Archives de catégorie : General

valence, france Au laboratoire anarchiste le 20/02 Atelier d’écriture aux compagnon-n-e-s

mercredi   à 17h30 au 8 place St jean atelier d’écriture aux prisonnier-e-s,

quelques adresses que  je vous proposes

et tout d’abord une  chanson Donc, de ne pas pouvoir fantasmer le rêve grandieux de Qualcuno volò sul nido del cuculo [scena finale· almostfriends86 – YouTube..] ; mais même pas celui de s’envoler comme le Michè’ de Fabrizio De Andrè [https://www.youtube.com/watch?v=Udphldqp8hc

Pierre Robert
n°ecrou : 15816
Centre pénitentiaire Nancy-Maxéville
300 rue de l’Abbé Haltebourg
54320 Maxéville

et Rizzo Antonio
Salvato Lorenzo
Ruggeri Silvia
Volpacchio Giada
Blasi Niccolò
De Salvatore Giuseppe

C.C. Lorusso e Cutugno
Via Maria Adelaide Aglietta, 35
10149 – Torino (Italie)

et Claudio Lavazza
n. ecrou 445097 D5-2G-c44
MAH de Fleury-Mérogis
7, Avenue des peupliers
91700 Fleury-Mérogis

etLisa Dorfer,  Módulo 15

Centro Penitenciario Madrid V,

Carretera M609 km.3,5,

28791, Soto del Real,

Madrid, España

Pierloreto Fallanca : C.C. La Spezia, Piazza Falcone et Borsellino 1, 19125 La Spezia (Paska)

Salvatore Vespertino : N.C.P. Sollicciano, Via G. Minervini 2/R, 50142 Firenze (FI)

Giovanni Ghezzi : N.C.P. Sollicciano, Via G. Minervini 2/R, 50142 Firenze (FI)

un PDF pour  faire mieux connaissance

Si jamais j’ai oublié des compagnon-n-e-s , apportez vos contributions

 

Pour écrire à la copaine arrêtée à Bure

Bureburebure.info  / vendredi 15 février 2019

Une personne s’est faite interpeller le 3 février et est passée le lendemain, ce lundi, en comparution immédiate. Elle n’a pas donné son identité en garde à vue. Elle a pris 3 mois de prison ferme avec mandat de dépôt (elle est envoyée directement en taule, à Nancy-Maxéville), peine que demandait le procureur.

La personne est d’accord pour qu’on diffuse son numéro d’écrou. Pour lui écrire :

Pierre Robert
n°ecrou : 15816
Centre pénitentiaire Nancy-Maxéville
300 rue de l’Abbé Haltebourg
54320 Maxéville

La copaine parle français et anglais.

Turin : La prison en proie aux flammes

Le 10.02 lors de la manifestation devant la prison « les Vallettes » de Turin, en soirée, après les émeutes qui ont suivis l’expulsion du squat l’Asilo, un cortège d’une centaine de personnes a avancé jusqu’aux abords de la prison en solidarité avec les personnes interpellées, des slogans « feu aux prisons » et quelques fumigènes ainsi que des molotovs ont été lancé sur des murs de la prison.

Un incendie a ensuite été déclenché par le jet d’un engin incendiaire au dessus de l’enceinte de la prison (le compost et les ateliers de pâtisserie-boulangerie ont pris feu), les flammes ont fait exploser des bonbonnes de gaz et un pan de l’atelier s’est écroulé un peu plus tard dans la soirée.

Au sein de la prison étaient détenues les 11 personnes emprisonnées (libérées depuis) suite aux émeutes ayant suivi l’expulsion du squat de l’Asilo et les 6 personnes incarcérées lors de l’expulsion (pour association subversive) [1].

[Reformulé de la presse italienne sur Cracher dans la soupe.]

Pour écrire aux six arrêté.es :

Rizzo Antonio
Salvato Lorenzo
Ruggeri Silvia
Volpacchio Giada
Blasi Niccolò
De Salvatore Giuseppe

C.C. Lorusso e Cutugno
Via Maria Adelaide Aglietta, 35
10149 – Torino (Italie)


[1Le lendemain (11.02) a eu lieu une énième audience du procès pour l’opération « Scripta Manent » (23 personnes sont inculpées dans la cadre de cette opération dont 7 toujours emprisonnées). La salle d’audience (Salle « Bunker ») située au sein de la prison Le Vallette a été évacuée après que des personnes solidaires aient tenté de perturber le réquisitoire du Procureur Sparagna.

 non -fides.fr

 

Parution:Avis de tempêtes bulletin anarchiste pour la guerre sociale #14

Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale n°14 (février 2019) vient de sortir.

Pour lire, imprimer et diffuser ce petit bulletin autour de soi (il est en format A5, et celui-ci fait 20 pages), on pourra retrouver chaque nouveau numéro tous les 15 du mois, ainsi que les précédents, sur le blog :

https://avisdetempetes.noblogs.org

« Quelqu’un disait que si la société est une prison à ciel ouvert, les guérites modernes doivent certainement être ces antennes et relais de communication qui font partout obstacle au ciel bleu, et les barbelés toutes ces fibres optiques et ces câbles électriques. Pour celles et ceux qui désirent enrayer la reproduction de la domination, il devient ainsi primordial qu’ils et elles arrivent à regarder ailleurs et autrement. Ce n’est pas que le commissariat du coin ne devrait plus attirer l’attention de l’ennemi de l’autorité, ou que la vitrine de la banque ne mérite pas d’être fracassée, ou que le tribunal ne devrait pas recevoir de visites enragées, mais il est aussi vrai que la domination a diffusé sur le territoire une vaste quantité de structures relativement petites et peu protégées dont toujours plus de choses, pour ne pas dire presque tout, dépendent. C’est dans ces petites choses que la toile invisible qui nous enferme et qui permet la restructuration du capital et de l’État se matérialisent. C’est là que peuvent être attaquées les artères de la domination qui irriguent les champs de l’exploitation et de l’oppression ; c’est là que peuvent être enfin réduites au silence les prothèses technologiques et leurs bourdonnements asservissants. »

Avis de tempête #14 en PDF
[reçu par mail]

Turin (Italie) : Les arrêtés de samedi relâchés (et quelques actions en solidarité)

résumé de Macerie / mercredi 13 février 2019

Les 11 personnes arrêtées lors de la manif de samedi 9 ont été relâchées sous contrôle judiciaire.  Elles devront pointer une fois par jour dans le commissariat le plus proche de leur domicile. Le seul chef d’accusation retenu à leur encontre est « rébellion », pour la résistance au moment de leurs arrestations.

Restent donc en taule les personnes accusées d’ »association subversive ». Pour leur écrire :

Au consulat italien de Patras, en Grèce

Rizzo Antonio
Salvato Lorenzo
Ruggeri Silvia
Volpacchio Giada
Blasi Niccolò
De Salvatore Giuseppe

C.C. Lorusso e Cutugno
Via Maria Adelaide Aglietta, 35
10149 – Torino (Italie)

*****

Milan : Une banque perd ses vitres en solidarité

Round Robin / vendredi 15 février 2019

Hier nuit, on a brisé à coups de marteaux le DAB et les vitrines de la banque Intesa-San Paolo de Via Meda. Sur la porte, le tag : « Liberté pour les compagnons arrêtés à Turin ».

On a choisi Intesa-San Paolo parce qu’elle est un des plus importants responsables de la gentrification du quartier Aurora [le quartier de Turin où se trouve l’Asilo; NdAtt.], responsable par conséquent de l’expulsion de l’Asilo et, d’une certaine façon, de l’arrestation des compagnons.

Liberté pour tous, liberté pour toutes.

*****

Thessalonique (Grèce) : Action en solidarité avec les compas de Turin

Round Robin / jeudi 14 février 2019

Samedi 9 février, on a attaqué la Chambre de commerce Italo-Grecque de Thessalonique, en laissant un engin explosif devant son entrée principale; cette action a été cachée par les médias.
Cette attaque est une réponse à la répression exercée par l’État italien, dont le dernier exemple est l’opération d’expulsion de l’Asilo Occupato à Turin.

Au petit matin du jeudi 7 février, ce squat a été expulsé et six personnes ont été arrêtées, inculpées d’association subversive.
Ce squat était ouvert depuis 24 ans et était un repère pour les actions qui ont lieu sans arrêt contre les Centres de Rétention Administrative, contre les expulsions locatives et contre la gentrification du quartier. Ce coup répressif arrive après une escalade de poursuites qui ont frappé les anarchistes de Turin ces dernière années, avec des arrestations, des interdiction ou des obligations de séjour et bien d’autre.

Notre attaque est un geste de solidarité avec les compagnons de Turin, qui continuent à lutter.
C’est aussi un geste de solidarité envers Spyros Christodoulou, qui est en grève de la faim depuis le 14 janvier. Tien bon, Spyros !

Créons des liens de solidarité à travers les frontières qui nous divisent !
Pour un monde sans prison, solidarité avec l’Asilo Occupato !
Liberté pour les six inculpés.
Liberté pour Battisti, mort à l’État !
Liberté pour les prisonniers des opérations Scripta Manent et Panico !
Pour l’anarchie !

*****

Patras (Grèce) : Le consulat redécoré en solidarité

Act for Freedom Now ! / vendredi 15 février 2019

 

repris le d’ Attaque

Lyon, Valence, france:Journal de bord autour du mouvement des Gilets jaunes

voilà : » CR d’une assemblée générale du12 Fév au soir a eu lieu à Valence une AG de gilets jaunes de Valence et de la région (Ardèche, Vallée de la Drôme….):Manif non déclarée samedi 16 février a valence…plus d infos a venir,mais l ‘AG de mardi a été extrêmement tendue , fracture idéologique claire entre les dirigistes de »droite »( euphémisme…!), la ligne apolitique et la ligne extrême gauche. contacts physiques en fin d AG (a priori…). » repris d’un compte face de bouc


CR AG Bourse Gilets jaunes-centre Lyon, le 11/02/2019
Encore un peu moins de monde (à grande peine 200 personnes).
L’AG commence avec de nouvelles personnes à la tribune puisque les administrateurs du groupe GJ-Lyon-centre ont décidé de faire tourner, sans qu’on sache toutefois quelle est la procédure utilisée. Cela commence comme d’habitude par un rappel des opérations extérieures qui ont été peu nombreuses cette semaine. L’action devant l’ONU à Genève contre le type de répression subi par les manifestants GJ est réaffirmée, mais elle se déroule un jour de semaine le mercredi 20 février. Manifestation régionale annoncé pour le 23 février sous l’impulsion de la plupart des groupes du mouvement de la région selon une personne du groupe TEO. Pas le temps de savoir comment se prend ce type de décision.
Très rapidement on passe à la manifestation du 9 et à son bilan … qui se résume en fait à la bagarre avec les fascistes, alors que pas un mot ne sera évoqué sur l’idée saugrenue d’aller se perdre sur la rive gauche du Rhône qui nous a coupé de la presqu’île et d’une plus grande visibilité ainsi, ce qui est encore plus important, de la détermination à nous opposer fermement au blocus hebdomadaire de cette presqu’île, imposé par les forces de l’ordre.
Sûrement un membre du groupe GJ-Lyon centre va alors lire un long communiqué censé répondre à la presse qui a insisté, un peu trop, sur la bagarre facho/anti-fa survenue cours Lafayette. Il est à peu près sur les positions de l’appel de Commercy sur ce point. Affirmation de principe contre les groupes agressant la manifestation, mais pas de condamnation a priori de la présence de l’extrême droite à partir du moment où elle accepterait ses règles (on suppose que c’est en cela qu’elle se distinguerait des fascistes).
Brouhaha dans la salle car les auteurs du communiqué parlent de faire voter le texte après lecture et sans discussion. C’est un texte qui se veut consensuel au sens où il cherche à la fois à garder le principe antifasciste et la réalité qui est que les GJ n’en ont rien à faire de toutes ces histoires. Mais pour les anti-fa qui sont venus nombreux ce compromis est inacceptable et en bonne pratique gauchiste ils vont se précipiter à la tribune pour monopoliser les prises de parole en disant à peu près tous la même chose, mais l’important étant de donner l’impression que c’est la parole majoritaire.
Le fait que le niveau de violence des flics ce samedi ait été particulièrement élevé est complètement occulté. L’impression contre productive qui est donnée c’est que 50 fascistes dominent la ville de Lyon, ce qui, entre parenthèse, est exactement ce que la presse et le pouvoir veulent faire accroire.
La question du service d’ordre est à nouveau abordée, mais avec une variante. Alors qu’aux dernières AG, après fortes controverse, le principe d’un service de prévention plus que d’ordre (en effet, comment organiser un SO dans un mouvement qui refuse de fait toute direction et fait constamment dans l’improvisation ?), là on se dirige vers un SO de spécialistes, mais spécialisés soit dans le n’importe quoi (ainsi les gentils administrateurs GJ-centre demandent candidement « qui est « intéressé » pour faire le SO comme si cela relevait de « l’intérêt, quant aux gauchistes plus ou moins staliniens de nature ou par la force des choses, ils affirment haut et fort leu expérience de la chose !).
Alors que l’opposition avec la base des GJ notamment de TEO qui campe sur le « tous gilets-jaunes » devient quasiment minoritaire vu la composition de l’assemblée, quelques paroles plus censées se font entendre dont celle d’un réfugié chilien victime du pouvoir de la police de Pinochet et torturé à l’occasion, qui proclame que, malgré ou plutôt à cause de son expérience, il ne faut pas se tromper d’ennemi, que celui-ci ce n’est pas le fascisme et un nombre ridicule de personnes sans assise sociale, mais le pouvoir, Macron et ses flics et que seule une ligne de masse peut l’emporter contre les fascistes et la police. Il ajoute que la défense des libertés publiques doit être clairement mise en avant et donc évidemment celle de manifester.
Les antifas (à l’exception de deux ou trois qui sont effectivement dans le mouvement GJ), désertent alors les lieux, après avoir aidé à les vider, signe de leur absence complète d’empathie pour un mouvement que d’ailleurs ils ne comprennent pas.
Le rendu du travail des commissions peut alors commencer, mais devant une salle clairsemée :
Il est réaffirmé par la commission action l’importance de reconquérir les ronds-points pour y rétablir des lieux de discussion de proximité et de centrer les opérations d’agitation vers des lieux emblématiques de pouvoir comme les cercles bourgeois lyonnais qui regroupent les grands patrons de la région et l’establishment). Les hypermarchés doivent aussi faire l’objet d’actions ciblées comme les opérations « charriot » ; que les GJ doivent chercher à intervenir à l’université et sur les lieux de production (proposition d’un cheminot gilet jaune) pour encourager les salariés à les rejoindre.
En amont de cette commission action un mail a circulé sur sa liste et mérite d’être reproduit car il a en partie été retranscrit par elle durant l’AG. Il expose des points assez peu soulevés jusqu’à maintenant :
1 – on tourne en rond : REPRENDRE LES RONDS POINTS.
Les manifs du samedi on leurs intérêts. Néanmoins ; manque de cible ; blocage policier permanent ; visibilité réduite car écarté du centre ville. il me semble important de montrer que le mouvement vit et de retrouver de la visibilité. c’est pourquoi il serait bien de mener des actions d’occupations de rond point à des heures de grandes affluences. A Lyon il y a 2 ronds point majeurs ou entre 16h30 et 19h00 passent des centaines de véhicules qui se répartissent ensuite dans toute la région. il s’agit du rond point du bout du parc de la Tête d’or, au transbordeur, et celui de la Doua a coté du périph et du cimetière américain. Il sont accessibles en bus. Il faut se faire voir, réoccuper les ronds points en semaine.
2 – SLOGANS
Les manifs du samedi ont la chance faramineuse d’être libérée des sonos assourdissantes des organisations syndicales qui nous casse la tête de leurs slogans et de leurs musiques. La place est donc libre à toutes les voix à toutes les initiatives… et pourtant rien ne sort de ce vide laissé, mise a part « Macron démission » et Castagner… », c’est pauvre.
On a de la colère et de la revendication, elles doivent ressortir et transparaître pendant les manifestations, une manif doit être portée par la voix du peuple, il faut occuper cet espace vide, l’enrichir et reprendre ensemble des slogans ou des chants porteurs.
3 – REVENDICATIONS .
La commission revendication a fait pas mal de boulot et il en ai ressortie pas mal de chose. Néanmoins je fais le constat que pendant les manifs du samedi, mise a part le RIC et les violences policières il n’y a pas de mots-d’ordre réels, pas de revendications claires mises en avant. Il me semble important en reprenant le travail de la commission de lister 2 ou 3 revendications majeures (phares) et de les mettre en avant ( par pancarte et slogans par exemple) afin de devenir plus audible auprès du public et des médias.
L’action de la commission poésie dans le quartier de la Basilique autour de l’hôpital et de l’EPHAD est réaffirmée afin de toucher salariés et patients, mais l’aspect technico-artistique de l’intervention n’est pas très clair, ce qui fait que son organisation reste à l’état de projet même si une réunion est prévue jeudi soir à ce sujet.
Avec la manifestation régionale du 23 février* ( à Annonay NdLa) une autre est proposée dans laquelle les manifestants sortiraient avec des masques significatifs de leur opposition au pouvoir et de ne rien lâcher quant à la détermination de manifester malgré la loi anticasseur.
G et J

http://blog.tempscritiques.net

 

Fontaine (Isère), France : Attaque incendiaire contre l’entrepôt de JC-Decaux – 12 février 2019

[D’après plusieurs articles de presse: vers 3h mardi 12 février, les flammes ont détruit une partie du bâtiment commercial de la société JC-Decaux, situé 2 rue d’Arcelle à Fontaine (Isère) dans la Métropole de Grenoble. Un local de 50 m2 a été totalement détruit par les flammes, tandis que les fumées en ont endommagé 100 autres (selon France 3)… sur les 3.000 m² dans lequel sont entreposés et entretenus les abribus de l’agglomération grenobloise ainsi que les panneaux publicitaires. Le Dauphiné affirme pour sa part que « 3 000 autres mètres carrés ont été recouverts de suie ». Entre six (France Bleu) et dix employés (France 3) de la société (sur les 35 du service) n’ont pas pu travailler ce mardi, se retrouvant au chômage technique pour la journée. La police a trouvé des traces d’effraction qui orientent les enquêteurs vers la piste criminelle (mais France3 parle « d’origine de l’incendie indéterminée », et le Daubé d’un « incendie dont on ignore l’origine »). Un communiqué revendique cette visite incendiaire (cf ci-dessous)]

Un JC Dec’ en moins !

Incendie d’un utilitaire JC Decaux à Grenoble dans la nuit de jeudi 7 à vendredi 8 février.

Des messages publicitaires qui nous sollicitent en permanence.

Des multinationales et grandes entreprises dont l’existence nous enrage.

Leurs véhicules sérigraphiés dans les rues qui nous incident à les saboter.

JC Decaux comme les autres, on aime les voir en flamme.

(Soit dit en passant, on le trouve plus joli l’entrepôt JC Decaux depuis ce mardi.)

Soutien à tou·t·e·s les saboteureuses, les incendiaires, celleux qui luttent (en dehors ou enfermé·e·s).

[Publié sur indymedia nantes, 13.02.2019]

Posted on by Sans_Attendre

Nuremberg (Allemagne) : Le centre de recrutement de l’armée pris pour cible

Dans la nuit de dimanche à lundi [28 janvier; NdAtt.], on a profité de la couverture de l’obscurité pour attaquer un outil de l’impérialisme allemand. Nous avons pris pour cible le centre de recrutement de la Bundeswehr (les Forces armées allemandes), à côté de la gare Frankenstrasse. On a détruit l’entrée, ainsi que quelques vitres, à coup de pierres et de peinture. On a choisi la Bundeswehr parce qu’elle sert directement à mettre en œuvre les intérêts géopolitiques de l’impérialisme allemand. Peu importe s’ils qualifient leurs guerres d’aides humanitaires ou de mesures visant à l’établissement de la démocratie, ils ne peuvent pas cacher la vraie nature de la Bundeswehr et de ses missions.

Leur paix signifie guerre, leur justice signifie oppression et leur liberté signifie surveillance.

Tout le monde à Munich le 16 février pour manifester par milliers contre la militarisation interne et les guerres à l’étranger.

Contre la guerre et l’armée, feu et flammes pour la Bundeswehr!

Mpalothia / mardi 29 janvier 2019

« Gilets jaunes » : Infos sur la répression en cours – 14 février 2019

Le jeudi 14 février, le ministre de l’intérieur a donné quelques chiffres sur la répression depuis le début du mouvement de révolte il y a trois mois: « environ 8.400 personnes ont été interpellées depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, il y a près de trois mois, et 7.500 ont été placées en garde à vue ». Il a également affirmé que « près de 1.300 policiers, gendarmes et pompiers ont été blessés ». Bien évidemment, il n’évoque à aucun moment les centaines de cas de blessures et de mutilations à vie infligées par les forces de l’ordre.

Voici une petite liste non-exhaustive de chiffres et comptes-rendus des médias au sujet de la répression en cours, et du caractère incontrôlable et destructeur qui a émergé ces derniers temps dans l’Hexagone, depuis le début de ce mouvement. Quelques infos sur la journée du 9 février viennent par ailleurs compléter l’article (déjà long) paru récemment  « Souffler sur les braises de la révolte« .

«Gilets jaunes»: la délinquance explose ces trois derniers mois

C’est ainsi que le Figaro titre son article (payant) du 13 février, donnant un aperçu sur la hausse des incendies visant les institutions étatiques et privées depuis les trois derniers mois:

« L’effet «gilets jaunes» sur la délinquance? «Il est dévastateur», déplore un haut responsable du ministère de l’Intérieur. «D’autant que ces événements mobilisent, samedi après samedi, des dizaines d’unités de CRS et de gendarmes mobiles qui ne peuvent dès lors assurer leur mission de pacification des quartiers difficiles aussi bien qu’il le faudrait», reconnaît un cadre du syndicat Unsa-Police. Sur douze mois (de février 2018 à janvier 2019), les incendies de biens publics et privés ont ainsi grimpé de 6,7% (passant de 36.997 à 39.474 faits). Et si l’on s’en tient aux trois derniers mois, de novembre 2018 à janvier 2019, période qui couvre l’essentiel des manifestations du mouvement citoyen des «gilets jaunes», c’est une véritable explosion à laquelle on assiste, les incendies volontaires passant alors de 8982 à 13.042, soit une hausse 45,2 % ».


Acte XIII à Paris, 9 février 2019: Thomas -Pierre Verrier- incarcéré

L’homme interpellé samedi en marge de l’acte 13 de la mobilisation des Gilets jaunes à Paris après l’incendie d’un véhicule de la mission antiterroriste Sentinelle a été mis examen ce mardi pour dégradations d’un bien appartenant à autrui, dégradations par un moyen dangereux, dégradations par un moyen dangereux de biens destinés à l’utilité
publique, violences aggravées, violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique, prise du nom d’un tiers et participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations).
Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet, selon une source judiciaire.

Originaire de la région bordelaise, cet homme connu des services de renseignement et fiché S (Sûreté de l’Etat) pour appartenance à la mouvance anarchiste, avait été interpellé samedi après quatre heures de filature dans la capitale, selon des sources policières. Lors de son arrestation, il avait donné une fausse identité aux policiers.

Les enquêteurs le soupçonnent également d’être impliqué dans l’incendie d’une Porsche, celle du chef cuisinier Christian Etchebest, selon le Parisien, et dans des violences visant un fourgon de l’administration pénitentiaire, non loin des Champs-Elysées, l’un des épicentres habituels de la mobilisation des Gilets jaunes.


Paris, 12 février 2019, affaire du chariot élévateur : 5 gardes à vue

Tout le monde se souvient certainement de ce groupe de personnes hilares et joyeuses le samedi 5 janvier à Paris, debout sur un chariot élévateur de chantier abandonné, rue de Varenne (Paris VIIe), et fonce sur la lourde porte en bois du secrétariat d’Etat au porte-parole du gouvernement. Celle-ci cède sous le choc. Profitant de l’absence des forces de l’ordre, débordées ailleurs par les rassemblements, les assaillants pénètrent dans l’enceinte, dégradent des voitures et repartent. L’attaque – rapide – provoque l’évacuation en catastrophe de Benjamin Griveaux, alors en interview avec des journalistes et accompagné de son officier de sécurité.

Cinq semaines plus tard, six suspects ont été placés en garde à vue mardi matin au 3e district de la police judiciaire parisienne. Ces cinq hommes et une femme, âgés de 21 à 54 ans, sont pour moitié originaires du Nord, de l’autre de l’Ile-de-France (Val-de-Marne, Val-d’Oise et Yvelines).

Les policiers les ont identifiés après un minutieux travail d’enquête mêlant analyses ADN, travail de téléphonie et exploitation des vidéos – de surveillance et amateurs. Leur « plus gros client » est Romain M., 23 ans, interpellé dans le Nord. Celui-ci est soupçonné d’avoir conduit le transpalette électrique et l’avoir précipité sur le ministère.

Lors de l’attaque, le jeune homme est apparu visage découvert, vêtu d’un gilet jaune. Deux de ses proches, un père et son fils habitant également dans le Nord, ont été convoqués hier au 3e DPJ puis placés en garde à vue : Fabrice et Brice D. Le premier, doyen du groupe, est le seul à être connu des renseignements territoriaux pour ses liens avec la mouvance anarchiste locale. Les trois derniers suspects – Thomas S., 21 ans, Sylvie B., 46 ans et Jonathan B., 35 ans – sont quant à eux soupçonnés d’avoir été présents lors de l’attaque.

Les gardes à vue, pouvant durer 48 heures, ont été prolongées mercredi.


Nîmes (Gard), 12 février 2019 : condamnations pour l’incendie des impôts

Dans la nuit du 31 décembre au 1 janvier dernier, la façade du centre des impôts de Nîmes était incendiée par un groupe de gilets jaunes. Pendant près d’un mois, le centre des finances publiques du Gard est alors fermé. Bilan des dégradations près de 100.000 euros.

Mardi 12 février, 6 accusés, 2 hommes et 4 femmes, passaient au tribunal de Nîmes, accusés de cet acte avec « association de malfaiteurs ». A 19h, les jugements sont tombés. Les 6 gilets jaunes gardois sont condamnés à des peines allant de 4 mois de prison ferme à 8 mois avec sursis, pour l’incendie volontaire d’un centre des impôts nîmois.

Une mère de famille âgée de 26 ans et jusque-là inconnue de la justice a écopé de la peine la plus lourde. Un an de prison dont 8 mois avec sursis pour « complicité de dégradation » et « association de malfaiteurs ». Elle est considérée comme l’organisatrice, la nuit du réveillon du jour de l’an, de ce périple vers le centre des impôts au coeur de la ville de Nîmes. 3 autres personnes ont été condamnées à 8 mois de prison, dont 6 avec sursis, la peine réclamée par le parquet, toujours pour des infractions de « dégradations », « complicité de dégradations » et « association de malfaiteurs ».

Une femme a été condamnée à 10 mois de prison dont 8 avec sursis, pour complicité de dégradations et association de malfaiteurs, tandis que la dernière prévenue a écopé de 8 mois avec sursis.


Pyrénées-Orientales, 13 février : « Les stigmates de la guerre des ronds-points »

En moins de deux mois, le mouvement des « gilets jaunes » a entraîné près de 500 000 euros de dégâts sur les routes départementales. Sans compter les dégradations sur les radars, que l’Etat refuse de chiffrer, c’est la réparation des chaussées qui va coûter le plus cher. Quelques extraits choisis du Midi Libre (13.02.2019)

« Mais ce qui fait grimper l’addition, c’est la réfection des chaussées endommagées, principalement par les incendies. Selon les services du Département, 340 000 euros de travaux sont à prévoir pour 2019 afin de réparer le bitume devant les péages nord et sud sur les routes départementales D900a, D900, D83 et D12. […] Au Boulou, l’enrobé destiné à rénover le giratoire d’accès à l’A9 sera facturé 45 000 euros de plus. Les stigmates de la guerre des ronds-points entamée par les Gilets jaunes sont aujourd’hui encore visibles des automobilistes. » […] les agents étant victimes de jets de cailloux et d’insultes sur le terrain, leur encadrement a préféré attendre avant de lancer les travaux. D’autant que la poursuite du mouvement, de semaine en semaine, pouvait laisser augurer de nouvelles dégradations sur du matériel neuf. »

Montpellier (Hérault) : 130 vigiles embauchés par la CCI pour protéger les commerces lors de l’acte 14

Le président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie, André Deljarry, vient d’annoncer le déploiement de 130 agents de sécurité devant les commerces du centre-ville de Montpellier, samedi 16 février, de 12h30 à 19h30. Ce déploiement de 130 agents de sécurité, correspondant à 1 agent pour 4 à 5 commerces, a pour objectif, « à l’image d’un centre commercial, de faciliter l’accès des clients aux commerces et d’apporter une présence sécurisante aux commerçants et aux salariés » (Midi Libre, 12.02.2019)

Vesoul (Haute-Saône), 12 février : 4 mois de sursis pour des jets de bouteille sur les gendarmes.

Mardi 12 février, un « Gilet jaune » de 30 ans comparaissait devant le tribunal de Vesoul pour « violence sur les forces de l’ordre ». Le 17 novembre 2018, alors qu’il occupait avec plusieurs centaines de personnes le rond-point de Saint-Sauveur (près de Luxeuil-les-Bains, sur la RN57). Il faisait partie de celles et ceux qui avait refusé de rentrer de chez eux/elles après 18h, heure à laquelle prenait fin la manif déposée en préfecture. Il « avait été identifié par les forces de l’ordre comme ayant jeté trois bouteilles en verre vides, deux de bière et une de vin, en direction des forces de l’ordre. Il aurait ensuite pris la fuite à travers champ, avant d’être maîtrisé ». Il a été condamné à 4 mois de prison avec sursis (le proc en demandait 6) et devra verser 300 euros à « la victime principale » et 100 euros à chacun des deux autres gendarmes qui se sont portés partie civile.  (L’Est Républicain, 13.02.2019)

 

Quelques précisions sur l’acte 13 à Dijon et Besançon :

A Dijon (Côte-d’Or), samedi 9 février, des « Gilets jaunes » ont attaqué la prison. On n’en sait un peu plus depuis que l’administration pénitentiaire a déposé plainte pour « dégradations et mise en danger d’autrui »: la porte donnant accès au domaine pénitentiaire étant restée fermée, l’interphone avait été saccagé, la porte avait reçu des coups de pied, des containers avait été incendiés [à quelques mètres seulement de celle-ci, ce qui aurait pu l’embraser], nous rapporte l’Est Républicain (13.02.2019).

A Besançon (Doubs), des affrontements « brefs mais intenses » avaient eu lieu à proximité du centre commercial de Chalezeule. L’Est Républicain (14.02.2019), toujours présent quand il s’agit de plaindre et de défendre les forces de l’ordre et d’en faire de pauvres victimes, nous apprend que parmi les sept gendarmes blessés, deux d’entre eux ont eu leur tympans crevés: « On a essuyé des pétards agricoles et des bisons, mais également des tirs de ballast, de grosses billes de verre, des bouteilles vides, ainsi qu’un feu d’artifice, qui a brûlé certains pantalons », précise le général Langlois, commandant de la région de gendarmerie Franche-Comté.

Des gendarmes provenant des casernes de l’agglomération bisontine, absolument pas préparés au situation d’affrontements, avaient très vite été épaulés par des gendarmes mobiles.

Par ailleurs, deux personnes ont été placées en GAV dans la matinée de mercredi 13 février pour « avoir bloqué de tramway » et « participé aux affrontements de samedi dernier ». Il s’agit d’une manifestante, accusée d’avoir fourni des projectiles à des manifestants, a été relâché au bout de ces 24h de garde à vue. La deuxième personne, accusée d’avoir pris part activement aux affrontements, a vu sa garde à vue prolongée de 24h. Ce jeudi 14 février, une troisième personne a été arrêtée et placée en GAV pour ces mêmes faits.


Thionville (Moselle), 11 février: la sous-préfecture prend des couleurs

La façade de la sous-préfecture de Thionville a été ciblée par des jets de peinture fraîche dans la nuit de dimanche à lundi 11 février. Ce sont les employés qui ont découvert les tâches de peinture sur la façade, provoqué par des jets de « boules remplies de peinture ».

Saint-Ébremond-de-Bonfossé (Manche), France : Ni Marine ni Macron nid d’étrons !

Samedi 9 février 2019, Marine Le Pen s’est rendue dans la petite ville de Saint-Ébremond-de-Bonfossé, dans la Manche. Elle y tenait un meeting dans la salle des fêtes communale avec son parti, Le Rassemblement National. Et comme souvent, les orgas et partis de gôche organisaient leur sempiternelle contre-manif inoffensive de 200 personnes le jour J, devant des rangées de gendarmes armés jusqu’aux dents.

Mais en fin de compte, cette opposition antifasciste n’en est pas restée au folklore gauchiste habituel. Durant la nuit de vendredi à samedi, un ou des anonymes sont passés sur les lieux, recouvrant de tags les murs de la salle municipale grâcieusement prêtée au parti d’extrême-droite en campagne.

Cette petite action a eu le mérite de gâcher leur événement, puisque les militants fascistes n’ont pas eu le temps d’effacer les tags à temps et ont tenté de les camoufler en les recouvrant des affiches du meeting. Deux plaintes ont été déposées à la gendarmerie: l’une par le secrétaire départemental du Rassemblement national, Jean-Jacques Noël, pour « menace de mort » (en raison du slogan « Une balle dans le Front »), l’autre pour « dégradations » par le maire de la petite commune, qui a mis ses locaux à disposition des fachos.

[Reformulé de la presse locale, 9 et 10 février 2019]

[lu sur sans attendre]