Archives mensuelles : octobre 2015

Valence[ Drôme] Après les nombreuses révoltes de cet été à l’ancienne taule (et la nouvelle ouvrira bientôt)

L’administration pénitentiaire a depuis fin juin les clés de la future prison de Valence (Drôme). Le site comptera 464 places. Le chantier de 83 millions d’euros se termine. Objectif selon l’administration pénitentiaire : améliorer les conditions de détention et la réinsertion des « détenus ». C’est comme d’habitude des mensonges et de la propagande/ par exemple que dire des mitards prévus de 3 métres carrés et des cellules entièrement insonorisée ( torture blanche :isolement, privation sensorielle) et des 300 caméras de vidéo surveillance et tout le système informatique pour fermer toutes les portes électroniquement et bien sûr une touche écolos : le jardin « partagé » pour les prisonniers jugés aptes par l’AP

La future prison de Valence a pris forme. Un énorme chantier de 83 millions d’euros mené par Spie-Batignolles depuis décembre 2012. L’administration pénitentiaire s’est fait remettre les clés fin juin. Les 309 personnels y prendront progressivement leurs fonctions d’ici l’automne.L’arrivée des détenus commencera en novembre avec le transfert des prisonniers de l’actuelle maison d’arrêt de Valence. A partir de janvier, seront installés les condamnés à de longues peines dans la partie maison centrale. Un total de 464 places, trente-trois mille mètres carrés de bâtiments sur une emprise de quatorze hectares entre le quartier Briffaut et juste à côté du quartier de Fontbarlette et la Lacra, le périphérique de Valence en direction de Romans.
Et pendant ce temps la formation de futurs matons de la nouvelle prison continue à la Maison d’arrêt de valence. il ya bien eu cet été de nombreuses révoltes individuelles face à ces jeunes matons qui faisaient leur mains sur les prisonniers. Jusqu’où durera ce silence face à cette volonté de l’administration pénitentiaire de concasser les prisonniers.Le gouvernement de la comunauté de communes et le préfet ont gagné pour l’instant, puisque cette « réussite » a impliqué la médiation, l’accord et la pacification.Les associations impliquées ,dans le soutien des familles et des prisonnières et prisonniers de la MA valence et des personnes du mouvement anticarcéral sont -ils passés au silence et à l’accommodement..La prison pourtant est une attaque permanente contre la dignité ;la prison, c’est l’isolement;la prison, c’est la torture
Des nouvelles d’une autre prison de la même fournée donc on peut savoir plus d’éléments concernant la nouvelle prison de beauvais et la résistance face à l’enfermement
Lutter pour que la nouvelle prison soit sabotée, dégradée avant qu’elle puisse enfermer une seule personne, n’est alors rien d’autre qu’un premier pas pour se réarmer face à l’État, en pensées, en sentiments. Et en actes.

Grèce : Evi Statiri a été hospitalisée

 
le 30 septembre
 
 
evi
Domenica 27 settembre 2015, Evi Statiri, al 14° giorno di sciopero della fame e stata condotta dal carcere di Koridallos in ospedale visto il peggioramento generale delle sue condizioni di salute(grave ipoglicemia, tachicardia, palpitazioni ed ulteriori sintomi),sinora ha perso l’11% del peso corporeo iniziale. Si trova ora al General State Hospital di Nikaia al Pireo, dove nella giornata di oggi è previsto un presidio solidale. Evi Statiri è attualmente in attesa di una risposta del consiglio giudiziario, dopo l’ultima richiesta di rilascio effettuata 3 settimane fa.
traduction légère:dimanche 27 septembre Evi Statiri, au 14° jour de grève de la faim a été conduite à la prison de Koridallo à un hopital compte tenu de  la dégradation  de son état de santé ( grave hypoglycémie,d’hypotension et de tachycardie en plus des malaises et palpitations et d’autres symptomes) jusqu’à présent elle a perdu 11% de son poids initialElle se trouve actuellement à l’hopital général de nikaia au PiréeElle attend toujours la réponse du conseil judiciaire après avoir fait à nouveau appel il y a trois semaines.    

Gerasimos Tsakalos, membre emprisonné de la Conspiration des Cellules de Feu et compagnon de Evi a rendu public le fait qu’il est également en grève de la faim depuis le 14, malgré qu’il n’ait pas totalement récupéré de la grande grève des prisonniers, il y a quelques mois seulement.

Autrans [Isère] L’EPIDE, la maison de correction du XXIème siècle ( mise à jour)

note du laboratoire: le centre éducatif fermé inauguré en mai 2015 a pour nom la main tendue.géré par la sauvegarde de l’enfance. on pensait que c’était impossible de partager des connaissances avec des mineurs alors qu’ils sont enfermés « Les guerres contemporaines ne sont plus « déclarées », elles font partie du quotidien de la gestion des États et des puissances ».La structure EPIDE à Autrans appartient à la même logique

Séditions n°4 / octobre 2015
Lancés en août 2005 par Michèle Alliot-Marie, ces ‘Etablissements Publics d’Insertion de la Défense et de l’Education’ (ou programme « Défense seconde chance ») sont destinés à inculquer discipline et obéissance aux jeunes délinquants et/ou en échec scolaire (dans leur bouche, ça donne « en voie de marginalisation »). Les jeunes pensionnaires, âgés de 18 à 25 ans, obligés de porter l’uniforme, y sont enfermés cinq jours sur sept, avec un encadrement scolaire, mais surtout militaire. On leur apprend à embrasser le drapeau tricolore, à chanter l’hymne national, à respecter la hiérarchie et l’ordre en défilant en rang et au garde-à-vous, à respecter l’Etat et ses lois, etc… La mission éducative des profs de l’Education Nationale est centrée sur l’apprentissage des valeurs républicaines et citoyennes. En résumé, à devenir des citoyens modèles. Ils se font embaucher par des entreprises de sécurité et du BTP pour remplir des « missions » (le principe vieux comme ce monde de la réinsertion par le travail) et sont formés aux métiers de l’armée, même si ce n’est pas dit explicitement.

En février 2015, l’État a annoncé le renforcement de ce système d’éducation militaire avec la création de 600 places et 150 postes supplémentaires. Jusqu’à aujourd’hui, près de 28000 jeunes seraient passés par ces centres. Bien sûr, on ignore le nombre de jeunes ayant déserté ou renvoyés pour « mauvaise conduite ».A l’heure actuelle, il existe 18 centres un peu partout en France: à Marseille, Strasbourg, Alençon, Autrans Brétigny sur-Orge, Bordeaux, Lyon -Meyzieux etc…
nstallée depuis le mois de février 2007 sur le plateau du Vercors, à Autrans (38), l’Etablissement Public d’Insertion de la Défense (EPIDE), assure la formation et l’insertion de jeunes adultes de 18 à 25 a
ns qui sont en situation d’échec scolaire et/ou professionnel. Tous les personnels et Volontaires à l’Insertion sont sous un statut civil.Les Volontaires à l’Insertion signent un contrat de 8 mois renouvelable jusqu’à deux ans L’EPIDE d’Autrans peut accueillir 75 jeunes.Le numéro de téléphone 0476 27 93 93 il se trouve au lieu dit Grand champs Mollaret Nord BP 5 38880 Autrans
une source d’une information</strong>

Il serait difficile de ne pas s’apercevoir avec ces EPIDE une volonté de l’Etat de recruter directement ses futurs soldats dans un contexte de lois et mesures antiterroristes. Les Etats sont aussi dans l’optique de renforcer leurs dispositifs militaires aux frontières intérieures et extérieures pour repousser toujours plus loin les migrants qui fuient les guerres, les persécutions religieuses et ethniques, la misère, etc… La propagande de recrutement de l’armée qui foisonne partout actuellement est un signe clair que l’Etat nous adresse: derrière cette «lutte contre le terrorisme islamiste», c’est tous les indésirables défiant ses lois et ses intérêts qui sont ciblés. Nous n’avons pas à accepter le maintien de la population sous la terreur militaire et policière. A l’heure où l’armée quadrille les rues partout sur le territoire pour la sécurité des riches et de l’Etat, il est temps d’identifier et de saper ses édifices et son fonctionnement !

Contre l’ordre et ses valets, insurrection !

Grenoble [isère]:Soirée concert Dalidark le vendredi 2 octobre.

Dalidark présente:

19h00 : resto vegan (sans produit issu de l’exploitation animale)

20h30: concerts

Gethen(riot grrls; Grenoble)

Guns’n’Gänseblümchen(duo magique; Le Mans/Göttingen http://gng.ouvaton.org/)

+ surprises

No dogs No relous

Prix Libre

à la BAF, 2 chemin des alpins

Dalidark, c’est quoi ?

C’est un collectif non-mixte qui existe depuis septembre 2010 et qui a pour but de promouvoir et d’encourager les créations/expressions/luttes… de meufs/gouines/trans .

La B.A.F. c’est quoi ?

C’est un centre social autogéré, qui met en place diverses activités autour de valeurs communes de solidarité, d’horizontalité, de convivialité, de luttes contre les oppressions, d’autogestion… La B.A.F. fonctionne sans sponsor, ni subvention, les dons réguliers garantissant la bonne marche et l’indépendance du lieu. La B.A.F. c’est ce qu’on en fait, ce qu’on y crée. Alors venez nombreu-ses…

Et c’est où ?

C’est la première à droite après le croisement des rues Stalingrad et des Alliés, quand on vient de Stalingrad. C’est à 10 min de l’arrêt du tram A Malherbe, tram E Alliés, c’est aussi tout près des lignes de bus 16, C5 et C3. Mais surtout, c’est au 2, chemin des Alpins à Grenoble.

D’autres info : labaf.org

Contre la guerre, contre la paix : en feu les projets du pouvoir !

Contre la guerre, contre la paix :
en feu les projets du pouvoir !!

Est-on en temps de paix ? Officiellement, oui. Mais cela fait longtemps que l’expression même de « déclarer la guerre » est devenue obsolète. Les guerres contemporaines ne sont plus « déclarées », elles font partie du quotidien de la gestion des États et des puissances. On les a alors dotées de nouveaux qualificatifs, les uns encore plus trompeurs que les autres. Opération humanitaire. Mission de paix. Opérations anti-piraterie. Frappes chirurgicales. Neutralisations ciblées. Protection des frontières. Lutte anti-terroriste. Il serait donc plus juste de parler aujourd’hui de « guerre permanente ».

Les missions militaires ne se comptent plus. A quelques exceptions près, ce ne sont plus des conflits entre Etats, mais bien des opérations dirigées contre des « rebelles », des « terroristes » ou des « criminels » qui pour une raison ou une autre, menacent l’économie capitaliste et les équilibres des pouvoirs en place. Il n’a pas fallu plus que quelques véritables soulèvements révolutionnaires aux portes de l’Europe (Tunisie, Égypte, Libye, Syrie) pour que la machine de guerre européenne passe à une vitesse supérieure. Et cela, pas seulement à « l’extérieur » des frontières. La militarisation concerne aussi « l’intérieur », c’est-à-dire, tout ce qui a trait à la répression et à la gestion des contradictions sociales (riches et pauvres, opprimés et oppresseurs, inclus et exclus). A coups de « menaces terroristes », le kaki est réapparu dans les rues. Les objets technologiques, avalés à tout va par la grande majorité de la société, ainsi que les dispositifs de sécurité, ont montré, même à ceux qui s’obstinent à ne pas vouloir le voir ni comprendre, leur vrai visage : des moyens de contrôle extrêmement étendus sur la population. La propagande médiatique contre les terroristes, les déviants, les clandestins, les criminels va bon train. Les boîtes de sécurité privée cartonnent, de plus en plus de fonctions de surveillance et de guerre sont d’ailleurs effectuées par des entreprises privées fournissant des mercenaires. Les laboratoires de recherche, le développement de nouvelles armes, les coordinations au niveau international pour faire face aux « menaces » ont le vent en poupe. Pour encore parler de paix, il faut vraiment être aussi aveugle qu’un journaliste.

La guerre n’est pas seulement une question de massacres et de tueries à des échelles industrielles. Elle induit aussi une « mobilisation permanente » de la population pour défendre les intérêts du pouvoir en place. Deux camps : soit vous êtes avec le pouvoir, soit avec les « terroristes ». Celui qui n’a pas de pouvoir à défendre ou à conquérir, qui refuse la terreur contre la population (que cette terreur vienne de l’État et du Capital sous forme de guerre, de pollution industrielle ou d’exploitation ou qu’elle vienne de ceux qui aspirent à ériger un nouveau pouvoir oppresseur, tels que les « jihadistes ») sans pour autant se laisser désarmés, se retrouvera vite le dos au mur. La guerre permanente transforme les gens en « hommes en guerres » avec des pensées aussi uniformes que leurs comportements, obéissant aveuglement aux chefs de service, insensibles et cruels.

« Si vous voulez la paix, préparez-vous à la guerre » disait-on dans la Rome antique. Et nous, les amants de la liberté, nous ne pouvons qu’être et contre la guerre et contre la paix. Aujourd’hui, la paix à laquelle les États aspirent – et cela n’a probablement jamais été différent – c’est la paix de l’exploitation capitaliste et de l’oppression sur l’écrasante majorité des gens sur cette planète. A cette fin, ils se préparent non seulement à noyer dans un bain de sang toute tentative d’insurrection libératrice contre leur ordre, mais opèrent en permanence selon la logique militaire, ici et ailleurs. Une belle illustration de ce qui est dit ici – que les sphères militaires, policières et civiles se fondent ensemble dans les doctrines de « sécurité » de ce monde hyper-technologisé et rendu entièrement serviable aux intérêts de pouvoir et du fric – c’est la continuité qu’on peut découvrir entre l’intensification récente des opérations militaires, la militarisation des sociétés européennes et le renforcement sensible de la répression. Si dans les eaux de la Méditerranée, la gestion de l’immigration relève désormais ouvertement d’opérations militaires, à Bruxelles, le pouvoir veut construire la plus grande prison de l’histoire belge. Bien évidemment, le pouvoir cherche à présenter ces deux exemples comme complètement séparés, car un plat dégueulasse divisé en petites portions s’avale plus facilement. Pourtant, dans la guerre que les États sont en train de mener, que le capitalisme mène, que tout pouvoir mène, il ne faut pas se laisser leurrer quant à leurs véritables cibles : les potentielles révoltes populaires et les aspirations à une révolution sociale qui se propose de balayer à jamais tout pouvoir. Et la maxi-prison à Bruxelles n’y fait pas exception : elle servira non seulement à enfermer toujours plus de gens que l’État estime nuisible pour ses intérêts et sa société, mais aussi à faire office de spectre contre tous ceux qui songeraient à se révolter contre l’État.

C’est pour cela que nous estimons qu’aujourd’hui, la lutte contre la construction de la maxi-prison est une lutte importante. Car si elle s’attaque à un exemple concret du renforcement de la répression étatique, elle livre aussi bataille à la raison d’État même. Rester spectateurs, subir la militarisation de la société, assister passivement (collaborant alors de fait à l’œuvre dévastatrice et meurtrière de l’État) à la transformation des villes en vastes camps de concentration à ciel ouvert, est triste comme les moutons qui se laissent mener à l’abattoir. Lutter pour que la maxi-prison parte en fumée avant qu’elle puisse enfermer une seule personne, n’est alors rien d’autre qu’un premier pas pour se réarmer face à l’État, en pensées, en sentiments. Et en actes.

[Extrait de Ricochets, n°10, août 2015]

source avec + d’informations: La cavale

Valence [Drome] .Les attaques contre les squats de lutte se succédent?Contre le tri et le dépotoir humain*(mise à jour)

Le premier octobre:Hébergement: « situation confuse et danger pour les occupant-e-s du squat de lutte rue Rossini; commandement d’huissier de quitter les lieux pour les
familles tchétchènes ayant pris la suite de l’occupation d’ appartements ayant déjà fait l’objet d’avis d’expulsion »
Est ce que la mairie (LR) de Valence va pouvoir expulser à nouveau un squat rue Rossini?
L’équipe municipale avec ses réseaux sur le quartier de Fontbarlette, valence et attise la guerre entre les pauvres. Pendant le copain de patrik Labaune joue au naïf avec l’aide de la police municipale qui est armée à Valence de pistolets 357 magnum grâce à la loi sécurité intérieure (article R511-12). Le silence des lieux associatifs (bistrots(cause toujours et radios citoyennes) et Ardelaine ( celle _ci est présente sur le quartier de fontbarlette) et des maisons d’éditions de livres( edition repas (pratique utopique) , capture édition (livres d’artiste ) de valence sont assourdissantes.

La mairie de Valence assure comprendre la réaction de ces habitants (voisins du squat) excédés par le fait de non paiement de loyer
La résignation nous transforme en moutons qui se laissent tondre, contre les bergers et contre les troupeaux..On peut lire un texte paru sur le blog cette semaine nous incite à réfléchir et agir.

No Border ni nation
Solidarité ,nous laisserons pas ces nouvelles attaques des nouveaux gestionaires de la ville impunies

Pour un monde sans frontières , sans flics et sans gestionnaires de la misère
Liberté pour tous et toutes – avec ou sans papiers
Sabotons la machine à expulser

* sous titre du tract sanspapiers? réfugiés? contre le tri et le dépotoir humain