Italie : Mises à jour sur l’opération « Renata »

Cracher dans la soupe / samedi 11 mai 2019

Le 7 mai, à Trente, une audience « d’appel [des mesures de] précaution » a eu lieu (une sorte d’appel du réexamen) pour les compagnons arrêtés le 19 février [2019]. Les compagnons en prison – à l’exception de Stecco, qui reste détenu pour un autre jugement – sont maintenant assignés à résidence (avec toutes les restrictions). Sasha, qui était déjà assignée à résidence, est obligée de rester à Rovereto et de rentrer chez elle entre 21:00 et 7:00. La mobilisation pour le procès se poursuit. Et la solidarité pour les compagnons encore en prison, en particulier pour les compagnonnes de L’Aquila, à qui va tout notre soutien. Une pensée spéciale aussi pour les compagnons de l’opération « Scripta manent » qui ont été frappés par de lourdes condamnations, solidarité et force !

Des compagnons et compagnonnes du Trentin

depuis romperelerighe.noblogs.org

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Pour écrire à Stecco :

Luca Dolce
Casa Circondariale di Tolmezzo
Via Paluzza 77
33028 Tolmezzo
Italie

Note :
Les compagnons ont d’abord été accusés d’ »association subversive à des fins terroristes et de subversion de l’ordre démocratique » (art. 270bis, du code pénal, pour quatre personnes) et d’ »attaque à des fins terroristes » (art. 280, pour tous), plus d’autres infractions connexes (interruption du service public, « détérioration », « sabotage du matériel télématique », « incendie » et « transport de matériaux explosifs ») car tenus responsables de certaines actions directes survenus au cours des deux dernières années dans le Trentin. Par la suite, la circonstance aggravante de terrorisme est tombée et l’accusation principale est devenue « association subversive » (article 270 du code pénal).

depuis insuscettibilediravvedimento.noblogs.org

Chabeuil, Drôme:Contre le Nucléaire et son monde Le 17 /05/2019 à 19h

Atomik Tour à Chabeuil au ieu dit le  « court circuit »( rond point de la fusée à l’entrée du village en venant de valence)

Vendredi 17 mai à partir de 19h : Réunion publique avec les collectifs en lutte dans la Drôme autour de la question de l’énergie

Repas partagé.

Mais c’est quoi l’Atomik Tour???

Un tour de France (nucléaire) en 50 étapes, Rencontre des luttes autour de l’industrie de l’énergie : renouvelable ou nucléaire, ni ici ni à Bure !

Discutons-en et renforçons les liens entre les luttes anti-nucléaires et environementales, pour en finir avec l’atome et son monde !

affiche de l’événement prête à circuler

[ l’affiche reçu par mail]

 

Rennes, France : Révolte incendiaire au centre de rétention de Saint-Jacques-de-la-Lande lors de l’expulsion d’un migrant – 10 mai 2019

Dans la nuit de jeudi 9 au vendredi 10 mai, aux alentours de 3h00, les flics sont entrés dans les bâtiments du centre de rétention administrative (CRA) de Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine), près de Rennes, où sont incarcérées les migrants en attente d’expulsion. Au milieu de la nuit, leur sale boulot consistait à expulser par la force un sans-papier en le mettant dans un avion, frappé par une obligation de quitter le territoire français. Même si l’homme a finalement été renvoyé « dans son pays » (sic), cette expulsion ne s’est cette fois-ci pas passé dans le calme… car d’autres enfermés ont tenu à le faire savoir de la plus belle des manières…

« Environ dix migrants ont sorti des matelas et du linge de deux bâtiments. Ils ont allumé le feu avec du papier toilette. Certains émeutiers sont parvenus à monter sur le toit d’un des bâtiments pour exprimer leur colère. »

Les policiers-matons, qui gardent le CRA, ont réussi à éteindre les incendies avec des extincteurs avant que les pompiers n’interviennent. Pourtant, les deux locaux ont été sérieusement dégradés par les fumées opaques, provoquées par les incendies de matelas. Ils ont été fermés et sont actuellement inutilisables.

Des renforts policiers ont du être envoyés dans ce CRA pour « maîtriser les émeutiers qui ne voulaient pas descendre du toit ». D’autres ont été mobilisés pour déplacer une partie des retenus vers d’autres CRA.

La capacité d’enfermement du CRA est maintenant de 25 au lieu des 40 habituels. Ce vendredi soir, 32 hommes et deux femmes étaient enfermés à Saint-Jacques.

Trois personnes ont été transférées à la prison pour migrants d’Oissel, près de Rouen (Seine-Maritime). Deux autres, originaires du Soudan, ont été remises en liberté.

Une enquête a été lancée pour identifier les émeutiers, qui sera sans doute facilitée par les caméras de vidéo-surveillance en service dans cette prison qui ne dit pas son nom.

Rappelons qu’il y a quelques mois, la durée légale d’enfermement dans les CRA est passée de 45 jours à 90 jours lors de l’adoption de la loi Asile et Immigration.

Solidarité avec les migrants en révolte !

[Reformulé depuis l’agence de communication des flics et des frontières Ouest-France, 11.05.2019]

Valence, Drome: révoltes contre la ville Bunker

france bleu Drome Ardèche, Samedi 11 mai 2019 à 12:39

Vendredi soir vers 23 heures Les pompiers ont été appelés pour un feu de poubelles quartier Fontbarlettes à Valence, dans la Drôme. Comme c’est toujours le cas, ils étaient accompagnés par des policiers. Mais en arrivant à l’entrée du quartier, entre 30 et 40 personnes les attendaient.Mais ils ne sont même pas pu  rentrés dans le quartier

Certains ont jeté des pierres, d’autres des bouteilles en direction des policiers et des pompiers. Aucun véhicule n’a été touché et il n’y a pas de blessés. Une enquête de la police de Valence est en cours pour essayer d’identifier les auteurs de ce caillassage.

Sur l’attaque sauvage et la moralisation de la violence

Les anarchistes ont toujours été parmi les ennemies les plus radicaux et les plus intransigeantes du système. Nous avons, de ce fait, toujours été parmi les plus disposés à user de tactiques offensives telles que le recours à la violence. Cependant, le débat concernant la violence dans les milieux anarchistes est un débat complexe et clivant, et est souvent enlisé dans la morale civilisée (et particulièrement à gauche).

Dès le début du mouvement au 19ème siècle, la grande majorité des anarchistes se sont accordés sur la nécessité de la violence en tant qu’outil de lutte contre le système. En pratique, toutefois, le réel recours à la violence des anarchistes a suscité de profonds désaccords entre les anarchistes.

De tels désaccords sont manifestes dans les débats autour de l’idée de « propagande par le fait » qui généra tant de controverses à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle. Alors que les révoltes inspirantes d’anarchistes comme Ravachol, la bande à Bonnot et Severino Di Giovanni étaient reconnues et saluées par de nombreux anarchistes, la majorité des anarchistes de l’époque cherchait à se dissocier de tels actes. Beaucoup sont allés jusqu’à prétendre que les auteurs n’étaient rien de plus que des terroristes antisociaux qui n’avaient rien à voir avec le « Mouvement ».

En 1901, Leon Czolgosz, un immigré anarchiste, tira au niveau de l’abdomen sur Henry McKinley, le président états-unien de l’époque. McKinley mourra quelques jours plus tard. Malgré le fait que la seule personne à avoir été visée par cette action était un tyran qui présidait un empire, l’assassinat de McKinley suscita une grande indignation parmi les anarchistes de l’époque, qui condamnèrent l’action non seulement pour des raisons tactiques mais également pour des raisons morales. Sauf rares exceptions, les seules anarchistes qui ont, à l’époque, soutenu Czolgosz et ses actes, furent Emma Goldman (qui fut emprisonnée par l’état en représailles à la fusillade) et quelques anarchistes italiens.

Pour être honnête, cela a du sens de critiquer la fusillade pour les conséquences qu’elle a entraînées. L’état l’utilisa comme prétexte pour alimenter un sentiment anti-anarchiste et anti-immigré, menant à une vague de répression. Ceci dit, les critiques allaient bien au-delà, beaucoup d’anarchistes tentèrent de nier complètement tout lien entre l’acte d’un « fou isolé » et l’anarchisme. De tels anarchistes semblent croire que tout anarchiste qui est prêt à agir pour lui-même sans tenir compte de ce que les curés du « Mouvement » ou les masses pensent, n’est pas un vrai anarchiste et devrait être écarté du « Mouvement ». Pourtant, comment peut-on prétendre défendre l’anarchie tout en essayant de contrôler les actions de celles et eux qui choisissent d’agir sans demander la permission? La contradiction est affligeante.

Un autre débat qui souligne la moralité civilisée prédominante au sein du mouvement est le débat actuel sur le recours à la tactique offensive et à la violence.

L’anarchisme est souvent associé à la violence, ce qui n’est pas surprenant lorsque l’on regarde son histoire (et le fait que la plupart des anarchistes préconisent une révolution violente). La plupart de celles et ceux qui se considèrent anarchistes (même celles et ceux qui prennent part aux actions offensives) se donneront pourtant beaucoup de peine à nier que le « Mouvement » est violent. Ils diront que la destruction de propriété n’est pas violente, que toute violence commise par les « vrais anarchistes » est une violence défensive ou que l’état est le seul à être véritablement violent.

Il y a aussi celles et ceux qui affirment que l’accueil positif des tactiques ofensives chez les anarchistes n’est que le reflet d’une dynamique « machiste ». Si de telles dynamiques existent et influencent des projets anarchistes, devrions-nous accepter une telle perception genrée et essentialiste de la violence et reléguer la violence au domaine de la « masculinité » ? Qu’en est-il de la violence des « femmes » et des personnes queer radicales qui ont choisi de contre-attaquer ? Sont-iels « machistes » aussi ?

A l’exception près de l’association de la violence à des comportements machistes, tous ces arguments participent à la moralisation de la violence, considérée comme un « mal inutile ». J’ai même vu des anarchistes dire que l’on ne devrait jamais s’amuser (!!!) en prenant part à des actions offensives. Celles et ceux qui choisissent de se battre doivent-iels renier leurs sentiments et devenir de simples machines de combat?

Bien que la fétichisation de la violence puisse être problématique (surtout lorsqu’elle provient de celles et ceux qui ne l’ont jamais vécue personnellement), il en va de même pour sa diabolisation. Dans une société fondée sur la monopolisation de la violence par l’État et sur la pacification et le désarmement de ses subordonnés, nous ne devrions pas hésiter à admettre d’être violentes et à acclamer les actes violents perpétrés contre celles et ceux qui rendent nos vies misérables et font la guerre à tout ce qui est sauvage.

Alors, je ne dis pas que nous devrions soutenir de manière acritique tous les actes de violence commis par des anarchistes (rien ne devrait être soutenu sans discernement). Mais nous ne devrions pas non plus interpréter ces actions à travers un prisme moraliste qui tente de tenir à l’écart les anarchistes « moraux » des « criminelles antisociaux », qui n’accepte la violence que lorsqu’elle sert les objectifs du « Mouvement » (quel mouvement ?). Au lieu de cela, nous devrions comprendre que la violence est inhérente à la lutte anarchiste, tout comme elle l’est à la vie elle-même. Il y a aura toujours des éléments indisciplinés qui sentiront le besoin de contre-attaquer la société qu’iels soient ou non soutenues par « les masses », ou que les conditions soient ou non favorables à de telles actions. Ce n’est qu’en acceptant ces éléments et en rejetant la moralisation de la violence que nous pourrons devenir une force qui sèmera la peur dans le cœur de celles et ceux qui maintiennent l’ordre civilisé.

Guará

[Traduit de l’anglais de fanzine « INSURGENCY: An Anarchist Journal of Total Destruction » par Ad Nihilo]

Munich, Allemagne : Incendie d’une voiture SODEXO, célèbre collaborateur de la machine à enfermer – 23 avril 2019

Dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 avril 2019 à Munich, une voiture de marque Volkswagen a été entièrement détruite par les flammes. C’est la presse bavaroise qui nous informe de cet incendie, sans en dire davantage. Par contre, un post sur Indy Deutschland précise qu’il s’agissait en réalité d’un véhicule appartenant à l’entreprise Sodexo, connue pour sa collaboration de longue date avec le système carcéral.

En France, elle s’engraisse en partie en fournissant les « repas » aux prisonniers.

C’est un témoin qui a donné l’alerte en voyant le véhicule en feu dans la Klenzestraße aux alentours de 3h du matin. Mais malgré l’intervention rapide des pompiers, c’était trop tard: les flammes ont même eu le temps d’embraser deux vélos garés à côté ainsi qu’une autre voiture de la marque BMW.

Madrid (Espagne) : Troisième rencontre anarchiste contre le système technologique et son monde

Pour la troisième année consécutive aura lieu dans le CSOA La Gatonera
(C / Valentín Llaguno, 32) la Rencontre anarchiste contre le système techno-industriel. Cette réunion part de la nécessité de générer un
discours contre le système de domination dans lequel nous sommes. Ce système imprègne le monde qui nous entoure dans une logiquetechno-scientifique où tout est mesurable, quantifiable et donc soumis à un contrôle. Ce développement repose sur la substitution des processus
naturels aux processus techniques soumettant les individus, les animaux et l’écosystème à la méga machine.Comme anarchistes nous considérons que la lutte doit intégrer la nécessité de protéger notre environnement et de restaurer l’autonomie que ce système nous a arraché.
La réunion aura lieu les 24, 25 et 26 mai. Tout au long du week-end il y aura des discussions et débats, itinéraires, expositions sur différents sujets et kiosques avec divers matériaux. Après chaque entretien, il y aura repas et dîner végétariens. Pour toutes questions, écrivez à

Programme:

-VENDREDI 24 À 19H00 Discours: «Technologie, technique, transhumanisme:
les aventures du pouvoir». À la charge de PMO, Pièces et main d’œuvre

– SAMEDI 25 A 12H00 Discours: «Une critique de l’intelligence
artificielle d’un point de vue anarchiste». À la charge de MOAI.

SAMEDI 25 à 17H00 Talk-walk: «La nocivité et la Smart City à
Carabanchel» à la charge de Negre i Verd.

SAMEDI 25 À 19 H 00 Conférence: « L’influence des technosciences dans
la vie quotidienne » À la charge du Collettivo Resistenze al Nanomondo.

-DIMANCHE 26 À 17 H 30 Entretien: «La technologie a-t-elle une
politique?», à la charge de Cul de Sac

DIMEANCHE 26 À 19 H 30 Conférence: «Le New Deal vert et
l’environnementalisme de l’État: soumission durable» à la charge du
Collettivo Resistenze al Nanomondo.

VENEZ ET PARTAGEZ
POUR LA LIBÉRATION TOTALE!

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La Vieille Valette (30): larmes et paillettes

Note: deux lieu à valence affichent ce festival,   et le laboratoire  est parmi eux , c’est pour cela on publie ce texte. Des féministes ont profité  cette  affichage pour nous pourrir.


Toi qui t’apprêtes à aller, peut être, au Festivalette.

Dans ce lieu mythique, magique, si beau au printemps! Son valat, sa piscine, ses chemins champêtres où des mains agiles, ou pas, ont, dans tous les états et au son de la conque, créé, construit, façonné ce paysage onirique.

Sache que c’est aussi comme tant d’autres lieux un espace:

– où être contre la loi laisse la place à la loi du plus fort
– où les rapports de domination ne sont pas remis en question
– où «féministe» y est une insulte
– où, au milieu de plein de «potes» tu peux être seul-e
– où face aux violences récurrentes il n’y a toujours pas de réponses
collectives
– où c’est: «marche, ou crève!»
– où la peur (d’être isolé-es, rejeté-es, harcelé-es) empêche d’agir et
cautionne ce système.

Ceci est un appel à réfléchir à nos pratiques intimes et collectives pour ne pas détourner le regard même sous une pluie de paillettes.

—–

Suite à des demandes de précisions on a écrit ceci :

Si ce texte a été écrit collectivement, les commentaires qui s’en suivront sous notre identifiant sont faits de façon individuelle et pourront donc être multiples même si nous assumons tout ce qui pourra être dit par tou(te)s.

La liste des viols et violences, présumées et avérées, subies par des personnes en ces lieux sur toute son occupation est très longue, et n’a toujours été que cris, mais surtout chuchotements, dans l’intime.

La difficulté de communiquer que génère ces situations (peur de se faire démolir verbalement voire physiquement, stigmatisation, certain(e)s n’étaient que de passage et disparaissent rapidement avec leur trauma, envie d’oublier…) n’est plus à démontrer et j’espère qu’il n’est jamais trop tard pour réagir.

Pour citer la dernière en date et, en rapport avec ce festival: une personne, habitante à l’époque (appelons-la X), s’est fait agresser par deux fois par deux habitants différents (appelons-les Y et Z) il y a plus d’un an.
Si cela m’attriste de le préciser, on parle d’une violence telle que la réparation nécessite prothèse et chirurgie et est loin d’être terminée.

X n’a reçu non seulement aucun soutien (ce qui pourrait quasiment être reconnu comme un protocole inscrit en ce lieu), mais s’est vu demandé de partir puis, récemment, jeté ou «réquisitionné» toutes ses affaires…

Y, le responsable de la première agression est connu pour ce genre de faits depuis toujours et puisque, « Ni dieu Ni Maître MAIS qu’est-ce qu’on aime les IDOLES », il n’est que rarement inquiété. Ayant fait partie de ce collectif par le passé, j’accepte pleinement ma part de responsabilité dans cette situation.

Z, deuxième agresseur, moins en position de force, a été prié mollement de partir depuis un an mais, alors qu’on peut se faire éjecter très violemment de cet endroit en 2 secondes si l’on est inconnu du cercle et/ou que «l’on ressemble à un keuf», était toujours présent jusqu’à peu. Il semblerait qu’il ait été enfin sorti du paysage. Pour ma part cela a clairement été fait dans le cadre du grand ménage de printemps précédant la préparation du festival.
D’où les notions de vernis et de paillettes.

Nous ne nous sommes pas tombé d’accord sur un appel à boycott, même si cela était un souhait de certain(e)s (sans illusion toutefois), mais nous souhaitions que chacun(e) se questionne.

Jusqu’où fait-on la fête ? Considère-t-on que, quand on se déplace et s’amuse dans un endroit qui a des prétentions libertaires et détruit autant de personnes, on le soutient ? Pour ma part je le pense.

Peut-être qu’avec le temps, je ne suis plus si «Show must go on» et que:

«Je ne crois pas en la fête car c’est une fausse intensité, je ne crois pas en la fête car c’est un espace de rapport biaisé» (Passion Armée).

—–

Les précisions apportées ne sont qu’un début. Nous avons voulu répondre rapidement car le festival se déroule en ce moment, j’espère qu’il y aura une suite, je souhaite qu’il y ait une suite ; pour libérer la parole, lâcher les rancœurs et le poids de nos colères frustrées, pour acter ce qui s’est passé pour de nombreuses personnes dont la réalité a été niée, mise sous silence, … Pourquoi pas aussi y amener un changement dans les relations et la vie dans ce(s) lieu(x), renseigner les nouveaux arrivants…

Des ajouts seront faits sur l’explication du fonctionnement de ce(s) lieu(x).

On pourrait sans doute apporter des éléments d’analyse sur son (leur) fonctionnement(s), des témoignages de vécus.

Et heureusement, on y a aussi, j’imagine pour la plupart, tiré des forces, des amitiés, des idées. Encore que pour certain(e)s, à quel prix!?

 

Contact: larmesetpaillettes@@@laposte.n

squat .net

Publication : Kalinov Most n°4 – Avril 2019

Sortie d’un nouveau numéro de Kalinov Most (avril 2019)

  • Sur la nécessité de poursuivre la lutte à l’intérieur de la prison: prisons, options et trajectoires subversives dan sla région chilienne.
  • Stratégies et particularités du contrôle dans les prisons de l’Etat espagnol
  • Auto-attaques, montages et suspicions: quand la théorie de l’Etat entre dans nos têtes

et bien d’autres choses ….

Pour se le procurer ou toute autre question : kalinovmost(a)riseup.net

 

Valence, Drôme: le centre pénitentiaire une journée mouvementée pour les bourreaux

note du Laboratoire Des syndicalistes de la  pénitentiaire ont quitté la manifestation  syndicale du 9 mai  ( fonction publique ) rapidement sous la pression de certain-e – s manifestant-es


En effet, une première agression par un détenu mécontent que le personnel récupère des objets prohibés qu’il avait récupéré lors de projections s’en est pris à des surveillants en les menaçants et en les insultants copieusement puis s’est mis à les bousculer et à leurs asséner des coups de poing. Deux d’entre eux vont être blessés, l’un au visage et l’autre au bras. Les fonctionnaires ont été transportés à l’hôpital pour y subir des soins. Ils se verront prescrire 11 jours d’ITT. À l’aide de renforts le détenu sera maîtrisé et placé au quartier disciplinaire de l’établissement. Une deuxième agression est survenue  dans le même  le même bâtiment, un détenu en surveillance car il est en grève de la faim est retrouvé inanimé dans sa cellule. Les surveillants effectuent les premiers secours et positionnent la « victime » en position latérale de sécurité et commencent à lui prendre ses constantes. Seulement le détenu va doucement retrouvé ses esprits et frapper deux surveillants. Des coups de pied au visage pour l’un et un coup de pied à la tempe pour l’autre. Le détenu  sera maîtrisé avant sa prise en charge par les pompiers.

Pour finir cet après-midi mouvementé, le personnel devra faire face au refus de réintégrer d’un détenu qui sera également placé au quartier disciplinaire

( source syndicale)

« Certaines violences pourraient être évitées avec une réelle lutte [pour la destruction de toutes les prison, et quant aux matons… NdAtt.] ».