Archives mensuelles : février 2016

Nucléaire, la fabrique de l’oubli—Épisode 16 : Les 7 principes du national-nucléarisme / La cogestion

Castelnaudary (Aude) : Virée sauvage au centre-ville

L’Indépendant / mardi 23 février 2016

Castelnaudray2Plusieurs vitrines et distributeurs automatiques de billets, ont été pris pour cible au cours de la nuit de dimanche à lundi. Alors que la Cité chaurienne était endormie, entre 1 h 15 et 1 h 40, un individu armé d’une barre de fer a entrepris un raid destructeur tout au long du cours de la République, l’artère principale de Castelnaudary. En remarquant les dégâts dès potron-minet, le lundi étant le jour du marché hebdomadaire de la ville, les passants ont tout d’abord pensé qu’il s’agissait d’une expédition commise par des cambrioleurs. Il n’en était rien. Il est bien évident que l’argent des DAB ne se trouve pas sous les écrans qui ont été détruits. La facture, en revanche, sera probablement très lourde.

Castelnaudray3L’agence « Look voyages » a vu sa vitrine exploser. Idem pour la porte vitrée du Crédit Agricole. Les distributeurs de billets de La Poste, du Crédit Lyonnais, de la Société Générale, et de la BNP ont été très fortement endommagés par les coups de barre de fer. La Mairie et la Maison du Cassoulet, ont également fait l’objet du déchaînement de l’auteur des faits.

Bien entendu, lorsque des dégradations sont commises sur les établissements bancaires, des alarmes se déclenchent, ce qui, apparemment, n’a pas gêné le porteur de la barre de fer. Rapidement sur les lieux, les gendarmes de la brigade territoriale de Castelnaudary ont interpellé l’individu et mis ainsi un terme à un périple qui aurait pu durer encore longtemps. L’auteur des faits est un jeune habitant de Castelnaudary, encore mineur, qui a déclaré aux gendarmes « qu’il était tout simplement très énervé ». Conduit dans les locaux de la brigade, l’intéressé a été placé en garde à vue, pendant que tout au long de la matinée les plaignants se présentaient pour déposer plainte. Au total, huit établissements dégradés en très peu de temps. Heureusement que l’intervention des forces de l’ordre fut prompte car il restait encore de nombreuses vitrines et autres DAB sur le chemin du jeune homme.

Castelnaudray1

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[Italie, Parme] semaine d’agitation contre les technosciences et rassemblement contre l’EFSA

du 22 février  au 28 février

Semaine d’agitation dans toute l’Italie contre la technoscience et le monde qui la produit

26 février: rassemblement contre l’EFSA- Autorité européenne de sécurité des aliments de 12h à 17h devant le siège de l’EFSA rue Piacenza – Parme

Solidarité et action

« Changer le monde ne suffit pas. Nous le faisons de toute façon. Et, principalement, ce changement se produit sans même notre collaboration. Notre tâche est aussi d’interpréter ce changement. Pour précisemment le modifier. Afin que le monde ne continue pas à changer sans nous. Pour que finalement, le monde ne change pas sans nous. »

Gunther Anders

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lut te traduit dà partir dinforma azione

Berne (Suisse) : attaque incendiaire d’un camion de l’armée

lu et recopié sur Brèves du Désordre

Dans la nuit du mercredi 27 janvier 2016 à Berne, aux alentours de 2h40, un camion de l’armée, garé au ‘Wylerringstrasse 34’, a été complètement carbonisé. Selon la police, l’origine intentionnelle de l’incendie ne fait aucun doute. La rapide intervention n’y a rien changé : les dégâts s’élèvent à “plusieurs centaines de milliers de francs” selon les flics, qui depuis recherchent activement le(s) auteur(s).

 

ArmeelasterinBern

[Traduit de la presse suisse-allemande par Lechatnoiremeutier, 27/01/2016 à 17h35]

Bruxelles : rendu du procès contre la destruction de la maquette de la maxi-prison

Bruxelles : Verdict dans le procès de la maquette de la maxi-prison

Quatre inculpés dans le procès de destruction de la maquette de la maxi-prison ont été condamnés à 10 mois de prison avec 3 ans de sursis ce vendredi 19 février en première instance. En outre, les six inculpés reçoivent chacun 600€ d’amende, pour un total de 3.600€. Le gros élément à charge du procureur pour les condamner en bloc est le fait qu’ils ont refusé de s’excuser à ce sujet.

Cette condamnation en première instance permet à la Régie des Bâtiments de porter plainte au pénal pour les dégradations, elle compte réclamer 40.000€ pour dégradations.

publié par Brèves du Désordre,le 23 février 2016]

Souscription: un local pour le CRAS(Centre de Recherche pour l’Alternative Sociale)

reçu par mail d’une personne contre le nucléaire et son monde :

A toutes et tous
Nous vous informons de la constitution d’une caisse de solidarité financière en vue de l’acquisition d’un local pour notre association, un espace pérenne et indépendant de toutes institutions et organisations. Il s’agit d’un appel à dons (financier, immobilier, matériel) pour se doter d’un lieu qui regroupera le fonds d’archives et un espace de travail et d’expression accessible au public.Le CRAS (Centre de Recherche pour l’Alternative Sociale) est un regroupement d’archivistes indépendantEs et bénévoles créé en 1979. Domicilié actuellement à Toulouse, il conserve une mémoire matérielle des luttes sociales (luttes étudiantes, ouvrières, environnementales, féministes, anti-carcérales, antimilitaristes…) et des idées et pratiques émancipatrices. Ces archives concernent particulièrement la région toulousaine mais aussi la France et l’international, elles portent sur la période de 1940 à nos jours. C’est une mémoire disponible pour les luttes d’aujourd’hui.Au fil des années, grâce aux apports de fonds personnels et aux archivistes engagéEs sur le terrain, nous avons enrichi les archives de nombreux matériaux : textes, journaux, brochures, tracts, affiches, photos, dossiers, livres… Des dizaines de mètres linéaires de rayonnage… Le CRAS publie aussi quelques ouvrages et brochures, il participe à des rencontres autour de mouvements sociaux, il est présent chaque année sur plusieurs salons du livre.Ces archives alimentent régulièrement des travaux historiques et politiques (thèses, livres, films, expositions…). MilitantEs, chercheurEs, créateurEs, producteurEs, historiennEs ou simples curieuxEs y satisfont leurs besoins de sources que nous nous évertuons à transmettre. Un travail d’échange avec d’autres centres d’archives permet d’orienter les utilisateurEs ou de compléter des collections. Le CRAS est affilié à la Fédération internationale des centres d’études et de documentation libertaire (FICEDL).Ces fonds d’histoire sociale est important et unique, il fait partie du patrimoine culturel commun. Notre association a une réelle utilité publique.En 2001, nous perdons notre local suite à l’explosion de l’usine chimique AZF. En 2005, toujours sans local, nous signons une convention avec la mairie de Toulouse. Nous déposons une partie du fonds au sein des archives municipales. Mais notre souplesse de fonctionnement associatif est incompatible avec les prérogatives et les contraintes institutionnelles. Les rigueurs administratives compliquent l’accès aux documents.En décembre 2008, l’association demande le concours de la municipalité pour l’attribution d’un local. La mairie nous alloue alors un réduit insuffisant de 5m2. Pendant six ans nous réitérons notre demande, sans résultat. En 2014, à la suite des élections municipales nous renouvelons notre requête à la nouvelle majorité municipale. Nous n’avons eu à ce jour aucune réponse positive.Aujourd’hui, par manque de locaux, ces archives sont en danger et méritent toute notre attention. La dispersion actuelle du fonds rend difficiles sa conservation, son traitement, sa diffusion et une gestion sereine. Nous n’avons jamais voulu investir dans des solutions de stockage aléatoires (occupation illégale, hébergement précaire, location coûteuse).  Jusqu’à présent l’autonomie financière de l’association nous a semblé la meilleure garantie pour conserver et faire vivre ces archives. La tâche n’est pas simple pour garder une mémoire collective. Devant la réalité d’un projet aussi difficile à porter, nous avons fait le choix de lancer un appel à dons pour se doter d’un local pouvant accueillir nos activités : l’ensemble du fonds, la bibliothèque, un espace pour la consultation et un bureau pour l’administratif. Reste à transformer l’essai.La réalisation de ce projet dépend de l’apport financier et de l’énergie de toutes et de tous. Cette participation repose sur des principes de bénévolat et de solidarité.En 2013, pour plus de visibilité nous créons le site internet http://cras31.info/Vous pouvez le consulter pour plus d’information sur l’association et pour suivre l’avancée du projet local.

Adresse mail : cras.toulouse@wanadoo.fr

Adresse postale : CRAS – BP 51026 – 31010 Toulouse cedex 6
Chèque à l’ordre CRAS (marquer au dos du chèque « don pour local »). Reçus fiscaux pour déductibilité en cours d’obtention.
Virement : code banque 17807 – code guichet 00001 – numéro de compte 00119631417 – clé RIB 71
Virement IBAN : FR76 1780 7000 0100 1196 3141 771
Adresse SWIFT (BIC) : CCBPFRPPTLS

Parution le N°1 du bulletin RHIZOME

Depuis quelque jours un bulletin circule sur    le site informa azione.  Celui -ci est présenté par ces quelques mots: bulletin anarchiste suisse en soutien à la lutte contre l’ingénierie génétique et le monde qui la produit
Depuis une année et la publication de la brochure » le champs du contrôle« , une opposition  renaît dans ce pays sur des bases  clairement anarchiste, parallèlement  à quelques manifestations plus ou moins cadrées par les opposant-es institutionnel-les.. avec  ce journal  nous volons  diffuser  des informations théoriques et pratiques sur la lutte contre les OGM et le monde qui va avec, nous voulons faire connaître et tisser  des liens  entre les différents actes de résistance contre ces technologies de mort , favoriser l’échange , le débat  et la critique sur des moyens d’actions et les événements qui ont lieu dans le mouvement.. Parce que nous vivons  à côté  des champs d’OGM, des centres universitaire  et de recherche  des industries agrochimique, des sociétés de négoces de matières premières, nous nous sentons concerné-es de près, autant parce que nous sommes directement touché-es que par solidarité avec toutes les vies détruites ailleurs sur la planète.. Nous voulons  nourrir un mouvement  riche  de toutes les formes de luttes émancipatrices et de tous les moyens nécessaires contre les OGM et leur monde.Nous voulons une vie et des modes d’action autonomes et indépendants de   l’état, des institutions et des experts-es  entout genre parce que nous voulons  un monde libéré de toute domination et de toute exploitation, mantenant..

 

Pour télécharger le bulletin ..

document en pdf ici

 

Espagne : gauche radicale (Podemos, IU, CUP) et intellectuels locaux suivent les traces de Dieudonné

lu et recopié sur mondialisme.org

Podemos, Izquierda Unida et la CUP ainsi que des représentants du « monde de la culture » défendent « la liberté d’expression » des antisémites professionnels du magazine El Jueves et marchent sur les traces de Dieudonné et de son « Israheil » de 2003.

Lire la suite en cliquant sur le PDF

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Détenus pour apologie du terrorisme ou Guignol au pilori

Deux marionnettistes du groupe Títeres desde Abajo (= Marionnettes d’en bas, http://titeresdesdeabajo.blogspot.c…) ont été arrêtés le 5 février à Madrid, alors qu’ils présentaient leur spectacle La sorcière et Don Cristobal, durant le carnaval. Ce spectacle, destiné aux adultes, a soulevé la colère de quelques parents… et d’un juge de l’Audiencia Nacional, tribunal d’exception hérité du franquisme – . Les comédiens sont accusés d’apologie du terrorisme. L’un de ces travailleurs du spectacle est militant de la CNT-AIT.

 

L’oeuvre proposée est critique par rapport aux organes de pouvoir, police, justice et autres. Le déroulement de l’action fait qu’à un moment de la pièce, un policier s’oppose à la sorcière et la laisse inconsciente. Il installe alors autour d’elle divers objets constituant un montage policier qu’il prend en photo, objets parmi lesquels figure la pancarte incriminée : « Gora ALKA-ETA ».

Pour plus de précisions sur le contenu du spectacle, lire ci-dessous le communiqué de la CNT de Grenade du 8 février (traduit par la CNT de Montpellier), qui explique en détails la manipulation dont la presse s’est fait écho.

Depuis l’arrivée à la mairie de Madrid de la gauche alternative, une guerre ouverte est déclarée par l’ancien pouvoir municipal du parti populaire (PP) qui n’arrête pas de harceler les nouveaux gestionnaires, notamment dans le domaine culturel, en exploitant certaines maladresses et la liberté prise vis-à-vis de la tradition. Dans cette affaire, comme dans d’autres, la maire de Madrid Manuela Carmena et son équipe, qui avaient commandé le spectacle, ne se sont pas montrés solidaires des marionnettistes qu’ils avaient engagés.
Des dizaines de milliers de signatures et des manifestations importantes ont eu lieu à Madrid et dans plusieurs villes sur le territoire espagnol (une quarantaine) pour exiger la libération des deux marionnettistes.
Le 10 février, les deux comédiens, toujours inculpés, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Communiqué de la CNT-AIT concernant la détention, en Espagne, de marionnettistes accusés d’apologie du terrorisme.

Le vendredi 5 Février 2016, les deux membres de la troupe « Marionnettes d’en bas » (dont l’un est adhérent du syndicat espagnol) ont été arrêtés durant la représentation de leur dernière production, La Sorcière et Don Cristobal sur des accusations d’apologie du terrorisme. La première du spectacle a eu lieu le 29 Janvier dernier et a été reprise le 31 à Grenade, sans incidents et avec un public nombreux. La position défendue, qui se veut humanitaire, face à certains problèmes de l’actualité, pouvait trancher avec celle d’autres positions politiques. L’oeuvre prône la coexistence, la tolérance et l’acceptation des différences.
Lors de la représentation du 5 février à Madrid, une partie du public s’est sentie gênée par cette oeuvre, et loin de se limiter à une question ou des critères esthétiques, a appelé la police pour dénoncer une prétendue apologie du terrorisme. La police a procédé à l’arrestation des membres de « Marionnettes d’en Bas » qui ont été mis au secret. La presse a publié le rapport tel quel, sans y opposer la version des accusés, donnant par là-même une version totalement erronée de l’oeuvre. Les médias soulignaient la glorification du terrorisme qui y était faite par une pancarte portant le slogan « Gora Alka-ETA » (Vive Alka-ETA), jeu de mots à partir de la phrase basque et du mot Al-Qaida), sorti de son contexte. Les médias parlaient aussi d’assassinats et de viols de religieuses et de juges.
En fait, La Sorcière et Don Cristobal veut représenter la « Chasse aux sorcières » dont a été victime le mouvement libertaire ces dernières années, avec des affaires policières du style « opération Pandora », et ceci par les figures récurrentes des contes et du théâtre.
Le personnage principal, une sorcière, représente les personnes de mauvaise réputation, et elle se voit obligée d’affronter les quatre pouvoirs régissant la société, la Propriété, la Religion, la Force de l’Etat et la Loi. L’héroïne est chez elle et sa vie est d’abord interrompue par l’apparition du Propriétaire, qui est le possesseur légal de sa maison. Il n’y a pas de religieuses violées ici, mais une tentative de viol de la sorcière par le propriétaire qu’elle tue au cours de l’agression. Elle se retrouve enceinte, et un enfant naît. Là, apparaît la deuxième figure, une religieuse incarnant la Religion. Celle-ci veut, emmener l’enfant, mais la sorcière s’y oppose, et durant l’affrontement, la religieuse meurt. C’est alors qu’apparaît le Policier représentant la Force de l’Etat ; il frappe la sorcière jusqu’à ce qu’elle tombe inconsciente, puis fabrique un montage policier pour l’accuser devant la Loi en accrochant une pancarte « Gora Alka-ETA » sur son corps, qu’il tente de maintenir debout pour prendre une photo, comme preuve. A la suite vient la quatrième figure, le juge, qui accuse et condamne la protagoniste à la pendaison. La sorcière trompe le juge qui passe la tête dans sa propre corde, et elle en profite pour le pendre, sauvant ainsi sa propre peau…..
On peut estimer que cette oeuvre est ou non pour des enfants ou pour tout public, mais il est surprenant que deux personnes soient détenues au secret pour une question d’âge . Par contre la troue « Marionnettes d’en bas » n’a jamais mentionné que sa dernière création était pour les enfants. Alors que dans son blog, elle présente ses oeuvres à tout public de façon séparée : « théâtre populaire » ou « spectacles pour enfants ». Et La Sorcière et Don Cristobal n’apparaît pas dans cette dernière catégorie, on ne peut donc accuser ses auteurs de tromperie et d’attirer un public déterminé, malgré l’utilisation de poupées. De plus, dans le synopsis présenté, il était clairement question de « matraques » et de « liberté » ; le public connaissait donc le thème du spectacle, évidemment pas le terrorisme, parce que, là, il n’y a pas de terrorisme ni d’apologie du terrorisme (motif de la détention au secret). Une mesure répressive extrêmement paradoxale : c’est précisément ce que dénonce cette oeuvre. Il est surprenant de voir comment les lois anti-terrorises peuvent servir des préjugés politiques bien définis avec autant d’efficacité et peuvent mettre les accusés en situation d’impuissance, à cause de quelques plaintes. Les plaintes de personnes qui confondent le terrorisme avec ce qu’elles n’acceptent ni socialement ni politiquement.
C’est dans ce contexte international de société sécuritaire que notre confédération exprime son soutien à la troupe « Marionnettes d’en bas ». Nous exigeons la remis en liberté immédiate des détenus et revendiquons le droit à la libre expression.

10 février 2016

repris à partir  du site de l’ OCL