Archives de catégorie : General

Réau (Seine-et-Marne) centre pénitentiaire une évasion éclair ( MAJ)

 

Rédoine Faïd s’est évadé:

Un commando armé s’est posé en hélicoptère  a 11h15 dans la cour d’honneur alors que le détenu se trouvait au parloir.

L’évasion a duré quelques minutes seulement.

[reçu par mail]

Quel joyeux Dimanche!!! j’espère que cette fois il sait bien  qu’il ne faut pas qu’il reste dans la cité

juste la joie de mon cœur  qui aime/cherche  la liberté et déteste tout ce qui veut l’empêcher.

il est toujours possible  malgré leur contrôle, c’est magnifique!!

 » comme mille pétales de roses  jetées dans la cour de promenade » comme avait dit Khider

Merci à lui  de démontrer  que ce n’est pas eux  qui sont toujours les plus fort

j’espère qu’on va jamais l’attraper, mais même si … le fait de pouvoir  sortir  est une victoire! Et on la fête, tous   nous qui  sommes pour  la libération de l’enfermement  et de tout type de murs  et chaînes…..ça me rend tellement contente:) j’aimerais voir un enregistrement  pour me prouver que ce n’est pas un film,  sinon une action vraie

Tout de même  la  » belle » pour toujours

Il a tant à rattraper


Vive la liberté

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 note:L’individu qui agit seul (ou seulement avec ceux et celles avec qui il/elle a développé une affinité réelle) contre son oppression et son exploitation tel qu’il/elle l’éprouve dans sa vie est souvent accusé d’être…

Notre désir de liberté ne peut laisser debout aucun État, aucune institution, aucun patron, aucune frontière… !

L’AP à partir de l’ évasion de Rédoine Faïd  fait l’apologie des soit disant centre pénitentiaire  ultra sécuritaire  ( Condé sur Sarthe,Vendin- le- Veil, Valence)

contre tous les enfermements , contre les tombeaux en béton armé contre l’acceptation  des nouveaux QHS..  cours cours camarades , le vieux monde revient avec les Macron toys

Image associée

 

Allemagne : Appel à la solidarité après une nouvelle vague de perquis’ et d’arrestations en lien avec le G20 à Hambourg

Jeudi 28 juin, l’Etat allemand continue de se venger des émeutes lors du G20 à Hambourg en juillet 2017. Il a envoyé ses flics perquisitionner 13 appartements dans cinq Länder différents, que ce soit en Hesse, Rhénanie du Nord-Westphalie, en Basse-Saxe et à Hambourg. En Hesse, quatre hommes, âgés de 17 à 21 ans, ont été arrêtés et accusés d’avoir pris part aux émeutes à Altona à l’aube du 7 juillet 2017. Tous étaient sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par le tribunal d’Hambourg. Les deux plus jeunes, qui étaient encore mineurs au moment des faits, ont été transférés le jour même à la prison pour mineurs de Hannovre. A Cologne, une femme de 19 ans et un homme de 32 ans ont été arrêtés, accusés d’avoir pris part au pillage et au saccage d’un supermarché

*****

Aujourd’hui (28 juin 2018), il y a eu une fois de plus des perquisitions d’apparts et des arrestations en lien avec le sommet du G20 à Hambourg.

D’après les médias, treize endroits ont été perquisitionnés à Francfort/M, Offenbach, Rossbach, Cologne, Hambourg, Oldenbourg, Dudenbüttel et six personnes arrêtées.

Quatre des six personnes ont été arrêtées pour « Participation à une association de malfaiteurs » en lien avec la manif de la Elbchaussee dans la matinée du 7 juillet. Elles sont âgées de 17 à 24 ans et viennent de Francfort sur le Main et d’Offenbach.

De plus, il y a eu des perquisitions chez neuf autres personnes, qui se voient accusées « d’incendies, de troubles à l’ordre public, de résistance et blessures à agents ».

A Cologne, une femme a été arrêtée pour « pillage » et un autre homme a été arrêté dans le cadre des perquisitions, sans que l’on puisse établir un lien direct avec le G20.

Ces coups répressifs ne seront pas les dernières perquisitions et mandats d’arrêt en lien avec le sommet du G20. Les flics tentent avant tout d’intimider les opposant.e.s au G20 par des procédures élargies, afin d’empêcher qu’à l’avenir des affrontements de la sorte ne se reproduisent. La plus belle réponse à cette stratégie serait bien sûr une émeute en bonne et due forme se finissant par de nombreux flics blessés. Malheureusement, il semble très difficile en ce moment de répondre de façon adéquate à la répression. Cependant, le plus important est désormais de se solidariser des personnes ciblées. De réparer les portes des onze personnes, de remettre en ordre leurs chambres, de les écouter, de leur faire don d’un ordinateur, de rassembler de la thune pour les prisonnier.e.s, de leur écrire, etc…

Comme cela a déjà été écrit dans plusieurs textes précédemment, nous nous sommes retrouvé.e.s à Hambourg et avons pu y faire naître des moments sans domination. Nous devrions donc maintenant agir ensemble contre la répression qui suit. Alors soyons toutes et tous solidaires, faisons contre-poids et en sorte de leur compliquer autant que possible la tâche pour nous réprimer. […]

Préparez-vous à d’autres coups répressifs, faites du ménage, laissez les téléphones à la maison,

Faites des actions pour les prisonnier.e.s et les personnes visées par les perquis’ !

La solidarité est une arme !

[Traduit de l’allemand d’Indymedia Deutschland, 28. Juni 2018]

repris de sans attendre demain

Plus d’infos sur unitedwestand.blackblogs.org


le 24 juin à Lyon : Caserio poignarde le président de la république française Sadi Carnot

Fils d’un batelier qui est décédé quand il était encore enfant, Santo Geronimo Caserio est né le 8 septembre 1873 à Motta-Visconti, en Lombardie, Italie, au sein d’une famille rurale très nombreuse. Ne voulant pas être à la charge de sa mère, qu’il aime beaucoup, il part à Milan, où il est apprenti boulanger dès 12 ans. Il dut quitter sa famille très tôt, tout en restant étroitement en contact.

Il devient anarchiste à une période où ces idées sont en accroissement en Italie, comme lors du procès de Rome, qui a lieu après l’arrestation de 200 personnes considérées comme anarchistes suite à la manif du 1er mai 1891. Santo crée même à Milan un petit groupe anarchiste « A pe » (c’est-à-dire Sans rien) avec lequel il distribue aux chômeurs du pain et des brochures devant la bourse du travail. En 1892, il est condamné à huit mois de prison à Milan pour distribution de tracts antimilitaristes lors d’une manifestation. Ses activités politiques lui valent une condamnation puis l’exil d’Italie. En tant que déserteur, il rejoint la Suisse, à Lugano. Ensuite il vient à Lyon le 21 juillet 1893, où il est portefaix pendant un moment. Puis, il trouve à exercer son métier d’ouvrier boulanger à Vienne, puis à Sète, à la boulangerie Viala.

C’est dans cette ville que germa dans son esprit l’idée d’accomplir « un grand exploit » et de venger Ravachol et Auguste Vaillant qui avaient été guillotinés respectivement le 11 juillet 1892 et le 3 février 1894. Ayant appris la prochaine visite du président de la République à Lyon, il décida brusquement que ce dernier serait la victime et prit toutes dispositions pour mener à bien son projet. Le 23 juin 1894, dans la matinée, il acheta un poignard au manche rouge et noir (les couleurs qui symbolisent l’anarchie) chez un armurier, et l’après-midi gagna Montpellier. De là, par chemin de fer, il se rendit à Vienne et c’est à pied qu’il arriva à Lyon, le 24 juin dans la soirée.

Le 24 juin 1894, l’anarchiste italien Sante Geronimo Caserio poignarde Sadi Carnot, Président de la République Française depuis le 3 décembre 1887, lors de son passage sur la Rue de la République à proximité du Palais de la Bourse. Il était venu à Lyon pour assister à l’Exposition Internationale qui se tenait au Parc de la Tête d’Or. Il décédera de ses blessures le lendemain.

Caserio souhaitait sensibiliser l’opinion publique contre les excès des « lois scélérates » récemment votées, après les attentats perpétrés par Ravachol (1892) et Auguste Vaillant (1893) Emille Henry ( 1894), et restreignant drastiquement les libertés individuelles, encourageant la délation »Le gouvernement en vient à fouiller les domiciles privés, à ouvrir des lettres personnelles, à interdire les lectures et les rencontres, et à pratiquer l’oppression la plus infâme contre nous. Même aujourd’hui, des centaines d’Anarchistes sont arrêtés pour avoir écrit un article dans un journal ou pour avoir exprimé une opinion en publique. » (

, Sadi Carnot  avait refusé de grâcier Emile Henry, anarchiste aussi, guillotiné le 21 mai 1894.

L'anarchiste Caserio

L’anarchiste Caserio

L’attentat en question, selon son auteur:

« J’ai sauté sur le marche-pieds et appuyé la main gauche sur le rebord de la voiture, et j’ai d’un seul coup porté légèrement de haut en bas, la paume de la main en arrière, les doigts en dessous, plongé mon poignard jusqu’à la garde dans la poitrine du président. J’ai laissé le poignard dans la plaie et il restait au manche un morceau de papier journal.

En portant le coup, j’ai crié, fort ou non, je ne puis le dire : “Vive la Révolution”. Le coup porté, je me suis d’abord rejeté vivement en arrière ; puis voyant qu’on ne m’arrêtait pas instantanément et que personne ne semblait avoir compris ce que j’avais fait, je me suis mis à courir en avant de la voiture et en passant à côté des chevaux du président, j’ai crié “vive l’anarchie”, cri que les gardiens de la paix ont bien entendu. Puis j’ai passé devant les chevaux du président, et derrière l’escorte, me dirigeant sur la gauche obliquement pour tâcher de pénétrer dans la foule et de disparaître. Des femmes et des hommes ont refusé de me laisser passer, puis on a crié derrière : “Arrêtez-le”. Un gendarme, du nom de Nicolas Pietri, m’a mis la main au collet par derrière, et j’ai été aussitôt saisi par une vingtaine d’autres. »

Rappelons qu’à cette époque, les attentats anarchistes avaient pour but de dénoncer la dangerosité d’un état tout-puissant, en montrant la violence dont il était lui-même capable lorsqu’on portait atteinte à sa suprématie.

 

Sante Caserio ne s’enfuit pas après son crime et hurla à plusieurs reprises « Vive l’Anarchie ! ». Il sera guillotiné le 16 août 1894 à Lyon. Il ne regrettera jamais son acte et refusera de plaider la maladie mentale: « Eh bien, si les gouvernements emploient contre nous les fusils, les chaînes, les prisons, est-ce que nous devons, nous les anarchistes, qui défendons notre vie, rester enfermés chez nous ? Non. Au contraire, nous répondons aux gouvernements avec la dynamite, la bombe, le stylet, le poignard. En un mot, nous devons faire notre possible pour détruire la bourgeoisie et les gouvernements. Vous qui êtes les représentants de la société bourgeoise, si vous voulez ma tête, prenez-la. […] Il n’y a rien de changé en moi et je referais encore s’il était à refaire l’acte pour lequel je vais être jugé.«

Il accueille sa condamnation à mort en criant : « Vive la révolution sociale ! ».

http://www.iisg.nl/collections/anarchist-assaults/images/e1-15.jpg

 

»Le recours en grâce sera refusé par Jean Casimir-Perier, le nouveau président de la République, Caserio monte sur la guillotine installée près de la prison Saint-Paul, à l’angle de la rue Smith et du cours Suchet, le 16 août 1894 à quatre heures et demie du matin. Sur l’échafaud, finalement, un instant avant de mourir, il lance en italien à la foule qui assistait  à l’exécution : « Courage, les amis ! Vive l’anarchie !  ».

La Ballata di Sante Caserio

Auteur: Piero Gori

Ce chant est pour vous, les travailleurs,
cette chanson à moi au goût de pleurs
qui nous rappelle un jeune hardi et fort
qui pour l’amour de vous défia la mort.

Et dans tes yeux, Caserio, brillait l’étincelle
des vengeances humaines et rebelles
et au peuple qui travaille dans la souffrance
tu as donné ton amour, tes espérances.

Tu étais dans la fleur de ta jeunesse
mais n’as vu que la lutte et la détresse,
la nuit de la faim, de la peine, de la haine
qui planent sur l’immense masse humaine.

Tu t’es levé avec ton acte de douleur,
pour être de ces tourments le fier vengeur
et tu as frappé, toi, qui étais si bon et cher
pour réveiller des âmes prisonnières.

Pour ton geste si fier les puissants tremblent
et des nouveaux pièges aux idées ils tendent,
le peuple pour qui ta vie tu l’as donnée
n’a pas compris, mais tu n’as pas cédé.

Et tes vingt ans, à une aube de tourment
sur la guillotine tu les as jetés au vent,
et à ce monde vil ton âme infinie
a crié à voix haute: Vive l’Anarchie!

Le jour s’approche, le beau guillotiné,
où ton nom sera enfin purifié,
où la vie humaine sera sacrée, et enfin
tous auront droit à la science et au pain.

Mais dors, Caserio, sous la terre glaciale
où tu entendras rugir la guerre finale,
la grande bataille contre les oppresseurs,
des exploités contre les exploiteurs.

Vous, qui votre vie, votre avenir fatal
avez offert sur l’autel de l’idéal,
phalanges de travailleurs qui êtes morts
pour nourrir l’oisiveté des requins d’or,

vous, martyrs inconnus, soldats de la souffrance
le jour se lève de la grande vengeance,
et déjà le soleil de la justice se lève,
guerre aux tyrans le peuple mène sans trève!

Version française, en rime et chantable, par Riccardo Venturi
22 mai 2007

lire aussi Caserio : L’homme récolte ce qu’il a semé (ici)

 

 

Les antinucléaires de Vaucluse solidaires des raflé-es de Bure

note: complément

http://coordination-antinucleaire-sudest.net

A l’appel de la Coordination antinucléaire du sud-est et du Collectif antinucléaire de Vaucluse un rassemblement de soutien aux victimes de la répression d’Etat et de la criminalisation des luttes sociales et antinucléaires s’est déroulé mercredi 27 juin en fin de journée devant la préfecture de Vaucluse.

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Le mercredi 20 juin au petit matin, des policiers sont venus rafler et perquisitionner les domiciles de militants antinucléaires dans plusieurs villes et villages de la région de Bure en Champagne, haut lieu de la résistance au projet de poubelle nucléaire souterraine  (Cigéo). Au tableau de la chasse gouvernementale aux opposants au crime nucléaire : 11 interpellations, 8 garde-à-vue (certaines jusqu’à 60 heures), 10 perquisitions, 3 mises en examen et interdits de territoire. Un avocat parisien a été également arrêté et ses dossiers et ordinateurs saisis. Toutefois toutes ces personnes ont été remises en liberté dans les jours qui ont suivi et le Juge des Libertés a ordonné la restitution du matériel informatique saisis chez l’avocat, l’action de la police relevant d’une atteinte aux libertés et une violation des droits de la défense.

2018-06-27_rassemblement-prefecture-Avignon_soutien-aux-raflés-de-Bure_03.JPG. 2018-06-27_rassemblement-prefecture-Avignon_soutien-aux-raflés-de-Bure_02.JPG

A l’appel de la Coordination antinucléaire du sud-est et du Collectif antinucléaire de Vaucluse un rassemblement de soutien aux victimes de la répression d’État et de la criminalisation des luttes sociales et antinucléaires s’est déroulé mercredi 27 juin en fin de journée devant la préfecture de Vaucluse. Une trentaine de personnes s’est retrouvée pour dénoncer la violence et le terrorisme d’Etat contre tout opposant à ses projets fous et destructeurs et au lobby nucléaire.

D’autres rassemblements ont eu lieu en même temps dans le sud-est et dans toutes la France.

Quelquesinfos sur le récent incendie de l’éolienne à Marsanne et sur le parc éolien en France

 

sans attendre demain

Une réaction amusante du maire de Marsanne sur France Bleu Drôme-Ardèche le 19 juin, suite à l‘incendie revendiqué « contre les dominations » de deux éoliennes sur sa commune : « quelle domination ? Une éolienne, c’est la production d’électricité par le vent. Je ne vois pas ce que ça peut représenter. »

Il est rassurant que les puissants et les subversifs ne parlent pas la même langue, et ne peuvent pas se comprendre. Fin du dialogue, début des hostilités. En passant, on apprend qu’outre les deux millions de dégâts, l’éolienne cramée ne sera pas remplacée avant la fin de l’année. C’est sûr, une éolienne ça ne se démonte et ça ne se remonte pas comme ça, et comme il y en a de plus en plus un peu partout…

Complément : l’État français vient de confirmer le 20 juin les six premiers projets d’éoliennes en mer. Tout est là, avec une infographie et le nom des responsables :

hxxp://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/06/20/20002-20180620ARTFIG00203-eolien-en-mer-macron-confirme-les-six-projets-de-parc-mais-reduit-son-soutien-financier.php

Chabeuil ( drome)Le 04 /07/2018 à 18h  » autostop Bure »

L’association l’Arrosoir organise

Mercredi 4 juillet à 18 h au magasin de producteurs Court Circuit,  au Rond point de la fusée  à Chabeuil :

Conférence gesticulée « AUTO STOP BURE », par Marie Béduneau

La conférence sera suivi d’un repas partagé et de discussion sur la lutte.

Soirée et repas à prix libre.

 

Auto-Stop Bure : ou comment parler du nucléaire en faisant de l’auto-stop

Pourquoi cette conférence ?

Le nucléaire a beau être la fierté française, le sujet n’en est pas moins tabou. C’est un sujet qui semble d’un premier abord réservé aux spécialistes.

Alors comment peut-on refuser un projet d’enfouissement de déchets nucléaires et réussir à faire entendre sa voix quand on n’a pas le titre d’« expert.e » ?

Quelle légitimité ai-je à m’opposer au nucléaire si je ne suis pas scientifique ?

Souvent l’on m’a demandé ce que je « faisais » dans la vie, et souvent j’ai eu du mal à répondre à cette question. Cette question on vous la pose souvent en stop. Ce qui est très agréable, d’ailleurs, de voir que l’autre s’intéresse à ce que vous faîtes.

Mais si je réponds : « je milite contre le nucléaire », il faut que je sois capable d’expliquer ce choix.

Le nucléaire ça me fait peur, mais l’arrêt du nucléaire fait peur à beaucoup de gens parce qu’il est associé dans l’imaginaire collectif à un retour en arrière, à l’époque de nos grands-parents qui n’avaient pas l’électricité.

Aussi, longtemps j’ai cru que mes arguments devaient être basés sur des chiffres, des faits précis. Mais ce n’est pas avec des chiffres et des hypothèses scientifiques que j’ai envie de parler du nucléaire. J’ai envie d’en parler avec ce que je ressens, avec la colère qui m’anime quand je comprends tout ce qu’implique la logique nucléaire : exploitation des sols et des personnes dans les mines d’uranium, pollution, corruption, … Avec la tristesse que je peux ressentir aussi, et aussi avec ce sentiment d’injustice, et celui de ne pas pouvoir être écoutée.

La conférence gesticulée permet tout ça. Elle permet d’apporter des savoirs froids, les chiffres et les faits que j’ai appris, et des savoirs chauds, ce que ça me fait en moi, comment ça me fait réagir, comment toutes ces informations que je reçois me font gesticuler.

Partant de mon histoire personnelle, et de comment un jour, j’ai eu envie de venir faire vivre la maison de résistance de Bure, j’en arrive, petit-à-petit, à comment je me sens l’envie aujourd’hui de parler de tout ça, et de manière plus générale, de la force de nos témoignages.

Paris, France : 11 interpellations et au moins trois garde-à-vues suite à la déambulation contre toutes les prisons – 21 juin 2018

sans attendre demain

Alors que le rassemblement c’est bien passé, que les diverses prises de paroles ont lié la lutte contre l’isolement de fabrice boromé, le « plan justice », la nouvelle prison de la santé, la « loi collomb », les incendies de voitures de matons à fresnes et à valence, et la révolte contre tous les autorités, nous sommes parti-es en déambulation.

Après une centaine de mètres, les flics se rapprochent au pas de charge, au moins aussi nombreux que la toute petite centaine de présent-es. Malgré la tentative de rester au maximum tou-te-s ensemble, et alors que l’on sonnait la dispersion, vu leur présence trop proche, les keufs ont décidé arbitrairement d’interpeller 11 personnes. Au moins trois sont en garde-à-vue dans le commissariat du 13ème arrondissement, et deux autres sont sorties.

Pour ne pas laisser la répression fermer les possibles, pour être solidaires des copin-es arrêté-es, rendez-vous devant le commissariat du 13eme, 144 boulevard de l’hôpital, vendredi 22 juin à 20h.

La répression n’arrêtera pas nos rébellions, liberté pour tou-te-s !

[Publié sur indymedia nantes, vendredi 22 juin 2018]

Mises-à-jour, vendredi 22 juin 2018:

12h06: A cette heure-ci, on peut affirmer 9 garde à vue

15h28: 6 sont sorties. 3 restent en gav

Solérieux ( Drome) des engins de chantier vandalisés

 

Le Dauphiné Libéré / jeudi 21 juin 2018

Dans la nuit du 19 au 20 juin, le chantier de réseaux de la station d’épuration de Solérieux, situé rue du Lavoir, a été vandalisés. À 5 h 30 du matin, un artisan carreleur saint-raphaëlois, qui rejoignait le chantier, a surpris un individu cagoulé en train de briser les vitres d‘engins appartenant à la société ETS Berthouly.
Après une course-poursuite, le vandale est parvenu à s’échapper. Les vitres de deux pelles mécaniques ont été brisées, ainsi que celles d’un bus qui stationnait le long de la D71, à l’entrée Ouest du village.