« un message inscrit dans les cendres du « Shop Tour connecté ».
information trouvée sur France bleu isère
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comme disait le blog zad.nadir.org
Les expulsions ont commencé le 13 septembre
le 16 septembre les médias claironnent des expulsions et des blessé-s
note :Neuf militants écologistes ont été légèrement blessés et 34 au total interpellés lors de l’évacuation d’une forêt occupée pour y bloquer l’agrandissement d’une mine de charbon. Des dizaines de militants écolos s’y étaient installés, parfois dans des constructions situées à la cime d’arbres, certaines à 25 mètres du sol. Das ist ein « Bereich Zu Verteidigen ». Une « zone à défendre » si vous préférez…
le monde.fr 16.09.2018 à 11h55
Des dizaines de militants écologistes s’y étaient installés, parfois dans des constructions situées à la cime d’arbres, certaines à 25 mètres du sol. Leur objectif : empêcher des coupes d’arbres prévues par le groupe de production d’électricité RWE, et autorisées par l’administration, pour permettre l’expansion d’une mine de lignite, un charbon brun très polluant extrait à ciel ouvert sur de très vastes surfaces.
La présence des militants écologistes était constante depuis des années, mais RWE a décidé récemment de faire valoir ses droits sur cette zone.
Lire aussi : En Allemagne, la laborieuse sortie du charbon
La forêt de Hambach est devenue en Allemagne le symbole des adversaires du charbon, qui reste une source importante de la production d’électricité du fait notamment de la sortie du nucléaire décidée par le pays en 2011 pour 2022.
Même si le charbon paraît condamné à terme, le gouvernement n’a pas fixé à ce jour de date de sortie et l’exploitation de ce combustible continue notamment dans l’ouest et l’est du pays. Elle représente aussi dans ces régions un enjeu important sur le plan de l’emploi.
La forêt espace de promenades et de cueillettes, de glanage, est un enjeu pour la « transition écologique » comme le montre RWE et sa filiale E.on
Lundi 10 septembre au petit matin, les policiers du SDPJ 94 ont débarqué chez des personnes soupçonnées d’être les auteures des incendies ayant visé depuis mai dernier des surveillants de la prison de Fresnes.
« Six jeunes ont été interpellés tôt dans la matinée. Un septième a été extrait d’un établissement pénitentiaire. Quatre jeunes majeurs et trois mineurs ont ainsi été placés en garde à vue pour destruction de biens privés et publics par incendie en bande organisée. » nous dit Le Parisien. On n’en sait pas davantage pour le moment.
Depuis mai dernier à Fresnes, douze véhicules de matons ont cramé sous leur nez en quatre temps [cf les articles qui parlent de ces incendies ici et là]
Pour rappel, plusieurs incendies ont frappé l’institution pénitentiaire et ses serviteurs zélés au cours du mois de juillet. A Lille, les matons de la prison de Séquedin ont vu brûler leurs véhicules garés devant la taule, tandis qu’à Besançon, cinq voitures du SPIP sont partis en fumée en une nuit.
Dans le même temps, l’Etat, à travers la voix de sa ministre Nicole Belloubet, annonce son « plan prison », mettant en place diverses mesures pour étendre la prison au-delà de ses murs (plus d’assignations à résidence, plus de ports de bracelets électroniques, etc…)
[on a reçu°
Bonjour,
Le comité de soutien de Crest organise une journée/soirée de soutien à
Bure le samedi 15 septembre.
http://ricochets.cc/The-Guinguette-is-Back-in-Crest.html
A faire suivre !
Le Parisien / mardi 11 septembre 2018
L’opération de contrôle a viré au fiasco. Alors qu’une cinquantaine de détenus reviennent du sport, ce mardi après-midi au centre pénitentiaire de Liancourt, les surveillants décident de procéder à une fouille. Objectif : trouver des téléphones portables, interdits en prison. « Les premiers se sont fait prendre, les autres, qui étaient sûrement chargés, ont refusé avant de forcer le passage », détaillent les délégués syndicaux Jérôme Lourme (FO) et Dominique Deregnaucourt (UFAP). Le visage masqué par leurs vêtements pour certains, les détenus ont bloqué les portes et refusé de réintégrer leur cellule. Un épisode peu surprenant pour les deux élus syndicaux. « Il y a eu de fortes tensions entre détenus cet été, sans doute des histoires de dettes, soufflent-ils. Tout cela lié au manque d’effectif des surveillants, et on en arrive à de telles situations ».
Sans oublier la météo. « Il fait chaud, ils profitent. En hiver, ce n’aurait pas été la même histoire. » Il aura fallu l’intervention de l’Equipe régionale d’intervention et de sécurité de Lille pour mettre fin à ce début d’émeute. Les deux meneurs ont été placés en quartier disciplinaire, le reste des protagonistes en quartier arrivant. « Car le quartier disciplinaire est plein à craquer », précise Jérôme Lourme. Aucun blessé ne serait à déplorer du côté des surveillants pénitentiaires, aucune information n’a encore filtré concernant les détenus.
Yoyo c’est un petit journal qui s’énerve contre toutes les taules. Pour transmettre notre conviction que l’enfermement n’est pas là pour maintenir «notre sécurité» mais celle d’un système qui fonctionne sur l’écrasage de gueules. Et réaffirmer notre désir de voir tout ça détruit. Mais avant ça, le yoyo c’est une des nombreuses débrouilles qui existent à l’intérieur. C’est un petit mot qui t’arrive par la fenêtre de la cellule de la part d’un-e voisin-e. C’est un peu de tabac en cadeau en attendant la prochaine cantine. C’est le bigo que tu récupères après l’avoir mis à l’abri en prévision d’une fouille de cellule. C’est l’héritage que tu reçois d’un-e pote qu’est libérable. Plus précisement, le yoyo c’est la technique qui consiste à se passer des trucs d’une cellule à une autre grâce à des cordes lestées qui se balancent entre les fenêtres. Une technique qui permet de ne pas avoir à demander la permission aux maton- ne-s, un contact entre les prisonnièr-e-s loin de leurs yeux scrutateurs. C’est pour ça qu’ils posent des caillebotis et plexiglas sur les fenêtres, qui entravent autant la lumière que les possibilités. Dans la tripotée des nouvelles prisons qui vont être construites, on se doute que toujours plus de moyens seront imaginés pour réduire la marge de manoeuvre des taulard-e-s. Ce plan de construction qu’on approfondit un peu ici, vendu comme les précédents sous une couche de vernis humaniste, n’est rien d’autre qu’un perfectionnement supplémentaire du contrôle et de l’enfermement. Encore plus de prisons, encore plus de monde enfermé, toujours plus de limites aux révoltes et aux solidarités. Que ce soit un yoyo ou une tentative d’évasion, les résistances quotidiennes déplaisent et doivent être matées. Heureusement, malgré tous les efforts du pouvoir, les rébellions continuent de fleurir ici et là, comme par exemple aux Etats-Unis. Nous vous en donnons encore de petites bribes dans ce numéro. D’ailleurs, pas sûr que ça se bouscule aux entretiens d’embauche de l’administration pénitentiaire (AP) si la coupe du monde de crâmage de voitures de maton-ne-s se met à susciter autant de passions que le foot. Ni si chaque fois qu’un détenu meurt sous leurs coups les réactions hostiles ne se font pas attendre dedans et dehors, comme cet été à Fleury-Mérogis. Et même si la tendance est à toujours plus de monde entre quatre murs, de temps en temps un événement vient faire légèrement baisser les chiffres de manière inattendue. Par exemple quand un hélicoptère se pose dans la cour d’honneur de la prison de Réau. On espère juste que Rédoine Faïd aura réussi à envoyer ses meilleurs films de gangsters à la cellule d’à côté avant de s’évanouir dans la nature.
lire et diffuser yoyo journal de lutte contre les barreaux!
Pour nous écrire: yoyojournal@riseup.net
( reçu par mail)
A l’heure où le président remonte dans l’estime nationale en embrassant le front noir des joueurs de l’équipe de France,A l’heure où l’on s’émeut chaque année de nos héro·ïne·s de la résistance cachant des juifsA l’heure où l’on place et maintient des présidents corrompus et liberticides dans les anciennes colonies françaises,
>A l’heure où notre histoire coloniale est encore taboue,
>A l’heure où l’État français, drapé dans ses discours sur les droits de l’homme, fait passer de nouvelles lois rendant impossible et invisible l’asile en France, et poursuit avec acharnement celles et ceux qui aident d’autres humains à simplement survivre,
>A l’heure où, Bolloré et consort s’accaparent les marchés de la Guinée, de la République Centre Africaine, du Niger et où l’Europe donne des milliards à la Libye pour qu’elle construise des camps afin d’empêcher les femmes, les hommes et les enfants de traverser la méditerranée,
>Tout va très vite.
>Et ce n’est ni une question économique, ni une question démographique, ni une question géographique, ni….. C’est un projet politique. Ils sont en train de consolider les frontières, de les rendre doubles, triples, épaisses, de rendre les routes sinueuses, impraticables, mortelles et de nous faire croire que nous sommes différent·e·s, qu’il y a d’un côté « eux » et de l’autre « nous », que de les accueillir mettrait en danger notre civilisation.
>Cela se passe aujourd’hui, maintenant, chaque jour un peu plus.
>Alors, organiser une quinzaine cet automne, c’est se donner du temps, au milieu des urgences, des défaites et des victoires quotidiennes, pour penser et concrètement organiser la suite, les mois qui arrivent ; c’est se poser collectivement la question de quel monde on veut et traduire en actes les réponses ; c’est se rencontrer, créer des liens, pour ne pas crever de sidération devant la réalité (ensemble on est un être à nombreuses épaules, on peut partager la peur, les attaques, le courage, les colères, les joies…).
>Une soirée c’est beaucoup trop court pour aborder la montagne de sujets que charrient l’exil, l’accueil, l’expulsion, les politiques migratoires, c’est pourquoi s’est tissée, entre différents collectifs, exilé.e.s, habitant.e.s, cette quinzaine débordante.Du fin fond du Diois, aux prémices de l’Ardèche, le long des berges de la Drôme seront proposés, des tables rondes, des discussions, des rencontres, des projections, des expositions, des temps de jeux, des temps d’échange… Du 27 septembre au 13 octobre 2018.affiches en pièce jointe:
Les Monstres de Cigéo / mardi 11 septembre 2018
Nous avons remarqué un article paru il y a quelques jours, qui mentionne la remise en ligne des données d’Ingérop concernant Cigéo et d’autres projets.
Le lien de l’article : https://de.indymedia.org/node/24069 (en allemand)
L’article précise que les données ne resteront pas en ligne très longtemps, et qu’il est conseillé d’en faire des copies, voir de créer des « miroirs » pour que les données soient hébergées ailleurs (sans oublier à ce sujet qu’une perquisition avait déjà eu lieu il y a deux mois à cause de l’hébergement de ces données).
En attendant, l’article donne un lien permettant de télécharger les données, soit fichier par fichier (répertoire « brut »), soit sous forme de gros fichiers compressés (répertoire « small »). Le lien est un lien en « .onion », c’est-à-dire qu’il est possible d’y accéder seulement via le navigateur Tor (c.f. https://torproject.org pour télécharger le navigateur Tor si vous ne l’avez pas déjà).
Le lien de téléchargement des données : bxqigvnvsi7nlure.onion
On peut donc visiblement de nouveau accéder à des dizaines de Go de données internes d’Ingérop concernant le projet Cigéo, réparties en trois dossiers :
On trouve également des dizaines de Go de données concernant d’autres projets d’Ingérop : des prisons existantes ou de futures prisons (Gradignan-Bordeaux, Lutterbach, Saran), une étude de faisabilitié du Centre à l’Énergie Atomique, des prestations en lien avec la fermeture de Fessenheim, des études de la RATP, les tramways de Barcelone et de Las Condes au Chili, et le centre de maintenance des tramways de Saint-Priest.
*****
NdAtt. : une partie de ces documents (les moins lourds) sont disponibles au téléchargement aussi ici.
lu sur attaque.noblogs.org
Les Catalans.
Eau fraîche le premier jour. Radotages de méduses le second. Plaisir intact.
Toujours aux Catalans.
La boginete cherra? …Je crains qu’il me manque les clefs pour comprendre cette œuvre.
Salut à Missak Manoukian !
Sur la Canebière.
Magnifique devanture en faïence d’une librairie d’occasion hélas fermée! (voir également les deux photos suivantes).
Dans le Panier.
Il paraît que la Grande a déménagé…
Toujours dans le Panier.
Subtil – je dis ça parce que je n’avais pas compris tout de suite! – rapprochement entre le fait de se plier aux normes corporelles féminines et le fait de subir dans la peur la domination masculine.
Au fronton de l’Opéra municipal :
«L’art reçoit la beauté d’Aphrodite, le rythme d’Apollon, l’équilibre de Pallas, et il doit à Dionysos le mouvement et la vie».
Ah! tous ces intermittents tombés dans l’oubli!…
Pour se tenir au courant des luttes contre la gentrification de La Plaine, c’est ici.
Et pour prendre connaissance des revendications des habitant·e·s vers la Belle-de-Mai, c’est là.
Le Télégramme / mardi 11 septembre 2018
Dans la nuit de lundi à mardi, un acte de malveillance a été commis sur un véhicule de chantier. Depuis lundi des travaux ont débuté rue du Gouerou, afin de sécuriser et d’améliorer le secteur. Sans doute pas du goût de tout le monde, puisque le feu a été mis à un engin de l’entreprise STPA. De plus une mention « Laissez le Gouerou » a été peinte sur la cabane de chantier. Les pompiers de Saint-Renan sont intervenus vers 1 h 30 pour éteindre l’incendie qui s’est propagé à la dune. Une enquête de gendarmerie a été ouverte. La municipalité et l’entreprise ont porté plainte. Le maire, Michel Jourden, avoue son incompréhension. Pour lui les travaux, qui ont repris, « ne peuvent qu’améliorer le site ».