Archives mensuelles : juin 2016

Valence centre pénitentiaire, un prisonnier condamné à 10 mois de prison ferme pour rébellion contre les matons(mise à jour)

rappel d’une autre condamnation de 6 mois de prison

 quant à dehors dedans la bataille autour de la loi  loi El khomri  se répercute -t-elle? Pour nous c’est important d’informer sur le nouvel amendement voté au sénat.. on n’a jamais entendu quelque personne se poser la question

 

dauphiné libéré du 25/06/2016

Outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, dégradation de biens destinés à l’utilité publique et aussi apologie du terrorisme. Courant mai en effet, le jeune homme s’en est pris à plusieurs reprises aux surveillants du quartier disciplinaire où il se trouve, les insultant, leur crachant au visage et les menaçant. Mais il a aussi écrit sur les murs de la cour de promenade et de sa cellule des propos qui lui valaient cette qualification d’apologie du terrorisme, notamment : « Je ne suis pas Charlie ; nique Charlie ; vive Daesh », pour ne citer que ceux-là.

« Je n’étais pas content d’être au “mitard”. Ils sont rentrés casqués et ils ont voulu me mettre les menottes, on s’est battu et je leur ai craché dessus », a déclaré le prévenu, reconnaissant les faits.

Condamné à 10 mois ferme

Et concernant les inscriptions : « C’était le seul moyen pour attirer l’attention. »

l’avocat de Majid déclare: »Reste que certains surveillants dans ce centre pénitentiaire et même si je sais leurs difficultés, font tout pour faire exploser la cocotte-minute. Mon client n’en peut plus », a plaidé le conseil, ajoutant que le délit d’apologie du terrorisme ne pouvait être constitué dans la mesure « où le centre pénitentiaire n’est pas un lieu public. »

Majid  a été déclaré coupable des infractions qui lui étaient reprochées et condamné à dix mois de prison ferme. Une décision qu’il a accueillie en proférant quelques insultes à l’adresse de la présidente du tribunal. »

France massif du Mercantour – Expulsion de la Douane Libérée du Breil dans la vallée de Roya et mesures répressives pour des compagnon-e-s

informations relayées par Marseille info autonome et informa azione

Rassemblement ce soir à 18h30 devant le CRA de Nice : Après la vélorution de samedi 18 juin, qui a été bloquée à la frontière franco-italienne par la police italienne, les manifestant-e-s réuni-e-s en assemblée ont décidé d’occuper un lieu symbolique de l’oppression et du contrôle sur les personnes.

Mise à jour 22h30 : Les camarades italiens arrêtés à la frontière devraient rester au CRA de Nice au moins jusqu'à lundi ou mardi. Un appel à réaliser des actions de solidarité tourne en ce moment même.

Mis à jour à 21h30 avec un déroulé de la journée d’hier et l’expulsion de la douane occupée

L’ex douane française à la frontière de Breil-sur-Roya a été transformée en un lieu de rencontre et d’organisation pour faire converger deux luttes : celle contre le doublement du tunnel du col de Tende, qui permettra à plus de camions de passer en détruisant l’écosystème et la vie dans la Roya et la lutte contre les frontières et la déportation des personnes sans papiers.

Aujourd’hui ce lieu a été expulsé. Cinq camarades ont été emmené-e-s dans les locaux de la PAF (Police aux frontières) de Menton. Retenus dix heures de suite, interrogé-e-s et fouillé-e-s. Quatre d’entre eux ont été amenés au CRA (Centre de rétention administrative) de Nice et une camarade directement expulsée vers l’Italie. Tou-te-s ont reçu un décret d’expulsion d’un an de la France.

Construisons de la solidarité pour les retenus en garde à vue et liberté pour toutes et tous !

 le 24 rassemblement à 18h30 devant le CRA de Nice !

Mise à jour : nous recevons sur le mail de MIA :

Samedi 18 juin, après que la CRITICAL MASS/VELORUTION aie été bloquée pendant des heures sur la frontière par la police italienne, les manifestants ont libéré l’ex-douane française de la vallée de la Roya avec l’intention d’en faire un espace de rencontre des luttes. L’édifice précisément situé à 100 m de la frontière franco-italienne sur la nationale Cuneo col de Tende Vintimille, a une haute valeur symbolique : elle incarnait la violence du nationalisme et la ségrégation entre les peuples. Nous avons voulu en inverser le signe.
L’occupation provient de la convergence réussie de la lutte contre la dévastation du territoire et de la qualité de vie que le doublement du tunnel du col de Tende amènera inévitablement, et la lutte contre la frontière, qui s’oppose depuis un an aux rejets, rafles et déportations, au racisme. Nous avions décidé de marcher ensemble, contre leur monde.

Hier matin, la douane libérée a été expulsée par quatre camions des forces anti-émeute de la gendarmerie. Huit camarades étaient dans le bâtiment. Trois camarades français ont été identifiés et relâchés, pendant que cinq camarades ont été emmenés au commissariat de la PAF (Police aux frontières) à Menton. Après avoir été retenus pendant dix heures, interrogés et fouillés, quatre d’entre eux ont été amenés au CRA (Centre de rétention administrative) de Nice, pendant qu’une camarade a été expulsée directement en Italie. Tous ont reçu un décret d’interdiction d’un an en France.
La volonté des autorités est claire : empêcher la rencontre et la contagion des luttes.
Diviser pour mieux régner. Un espace d’organisation transnational pour agir conjointement contre la destruction de l’environnement, la marchandisation des vies ét la privation de la liberté de mouvement ne pouvait que faire peur. La douane libérée était un lieu dangereux parce qu’il constituait la tentative d’opposer à la logique de la division, des frontières et du contrôle, à celle de l’auto-organisation et de l’autogestion, de la convergence des luttes. Un zone à défendre pour tisser des relation sociales que le pouvoir voudrait désagréger et fragmenter, une ZAD pour conspirer ensemble, un nouveau pas pour abattre ces frontières dessinées par le pouvoir et habiter de nouveaux espaces de liberté.

La criminalisation constante et le contrôle des migrant(e)s ne regarde pas seulement ceux qui sont sans papiers mais aussi tous ceux qui luttent chaque jour avec détermination contre les frontières et le système qui les maintient. La lutte pour la liberté regarde aujourd’hui plus que jamais toutes et tous.
Les mesures prises contre les camarades italiens signalent aussi la tentative claire de diviser un communauté en lutte. Le Val de Suse enseigne que le jeu du pouvoir est de séparer les bons et les méchants, réprimer, comme le montrent les dernières mesures prises contre 23 personnes, qui continuent à s’organiser avec persévérance et détermination. Comme dans la vallée, nous ne nous ferons pas arrêter, diviser. Nous continuerons à lutter ensemble.

Aujourd’hui à 18h30, nous serons sous les fenêtres du CRA de Nice pour saluer nos camarades. Nous invitons tous les solidaires à exprimer proximité et complicité avec les détenus de Nice et les personnes sans papiers, rejetées, emprisonnées et déportées.
Libeté de mouvement pour toutes et tous !

Relançons la détermination à s’opposer au désastre social et embiantal qui veulent nous imposer, répandons initiatives sur le territoire parce que cette énième trouvaille de la répression se brise contre un mur de solidarité!

Les seules chaînes que nous aimons ce sont  celles des montagnes

Solidaires et complicité avec ceux et celles qui luttent pour la liberté

Rafael, Vincenzo, Andre, Arturo liberi subito! Tutt* Liber*!

informations sur http://sauvons-la-roya.fr

Grenoble: jeudi 23 juin La manif nocturne et des informations sur la journée

 note:un peu d’air frais

lur surle nouveau site  d’info de Grenoble haro

jeudi 23 juin 2016
par : Contributeur ou contributrice extérieur

Les journées sont longues à Grenoble. Après un blocage de la Presqu’île scientifique et une manifestation dans l’après-midi, une manif sauvage s’est élancée vers 21h de la place Notre Dame. Elle a été dispersée violemment dans le centre ville vers 23 heures. Un manifestant nocturne nous a envoyé son compte-rendu. On donnera ici des nouvelles des personnes interpellées et des blessé-e-s dès qu’on en aura. Envoyez vos témoignages pour compléter.

Jeudi 23 juin, 21h, quelques dizaines de personnes se rassemblent petit à petit place Notre Dame. Vers 21h30, un cortège de quelques 200 personnes s’élance aux cris de « Grenoble, Grenoble, soulève toi ! » Pas l’ombre d’un flic à proximité.

Un peu à l’image de toutes les manifs nocturnes précédentes : un cortège dynamique et bonne ambiance où les gens chantent, crient des slogans, tapent dans les mains. Quelques jets de peinture sur des banques qui croisent notre chemin. Etat d’urgence, état policier, on nous enlèvera pas le droit de manifester !

Le cortège descend le boulevard Gambetta. Là, une voiture de flics qui le précède en marche arrière (mais pourquoi sont-ils si bêtes ?) se fait charger par la banderole de tête, suivie par tout l’avant du cortège. Ahou Ahou Ahou ! La voiture panique, recule, puis galère à faire demi tour et s’enfuit. On continue d’avancer et de chanter. Encore une banque redécorée. Rue Condorcet, nouvelle charge du cortège en direction d’une voiture de police. Cette fois, au bout de la rue, la voiture s’arrête. Légère altercation entre les flics et la banderole de tête, et hop, on dévie le cortège sur la droite. « Cortège compact et solidaire ! »

C’est le moment que les flics choisissent pour descendre de leurs voitures et commencer à nous coller de près. On n’est pas capables de les virer et petit à petit ils se font plus nombreux. D’abord d’un côté du cortège, puis de l’autre côté. Ils commencent à viser clairement des personnes qu’ils voudraient arrêter.

On est maintenant sur le cours Berriat en direction du centre ville. On traverse Victor Hugo. Le cortège commence à décroître. On rentre dans le centre ville en espérant trouver un endroit pour la dispersion. Le nombre de flics augmente encore. (Une vingtaine autour du cortège, très peu de bacqueux, beaucoup de policiers nationaux casqués.)

D’un coup, ils chargent en deux points différents du cortège, visant très clairement deux personnes. Des deux côtés, gros mouvement de solidarité pour empêcher l’arrestation : chaîne humaine, cris, bousculades. En face : gazage massif au poivre. Un flic sort son Tazer. Le bruit du claclaclac résonne. Des personnes se font tazer. Surtout : coups de matraque à volonté, y compris sur la tête. Les deux personnes ciblées sont finalement extraites du cortège par les flics, l’une d’elle le visage en sang. S’ensuivent encore des mouvements de foule, et encore du spay au poivre au visage. Des gens vomissent, crachent leurs poumons, toussent. Plusieurs personnes sont blessées et se rendront à l’hopital dans la soirée (potentielles fractures et plaies à la tête). [1]

A ce moment, les flics se retrouvent au milieu des manifestant-e-s. Nassés ! Certain-e-s entonnent sur un air de Maître Gims « Nassés comme jamais, nassés comme jamais. Haut les mains, haut les mains, tous les flics sont des assassins ! » Même dans les moments les plus durs, les copains/copines ne manquent pas d’humour, et ça c’est du bonheur.

Après ces deux arrestations, les flics restent sur place un bon moment, et les gens se dispersent petit à petit.

Visiblement, il y a eu deux autres arrestations. Je ne les ai pas constatées moi-même. Sûrement des gens qui se sont éloignés du cortège avant l’intervention des flics.

Dès le lendemain, on peut lire la version du Dauphiné Libéré (et donc de la police)2 :

150 personnes ont déambulé de façon sauvage, jeudi soir dans le centre de Grenoble, en scandant des slogans anti-police. Partis peu après 21h30 de la place Victor-Hugo, ils sont allés rue Bérenger où la façade de la banque BNP Paribas a été recouverte de peinture, les caméras de surveillance et les distributeurs automatiques de billets étant pour leur part cassés. Une bouteille remplie de peinture a également été lancée contre une voiture de police.
Repérés parmi les casseurs, quatre hommes ont pu être interpellés, vers 22h30, alors que les autres manifestants tentaient de s’interposer.
L’un d’eux était en possession d’un sac à dos dans lequel des morceaux d’aluminium et des bouteilles remplies d’acide ont été retrouvés.
Agés de 18, 21, 26 et 28 ans, les quatre suspects ont été placés en garde à vue.

Evidemment du grand n’importe quoi. Aucune bouteille d’acide n’a été lancée pendant cette manif. Les mensonges de la police (et donc du Daubé) servent à justifier après coup leur sale intervention. Débordés de toute part, ils ne savent plus quoi inventer.

Une pensée pour les arrêtés.
La rue nous appartient !


[1Je précise que c’est un témoignage à chaud écrit tout seul. Peut-être que dans l’agitation des choses m’ont échappé. N’hésitez pas à compléter.


2)je  précise i suffit de lire  la version donnée par le Daubé sur la manif de nuit du 23 juin ( ce journal qui a laissé une page entière à  un groupuscule fasciste les identitaires de valence marchant à côté  de la bande D’ Etienne chouard)

Ni loi, ni travail – 23 juin 2016 : Frapper là où l’Etat et ses sbires ne nous attendent pas…

attaque..noblogs.org

La Croix (AFP) / Vendredi 24 juin 2016

23juinPaname[…] Cent personnes ont été interpellées en amont du défilé parisien, 113 dans toute la France, et plus de 2.000 policiers étaient mobilisés à Paris. La sécurité avait été drastiquement renforcée avec des opérations de pré-filtrage et des contrôles d’identité. Seul écart signalé, une tentative de manifestation sauvage près de la Bastille une heure et demie après la fin de la manifestation officielle, rapidement contenue par les CRS. […]

Le Huffington Post / Jeudi 23 juin 2016

LOI TRAVAIL – Il n’y a pas qu’à Paris que les opposants à la réforme du code du Travail étaient réunis jeudi 23 juin. Au-delà du cortège parisien sous très haute surveillance, des défilés ont eu lieu dans les principales villes de province. Si globalement les débordements ont été moins nombreux que lors des précédentes journées d’action, des casseurs ont tout de même sévi dans plusieurs métropoles [voir ci-dessous, NdAtt]. Pas à Paris, où jusqu’à la dispersion du cortège autour de la place de la Bastille, aucun écart n’avait été signalé, même si quelques manifestants avaient tenté de quitter le parcours officiel pour rejoindre les rues adjacentes. Une petite centaine de personnes avaient été interpellées avant 14h et le coup d’envoi de la manifestation, signe d’une vigilance particulière des forces de l’ordre particulièrement présentes. La manifestation s’est déroulée dans “dans des conditions optimales” sans casse ni heurts, a salué le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, lors d’une visite au siège de la préfecture de police. Policiers et gendarmes n’ont cependant pas pu empêcher que des manifestations sauvages partent dans d’autres quartiers de la capitale, plus ou moins proches de Bastille. Ce fut le cas place la Bourse où gare de Lyon où des manifestants ont tenté de bloquer les voies.

Rennes: c’est après le défilé syndical que ça devient sympa…

20 Minutes / Jeudi 23 juin 2016 à 15h

23JuinRennes3Après avoir défilé pendant plus de deux heures dans le calme dans le centre-ville, une partie du cortège d’opposants à la loi Travail a formé un nouveau cortège, qui déambule actuellement dans les rues de Rennes. Il rassemble un peu plus de 500 personnes.

De nombreuses dégradations ont été commises en marge de ce rassemblement. Des banques, agences intérim et agences immobilières ont été prises pour cible par des militants. Des vitrines ont été brisées, des distributeurs de billets ont été mis hors-service, et de nombreux tags ornent les murs. Le commissariat a également été pris pour cible. La police, présente aux abords du cortège, n’est pour l’instant pas intervenue. L’hélicoptère de la gendarmerie survole la ville.

La manifestation contre la loi Travail avait pourtant démarré dans le calme avec un rassemblement esplanade de Gaulle, avant la formation d’un cortège d’environ 2.000 personnes. Les syndicats ont cependant pris leurs distances dès les premières dégradations.

23JuinRennes6

Devant le comico

Devant le comico

***

Paris: manif sauvage en début de soirée entre Ménil et Belleville

Le Parisien / Vendredi 24 juin 2016

CFDT_Paname2Une centaine de casseurs ont pris d’assaut le siège parisien de la CFDT jeudi soir vers 21 heures. Les individus cagoulés ont attaqué les locaux du syndicat, 4, boulevard de la Villette (XIXe) à coups de pavés et de barres de fer. Les grandes baies vitrées qui donnent sur la rue se sont retrouvées étoilées par les impacts des projectiles.

Les émeutiers ont ensuite commis quelques dégradations dans le quartier avant de se disperser [Entre autre, quelques tags, plusieurs panneaux de pub et mobilier ‘JC-Decaux’ réduits en miettes, une voiture EDF dégradée, des vitres de banques et leurs DAB défoncés, un véhicule de patrouille de police croisé en chemin caillassé… L’agence de ‘Pôle Emploi’ de Belleville a également perdu quasiment toutes ses vitres, NdAtt]. Un slogan – «C’est fini de trahir» – a été tracé à la peinture rouge sur l’une des vitres. Aucun assaillant n’a pénétré les lieux. Les forces de l’ordre ont interpellé quatre personnes. Manuel Valls a également réagi ce jeudi sur Twitter. « Les actes de dégradations du siège de la CFDT sont une attaque intolérable contre la démocratie sociale », indique le Premier ministre. Le patron de Confédération, Laurent Berger, s’est rendu sur place. «Nos locaux à Paris viennent d’être saccagés par des individus cagoulés. Cette attaque violente est un coup direct porté à la démocratie», a-t-il déploré sur son compte Twitter. «Stop à l’indignation sélective, ces agressions doivent être condamnées ! Certains prônent la violence, la CFDT défendra toujours le débat !», a-t-il martelé. La CFDT est une des centrales syndicales favorables à la loi travail.  Ce jeudi matin, Laurent Berger avait ainsi prévenu qu’il serait «inacceptable» que le gouvernement cède aux anti-loi travail sur la primauté des accords d’entreprise. «Il faut que cela aille au bout. Si le gouvernement, et je ne crois pas qu’il le fera, revenait sur la négociation d’entreprise et revenait sur le compte personnel d’activité, il ferait une profonde erreur et la CFDT serait en face», a-t-il déclaré sur LCI.

Dimanche dernier, des locaux de la CFDT avait déjà été dégradés, à Limoges (Haute-Vienne) par des inconnus.

CFDT_Paname

Plus tôt en début d'après-midi, l'Etat avait poutant prévu le matos de protection...^^

Plus tôt en début d’après-midi lors de la grande messe syndicale, l’Etat avait poutant prévu le matos de protection…^^

****

A Grenoble aussi c’est parti en “sauvage” dans la soirée …

Le Dauphiné / Vendredi 24 juin 2016

150 personnes ont déambulé de façon sauvage, jeudi soir dans le centre de Grenoble, en scandant des slogans anti-police. Partis peu après 21h30 de la place Victor-Hugo, ils sont allés rue Bérenger où la façade de la banque BNP Paribas a été recouverte de peinture, les caméras de surveillance et les distributeurs automatiques de billets étant pour leur part cassés. Une bouteille remplie de peinture a également été lancée contre une voiture de police.
Repérés parmi les casseurs, quatre hommes ont pu être interpellés, vers 22h30, alors que les autres manifestants tentaient de s’interposer.
L’un d’eux était en possession d’un sac à dos dans lequel des morceaux d’aluminium et des bouteilles remplies d’acide ont été retrouvés.
Agés de 18, 21, 26 et 28 ans, les quatre suspects ont été placés en garde à vue.

****

France 3 Isère / Jeudi 24 juin 2016

manif_4_2Ce jeudi 23 juin, à l’occasion d’une nouvelle journée de mobilisation contre la Loi Travail, des membres du collectif “On bloque tout 38” ont bloqué la Presqu’île scientifique, avec des feux de palettes. Quand la police est intervenue, les manifestants ont pris la fuite.  Ce jeudi matin, en se réveillant, certains ont dû se demander ce qu’il se passait à Grenoble. Un panache de fumée se détachait, faisant penser à un incendie.  Il s’agissait en réalité, comme ça a déjà été le cas, du collectif “On bloque tout 38”. Un collectif qui a investi les abords du Pont d’Oxford aux alentours de 7h30 et bloqué l’accès à la Presqu’île scientifique en mettant le feu à des palettes. Pour eux, le mot d’ordre reste le retrait du projet de Loi Travail, jugé facteur de précarité pour les salariés. […] La police est intervenue aux alentours de 9 heures pour débloquer l’accès au pont et les manifestants se sont enfuis.

Notes critiques/A propos de l’appel à une action contre les banques et l’évasion fiscale.

note  : le dauphiné libéré  le 24/06 : »Vive les “Panama papers” ! », scandent les militants du collectif Nuit debout. Déguisés en “évadés fiscaux”, ils sont tranquillement installés sur ..

note d’un touriste:.Pendant que des manifestants  « syndicalistes » nettoient les vitres de la banque beaucoup d’efforts.. quelques minutes après … le parvis de la banque état nettoyé de tout papier, les vitres de celle-ci était  propres..

« La mobilisation se renforce ! »

«photo du Dauphiné Libéré


 voir le tract   a propos de l’action contre l’évasion fiscale  sur le blog temps critique ici,

Tract de Temps Critiques en réponse à un appel à action contre les banques et l’évasion fiscale issu de Nuit Debout Valence et dont le contenu peut être lu sur leur site.


Ce qui est à la base de cette initiative contre l’évasion fiscale est une incompréhension de ce qu’est le capital et de comment s’organisent les rapports sociaux sur cette base.

Ainsi, la finance n’est pas une excroissance monstrueuse déconnectée de l’économie, mais la base de sa dynamique depuis les XVIème et XVIIème siècle et les bulles spéculatives n’empêchent pas la finance d’investir dans les nouvelles technologies ou l’immobilier, ce qui comprend effectivement des risques qu’il faut couvrir par des systèmes d’assurance comme les subprimes. De la même façon, depuis le début des années 1970, les banques, par l’intermédiaire des comptes courants et des allocations massives de crédit sont devenues des compagnons de route des individus de la société capitalisée qui collectionnent les cartes de crédit et de consommation en tout genre. Les banques ne sont donc pas la chose des riches mais chose commune. On le voit tous les jours quand les gens paient à la caisse du supermarché avec un chèque toujours gratuit ou une carte bleue à partir d’une somme de 1 euro ou 5 ou 8 euros en fonction de critères commerciaux variables.

Nous ne sommes plus à l’époque des pauvres exclus contre des riches qui profitent. Aujourd’hui le pauvre moyen n’est pas exclu et son mode de vie est en partie modelé sur celui du riche dans le cadre de la société de consommation. Si on ne comprend pas ça on ne comprend pas le phénomène du crédit et le processus de « bancarisation » de la population. On fait alors comme si la banque était un extérieur, comme si l’Etat était un extérieur, bref, comme si on était encore au XIXème siècle avec les classes dangereuses d’un côté et les classes possédantes de l’autre … dans un pays ou plus de 50 % des ouvriers sont propriétaires de leur logement !

Les attaques contre les banques sont historiquement des attaques anti-capitalistes faisant converger les groupes d’extrême droite comme les groupes d’extrême gauche ce qui est déjà le signe de la confusion ambiante dans les périodes troublées où les frontières entre la droite et la gauche ne sont plus opérantes. Mais la question de l’évasion fiscale en rajoute une couche car c’est revendiquer une moralisation du capitalisme qui a toujours été à l’origine des fascismes exaltant le dur travail du paysan et du travailleur contre le rentier et le spéculateur, de l’ouvrier productif contre le fonctionnaire fainéant et inutile, etc. On pourrait se pencher sur tous les textes des années 1930 dénonçant ce « mauvais » capitalisme. Des films comme « L’affaire Stavisky » et « La banquière » montrent bien le processus à l’oeuvre et ses racines plus ou moins ouvertement antisémites qui ont d’ailleurs refait surface au moment de « Occupy Wall street » avec des affiches contre la banque juive (Lehmann brother’s) .

Le tract pousse même l’outrecuidance ou plus sûrement la naïveté à vouloir différencier les bonnes banques des mauvaises comme si elles n’étaient pas toutes assujetties aux mêmes réglementations. L’exemple des mutuelles d’assurance est là pour le montrer ; à l’origine le mutualisme se différenciait du capitalisme mais peu à peu les assurances mutuelles comme la MAAF, la MACIF, la MGEN se virent imposer des règles communes capitalistes par AXA, l’UAP et compagnie.

Il n’y a pas de moralisation possible du capital, il y a juste un fonctionnement et des dysfonctionnements. L’affaire Kerviel est encore là pour nous le montrer. Il y a même des gauchistes qui voudraient en faire une nouvelle affaire Dreyfus en prenant sa défense contre la vilaine Société Générale !

Il est bien évident que l’on ne peut que voir d’un bon œil une lutte contre l’évasion fiscale menée par un Etat qui cherche à recouvrer des recettes et disponibilités financières pour réaliser sa mission de service public, mais de là à en faire une revendication sociale il y a un pas qu’un mouvement social ne peut justement pas franchir sans tomber dans un populisme sans principe.

Temps critiques, le 22/06/2016

[Italie] Radiocane.Loi travail :A quel point en sommes nous?

Ce morceau de radio a été reçu par mail, c’est  avec des paroles italienne

Où sommes-nous à la mobilisation contre la Loi Travail?l? Après la grande manifestation du 14 juin dernier, il est difficile de comprendre en quelle direction puisse évoluer la situation: d’un côté, la fermeté du gouvernement et la brutalité de sa police; de l’autre, le CGT pris par l’exigence double de ne pas perdre la fiace, ni le contrôle de la situation; finalement les débordement répétés et incontrôlables des « morceaux de pellicule de tête », Quelques considérations de la part d’une compagnone  de Paris.

écouter loi travail

les  sons à écouter

 

Bruxelles [Belgique]: Caillassage à la Citè Modèle

lu et copié sur la cavale  contre la prison et son monde

Une patrouille de police qui étaient à la recherche d’un scooter volé a été accueillie par des jets de pierres à la Cité Modèle à Bruxelles. Le fourgon de la police a dû rebrousser chemin, avec quelques vitres en moins. Les agents eux-mêmes n’ont pas été blessés.

A Grenoble Sivens-Roybon : où en est-on ? – , ce vendredi 24 juin à 20h au 38 – De tout bois, n°5

reçu par mail

Bonjour,

« Êtes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ? ». Après plus de quarante ans d’opposition au projet d’aéroport, voici la question à laquelle les électeurs de Loire-Atlantique sont invités à répondre ce dimanche 26 juin pour déterminer « démocratiquement » (et définitivement) le sort du bocage nantais.

Alors qu’une nouvelle séquence de cette lutte s’ouvre avec ce referendum, nous proposons de nous rencontrer pour échanger autour de l’avenir des ZAD. Tandis que la stratégie gouvernementale visant à construire envers et contre tout l’aéroport de Vinci s’incarne désormais dans la « consultation citoyenne » des électeurs de Loire-Atlantique, qu’est-ce qui se mijote du côté de Sivens ou de Roybon ?
A travers les histoires croisées de ces deux luttes, nous voulons questionner leur actualité et leurs perspectives. Plus d’un an après l’expulsion de la ZAD de Sivens, comment se poursuit la mobilisation contre le barrage ? A Roybon, alors que l’imbroglio juridique se poursuit autour du respect de la loi sur l’eau et des mesures compensatoires sans que la date du procès ne soit encore connue, comment continuer à occuper et s’opposer au projet de Pierre & Vacances ?

Vendredi 24 juin à 20h  au 38, rue d’Alembert à Grenoble


Nous organisons aussi cette soirée à l’occasion de la sortie du n°5 de la revue De tout bois à laquelle notre collectif participe maintenant. La revue est disponible en librairie, mais vous pouvez aussi la commander (à prix libre mais frais de port + soutien éventuel au collectif et à la ZAD) à notre adresse : soutienchamba(at)riseup.net.

Au sommaire de ce cinquième numéro :

– « Contre Center Parcs : la diversité des pratiques » par le comité de rédaction
– « Un an et demi déjà » par Yeg
– « Lettre ouverte aux réalisateurs du film ’’Les saisons’’ » par Pierre Sèche
– « De l’or blanc à l’or vert » par Gaspard Delanège
– « Des villages vacances à Center parcs » par Tito
– Dossier financiarisation : « Roybon, paradis fiscal » par Nicolas Lux, « Le business de la compensation », entretien avec Antoine Costa et « Quantifier la nature » par un quidam
– « De la Zad de Notre-Dame-des-Landes à la place de la République » par quelques habitant-e-s de la Zad de NDDL
– « Un opposant à l’aéroport emprisonné » par le Collectif grenoblois de soutien à la Zad de Roybon
– brèves
– chronologie 2016
– reportage photographique

 

 

Le collectif grenoblois de soutien à la ZAD des Chambarans

[Allemagne] Berlin 17 juin Salutations incendiaires aux révoltés en France

Une pelleteuse de Vinci enflammée pour saluer les révolté-e-s en France

texte de revendication:

Comme l’ont signalé quelques textes d’explication, le groupe de BTP ‘Vinci’ est critiqué en France en raison de son implication dans des projets comme ceux de l’aéroport sur le territoire de la ZAD, de construction de centrales nucléaires et de prisons. Parfois, des véhicules de ‘Vinci’ brûlent là-bas.

Il nous est donc venu à l’idée qu’une pelleteuse de Vinci en flammes serait certainement une salutation adéquate aux révoltés en France, aux blessés des manifestations et aux prisonniers.

Nous trouvons génial la façon dont vous arrachez le contrôle des rues aux CRS répugnants et aux porcs de la BAC, et la façon dont les banques, les commerces et les bureaux du PS sont démolis.

C’est pourquoi nous avons incendié, durant la nuit du 17 juin, une pelleteuse d’Eurovia-Vinci dans le secteur de Lichtenberg à Berlin.

Des casseurs* anarchistes (apatrides, politico-criminels)

trouvé sur indymedia linksunten, via insurrection new

NdT:

*: mot en français dans le communiqué de revendication