Foix, France : Revendication de l’incendie contre Enedis

ACAB

Après Grenoble, Crest, Limoges, Paris, Besançon… Foix.
Dans la nuit du 6 Décembre, trois sites d’ ENEDIS sont livrés au feu.

En solitaires, nous écumons la nuit, vétu.es comme elle, de manteaux noirs derrière des yeux qui scintillent.
Son obscurité nous enveloppe jusqu’au terrain du crime.
Un briquet dans la poche.
Des bouteilles d’essence dans le dos.
Des corps prêts pour le jeu du chaos.

La partie dure quelques centaines de secondes pendant lesquelles on savoure de s’en prendre à ce monde.
Méfais accomplis, on se presse de retourner dans les bras de la nuit. On s’offre une volte face.
Et on rigole en silence.

Quel bel incendie !

 

[Publié sur indymedia nantes, jeudi 13 décembre 2018]

Procès contre des anarchistes en Belgique : la date est fixée.

Salut à toutes et à tous,
Y a un petit texte qui commence à circuler pour annoncer la date du
procès contre 12 anarchistes accusées d’avoir lutté sans concession
contre les centres fermés, les frontières, les prisons et ce monde basé
sur l’autorité et l’exploitation.

On vous le met en pièce-jointe et puis il y a aussi ce lien:
https://bxl.indymedia.org/spip.php?article23212

Le procès aura lieu tout au long de la semaine du 29 avril 2019, qu’on
se le dise.

Vous pouvez évidemment faire circuler l’info.

Des soirées « rencontre-discussion » commencent à s’imaginer, plutôt dans
le courant de mars probablement. Si ça vous intéresse, on peut commencer
à en parler.

A bientôt!

et pièce jointe

[reçu par mail]

Sarthe : Trois caméras de surveillance extérieures retrouvées lors d’une journée de soutien

note:Bal des malfaiteurs vendredi 14 décembre à Allan pour soutenir la lutte anti-nucléaire et  le tract ici

Des oreilles et des yeux / lundi 10 décembre 2018

Anecdote

Une des deux caméras de modèle “BOLYGUARD MG983G” retrouvées lors de la journée de soutien

Septembre 2018, dans une petite campagne sarthoise de 300 habitant.es.

Pour répondre à l’appel à soutenir financièrement et matériellement la résistance à la poubelle nucléaire à Bure, nous décidons d’organiser une journée de soutien dans notre lieu de vie. Au programme, conférence gesticulée, temps d’échange sur la situation actuelle de la lutte, cantine et concerts.

Jour J, les premières personnes arrivent en début d’après-midi, en voiture, en vélo ou à pied depuis le bourg. (Il est important de noter que le lieu se trouve au bout d’un chemin de 250m bordé d’un champ d’un coté, et d’une haie d’arbres de l’autre côté).

Vers 15h, une des participantes qui est arrivée à pied en empruntant le chemin nous fait remarquer qu’il y a un appareil non identifié au sol dans les herbes. Une des organisatrice décide de l’accompagner pour aller voir. Le dispositif est ramené et analysé. Il s’agit d’une caméra de surveillance à distance de modèle BOLYGUARD MG983G.

Une équipe se monte pour aller vérifier que d’autres appareils ne sont pas planqués. *Bingo*, deux autres sont dénichés dans ce même chemin. L’un fixé à une hauteur d’environ 80cm dans un arbuste, le même que le premier trouvé, et l’autre à environ 1m20 fixé au tronc d’un arbre. Celui-ci ressemble à un drôle de boîtier rectangle mais reste une caméra de surveillance à distance, cette fois-ci de modèle RECONYX HYPERFIRE SM750.

Analyse des dispositifs

Les deux BOLYGUARD étaient recouverts d’un genre de résille de camouflage comme on peut le voir sur la photo. Chaque appareil contient 8 piles rechargeables AA, une carte mémoire SD de 32Go et une carte SIM SFR. La notice de l’appareil, fournie par le fabriquant, peut être téléchargée ici :

Pour le RECONYX, aucun camouflage mais de couleur vert kaki. 12 piles rechargeables AA, une carte mémoire SD de 32Go et une carte SIM SFR. La notice de l’appareil, fournie par le fabriquant, peut être téléchargée ici :

Ce que nous révèle le visionnage des cartes mémoires SD

Les dispositifs ont été installés le jour même très tôt dans la matinée (entre 03h30 et 04h00).

Les trois appareils ont une vision nocturne, deux étaient en mode appareil photo et un en mode vidéo+micro (se déclenchant une dizaine de secondes).

Leurs dispositions permettaient de prendre les plaques d’immatriculations de devant et derrière ainsi que les personnes qui empruntaient le chemin à pied.

L’un d’entre eux était inefficace du fait de feuilles dans le champ de vision (ou plutôt du travail bâclé des RG?).

Les cartes sim permettaient d’envoyer en temps réel l’ensemble des données des cartes SD.

Remarques

L’instruction ouverte depuis peu pour association de malfaiteurs à l’encontre de certain.es militant.es de la lutte anti-CIGEO a sûrement motivé la mise en place de ces dispositifs.

Lors de la recherche des dispositifs, il aurait été approprié de dissimuler son visage et les parties de son corps identifiables (tatouages, piercings,…), voir même de ne pas communiquer oralement entre nous mais plutôt avec un langage des signes.

On imagine que les RG ont agi hors d’un cadre légal et qu’il n’a pas été possible pour eux de venir récup’ leur matos. On s’attendait à en voir au moins un durant la journée mais que nenni !

Malgré que les appareils aient été trouvés assez tôt dans la journée, la prochaine fois on sera beaucoup plus attentives à ce genre de méthodes, et on espère qu’en partageant cette anecdote vous aussi !

Que crève ce vieux monde !

*****

NdAtt. et entre-temps, les perquisitions contre les opposants au projet CIGEO continuent.

Publication de « De « L’usage du monde »… »

 

Pour tout dire on n’a pas distribué ce texte  lors de la marche  pour le climat  de valence ….mais ce texte peut être diffusé et il est téléchargeable pour diffusion ici

Est-ce que le dernier texte de la NINA « De « L’usage du monde »… » distribué à la marche pour le climat de Grenoble (et peut-être ailleurs)

Vézac, France : Des flammes au domicile de la députée LREM [+ Quelques notes sur l’attaque et les émeutes ritualisées du samedi après-midi]

Aux alentours de 23 heures à Vézac (Dordogne) samedi 10 décembre, après une journée d’émeutes générale aux quatre coins du pays (Marseille, Paris, Toulouse, Bordeaux, Dijon, pour ne citer qu’elles), les flammes sont venues lécher le domicile de Jacqueline Dubois, députée LaREM de Dordogne. Sa voiture personnelle, ainsi que celle de son mari, sont partis en fumée. « Je m’en suis rendue compte en éteignant la lumière me couchant. J’ai vu une lueur à l’extérieur, et en ouvrant mes volets, j’ai découvert l’incendie », raconte la députée, qui a eu peur que les flammes atteignent la maison.

Nous trouvons intéressant de relayer les attaques incendiaires en dehors des émeutes du samedi après-midi, qui commencent à se ritualiser depuis trois semaines. L’attaque individuelle ou en petits groupes, dans une période de désordre généralisé, ouvre des possiblités immenses dans la conflictualité actuelle avec ce monde. En tant qu’anarchistes, lier nos idées à l’agir fait partie de nos bases, c’est indéniable. Nous cherchons à les diffuser et à les pratiquer peu importe le moment, en période de pacification comme en des temps de désordre et de chaos comme aujourd’hui (bien que les raisons qui y poussent ne soient pas les nôtres. Lire une critique anarchiste de ce mouvement ici). Nous ne ferons pas ici la liste des attaques et des dégâts de ce samedi 10 décembre, car elle serait trop longue et ce n’est pas le sujet. Ce que l’on peut dire, c’est que le gigantesque dispositif policier déployé à Paris (mais aussi ailleurs, comme à Toulouse, Marseille, Bordeaux ou Dijon) n’a pas empêché la propagation du chaos à d’autres secteurs de la ville (jusqu’à la place de la République) que les Champs-Elysées, déjà dévastés avec rage et joie le week-end précédent. La mairie de Paris a d’ores et déjà confirmé que les émeutes de ce samedi 10 décembre ont fait davantage de dégâts matériels que celle du 1er décembre. Et on s’en réjouit, bien évidemment.

En plus de frapper le domicile d’une responsable du désastre, cet incendie permet également d’élargir le désordre loin des photographes amateurs (émeutiers ou non) qui, il est clair, participe à la répression qui ne fait que commencer. C’est un fait assez hallucinant de voir des barricadiers se mettre à faire des selfies au milieu des affrontements, mettant en danger d’autres révoltés qui ont autre chose à foutre dans ces moments-là que de sortir leur portable, comme par exemple protéger leur intégrité physique, faire attention aux mouchards et autres charges de bacqueux ou à la présence deflics en civil, etc… (relire ce texte sur les émeutes du G20 à Hambourg: « Sur les vacances à Hambourg » : selfies, désordre et tyrannie de l’image).

Certains individus choisissent leur propre temporalité, loin de la logique mouvementiste  actuelle chez de nombreux révolutionnaires, anarchistes ou non, qui consiste à être là où ça se passe. Appuyons cette révolte, en étendant les actes d’hostilité du centre à la périphérie, partout et à tout moment !

Publication : Face aux condamnations de la justice militaire et la nécessité de détruire l’inquisition démocratique – Appel anarchiste à la solidarité avec le prisonnier Marcelo Villarroel

L’urgence de ce texte surgit de la nécessité de rompre avec la sensation de normalité et d’immobilité qui se propage face au scenario juridique qu’affronte en l’occurrence le compagnon Marcelo Villarroel.

Il semblerait que l’énergie et la vitalité dans les batailles pour faire sortir nos compagnon-ne-s soient marquées par les rythmes judiciaires, particulièrement avant que le pouvoir judiciaire décide de leur vie. Mais lorsque les condamnations s’imposent, il arrive fréquemment que les pratiques de solidarité se limitent à tenter de subvenir aux besoins des compagnon-ne-s en prison, abandonnant peu à peu la perspective insurrectionnelle et la vitalité nécessaire pour continuer à mener le combat tant contre la prison que contre la société qui la nécessite, ouvrant de réelles possibilités de réduire à néant les années de peine à purger.

Mais nous savons qu’aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs, des compagnon-ne-s cherchent à continuer à contribuer à la lutte, construisant des complicités sans se résigner d’aucune manière aux peines imposées, qu’elles soient de quelques années ou de longues décennies, prononcées par des lois ou des tribunaux communs ou spéciaux.

Ce texte vise à alimenter une perspective de combat permanente -où que nous nous trouvions- affrontant les diverses adversités existantes, construisant des chemins de négation, nous éloignant du victimisme ou de la personnalisation. Nous souhaitons contribuer à une réflexion urgente, ainsi qu’à un appel de praxis solidaire avec la situation du compagnon Marcelo Villarroel. D’où cette petite brochure destinée, avec ces brèves réflexions à dépasser le simple fait informatif pour contribuer à renforcer des positions anarchistes de lutte face à l’une des diverses dimensions de l’engrenage judiciaire et carcéral.

Nous n’oublions pas que les compagnon-ne-s à l’intérieur ne sont pas des figures intouchables ou indiscutables, mais simplement des personnes qui nous manquent dans la rue, ce qui nous permet de participer –des deux côtés du mur- avec des réflexions, des expériences et des pratiques, à la lutte contre la domination. C’est justement dans ce sens que ceux qui ignorent les prisonnier-e-s, en les reléguant sur le terrain de l’amnésie, finissent par oublier la guerre elle-même.
Les prisonnier-e-s dans la rue !
Les rues pour l’insurrection.

Télécharger la brochure au format PDF

Valence, France 8 décembre blocage des plateaux des couleurs, manif, arrestations( mise à jour du 10/12 )

le maire LR ( vice président du conseil régional peut être satisfait sa fête des lumières version valentinoise de la fête des lumières de lyon )a de quoi d’être satisfait de la pacification de la ville avant le feux d’artifice et défilé sponsorisé par SPIE Batignoles

 

Samedi 8 décembre, lors de la manifestation climat   ayant eu lieu au centre-ville de Valence, une camarade a été arrêtée lors sit- in place des clercs.

 

Elle est toujours détenue en garde à vue. Une autre personne place de la liberté, qui à été totalement passé à tabac par les forces de l’ordre et dont l’état nécessitait des soins d’urgence, ils  seront  jugé pour coups et blessures sur agent, à 15 h lundi 10 décembre ( ce qui est annoncé mais les deux prévenues peuvent refuser la comparution immédiate). La camarade semble avoir été arrêtée de manière ciblée pour des faits non-avérées. Ses conditions pénales seraient revues dimanche 9 au  matin. Mais nous ne pouvons constater  des excès de zèle des forces du  désordre particulièrement lorsque celles-ci mènent comme samedi matin une charge sévère contre un blocage aux plateau des couleurs

( zone commerciale  de grandes  enseignes commerciales)   et une agression dans une  des grandes enseignes mené par un groupe de personnes contre les gilets jaunes.

deux personnes  qui ont refusé la comparution immédiate.. donc leur procès aura lieu  selon le tribunal le 26 décembre Après..Midi

 qu’ elle ,ils soient coupables ou innocent  solidarité avec les  inculpé-e-s.

Résultat de recherche d'images pour "crève la taule"

on communiquera leur adresses  en taule dés quelles nous parviendront

 

 

 

Nice, france: Blocage de la promenade à la maison d’arrêt

Nice-Matin / samedi 8 décembre 2018

Depuis 17 heures, ce samedi, près d’une centaine de détenus de la maison d’arrêt de Nice refusent de réintégrer leurs cellules et bloquent les cours de promenade.
A l’heure de regagner les cellules, après la promenade de l’après-midi, un blocage s’est constitué. Les détenus ont diverses revendications portant sur leurs conditions de vie en cellule ou encore le nombre de douches qu’ils peuvent prendre par semaine. À l’approche de fêtes, le contenu des colis de Noël auxquels ils ont droit a été la goutte d’eau. Selon nos informations, les détenus ne pourraient pas, pour la première fois cette année, avoir de viandes ou poissons cuits, foie gras ou autres produits festifs. […]

Après plus de quatre heures de blocage de la prison par les détenus ce samedi à Nice, l’équipe régionale d’intervention* et de sécurité a pu arriver sur place et commencer la réintégration des détenus dans leur cellule. Peu après 21h30 samedi, tout se faisait dans le calme.

*** les CRS de la pénitentiaire( avec cagoule, flashball, taser, tonfas)