au rouleau compresseur. Et pour la première fois en plus de 20 ans, arrêter l’inexorable engrenage de l’infâme intestin atomique.

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La première semaine d’occupation, nous l’avons vécu, pour beaucoup, comme exaltante et euphorique. Moments d’intenses brassages, où chacun-e donne le meilleur de soi-même. Si le concept d’urgence est un mot frelaté qui sert souvent à paralyser la pensée et justifier les pires manœuvres gouvernementales, ici, c’est sous l’angle du défi et du pari collectif que nous le vivons. Il y a quelque chose de beau à voir des corps entrer dans un mouvement commun, décider ensemble de prendre au sérieux le « c’est maintenant » lancé début juin par quelques ami-e-s dégoûté-e-s par le massacre de la foret, de ne pas transiger devant leur rage, et ensemble, accélérer.

Si la première semaine aura été la suite du pari un peu fou du 19 juin, la deuxième semaine a pris une tonalité plus grave. Avec le passage de l’huissier de l’ANDRA le 28 juin au matin, accompagné par ses chiens de gardes, pour déposer une ordonnance d’expulsion, la perspective de l’évacuation policière s’est emparée de la plupart des esprits. Si elle n’est pas arrivée lors de la semaine qui est passée, il y a de fortes chances pour qu’ils cherchent à nous virer avant le 9 & 10 juillet, quand tout le monde sera à Notre-Dame-des-Landres.

Nous aurions pu ainsi plonger dans la paranoïa de l’arrivée des forces de l’ordre, penser seulement barricade-autodéfense, sur-interpréter tous les signes : c’est ce que nos ennemis attendent. Nous avons pourtant décidé, à la fois de nous organiser conséquemment pour défendre le bois, résister et se replier ; mais aussi de lancer, dans la foulée de l’avis d’expulsion, un appel à une énorme manif’ de réoccupation le samedi qui suivrait une expulsion.

Nous aurions pu décider de penser seulement affrontement-caillassage, de nous préparer sereinement à la perspective d’une émeute forestière. Nous avons décidé de faire de l’autodéfense une question du mouvement dans son ensemble, et que chacun-e puisse trouver sa place pour faire face à la perspective de l’évacuation, habitant-e-s, assos, paysan-ne-s, etc. Là encore, il n’y aura pas d’un coté le barricadier cagoulé faisant face aux flics et l’associatif retranché derrière son bureau répondant aux médias : la réponse sera collective. Un texte, porté par de nombreuses composantes du mouvement, anticipe la stratégie politique de la dissociation en affirmant la nécessité de la diversité des pratiques et le refus de toute condamnation. Gageons que le petit jeu politicien du diviser-pour-mieux-gouverner devrait être plus difficile.

Nous aurions pu nous concentrer uniquement sur la solidité des chicanes, la fiabilité des talkies-walkies, au détriment de la construction et du lien. Mais tout au long de la semaine, à nouveau des dizaines de personnes sont passées et le week-end n’a pas fait exception à ce qui devient une habitude : le banquet dominical dans le bois. Samedi 2 juillet, dans le soir tombant, tous assemblés autour du grand préau, les sourires s’accrochaient à de nombreux visages inconnus et dans l’atmosphère flottait cette sensation, si douce, de tous les possibles contenus dans ces nouvelles rencontres. Le soir tombant, la « Salle à Mandres » s’est transformé en cinéma en plein air, puis en grande fête, et dans le ciel notre énergie collective dansait en gerbes d’étincelles, pluie de flammèches révoltées.

Ce que nous vivons dans cette forêt, c’est la possibilité d’un front qui s’agrandit, non seulement contre la poubelle atomique, mais contre le monde qui le porte dans une fuite en avant technicienne et politique qui et fabrique le désert. Nous disons que s’ils nous expulsent, nous reviendrons encore plus déterminé-e-s pour réoccuper. Nous disons aussi que nous ne lâcherons pas ce bois tant qu’ils n’auront pas enterré la poubelle atomique dans le cimetière de leurs délires de grandeurs les plus abominables. Nous ne rendrons pas la forêt tant qu’ils n’auront pas fermé les dernières centrales nucléaires et interrompu leurs projets mégalomanes. Bref : nos cabanes resteront dans les arbres tant que le dernier nucléocrate n’aura pas été pendu avec les tripes de l’ultime capitaliste.

Autant dire qu’on est là pour durer.

ON NE SORT PAS DU BOIS SANS SORTIE DU NUKE ! CONSTIPONS LE CAPITALISME ! ANDRA DEGAGE, RESISTANCE ET AFFOUAGES !

une affiche à diffuser :

affiche en PDF

Ni loi ni travail : 896 garde à vue et 32 peines de prison ferme depuis le début du mouvement

Brèves du Désordre
Manifs contre la loi Travail : 32 peines de prison ferme

AFP, 07/07/2016 à 19h56

Le ministre de la Justice a dressé le bilan de l’action de ses services depuis le début de la mobilisation contre la loi Travail.

Depuis le début des manifestations contre la loi travail, 896 personnes ont été placées en garde à vue pour des violences et 32 condamnées à des peines de prison ferme, a indiqué le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas jeudi. Interrogé au Sénat par la sénatrice UDI de la Mayenne, Elisabeth Doineau, sur le profil des « casseurs » interpellés lors des manifestations, le garde des Sceaux a rappelé que ce terme « n’existe pas dans le droit pénal » qui ne reconnait que des « infractions balisées ».

Jean-Jacques Urvoas a néanmoins profité de la question pour présenter au Sénat le bilan chiffré de « la réponse judiciaire » aux nombreux incidents qui ont marqués les manifestations organisées entre le 9 mars et le 5 juillet dernier dans toute la France contre la loi El Khomri. « Il y a eu 896 gardes à vue de personnes interpellées pour des actions violentes commises en marge des manifestations », a indiqué le ministre. Parmi ces gardes à vue, 520 concernaient « des violences contre les forces de l’ordre », 188 des « attroupements armés » et 89 des « dégradations ».

Première condamnation pour 72% des prévenus

Pour le garde des Sceaux, il est « extrêmement difficile » d’établir le profil de ces individus. « Je peux simplement dire qu’en prenant seulement les gardes à vue de Paris, 72% d’entre eux n’avaient jamais été condamnés et étaient même complètement inconnus des différents services de la chancellerie ».

« Concernant les peines prononcées, 32 personnes ont fait l’objet d’une peine d’emprisonnement ferme, totale ou partielle et 59 d’une peine avec sursis, dont 36 sursis simple et 23 avec mise à l’épreuve », a indiqué Jean-Jacques Urvoas. « Huit autres ont fait l’objet de peines amendes, 10 d’une peine de substitution et 49, tous mineurs, de sanctions éducatives, a-t-il ajouté.

La revanche des mauvaises herbes

lu sur Attaque.noblogs.org

La Bourrasque, Bulletin de critique et d’agitation anarchistes écrit depuis Clermont et ses abords – n°2, Juin/Août 2016

On se souvient encore de ces affreux méchants méchants qui en 2005, lors des trois semaines d’émeutes qui ont secoué les banlieues, avaient vandalisé «leurs» écoles. Des bandes de révolté-e-s fracassaient ce modèle éducatif, explosaient ce dispositif d’intégration sociale, foutaient le feu à ce symbole démocratique qu’est l’éducation nationale. Ces images firent le tour du monde et nombre de spectateurs-trices s’émurent devant ces scènes de guerre civile et les discours réactionnaires tenus par les journaflics. Des écoles attaquées, il y en a toujours eu. Et depuis ça n’a pas cessé. Chaque année on peut dénombrer une bonne dizaine, voire une bonne vingtaine d’établissements saccagés. Ces révoltes sont moins visibilisées aujourd’hui qu’à ce moment précis mais parfois on entend encore des fracas, venant de l’autre côté des barreaux, arrivant jusqu’à nous. Et si l’on réfléchit ne serait-ce que cinq minutes à ce que cette institution représente, comment s’étonner de la voir régulièrement prise pour cible par les insoumis-e-s ?

L’institution scolaire, avec son mur d’enceinte, ses surveillantEs, sa cour de promenade, ses caméras et bientôt ses portiques n’est qu’une déclinaison de plus de la prison. Les mots d’ordre – courber l’échine, se mettre dans le rang, dire merci – doivent être connus par cœur avant l’entrée dans la réalité du monde. La discipline est stricte et l’enfant y est soumis par la punition ou la récompense. La scolarité est le tuteur redressant les mauvaises herbes que nous pourrions devenir.
Le savoir, utilisé comme l’instrument d’un rapport de pouvoir, y est dispensé par la voix d’un-e maître-sse et non découvert, discuté, approprié par les enfants et les adultes. Il ne sera jamais remis en question et les vérités professées devront êtres sues sur le bout des doigts. Le programme éducatif national consiste à former de futurs bon-ne-s citoyen-ne-s en leur inculquant l’apprentissage, l’intégration et la reproduction des valeurs sociétales et non, comme aiment à le faire croire ses apôtres, à réfléchir, comprendre, avoir l’envie de découvrir et de créer ensemble ou par soi-même.
L’ombre de l’exploitation salariale, seul horizon possible après avoir quitté les bancs de la salle de classe, pèse sur chaque centimètre carré de l’espace. Le rythme scolaire, similaire à celui du travail, dicte à l’enfant la cadence qu’il devra suivre tout au long de sa vie et on le formera selon les logiques libérales de compétitivité et de réussite personnelle. L’enseignement – le rapport du maître à l’élève – conditionne la passivité de l’être en devenir.

L’école est un laboratoire social où sont mis en culture les corps et les esprits. Complétant à merveille la structure familiale, elle constitue le premier espace dédié à l’assimilation des normes (genre, sexualité, beauté…) et des rapports de domination (classisme, patriarcat, âgisme…).
C’est à ce moment que fonctionne à plein régime la machine à uniformiser les individuEs, calquant leurs identités sur des stéréotypes manufacturés, les incitant à développer le jeu de la représentation et à surdimensionner leurs égos. Ressembler à une «vraie fille» qui parle chiffon avec ses copines, avoir une attitude virile quand on est «entre mecs» – et surtout devant les meufs – sont les comportements conformes si l’on ne veut pas se sentir exclu-e-s. Les marques de fringues, la bonne coiffure et avoir la gouaille sont les clés de la renommée. Développer une personnalité aussi profonde que les images qui tapissent les agendas scolaires, ressembler à M Pokora ou on ne sait quel «people» pour être la star du bahut, le stade suprême du quart d’heure de gloire tant vanté par le petit écran. L’école est le lieu où se concentrent toutes les attitudes merdiques que le marketing veut nous vendre.
Ce lieu d’enfermement est le terreau de rapports sociaux, là où le pouvoir aime voir germer les graines de la normalité et de l’exclusion. C’est là que la mise au banc des non conformes – les réfractaires et autres mauvais-es élèves, les «pédés», les garçons manqués, les intellos… – se développe, s’applique et s’enracine. La violence du rejet de l’Autre et sa volonté de le dominer est caractéristique de ce que l’on peut voir partout ailleurs, dans la rue, entres potes, en famille ou au turbin. L’école est un concentré caricatural du monde dans lequel nous vivons.

Pourtant malgré la puissance de l’institution scolaire, nombreux-ses sont les personnes qui arrivent à passer entre les mailles du filet de la soumission et de la normalité. Toujours en luttant pour conserver un esprit rebelle à l’assujettissement. Souvent grâce à l’entraide avec des complices à l’intérieur ou à l’extérieur des murs. Parfois en y laissant des plumes. Et lorsque l’on arrive à s’extraire, on voit l’école non pas telle qu’on veut nous la vendre, un lieu d’éveil et d’émancipation, mais pour ce qu’elle est réellement, une machine à codifier, évaluer, hiérarchiser et exclure. Et on garde une dent contre elle.
Alors quand des enfants ou des ados retournent ces établissements qui les privent de liberté, qui les conditionnent à mieux fermer leurs gueules ou quand des émeutiers-ières crament ces édifices où le pouvoir a tenté de leur faire baisser la tête, on ne s’étonne pas. Non, on sourit de toutes nos dents et on repense à l’adage : chaque âge saccage sa cage !

CES DERNIERS TEMPS, DANS LES PARAGES…

Pour celles et ceux qui croiraient que saccager une école n’advient que dans les métropoles tentaculaires ou dans leurs banlieues dégénérées, c’est-à-dire loin de chez elleux, c’est une vraie joie de vous détromper.

avril 2013 : A la tombée de la nuit, 6 sacripants quittent en courant l’école Jean-Jaurès située dans le quartier Saint-Jacques (Clermont). Vol de matériel, mobilier renversé, extincteur vidé dans les locaux… La moitié de l’équipe, composée de jeunes de 13 et 14 ans, se fait choper par les schmitts après s’être faite dénoncer par des passant-e-s zélé-e-s.

mai 2014 : Les 4 salles de l’école primaire du Vieux Bourg à Commentry (Allier) ont été mises à sac. Le mobilier, les ordinateurs et le photocopieur sont détruits ; les murs, les rideaux et les sols sont maculés de peinture. Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la brigade de Commentry qui ont rapidement identifié trois jeunes de 11 et 12 ans, tous élèves du collège.

25 mai 2016 : D’importantes dégradations ont été commises dans la nuit dans l’enceinte de l’école de la Jordanne, à Aurillac. Plusieurs classes ont été visitées, tout comme la garderie, la salle des maîtres et la salle de musique. De la peinture a été projetée sur les murs et sur le mobilier, des objets ont été renversés, des inscriptions ont été faites un peu partout. Les sauvageon-ne-s courent toujours…

Des Alpes aux Pyrénées des no tav en mouvement du 4 au 14 juillet

on a déjà noté les raisons qui nous ont poussé de ne pas assister au débat proposé à valence

les raisons profondes pourquoi on lutte contre ce projet,  pour dire à toutes et tous on vous propose un tract diffusé depuis 2012 et rediffusé à valence  en décembre 2015 pendant  la COP 21 ici en pdf

  nous sommes activement   solidaires des 4 des 15 cyclistes italiens qui  ont été arrêtés le  21 juin par la  police  , et les  Carabiniers….

 

caravane vélo pour le forum gpii à bayonne

Voir ci-dessous :Caravane vélo – forum grands projets inutiles imposés

 

 

 

50 km ou pour finir l’épopée ensemble. Notre objectif : combattre la vitesse, se rencontrer, échanger entre les peuples, combattre les GPII.La 1ère étape de la caravane (Susa/Chapareillan), le 4 juillet va donner le ton. Au menu: Lyon-Turin et doublement du tunnel autoroutier du Fréjus.

Au programme: ACCUEIL, SOUTIEN, RESISTANCE, tous Ensemble!

  • 9h : Accueil de la caravane au col du Mont Cenis  (RDV gare Modane à 8 h pour covoiturage et chargement des vélos dans les voitures présentes) Descente du col à vélo avec la caravane (prévoir casque, gants et vélo révisé!)
  • 10h30 : Accueil par la municipalité à Villarodin Le Bourget (rond point de la Norma)
  • 11h : Gare de Modane  Discussion sur le doublement du tunnel autoroutier du Fréjus
  • 13h : Saint Jean de Maurienne  Pique nique avec Vivre et Agir en Maurienne et le secteur associatif de St jean  (RDV Place de la Cathédrale)
  • 17h30 : MONTMELIAN Pour la « Santais » publique : les camions sur le train maintenant, pas dans 30 ans!  – RDV gare SNCF à pied, en vélo. Rendez vous de tracteurs pour alerter sur les 80 exploitations impactées par le Lyon Turin en Combe de Savoie.  Tour de la Ville et arrêt devant la mairie et la permanence parlementaire de Béatrice Santais.
  • 18h30 -19h15 : Convoi collectif, vélo + tracteurs jusqu’à Chapareillan (8km)
  • 20h : Repas et rencontre à Chapareillan  (RDV place de la Mairie )

SOYONS NOMBREUX POUR CETTE 1ère ETAPE ESTIVALE ET  FESTIVE . REJOIGNEZ LA CARAVANE A TOUT MOMENT.

Dernière nouvelle : la répression s’abat sur les militants NOTAV en Italie. 4 des 15 cyclistes italiens ont été arrêtés hier 21 juin …. La caravane a encore plus de raison d’exister : montrons notre solidarité totale !

Merci de diffuser ces information à travers vos réseaux.

Les deux dernières étapes

Mise en page 1

Pré-programme : 

-Le 11 en soirée à Tarbes, à la Bourse du Travail, de 18 à 23h, apéritif concert avec des membres du groupe Artus qui a composé la musique du film et une soirée sur les GPII avec la projection du film: « L’intérêt général et moi »  http://linteretgeneraletmoi.tumblr.com/   suivi d’un débat avec le réalisateur.
-Le 12 accueil de la caravane Italienne en gare de Lourdes 12h30
-Pique-nique sur jardin public de Lourdes central
-15h Accompagnement vélo par la piste cyclable jusqu’à Argelès
-Tour de vallée et vue panoramique (à choisir) pour visualiser l’impact du projet TCP
-19h Repas auberge espagnole, lieu à définir.
-Projection en soirée d’un film sur le projet du Lyon -Turin avec divers intervenants Français et Italiens suivi d’un débat Salle de la Terrasse à partir de 21h
-La caravane vélo se poursuit le lendemain: Argelès-Orthez, et le sur -lendemain: Orthez-Bayonne
-6ème Forum Européen contre les GPII organisé à Bayonne les15/16/17 juillet.

 

 

A l’occasion du forum  , une caravane vélo va partir d’Italie, du Val de Susa (No TAV) pour rejoindre Bayonne. Départ le 4 juillet, arrivée le 14 juillet.
Pour voir le trajet et ses étapes, cliquez ici .
Pour voir le programme détaillé cliquez ici (version mise à jour le 2 juillet): Etapes et contact Caravane Notav-Bayonne màj 02.07

1300 km en VÉLO– 11 étapes – 30 rendez-vous avec des collectifs ou associations engagées
Rejoignez-la à tout moment pour faire 5, 10, 50 km avec elle ou pour pique-niquer

Pour tous ceux qui sont sur le trajet, ce sera l’occasion de les rencontrer, de les soutenir, et d’organiser des rencontres avec les citoyens, lanceurs d’alerte, intéressé-e-s et d’agrandir la caravane. Pour les contacter : 06 08 83 52 69 ou par mail : marcpascal73@yahoo.fr

(cliquer sur les tracts pour les voir en plus grand !)

La caravane vélo qui rejoint le forum de Bayonne est partie !
Elle a été amputée de 6 participants assignés à résidence, après une arrestation ce 21 juin, suite à une manifestation en mars. Deux d’entre eux ont bravé l’interdiction et se retrouvent en prison le 4 juillet. Plus d’infos dans les compte-rendus journaliers.

Vous trouverez ici les compte-rendus journaliers :

 

La 1ère étape de la caravane vélo

La Caravane vélo Susa-Bayonne arrive en France le lundi 4 Juillet. Rejoignons-la au Mont Cenis, à St Jean, à Montmélian ! 

Une caravane s’élance le 4 juillet du Val Susa pour rejoindre Bayonne en vélo, le 15 Juillet et participer au Forum International contre les Grands Projets Inutiles. Chaque soir, chaque midi, elle rencontre, sur le  terrain, des collectifs en lutte contre des projets inutiles : centre commercial, gare et ligne LGV, center parc, nucléaire, nanotechnologie,….. Etapes à  Chapareillan, Grenoble (accueil par le Maire), Valence, Pierrelatte, Nimes, Séte, Narbonne, Carcassonne, Argelés, Pomps, Bayonne.

Tout au long du parcours, des cyclistes (français, espagnols…) les rejoignent pour 3, 10, 50 km ou pour finir l’épopée ensemble. Notre objectif : combattre la vitesse, se rencontrer, échanger entre les peuples, combattre les GPII.

La 1ère étape de la caravane (Susa/Chapareillan), le 4 juillet va donner le ton. Au menu: Lyon-Turin et doublement du tunnel autoroutier du Fréjus.

Au programme: ACCUEIL, SOUTIEN, RESISTANCE, tous Ensemble!

  • 9h : Accueil de la caravane au col du Mont Cenis  (RDV gare Modane à 8 h pour covoiturage et chargement des vélos dans les voitures présentes) Descente du col à vélo avec la caravane (prévoir casque, gants et vélo révisé!)
  • 10h30 : Accueil par la municipalité à Villarodin Le Bourget (rond point de la Norma)
  • 11h : Gare de Modane  Discussion sur le doublement du tunnel autoroutier du Fréjus
  • 13h : Saint Jean de Maurienne  Pique nique avec Vivre et Agir en Maurienne et le secteur associatif de St jean  (RDV Place de la Cathédrale)
  • 17h30 : MONTMELIAN Pour la « Santais » publique : les camions sur le train maintenant, pas dans 30 ans!  – RDV gare SNCF à pied, en vélo. Rendez vous de tracteurs pour alerter sur les 80 exploitations impactées par le Lyon Turin en Combe de Savoie.  Tour de la Ville et arrêt devant la mairie et la permanence parlementaire de Béatrice Santais.
  • 18h30 -19h15 : Convoi collectif, vélo + tracteurs jusqu’à Chapareillan (8km)
  • 20h : Repas et rencontre à Chapareillan  (RDV place de la Mairie )

SOYONS NOMBREUX POUR CETTE 1ère ETAPE ESTIVALE ET  FESTIVE . REJOIGNEZ LA CARAVANE A TOUT MOMENT.

Dernière nouvelle : la répression s’abat sur les militants NOTAV en Italie. 4 des 15 cyclistes italiens ont été arrêtés hier 21 juin …. La caravane a encore plus de raison d’exister : montrons notre solidarité totale !

Merci de diffuser ces information à travers vos réseaux.