Archives mensuelles : janvier 2019

Caen, calvados: le 12janvier une nouvelle émeute

salut
de nouveau une belle émeute à Caen ce samedi.
Tout a commencé à l’ag gilets jaunes vendredi soir, largement
verrouillée par des gens aux positions plutôt réac ou citoyennes qui ont
investi les différentes commissions. Reste tout un tas de gens qui ne
sont pas sur ces bases du tout.
Le samedi matin, dès 10h, la manif est tranquille. Arrivée à la pref, la
manif part vers la maison d’arrêt en soutien aux gilets jaunes
incarcérés. Quelques troubles fêtes scandent des slogans en solidarité à
tous et toutes les détenus. Forte présence de groupes d’extrême-droite.
Les flics en nombre aujourd’hui empêchent tout rapprochement de la
taule. Le cortége s’ébranle à 14h pour un retour vers le centre-ville,
dans une ambiance qui a changé. La plupart des gens sont masqués, des
barricades de poubelles et de sapins enflammés sont posées le long du
parcours (c’est aussi en partie d’autres gens qui sont là l’aprem par
rapport au matin…).
Rue saint-pierre, plein centre, la première charge arrive, en même temps
que les premières barricades avec le chantier du tram sont réalisées.
Les flics essaient systématiquement de nasser les centaines de personnes
encore présentes. Un camion de flics est chargé pour empêcher d’être
complètement nassé. La manif continue vers les ponts et parvient à
rechoper le chantier du tram au niveau des Rives de l’Orne. Du coup
c’est reparti comme la semaine dernière pour 3 bonnes heures d’émeute.
Affrontements, mais aussi chantiers du tram, et quelques banques,
horodateurs et agences intérim en sont pour leurs frais. Les dernières
barricades se font à Mondeville vers 18h. Derniers gazages sur le port
dans la soirée. Encore beaucoup d’arrestations et de blessé-es.

Ci-dessous un texte diffé vendredi et samedi, avec un certain succès et
quelques grinçages de dents… :
https://sansattendre.noblogs.org/post/2019/01/12/caen-france-ric-europeennes-on-sen-fout-on-ne-vote-pas-on-lutte/

Et sur la journée dans la presse:

Encore une fois, les Gilets Jaunes ont mobilisé au moins 3000 personnes dans les rues de Caen ce samedi 12 janvier 2019. C’est aussi le troisième samedi d’émeutes après la dislocation du rassemblement pacifique du matin.Après une marche dans le calme en matinée pour 3.000 gilets jaunes dans les rues de Caen (Calvados), samedi 12 janvier 2019, l’acte IX des gilets jaunes a rapidement dégénéré en début d’après-midi, donnant lieu à des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre dans le quartier des Rives de l’Orne et de la gare, ainsi que rue d’Auge.

Troisième samedi d’émeute
Comme attendu et redouté, l’Acte IX de la mobilisation des Gilets Jaunes a d’une part démontré la vitalité du mouvement de contestation, et d’autre part que ces mobilisations désormais hebdomadaires
Après un face à face à l’angle des rues de Bayeux et du Général Duparges, qui mène à la prison de Caen, les Gilets jaunes qui voulaient saluer quatre des leurs incarcérés depuis vendredi 11 janvier en attendant leur procès fixé à début février en entonnant notamment le Chant des Partisans.
Plusieurs centaines de personnes ont traversé la ville, repoussées par les Gendarmes Mobiles qui dégageaient au passage les barricades montées à la hâte de la rue de Bayeux, à la rue Ecuyère, le bas de la rue de Geôle, Place St-Pierre, Rue Saint-Jean, puis la rue de Vaucelles où les affrontement allaient durer une partie de l’après-midi.


Lorsqu’il viendra l’heure de dresser le bilan de cette nouvelle journée de mobilisation, l’addition risque à nouveau d’être bien élevée car le chantier du tram a encore subi d’importants dégâts. Des feux ont notamment été allumés dans des fourreaux d’alimentation du futur tram sortant de terre. Des pylônes implantés tout au long des voies, protégés par des tissus en attentant leur mise en service, ont également été incendiés et gravement endommagés. À 16 h 45, après une période de flottement, les affrontements reprennent. Les Gilets jaunes reculent désormais vers le rond-point de la Demi-Lune. En remontant la rue d’Auge, poubelles et palettes sont brûlées au fur et à mesure, à quelques dizaines de mètres les uns des autres. Les pompiers passent après la police pour éteindre les feux. Des pylônes implantés tout au long des voies, protégés par des tissus en attentant leur mise en service, ont également été incendiés et gravement endommagés


Au même moment, « des individus se sont introduits sur les voies de chemin de fer obligeant la neutralisation de la circulation ferroviaire et la coupure de l’alimentation électrique pour éviter tout risque d’électrocution », indique la préfecture ans un premier bilan, faisant état de quatre interpellations. Aucun train n’a pu entrer ou sortir de la gare de Caen entre 16 h 30 et 18 h 30.

Ce dimanche 13 janvier 2019, deux nouvelles actions sont prévues. Les week-ends précédents, les manifestations dominicales se sont passées dans le calme, sans violence.

A 11 heures, un café des femmes est prévu, place de la reine Mathilde à Caen. Prévoir pique-nique, gobelets, sucres… A 13 heures, un second rassemblement est annoncé devant le magasin Electro dépôt d’Hérouville Saint-Clair, au centre commercial du Val Saint-Clair, pour « une action prédéfinie ».

reformulé d’après la presse

[ reçu par mail]

 

Valence, Drome le procès du prisonnier qui a fêté la nouvelle année fixé le 15 janvier 2019

 

Résultat de recherche d'images pour "affichage des procés des prisonniers longue peine"

« La prison administre une gestion répressive des classes dangereuses et des rebelles, mais également des révoltes et des émeutes que la situation sociale explosive ne manque pas de susciter. Ceux et celles que les flics n’ont pas éborgnés, mutilés ou tués, et qui n’ont pas réussi à fuir, finissent par croupir derrière les barreaux. » extrait de ce texte ici

 

Le prisonnier de 29 ans (libérable en 2025 )qui s’est enhardi face aux matons le premier janvier 2019 au centre pénitentiaire. Incarcéré à l’age de 19 ans et le prisonnier sera jugé le 15 Mars sur les accusations de violences volontaires et dégradations. La présidente a déclarté: « Vous encourez une peine de 10 ans » Au tribunal vendredi 11 janvier le procureur a demandé un mandat de dépôt afin qu’aucun transfert d’établissement ne soit possible durant le cumul de peines, ainsi  qu’une demande de sortie pour une activité sportive.La prochaine audience sera le 15  Mars à 14h

Paris, France : Pluie de coups de marteaux sur le local des fachos –

Dans la nuit de jeudi à vendredi 11 janvier, le local des fachos de « Génération Identitaire »a été attaqué par une dizaine de personnes cagoulées. Une pluie de coups de marteaux s’est abattue sur les vitres de ce QG fasciste, situé dans le XVè arr. au 20, rue Juge. Avant de partir, la façade a été repeinte à l’extincteur rempli de peinture. 

Cette attaque groupée intervient alors que ces fascistes s’apprêtent à défiler dans Paris ce samedi 12 janvier, sous l’événement intitulé « Paris Fierté ». Cette manif entend assurer la « promotion de l’identité parisienne » en célébrant Sainte Geneviève, la patronne de la capitale.

« Merci », comme disait une voix dans la nuit lors de l’attaque…

https://vimeo.com/310691017

[Reformulé de la presse, 11.09.2019]

RIC, européennes, on s’en fou, on ne vote pas on lutte !

Salut,

En pièce jointe un texte distribué à Caen dès ce soir à l’assemble
Gilets jaunes à la Demeurée et demain dans les rues.

A Caen, comme ailleurs ça tape fort. Des interpellations ou des
convocations – 6 rien que cette semaine – avec des détentions
provisoires pour des Gilets jaunes. Des tabassages également. Et de
nombreux procès à venir.

La prochaine réunion d’Apache aura lieu ce mercredi à 18h30. Et au vue
de l’AG de ce soir il semble toujours aussi important de renforcer le
camps des anticapitalistes, « ceux et celles qui veulent faire cracher
les riches », contre celui des souverainistes. C’est ce qui est au cœur
du texte qui suit. A noter qu’à Caen comme ailleurs, La France en colère
s’installe comme une référence. Ce qui est loin d’aller dans notre sens.
A noter en fin d’AG des interventions ouvrières beaucoup plus claires…

Anarchistement,

Un Apache en casquette noire…

zone du texte en PDF

[reçu par mail]

Manifestation :Le Grand Jeu

Le Grand Jeu a lieu tous les samedis à Paris. Pour des raisons de synchronisation des montres, le départ peut avoir lieu dès 9h.

Les points de départ fleuriront au moment opportun, soyez attentifs.

Lisez bien la règle du jeu jusqu’au bout !

LES JOUEURS

Vous êtes l’équipe JAUNE : les manifestants. Votre but : faire tourner la contestation en faveur de votre équipe. Pour cela, vous devez faire entendre votre voix et vos revendications tout en essayant de rallier un point symbolique de contestation, où celle-ci aura plus d’impact. L’équipe jaune est autonome, bruyante, nombreuse et inventive. Son fonctionnement est non-hiérarchique. Le port du maillot jaune y est très répandu, mais pas obligatoire.

Ses points forts : le nombre, l’autonomie, la diversité des stratégies personnelles, la mobilité, l’imagination.

LES ADVERSAIRES

L’équipe POURPRE règne sur l’intégralité du plateau. Votre contestation ne lui plaît pas, elle essaie donc de la museler et fait la sourde oreille tout en prétendant être de votre côté. L’équipe pourpre dispose d’une force considérable qui la protège et vous maintient à distance : l’équipe bleue. C’est elle que vous croiserez principalement sur le plateau.

L’équipe BLEUE a pour but de contrer votre action. Pour cela, elle essaie d’empêcher vos déplacements sur le plateau et vos revendications d’être entendues. Elle est mieux équipée que l’équipe jaune, et peut même tenter de vous sortir du jeu. L’équipe bleue est fortement hiérarchisée et ne peut agir que sur ordre de ses supérieurs, eux mêmes pilotés par l’équipe pourpre.

Leur point fort : disposent d’une large palette de moyens humains, technologiques et administratifs pour vous arrêter, vous punir, vous diviser, vous discréditer et vous faire croire que vous êtes seul et que votre revendication n’est pas légitime.

DÉBUTER LA PARTIE

L’ÉQUIPE JAUNE EST RÉPARTIE EN GROUPES. Vous pouvez rejoindre n’importe quel groupe. Les groupes ne sont déterminés que par leur point de départ. Les points de départ sont donnés 1h avant le début de la partie. Le départ à lieu si possible à l’heure dite, tout retard favorisant une intervention de l’équipe bleue. Rien ne vous empêche de créer votre propre point de départ et de rallier ensuite un autre groupe, ou de former votre propre groupe.

En tout que groupe, vous devez progresser vers un point symbolique de contestation tout en faisant entendre au maximum vos revendications.

LA CARTE COLLABORATIVE

C’est l’outil de stratégie central du Grand Jeu. Elle est accessible ici.

Vous devez la mettre à jour le plus régulièrement possible. Elle permet aux joueurs isolés de rejoindre un groupe et aux groupes de se rejoindre. Elle permet également de signaler la présence de l’équipe bleue et les points de confrontation entre les deux équipes.

Gardez à l’esprit que l’équipe bleue, parfaitement équipée en dispositifs de surveillance, vous retrouvera toujours même si vous ne mettez pas la carte à jour. L’équipe jaune est donc la seule désavantagée quand la carte n’est pas mise à jour.

LES DÉPLACEMENTS

Chaque groupe progresse dans la direction générale d’un point symbolique de contestation, ou simplement sur un axe de circulation important afin d’en perturber le bon fonctionnement. Plus le mouvement du groupe est spontané et rapide, plus il est efficace.

VOS ATOUTS

  • Faire bloc
    Vous rencontrerez chez certains membres de votre équipe des stratégies et opinions personnelles qui seront différentes des vôtres : essayez néanmoins de les respecter et gardez à l’esprit que l’union fait la force.
  • Être mobiles et imprévisibles
    L’équipe bleue doit souvent déplacer ses véhicules et équipements, et perd du temps à coordonner ses déplacements. Étant à pieds, l’équipe jaune peut se montrer plus agile et plus mobile. Cet atout peut être une faiblesse (vous êtes moins rapides qu’un véhicule), à vous d’en tirer parti.
  • Utiliser la carte
    Ne tergiversez pas pendant des heures sur la direction à prendre. Regardez la carte et improvisez en fonction des positions de votre équipe et de celles de l’équipe bleue. Si vous repérez un groupe qui s’approche d’un point symbolique de contestation, il peut être pertinent d’essayer de le rejoindre même si ce n’est pas le point le plus proche de vous.
  • Diffuser l’information
    Par tous les moyens à votre portée, relayez au maximum votre action afin que la visibilité soit maximale.

STRATÉGIE EN CAS DE BARRAGE DE L’ÉQUIPE BLEUE

Plusieurs possibilités. Dans tous les cas, il est important que le groupe ne se scinde pas et ne perde pas (trop) de temps à étudier les différentes possibilités.

Suggestion : accepter que tous les moyens sont bons pour atteindre l’objectif et suivre le mouvement spontané du groupe.

1. S’il en a le temps et la possibilité, le groupe peut changer de direction pour éviter le barrage et continuer à avancer.
2. Le groupe peut garder le cap et essayer de passer le barrage. Si une confrontation s’engage, il peut :
3. Choisir de tenir la position et ainsi mobiliser une partie du dispositif de l’équipe bleue pour faciliter la progression d’autres groupes ET/OU
4. Émettre un SOS à l’intention des autres groupes, qui peuvent converger dans cette direction. OU
5. Repartir d’un bloc dans une autre direction (attention à ne laisser personne derrière !)
6. Le groupe peut se disperser et rejoindre d’autres groupes.

POINTS SYMBOLIQUES DE CONTESTATION

  • L’Élysée
  • L’Assemblée Nationale
  • Le Sénat
  • La Banque de France
  • L’hôtel de ville
  • La place de l’étoile
  • Le périphérique et les gros échangeurs
  • Le ministère des finances
  • Les palais de justice
  • Le ministère de la défense
  • Matignon

(liste non-exhaustive)

CONSEILS ET ASTUCES

  • Plus il y a de groupes, plus la tâche est difficile pour l’équipe bleue. Néanmoins, pour plus d’efficacité, il est conseillé aux groupes de moins de 100 personnes de rejoindre un autre groupe, par exemple le plus proche géographiquement, ou encore un groupe lançant un SOS. Utiliser la carte collaborative pour se repérer.
  • Venez équipé pour la marche et contre les intempéries et les petits bobos qui peuvent se produire dans un jeu grandeur nature. Prévoyez un peu large afin d’en faire profiter les moins bien équipés.
  • La mise à jour de la carte collaborative nécessite un moyen d’accès à internet : smartphone, tablette, mise en place de relais d’informations par sms, talkie-walkie, pigeons voyageurs, signaux de fumée… Soyez créatifs (mais anonymes).
  • Soyez fair-play et évitez tout comportement discriminatoire au sein de votre équipe. C’est contre-productif et vous marquez des points pour les autres équipes.
  • Relayez les règles du jeu afin d’avoir le maximum de joueurs.

SI VOUS ÊTES DANS UNE AUTRE VILLE

Adaptez-y librement le grand jeu !
Vous pouvez nous contacter pour en discuter si vous voulez, et puis on sera ravis de relayer vos points de départ…

repris de lignesdeforce.wordpress.com

Sartouville (Yvelines) : Six lycéens interpellés pour les heurts de décembre

Le Parisien / jeudi 10 janvier 2018

Six lycéens, âgés de 16 à 18 ans ont été interpellés, mercredi matin, à Sartrouville et dans les communes voisines. Ils sont soupçonnés d’avoir bloqué l’entrée des lycées Jules Verne et Evariste Gallois, à Sartrouville, lors d’une manifestation qui avait dégénéré en scène de violence le 10 décembre dernier.

Ce lundi-là, vers 8 heures, une centaine de jeunes bloque réunis devant le lycée Jules-Verne avaient agressé les policiers municipaux qui tentaient de les contenir. Les fonctionnaires avaient reçu des pierres et leur voiture, une Renault Dacia Duster avait été retournée et endommagée. Trois policiers avaient été blessés lors de cette journée de violence, l’un d’eux souffrant d’une plaie à la jambe. Les réparations pour la voiture de la police municipale se monteront à 18 000 €. Les vitrines de plusieurs magasins et du mobilier urbain ont également été dégradés et des poubelles incendiées.

L’exploitation des images de vidéosurveillance de la commune permet d’identifier cinq mineurs et un majeur qui fréquentent tous les bancs du lycée Jules-Verne. L’un d’eux est déjà connu des services de police. Mercredi, cinq d’entre eux ont été arrêtés à leur domicile et le sixième, absent lorsque les policiers se sont présentés chez lui, s’est constitué lui-même prisonnier dans la journée.

Placés en garde à vue au commissariat de Sartrouville, ils sont tous passés aux aveux. Lors des perquisitions les forces de l’ordre ont mis la main sur des vêtements correspondant à ceux remarqués sur les images captées par les caméras de la ville. Ils ont tous été remis en liberté dans la soirée. L’enquête se poursuit

repris d’/attaque.noblogs.org

Vive le vent, vive le vent… Vive le vandalisme !

Vive le vent, vive le vent…

Aux quatre coins du pays depuis plusieurs mois, un vent de révolte continue de souffler. Dans un monde de normes, de peur et de résignation, ce vent ténu nous rappelle qu’il est encore et toujours possible d’agir. A quand l’ouragan qui ébranlera les piliers de cette société?

Des dizaines d’incendies et de sabotages visent l’Etat et les entreprises qui se font quotidiennement du fric sur l’exploitation, l’enfermement et l’empoisonnement des êtres vivants:

  • Ces crapules qui bâtissent des prisons, des casernes, des autoroutes, des aéroports et d’autres infrastructures de l’Etat comme Eiffage, Spie Batignolles, Bouygues et Vinci,
  • Celles qui produisent et transportent l’énergie nécessaire au fonctionnement de la machine capitaliste, comme Enedis, RTE ou Engie,
  • Celles qui collaborent avec le contrôle policier et la chasse aux migrant-e-s comme la RATP, La Poste ou la SNCF.

Ce sont aussi des casernes, des mairies, des banques, des agences immobilières, des supermarchés ou des abattoirs, qui sont réduits en cendres, ou encore des infrastructures de l’aliénation et du contrôle technologiques, comme des câbles de fibre optique, des antennes relais et des éoliennes qui sont détruites.

La répression continue son sale travail. La flicaille perquisitionne et enferme. Les journalistes pointent du doigt les « anarchistes » et « la mouvance libertaire ». Plusieurs enquêtes sont ouvertes afin de trouver les incendiaires…

Mais, heureusement, ils ne parviennent pas à freiner les élans de liberté car cette offensive est diverse, diffuse, sans chef ni parti.

Donnons de l’écho à ces actes de révolte qui nous apportent des bouffées d’air frais. Que le vent continue de souffler.

Vive le vandalisme !

 

[Affiche collée dans plusieurs villes, décembre 2018/janvier 2019]

Corrèze, france: Un parc éolien industriel sur les communes de Camps, Sexcles et Mercœur.

infos: si jamais  tu ne sais pas ..

france3-regions.francetvinfo.fr

Le parc éolien de Montmiral et Montrigaud: C’est l’une des particularités de ce projet: la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le département de la Drôme et les communes ont mis la main à la poche.

L’opérateur « Engie Green » reste le premier investisseur privé, en apportant 28 millions d’euros au projet. « Valence Romans Agglo » finance environ 38% du parc. Les collectivités publiques attendent un retour sur investissement: les retombées fiscales sont estimées à 200.000 euros par an pour les communes, et jusqu’à 700.000 euros à terme pour l’agglomération.


la bogue

La vision du monde de la Silicon Valley semble s’imposer partout aux médias de masse, aux industriels, aux élus : clic le lampadaire, clic le banc public, clic ta carte vitale, clic ta carte d’identité, clic ta mangeoire, clic ton cercueil, clic ta mère.
Les éoliennes industrielles ne sont, pour ces nouveaux besoins industriels en électricité, que des déchets supplémentaires.

La société Eolfi et sa filiale Parc éolien Corrèze 1 veulent implanter un parc de dix éoliennes industrielles de 200 mètres de hauteur sur les communes de Camps, Sexcles et Mercœur.
La procédure, engagée depuis plusieurs années, arrive à la phase enquête publique. Dès 2015, le conseil municipal de Sexcles a exprimé son opposition au projet par le vote d’une motion. Cela ne suffit pas, il faut aussi que la population s’exprime. Témoigner à une enquête publique est un droit du citoyen, au même titre que le droit de vote.

Parlons économie locale et finances

Sous prétexte de sauver la planète et de nous apporter progrès et prospérité, Eolfi, société financière, vient en Xaintrie uniquement pour faire du profit : produire plus, gagner plus… et gaspiller plus ! La Xaintrie n’est pas une zone ventée. Mais l’électricité sera payée aux promoteurs au double du prix du marché, ce qui explique leurs profits… aux frais des usagers que nous sommes.
Laisser implanter ce projet, c’est s’exposer à la multiplication des parcs éoliens dans la région.
Eolfi met en avant les taxes que vont percevoir les communes et la communauté Xaintrie Val’ Dordogne. En réalité, ces taxes repartiront aussi vite qu’elles sont arrivées : par un mécanisme de péréquation, la communauté de communes Xaintrie Val’ Dordogne (et les communes qui la composent) reversent déjà, en 2018, plus de 400 000 € au Fonds National de Péréquation. Ceci s’explique notamment par les ressources exceptionnelles liées à l’hydro-électrique.
Au lieu de soutenir notre économie, comme les promoteurs de cette industrie le prétendent, ce projet va altérer notre potentiel touristique et dévaloriser notre patrimoine bâti (-20 % à -30 %). De plus, la zone devient inconstructible pour des habitations dans un périmètre de 500 m autour du parc éolien.
Certes les propriétaires des terrains percevront des loyers, mais ils sont liés par un bail emphytéotique et à ce titre ils risquent de se retrouver dans une trentaine d’années avec un champ de ruines à démanteler à leurs frais, ou aux frais de la commune s’ils sont insolvables.
Eolfi met en avant les emplois « créés », il n’y aura au final aucun emploi local créé en phase d’exploitation.

Parlons qualité de vie

La Xaintrie est attractive de par son patrimoine bâti traditionnel et la beauté de ses paysages. Ce parc de 10 éoliennes industrielles de 200 m de haut va fortement détériorer notre cadre de vie.
Les études réalisées par les promoteurs se veulent très rassurantes quant aux risques de nuisances. Mais les riverains de parcs existants, dans leurs témoignages, parlent : de bruits lancinants, d’infrasons, de flash lumineux, de problèmes de santé sur les humains et les animaux…
Les promoteurs veulent implanter leurs éoliennes dans nos zones protégées par les labels Natura 2000 et Réserve de biosphère. Une éolienne de 200 m de haut, c’est 2 fois et demi la hauteur de la cité administrative de Tulle, c’est 2/3 de celle de la Tour Eiffel. Pourtant la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a montré que l’installation d’éoliennes industrielles provoque une mortalité importante des oiseaux dans ou à proximité des zones Natura 2000 [1].

La vallée de la Dordogne est déjà une région à énergie très largement positive : ses barrages hydro-électriques produisent de l’énergie renouvelable depuis plus de 60 ans. La production d’électricité annoncée par Eolfi ne représenterait que 10 % de celle du barrage du Chastang.
Ces vendeurs d’énergie se présentent comme une alternative au nucléaire : faux !
Les tenants de l’éolien ne parlent pas de fermer des centrales, mais de faire baisser la part du nucléaire par tous les autres moyens, qu’ils soient renouvelables ou non.

Que des nuisances pour les locaux, sans retombées économiques. L’acceptabilité repose entièrement sur ces foutaises de label « écolo ». La Corrèze déjà exportatrice d’électricité, déjà polluée par les mines d’uranium et la Dordogne bloquée par CINQ BARRAGES !
Bref, mobilisons-nous pour aller écrire tout ceci sur le registre d’enquête publique qui vient.

 

P.-S.

Voici quelques informations concernant notre bel environnement menacé par des promoteurs éoliens en sud Corrèze :

Gap, hautes alpes: Procès contre 2 personnes solidaires :condamnés le 10 /01

radio France bleu hautes Alpes

Après le procès des « Sept de Briançon », fin 2018, Pierre M. et Kévin L. comparaissaient à leur tour pour aide à l’entrée irrégulière d’étrangers sur le territoire national. Ils ont reconnus coupables d’aides à l’entrée irrégulière d’un étranger en France

D’abord, la première. Il y a tout juste un an, à la frontière franco-italienne le 6 janvier, sur le front de neige, à Montgenèvre, Pierre M., 55 ans, « vient en aide à des personnes originaires d’Afrique ». Elles sont quatre, selon le Briançonnais alors que le procès-verbal de la Police aux frontières n’en compte que trois. Quoiqu’il en soit, et toujours d’après ce même procès, le quinquagénaire très impliqué dans le milieu associatif briançonnais aurait tenté de s’opposer à ce que le groupe d’étrangers soit embarqué par les policiers, ce que l’intéressé nie. « Je les ai même aidés à porter l’une des jeunes femmes qui avait du mal à tenir debout », assure-t-il. Le contrôle d’identité effectué sur place permet d’établir qu’elle est nigériane et qu’elle est la seule à posséder des papiers. Des papiers suisses. Au bout d’une trentaine de mètres, la Dacia de la PAF doit s’arrêter. C’est là que plusieurs migrants s’enfuient. Ne reste plus que la jeune femme faible qui sera conduite aux urgences après un passage au poste de frontière. Pour l’avocat de la défense, Me Chaudon rien ne permet de prouver que le groupe d’étrangers était en situation irrégulière : 

Un prévenu silencieux, une salle bruyante

La deuxième affaire vise Kévin L. Lui est aussi poursuivi pour refus d’obtempérer. Le 25 mars, à 3 heures du matin, il est interpellé par la Police aux frontières, à Montgenèvre, alors qu’il revient d’Italie. Il transporte dans son Citroën break cinq clandestins. Le trentenaire reste mutique et son conseil ne fait aucune déclaration. Finalement, à cette affaire, la salle d’audience, remplie de soutiens, se sera montrée bien plus vindicative, échaudée lorsque la procureure dresse le portrait de Kévin, rappelant qu’il sera jugé en avril prochain pour une affaire de vol. « Cela n’a rien à voir », se sont indignés ses partisans sortis de la salle par l’officier de police judiciaire.

Et ce jeudi après-midi, le jugement est tombé pour les deux hommes. Ils ont été reconnus coupables d’aides à l’entrée irrégulière d’un étranger en France. Pierre a écopé de trois mois de prison avec sursis, et Kevin a quatre mois de prison avec sursis.

dauphiné libéré 10/01/2019 à 16:05

Parmi les soutiens, la décision de justice a été accueillie avec colère et amertume. « Police partout, justice nulle part » a réagi dans l’enceinte du tribunal de grande instance

 

 

Valence Drome: Que faire quand un proche est incarcéré?

A la demande de nombreuses personnes qui ont des proches incarcérés, on donne aussi  le numéro du gestionnaire  des parloirs GEPSA c’est une société privée  lié avec Engie et participe à la réouverture de la prison de la santé.. on refuse d’employer  le mot détenus car pour nous  détenus,  » on détient un objet.. donc pour nous  une personne en prison sont des prisonniers

« Se battre sur le terrain de la réforme,
pour moi c’est comme
si on parfumait de la merde,
Ça restera de la merde. »Hafed Benotman


Voici quelques informations qui peuvent être utiles aux proches de personnes en prison..

  • Quand une personne arrive  au centre pénitentiaire, l’administration pénitentiaire lui donne ce qu’on appelle un « numéro d’écrou ». C’est avec ce numéro qu’il sera possible de lui écrire, de lui envoyer des mandats (de l’argent, pour acheter des choses, parce que plein de trucs sont payants en prison). Ce numéro d’écrou, on peut le demander à l’avocat ou au SPIP (service pénitentiaire d’insertion et de probation).

Pour écrire à la personne détenue

[Nom Prénom]
[Numéro d’écrou]

Centre pénitentiaire Chemin Joseph Astier
BP 90027 260901 Valence cedex 9

Il est possible d’envoyer des dessins, des photos, mais l’administration pénitentiaire lit tout ! Pour les colis, à part à des moments précis (fêtes de fin d’année), il n’est pas possible d’envoyer de colis. et les livres il faut une couverture souple..

Pour envoyer de l’argent

[Nom, Prénom]
[Numéro d’écrou]
RIB

Pour faire une visite

téléphone:

Standard : 04.26.52.61.00

Parloirs : 08.05.20.04.39 (RDV auprès de GEPSA)

Accueil des familles en attente de parloir

L’association « entre parenthèses » accueille les familles de personnes détenues à Valence à coté de l’entrée de l’établissement tel: 04.75.78.36.24

Voir le document à remplir ici.

Ce document est à remettre au Tribunal de Grande Instance dans les dix premiers jours après la mise sous écrou, une fois que les dix premiers jours sont passés, il faut adresser la demande à la prison directement.

Pour amener des vêtements

Le linge autorisé

1 peignoir sans capuche
2 pyjamas
1 survêtement
8 maillots de corps ou T-shirt
8 paires de chaussettes
3 chemises ou polos
3 pantalons ou bas de survêtement
3 shorts ou bermudas
3 pulls ou sweat-shirt sans capuche
1 bonnet ou casquette
1 paire de gants non-doublés
8 slips ou caleçons
1 gilet ou coupe vent sans capuche
3 serviettes de toilette (max 75×150)
2 torchons
1 paire de chaussure ne sonnant pas ou claquettes
2 CD ou DVD sous blister
2 gants de toilette
2 serviettes de table
5 revues ou livres souples

Attention
 : Sont aussi interdit les vêtements bleu, kaki, et en treillis, ainsi que les capuches. Il faut les amener dans un sac fermé , avec le nom et numéro d’écrou inscrit dessus.