En janvier 2018, le groupe KEAS a remporté un contrat estimé à plus de 87 millions d’euros (de 20 millions d’euros pour 2019 et jusqu’à 35,5 millions pour 2022), en partenariat avec la société Sagi/Telio, dans le cadre d’un appel d’offre gagné auprès de la Direction de l’Administration Pénitentiaire (DAP) du Ministère de la Justice. Ce contrat, d’une durée de 10 ans, porte sur la fourniture, l’installation, la mise en service et la maintenance de systèmes de brouilleurs de télécommunications mobiles. Cela concerne l’ensemble des centres de détention en France (environ 250).
Par ailleurs, la société Sagi/Telio est celle qui va équiper à ses frais les 50 144 cellules des prisons françaises en téléphones fixes et assurer leur maintenance. En contrepartie, l’entreprise se rémunérera sur les prix des communications téléphoniques passées par les détenus. Sagi/Telio équipe déjà de ses systèmes 35 prisons en Belgique et 12 en Allemagne.
Avec ce contrat des 250 prisons françaises, ils sont devenus le second plus grand fournisseur de systèmes de communication pour prisonniers en Europe.
Sagi appartient au groupe Telio
Telio : hxxp://www.tel.io/fr/
35 Allée des Impressionnistes, 93420 Villepinte
29 Bd Anatole France 69006 Lyon
Président : Oliver Guido DREWS demeurant Rissener Ufer 16 22559 Hambourg, Allemagne
Directeur Général : Kai THIEL demeurant Hammer Dorfstrasse 147 B 40221 Düsseldorf-Allemagne
Le Groupe KEAS (Konsortium Engineering Activities & Securities) est implanté près de Grenoble et s’est constitué de la fusion en 2015 de 3 sociétés industrielles : LEAS, ABCM et EF6. Par ailleurs, le capital du Groupe KEAS est détenu à 8% par Delta Drone depuis 2016
(hxxps://www.deltadrone.com/fr/)
hxxp://keas-group.com/
KEAS
Parc Scientifique ZA La Bâtie
175 Allée de Champrond
38330 St-Ismier
Dirigeant : Jean Angelidis
Co-gérant : Jean-Marc Bouthinon

Jean Angelidis, un des fondateurs de cet acteur français de l’électronique de sécurité
En prison, de très chers forfaits téléphoniques
France 2, 31/01/2019
Pour lutter contre le trafic de portables en prison, une mesure a été annoncée par la Garde des sceaux : des téléphones fixes en cellule. Sauf que question tarif, l’opérateur choisi par le ministère de la Justice n’est pas très compétitif.
Nous avons récupéré les tarifs de ces nouveaux téléphones, difficile de trouver pire sur le marché. Le forfait mensuel avec le meilleur rapport qualité prix est à 40 euros, 10h vers les fixes ou 5h sur des portables, sans possibilité d’être appelé. Des tarifs beaucoup plus chers que les forfaits illimités des opérateurs, entre 7,99€ et 26,99€.
Un prisonnier le dénonce dans un courrier qu’il a adressé à la rédaction : « Au lieu de nous faire payer un forfait en illimité, on nous fait payer à la minute comme dans les années 70 ».
Comment expliquer des tarifs aussi élevés ? La Garde des sceaux l’explique par la nature du contrat passé entre l’Etat et son prestataire privé : « C’est une concession que nous avons passé pour donner un service supplémentaire aux détenus qui ne pèse pas sur les ressources de l’Etat ».
Nous nous sommes procuré le contrat passé entre l’administration pénitentiaire et l’entreprise Telio. La société s’engage pendant dix ans à équiper à ses frais 50 144 cellules et à assurer leur maintenance. En contrepartie, Telio se rémunère sur les prix des communications téléphoniques passées par les détenus.
A La Santé, nouvellement réouverte
Parallèlement, une concession de service public sur la téléphonie fixe a été accordée pour dix ans à Telio, un des leaders européens du secteur. « L’accès au téléphone fixe en cellule est un élément d’apaisement de la détention. Les détenus pourront, sans restriction, appeler leurs familles », sans avoir « besoin de solliciter les surveillants qui pourront se consacrer à d’autres tâches », explique Mme Rotach. Une innovation qui contribuera, espère la Direction de l’Administration pénitentiaire (DAP), à la prévention du suicide et à une meilleure réinsertion.
Les détenus pourront téléphoner uniquement aux numéros ayant fait l’objet d’une validation préalable. Aucun téléphone ne sera installé dans les quartiers d’isolement ou disciplinaires. L’entreprise financera l’intégralité de l’investissement et se rémunérera par le prix des communications payées par les détenus.
La suite ici: hxxps://www.rtl.fr/actu/debats-societe/diaporama-apres-quatre-ans-de-travaux-la-prison-mythique-de-la-sante-rouvre-lundi-7796137670
[Reçu par mail]
remerciement pour l’infos à sans attendredemain.


La façade de la mairie a été souillée par une projection d’huile de vidange au cours de la nuit de mercredi à jeudi. « Il y en avait plein la façade, sans inscription précise. Je n’étais pas là de la journée jeudi, c’est ma secrétaire qui m’a prévenu dans la matinée. C’est la première fois que de l’huile de vidange est utilisée de la sorte. On était tranquille depuis plusieurs mois et là, ça recommence », constate le maire, Gérard Antoine.





Inauguré le 17 avril dernier et ouvert depuis le mois de mai 2018, ce centre d’informations mobile de 70 m2 abritait notamment une maquette de l’écoquartier et se voulait être un lieu de dialogue et de rencontre. Après l’annonce de l’incendie, le préfet du Doubs, Joël Mathurin et Jean-Louis Fousseret ont décidé de se rendre sur place afin de se rendre compte de l’étendue des dégâts. Le maire de Besançon s’est dit atterré et a condamné fermement ces actes. « À travers cet incendie, c’est le dialogue que l’on veut museler. En effet, cette maison permettait à chacun de venir prendre connaissance du projet et de se faire son opinion. C’est un lieu de travail, de rencontre pour les riverains, mais aussi pour les entreprises présentes sur le chantier… » […]





