les invidu(e)s associé(e)s du laboratoire ne comprennent pas ce collectif stop nucléaire 26 .07(une scission du réseau sortir du nucléaire 26-07?) qui surfe sur la domestication de la contestation. ..d’ores et déjà: « la grève syndicale dans la chaîne du nucléaire justifie le monde nucléarisé »( avec plus de contrôle ,à la centrale de Cruas là comme partout ailleurs ( dans les centrales nucléaires) les militaires surveillent le grain) ..nous avons publié en 2013.un texte qui est toujours d’actualité malheureusement;
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dauphiné libéré du 14 mars
le collectif Stop nucléaire 26/07 apporte son soutien aux grévistes de Nuvia, sous-traitant d’EDF, du site de la centrale de Cruas.
Depuis mi-février, des salariés dénoncent la convention collective dont ils dépendent. « Ces salariés travaillent directement sur les installations nucléaires de la centrale. Maintenance, nettoyage, traitement des déchets et décontamination… », indique Stop nucléaire 26/07 dans un communiqué.
Le collectif dénonce « l’utilisation illégale d’une convention collective»
Le collectif dénonce le fait que la société Nuvia « utilise illégalement une convention collective, La Syntec, correspondant aux activités de bureaux d’études ».
Stop nucléaire rappelle qu’il soutient, depuis de nombreuses années, les travailleurs des installations nucléaires.
« La privatisation et l’organisation de nombreux niveaux de sous-traitance font partie des risques majeurs d’accidents nucléaires », souligne le collectif.
« Cette lutte n’est pas seulement un conflit interne à EDF et à ces sous-traitants. Elle concerne […] l’ensemble de la population riveraine de Cruas et de la vallée du Rhône, mise en danger par une organisation du travail facteur d’insécurité et d’accidents majeurs dans les zones les plus sensibles des réacteurs », conclut le communiqué
______________________________________________________________________________depuis déjà deux ans , des individu-e-s associé-e-s ont publié un texte avec un titre humoristique, “Cruas , le changement, c’est maintenant” voir ci dessous:
le collectif antinucléaire sud est qui a participé à un rassemblement organisé par sortir du nucléaire 26 07 devant la centrale de cruas en mai 2014 et à une réunion d’information à Meysse , alors que la construction dans la commune de Meysse, d’un endroit de stockage de l’ancien générateur vapeur et de l’ancien alternateur et des tuyauteries radio actives récupérées sur le chantier de la centrale nucléaire de cruas, était commencée, tout ceci sans donner aucune information concernant les risques pour un tel stockage, ce que la CLI Cruas- Meysse avec Roland Desbordes : »avait déjà dénoncé que stoker les ferrailles dans un hangar à Meysse c’était criminel « , rien de celà n’a été déclaré à l’assistance de la conférence tenue dans une salle de la ville de Meysse par des gens de la Coordination anti nucléaire sud est et du réseau 26-07 dans le cadre de la marche antinucléaire pour la vie
CE tract affiche déjà diffusée sur place et sur Romans , valence, la voulte, Meysse .. Nous en prenons acte pour la suite, mais comme on est contre les tribunaux et ses juges et ses prisons qui font parti de ce monde qui permettent l’existence du nucléaire, tout ceci nécessiterons toujours des discussions avec des invidu-e-s de cette association..
*Cruas, le changement, c’est maintenant (1)
samedi 23 août 2014 par individu-e -s associé-e-s
Le changement des quatre générateurs de vapeur de la centrale de Cruas-Meysse a commencé. Le pouvoir nucléariste se prépare donc à prolonger la durée de vie de la centrale. Démarrée en 1984, elle devrait être active jusqu’en 2045. Et les nucléocrates nous expliquent que multiplier par deux la durée de vie des centrales est « sans danger ». La mafia nucléariste continue la politique du fait accompli qu’elle pratique depuis le tout début de l’ère nucléaire. Elle a toujours outrepassé le refus du nucléaire par les populations, tandis que la solidarité de toute la classe politique avec le développement de cette forme d’énergie, incarnant les intérêts stratégiques de l’Etat, ne s’est jamais démentie.
Pourtant l’époque où le nucléaire pouvait être présenté comme un progrès sans danger a proprement disparu. Partout s’amassent les démentis aux affirmations rassurantes. Tchernobyl puis Fukushima en sont les plus terribles exemples. Mais « Il n’y a pas de risque zéro » et ce risque est le prix à payer pour bénéficier des bienfaits insipides du capitalisme. Et pour les pouvoirs, il n’est pas question de laisser quiconque s’en prendre à ses intérêts, d’arrêter quoi que ce soit.
Après Tchernobyl, les nucléaristes français ont commencé à tester la « possibilité » de vivre en zone contaminée, c’est-à-dire de mourir en douceur dans des zones devenues inhumaines. Avec Fukushima ces études se sont amplifiées. La survie en zone contaminée est le seul avenir que nous propose cette société. Ainsi, à Cruas, les nucléocrates font changer les générateurs de vapeurs et les alternateurs par des “nomades du nucléaire” (2). Ils servent de viande à profit avec les chômeurs. Selon l’article 20 de la loi sur l’insertion professionnelle, ceux-ci peuvent être employés, par des entreprises pour une période d « essai » de deux mois. Le chômage existe depuis le début du capitalisme, soit deux siècles. Les chômeurs doivent -ils pour autant aliéner encore et toujours leur existence en acceptant le chantage permanent à l’emploi et ses cortèges de misères associés ? Ils trouvent aujourd’hui naturel de se sentir étranger à leur vie, tant ils sont habitués à en être dépossédés. Dépossédés de tout pouvoir d’intervention sur leur destin, on les invite à des débats de sociétés.
Nous avons quitté la table de négociation : pour nous, le débat public, la chaîne humaine, la chaîne de l’humanité torturée, la décroissance, la sobriété énergétique… EDF, Areva, les entreprises qui interviennent dans le processus nucléaire et tous les publicitaires de ce monde nucléarisé, nous ont déclaré la guerre. Si nous ne sommes pas capables de nous imaginer une autre existence et de nous battre pour la réaliser, alors il ne nous reste plus qu’à nous préparer à mourir dans l’existence actuelle, tracée et domestiquée. Solidaire de la lutte en cours contre le projet d’une centrale en Italie à Rondissone et de la lutte en Turquie contre la construction d’une centrale à Akkuyu.
A nous de voir si nous voulons vivre libres et solidaires ou mourir comme des cobayes avec un compteur Geiger en main (3).
Attaquons le nucléaire et son monde partout où c’est possible.
Des individus associés
lelabo @ riseup.net
1/ Blague d’un président lors de sa campagne électorale en 2012
2/ Film de Christian Ugolini « silence radio » http://www.dailymotion.com/playlist…
3/ “Je suis devenu le cobaye de ce désastre” notait à juste titre l’ un de ces villageois japonais . P43 de fukushima paradise paru dans la collection mutines séditions et la canaille.