Archives mensuelles : septembre 2018

Du Lycée à la caserne …

note : valence ville qui héberge dans ces murs le 1er régiment des saphis , on attend toujours une réaction  contre le projet Service national universelle. Alors ? Le silence des claquette de plage couvrent ‘il le bruit de bottes et les courses  d’entraînement en ville  des jeunes soldats mercenaires (armé nationale )?,


L’école, quelle qu’elle soit, fait contracter l’habitude de la soumission servile, de l’humilité. On peut résumer son rôle en un mot: elle prépare à l’armée.

Georges Darien.

… On est lycéen, on apprend à la fermer, puis c’est l’armée et hop! tais-toi ou c’est le gnouf, puis c’est le travail: tais-toi ou on te vire, enfin le cimetière où on la ferme à tout jamais…

L’armée fait peur, non pas à un hypothétique ennemi mais à tous ceux qui en France ont l’âge d’être incorporés, c’est-à-dire emprisonnés.

QU’EST-CE QUE L’ARMEE ?

De par ses structures, l’armée se présente comme une formidable entreprise de dépersonnalisationet de conditionnement de l’individu.

Quelles sont ses méthodes ?

  • l’humiliation: rasage du crâne, obéissance absolue au supérieur, punitions (taule et suppression des perms), corvées, brimades.
  • dépersonnalisation: port de l’uniforme, obligation d’une vie collective, confiscation des affaires personnelles, négation de toute dignité, conformisme total.
  • abrutissement: conditionnement des attitudes (saluer le chef, le drapeau), discipline draconienne (obéir et s’écraser), bourrage de crâne (apologie du sacrifice à la patrie, à l’autorité, désir d’inculquer les notions d’honneur, de respect, de soumission…).

Quels buts vise ce lavage de cerveaux ?

RÔLE DE L’ARMEE

L’armée n’est qu’un instrument aux mains de l’Etat, lui-même au service d’une classe sociale, qu’elle soit nobiliaire, bourgeoise ou bureaucratique. Aujourd’hui en France, la bourgeoisie qui détient le Pouvoir a besoin pour survivre de robots dociles; la fabrication de ces robots commence dans la famille, se poursuit à l’école, se parachève à l’armée. Cette dernière doit livrer à la société des individus conformes à ses besoins, c’est-à-dire soumis et rentables, qui obéiront au patron comme ils obéissaient à l’adjudant, sans se poser de questions.

L’armée est chargée de mater les « fortes têtes », ceux qui au sortir du lycée ou de l’université ne sont pas soumis, résignés, prêts à s’intégrer. La preuve c’est que le sursis a été supprimé (les jeunes sont plus malléables à 18 ans qu’à 25) et que les moins de 21 ans ayant fait leur service ont droit de voter.

Par ailleurs, elle est le principal support de l’Etat et de la classe dirigeante qui, sans armée, ne pourraient subsister. Il en est de même pour tous les Etats quel que soit leur idéologie. L’armée a été dressée moins à défendre le pays contre les ennemis du dehors qu’à soutenir le gouvernement à l’intérieur contre ceux qu’il nomme les éternels ennemis de l’ordre. En temps de paix, l’armée a un rôle économique, notamment en brisant les grèves.

De plus en plus nombreux sont ceux qui, conscients du véritable rôle de l’armée, la combattent.

LES LUTTES ANTIMILITARISTES

La propagande antimilitariste s’amplifie: articles dans la presse anarchiste, meetings, manifestations au cours desquelles des livrets militaires ont été brûlés. Tout cela malgré une répression chaque jour plus féroce: poursuites contre des journaux (exp « Fais-pas-le-zouave »), interdiction de meetings, manifestations dispersées, arrestations massives…

A l’intérieur de l’armée les cas de révoltes, de sabotage, de refus d’obéir se multiplient.

Mais pour nous, anarchistes, tout en soutenant évidemment toutes les luttes à l’intérieur de l’armée, la solution au militarisme est surtout le refus d’y participer.

LE REFUS DE L’ARMEE

Il se manifeste sous différentes formes et revête diverses significations:

  • L’OBJECTION DE CONSCIENCE est le mode de refus le plus répandu, accordé pour des raisons philosophiques ou religieuses; il y a actuellement 100 demandes par mois pour l’obtention du statut qui a été accordé en 1963. Le Pouvoir a été contraint de le reconnaître à la suite du combat mené alors par Louis Lecoin, qui a 74 ans a entamé une grève de la faim avec l’intention de la poursuivre jusqu’à la mort si le statut n’était pas accordé, ce qui fut fait au bout de 22 jours de jeûne.
  • L’objection politique, qui n’est pas reconnue et se traduit par un emprisonnement est un acte plus radical mettant directement en cause le rôle de l’armée. Signalons aussi d’autres formes de refus qui se généralisent: le refus d’obéissance, l’insoumission, la désertion. […]

Cependant, il est clair pour nous que le refus du service militaire est étroitement lié au refus de l’armée, instrument du pouvoir d’Etat.

Il est clair que par son contenu radical, le mouvement actuel dans les C.E.T., lycées, facultés, dans toute la jeunesse, s’associe au combat des couches laborieuses contre le pouvoir capitaliste.

Etudiants, lycéens, travailleurs, tous unis contre le capital !

Non au service militaire et à l’armée de métier !

Soutien aux objecteurs, insoumis et déserteurs.

A BAS L’ECOLE DES FLICS ET DES PATRONS !

[« Le Révolté – Journal lycéen, autonome et libertaire d’Albi, n°2, janvier 1972]

lu sur sans attendre demain

[cp-nina] THE GUINGUETTES IS BACK !

[[reçu par mails]

The Guinguettes is Back - affiche du 15 septembre

THE GUINGUETTES IS BACK !

Et oui !
Nous ne sommes jamais las de pourfendre la trop tranquille ville de
Crest.
Jamais las pour occuper les brèches qu’on nous offre et y venir semer
les graines de la fête révoltée, de la folie
sans cadre, de l’émulation collective.
Jamais las pour ramener dans la cité des espaces pour se rencontrer,
s’informer, débattre, faire des découvertes…

Inspiré par les guinguettes de chez Lucette nous sommes quelques enfants
sauvages à avoir repris cette belle idée
à notre sauce pour en faire une après-midi/soirée où se côtoient des
ateliers, discussions croisées, spectacles et
concerts le soir.
CE SERA DONC LE SAMEDI 15 SEPTEMBRE ET LE SAMEDI 29 SEPTEMBRE DANS LES
HAUTEURS DE CREST, AU 1112 CHEMIN DES GARDETTES…
Pour parvenir au lieu il y aura un fléchage à partir des poubelles en
face de la grosse gendarmerie de Crest mais de l’autre côté de la
route!

Soirées à prix libre en soutient à la lutte antinucléaire à Bure et en
aide aux exilé.e.s et aux luttes contre les frontières.

Programmation du 15
septembre :

Ouverture du lieu à 13h :
-15h : Atelier de Systema (initiation à un art martial russe)
-16h30 : Discussion croisée autour de différents lieux en luttes avec
des gens de Bure (anti-nucléaire), Roybon (anti Center-Parcs),
l’Amassade (anti éolien industrielle), la borie (Gard) et Gap/Briançon
(aide aux exilé.es et lutte contre les frontières)
Tout l’après-midi il y aura des ateliers de sérigraphie, de tatouage, de
radio, caravane de projection (court-métrage), une table avec de livres
et fanzines, des espaces tranquilles pour bouquiner et faire des jeux,
une zone de gratuité. Puis bien sur du miammiam avec la cantine et les
pizzas ainsi que du glouglou sur place…

Puis le soir de 3 concerts de rap:
Les Cheval Hongrois
107 Rapaces
La Manita

ET pour finir une Boooooooooooom!!!!!

A Très bientôt pour les Guiguettes!!!!!

P.S.: Faites tourner!!!! Et Ci joint l’affiche

Senryūs électoraux

[reçu par mail]

Graffiti de Banksy

Choisir son maître
N’empêche pas l’esclave
De goûter au fouet.

Comme les feuilles
Les promesses tomberont
L’automne venu.

Assis… fais le beau…
Mets le bulletin dans l’urne…
Bien ! Bon citoyen !

Les pancartes se
Ressemblent, n’élisez pas
Re/Max par erreur.

Si voter en blanc
Est vain, voter tout court, c’est
Rêver en couleur.

Pendant la campagne
Ils nous prennent pour des dupes
Après : pour des larves.

Tous ces faux-culs font
Faire des affaires d’or
Aux prothésistes.

Hélas, corruption
Et gouvernement ne peuvent
Être dissociés.

La moindre des choses
Est de ne pas consentir
À sa servitude.

Voter ne pourra
Jamais vous rendre la vie
Qu’on vous a volée.

Une élection sert
À limiter strictement
Le champ des possibles.

La démocratie
Ne vous sauvera pas du
Fascisme qui vient.

Si la tendance
Se maintient, ma servitude
Sera reconduite.

Vous n’êtes qu’un moins
Que rien quand on vous traite en
Contribuable.

La démocratie
Empêche les rêves de
Se réaliser.

En plus, ils osent
Nous reprocher le cynisme
Dont ils sont la cause.

Je ne fais partie
D’aucune majorité
Donc je perds toujours.

Votez pour un flic
Embrassez la grande main
Qui vous scie les os.

Débattons à vide
Pendant que tout ce qui vit
S’éteint lentement.

Donner sa voix à
Des pantins, ce n’est bon que
Pour les ventriloques.

À la loterie
J’ai au moins une faible
Chance de gagner

Refusez d’être
Citoyenne ; vous valez
Beaucoup mieux que ça.

https://flegmatique.net

Caen (calvados): Officialisation d’un nouveau squat, 9 allée du Bosphore

Aujourd’hui samedi 1er septembre 2018, l’Assemblée Générale de Lutte Contre Toutes les Expulsions officialise le squat du 9 allée du Bosphore à Caen (quartier Folie-Couvrechef).
L’ouverture de ce squat n’est que le début de notre réaction aux attaques des autorités publiques. En cette période estivale la répression ne prend pas de vacances: en deux mois, ce sont quatre squats qui ont été expulsés mettant à la rue des centaines de personnes dont de nombreux enfants scolarisés. En effet, hier, vendredi 31 août, le squat de Venoix, boulevard Gallieni, à été expulsé. Ce sont ainsi une vingtaine d’enfants mise à la rue une veille de rentrée scolaire.
Ces événements locaux en sont que le reflet d’une politique nationale antisociale, xénophobe et fasciste. L’Etat se vante d’accueillir Soixante migrant-es de l’Aquarius et prétend reloger dignement les familles qu’elle met à la rue. Or ce ne sont que des solutions éphémères!
Seules les familles avec enfants et les femmes célibataires ont le droit à une semaine d’hôtel dans des conditions indignes (pas le droit de cuisiner, mobilier cassé, fuites d’eau…). Ce qui se terminera dans tous les cas par une mise à la rue..
Dans cette époque de précarisation, nous revendiquons l’occupation des logements vides, la régularisation de toutes et tous!
Mettons en acte notre solidarité car elle est notre meilleur arme face à l’indifférence capitaliste !

Squat du Bosphore
9 Allée du Bosphore, Quartier Folie-Couvrechef, 14000 Caen
https://squ.at/r/664a

AG de lutte contre les expulsions

Besançon, France : Ne restons pas assis face au maire et sa guerre aux pauvres !

sans attendre demain

Voici un tract qui a circulé dans Besançon à l’occasion du deuxième rassemblement #jesuisassis place Pasteur, samedi 1er septembre, contre l’arrêté anti-pauvres de la municipalité entré en vigueur au début de l’été. Entre 250 et 300 personnes y ont pris part et quelques pancartes étaient visibles. Certaines personnes ont pris la parole, même si leurs discours, en plus d’être victimistes et larmoyants, étaient inaudibles, à quelques mètres seulement du sit-in. Les flics étaient absents de la place, ce qui montre à quel point ce rassemblement était inoffensif et insignifiant. Assis et immobile.

Ne restons pas assis face au maire et sa guerre aux pauvres !

L’arrêté « anti-mendicité » adopté par la municipalité LREM du maire Jean-Louis Fousseret début juillet suscite une indignation depuis mi-août dans les rangs de la gauche locale. Divers partis et politiciens font des appels à s’asseoir sur la place pasteur en soutien aux SDF et marginaux visés par cet arrêté, pour demander son retrait, toujours dans le cadre des lois qui ont elles-mêmes été décrétées par les riches et les puissants.

Le 31 août 2018, à la veille d’un nouveau rassemblement assis place Pasteur, le maire a supprimé cet arrêté pour le remplacer par un autre quasi-identique, qui sera en vigueur sur la même période, soit jusqu’au 30 septembre puis du 30 novembre au 31 décembre (période de fêtes de fin d’année oblige). En supprimant du texte le mot « mendicité [agressive] », il tente de calmer la mobilisation. Il ne s’agit évidemment pas d’une « première victoire » des opposants, puisqu’en supprimant cet arrêté, ça permet au maire de faire capoter deux recours devant la justice.

Quoi qu’il en soit, cet arrêté reste une dégueulasserie de plus de la part du pouvoir. La mairie cherche à la fois à satisfaire les demandes des bourgeois du centre-ville (commerçants de l’UCB et riverains en tête) et à répondre aux impératifs de la consommation de masse. Pour le maire, c’est aussi un moyen de brosser dans le sens du poil une partie de son (possible) électorat en vue des prochaines élections municipales.

Mais cet arrêté largement médiatisé est l’arbre qui cache la forêt. A entendre tous ces démocrates de gôche, on devrait tomber des nus face à cette mesure anti-pauvres. Comme si l’existence de l’argent et de l’exploitation ne créait pas de fait des inégalités sociales et économiques. Comme si les autorités locales (la mairie, la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon…) et les riches ne multipliaient pas les méga-projets de centres commerciaux, les écoquartiers aux pieds du tramway, ne se lançaient pas dans une rénovation urbaine sans limite, à travers laquelle se renforcent chaque jour le contrôle et la surveillance sur l’ensemble de la population et notamment sur celle que les bourgeois appellent « à risque » (SDF, « zonards », « jeunes à casquettes » et tout individu qui s’attarde un peu trop longtemps sur la voie publique). Cet aménagement urbain a non seulement pour but de faciliter le travail des forces répressives, mais aussi de créer des espaces aseptisés, où personne n’a envie de s’attarder ni de squatter avec ses potes. Les seuls endroits où l’on a le droit de se poser (sans être sous l’œil d’une caméra, et encore) sont dans les espaces marchands (terrasses de café, bars, etc…). La ville doit être un espace dédié à la circulation des flux, toujours au service du capital.

Reste à savoir quelles pistes sont à explorer dans cette lutte contre la guerre aux pauvres. Entre rentrer dans le cirque démocratique, de la représentation et du spectacle ou se jeter dans la lutte directe contre le monde des riches et de l’autorité, il faut choisir. Rester assis sur une place à écouter les lamentations de quelques tribuns sur la politique du maire – fût-elle « mauvaise » – ou solliciter la justice pour faire supprimer cet arrêté au nom des chimériques « droits humains » (comme si la justice allait désavouer les autorités et ses hommes qui rédigent les lois et la font fonctionner…) est sans doute le pire à faire dans de pareilles circonstances. Par contre, cibler les responsables, les exposer à la vue de tous sur la voie publique et leur causer le maximum de dégâts nous montrent que l’on peut agir concrètement sur le cours des choses, que l’on n’est pas impuissant-e-s face à cette arrogance de la bourgeoisie et la misère grâce à laquelle elle prospère.

Cet été, quelques anonymes, las de la pacification et de l’acceptation de ce quotidien mortifère, ne sont pas restés assis ni les bras croisés. Ils ont fait preuve de volonté et d’abnégation à l’heure où les citoyens dorment : leurs attaques nous montrent que la révolte face à cette société autoritaire et inégalitaire est possible et bel et bien vivante.

Le 18 juillet, six voitures du Grand Besançon sont incendiées sur le parking de l’institution à la City. Quelques minutes plus tard, les flammes ont ravagé cinq voitures flambant neuves des matons du SPIP, avenue Clémenceau. Les prisons, tout comme les dispositifs de (chantage à la) réinsertion auxquels se livre le SPIP, sont la face d’une même pièce : celle du contrôle et de la domestication des plus pauvres qui ne rentrent pas dans le cadre des lois et de l’exploitation capitaliste.

Le 18 août, quelques heures après le rassemblement assis place pasteur aux côtés des partis politiques de gauche, des distributeurs de plusieurs banques sont sabotés au centre-ville. Leurs écrans sont soit fracassés au marteau, soit recouverts de peinture rouge. La joyeuse balade nocturne ne s’arrête pas là, puisque sur la façade de la mairie s’affiche désormais le message « Pas de banques pas de mendiants » et « ACAB » [All Cops/Capitalists Are Bastards].

Et quelques mois avant… Le 16 septembre 2017, les systèmes de paiement par carte bleue des commerces de l’artère principale du centre-ville sont hors-service. Les câbles de téléphones longeant les façades d’immeuble de la Grande Rue ont pour la plupart été sectionnés au cours de la nuit. Résultat : plus d’internet pour les magasins et les banques. Ce sabotage a paralysé l’activité commerciale du centre-ville toute la journée de ce samedi.

Lutter contre ce qui cause nos malheurs et nos misères n’est pas une chose abstraite. Elle se matérialise par tout un tas d’institutions et entreprises… De l’Union des Commerçants de Besançon (rue Mégevand) aux banques, en passant par les agences immobilières, la mairie (et ses véhicules que l’on peut trouver partout), le journal local « L’Est Républicain » (qui relaie quotidiennement la propagande des flics et des commerçants…).

Note :

[1] où le harcèlement des policiers municipaux envers les zonard-e-s n’a rien de nouveau : au moment du chantier des Passages Pasteur, les flics du maire distribuaient des PV à la pelle à celles et ceux qui buvaient leurs bières sur la place. Un autre façon de dire « dégage » à celles et ceux qui n’ont pas les thunes pour se payer un verre au bar.

 

SNCF : des cheminots vent debout contre la répression antisyndicale

1910, première grève généralisée des cheminots.

1910greve3

(reçu par mail)

Sur la région Alpes, la direction SNCF a décidé de s’attaquer à celles et ceux qui ont lutté sur le site de Grenoble. Ils n’ont pas supporté que les grévistes organisent et décident de leur mouvement avec un soutien important du mouvement social local. Ce sont six militants SUD-Rail – Alain, Jérémie, Bastoun, Pierre-Yves, Pascal et Sébastien – qui sont ciblés ; il est envisagé le licenciement d’Alain – qui est à 1 an de la retraite – et des sanctions très lourdes pour les cinq autres militants incriminés.
 
Réuni-es en Conseil Syndical Extraordinaire, le syndicat SUD-Rail de Chambéry affirme – avec une profonde colère mais une détermination inébranlable – que nous allons combattre sans relâche cette attitude revancharde et violente des dirigeant-es SNCF .Plusieurs décisions ont été prises; la ligne rouge a été franchie par la direction SNCF.
 
Nous avons décidé d’organiser un rassemblement le vendredi 14 septembre 2018 devant la gare de Grenoble à partir de 11h. Ce jour-là, nos deux collègues ASCT passeront en entretien disciplinaire en gare, les autres militants à d’autres dates. 
 
 
 
—–
 
Nous profitons de ce mail pour vous rappeler également le rassemblement à Lyon une semaine plus tôt : le 7 septembre en soutien à notre camarade Christelle … que la direction veut licencier également. Soyons nombreux/ses par solidarité mais aussi parce que c’est le même ennemi qui sévit à Lyon, Grenoble, Rennes, Paris, Nimes, … 
 
——
La rentrée sociale n’aura jamais été autant explosive sur notre région ! Il est hors de question de plier face à cet acharnement patronal.
 
Bonne diffusion, 
L’équipe régionale  
https://mail.riseup.net/rc/?_task=mail&_mbox=INBOX&_uid=5549&_part=4&_action=get&_extwin=1&_mimewarning=1&_embed=1

N-D-D-L: Les Radis-co continuent le combat

ligne de force

Les Radis-co…

…c’est un réseau affinitaire regroupant des occupants et occupantes de la ZAD de Notre dame des Landes qui veulent défendre par l’action directe les idées d’autonomie, d’entraide, de respect du vivant, et de lutte contre l’autorité et toutes les formes de dominations, contre l’économie et ses logiques d’exploitation.

 

 

Vous pouvez télécharger ici le texte au format pdf.

Vous pouvez consulter ce site.

Aurillac (Cantal) : Le festival de rue et ses tags…

La Montagne / Vendredi 31 août 2018

Ce n’est que leur deuxième jour d’intervention, mais la liste des demandes fait déjà trois ou quatre pages et concernent de nombreuses rues de la ville. « On en a pour plus de deux mois de boulot », estiment Bruno Lacombe et Logan Traissac. Selon ce dernier, les tags sont plus nombreux que les autres années. « Peut-être aussi qu’on a cette impression parce que le périmètre est plus étendu. Avant, ils étaient plus concentrés dans le centre », justifie-t-il. La priorité pour les agents ? « Les injures, les propos racistes, et tout ce qui porte atteinte à quelqu’un en particulier », expliquent-ils. Et il y en a plusieurs, sur les murs d’Aurillac. « Beaucoup concernent la police », précisent les agents.

Bâtiments publics ou privés, fenêtres, portes d’entrée, voitures, murs… Tout y passe, mais une certaine analyse du terrain est d’abord nécessaire. Les agents ne doivent pas être trop près des habitations trop tôt, pour le bruit. Ils doivent aussi jongler avec la circulation, et éviter d’intervenir trop près des voitures pour ne pas les abimer. « Heureusement, généralement, les gens sont compréhensifs ! », se réjouit Logan Traissac.

Certains tags sont aussi parfois plus difficiles à faire partir que d’autres, selon le support sur lequel ils sont inscrits. Plus l’intervention est rapide, plus elle est efficace, plus la peinture s’enlève facilement. Et pour l’éliminer, deux techniques.

La première s’applique à tout ce qui est maçonnerie, les agents utilisent une aérogommeuse et de l’archifine : la machine envoie un mélange de sable et de verre sous pression, qui pigmente le support et fait sauter la peinture. Sur du PVC, du fer et du bois « on fait tout à l’huile de coude, avec des produits chimiques », explique Bruno Lacombe. Tout ça, pour un résultat plus ou moins visible. « Ça ne revient jamais vraiment comme avant, regrette Logan Traissac. Parfois, c’est comme si on retaguait derrière eux ».

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Festival d’Aurillac : c’est non !

Indymedia Nantes / Vendredi 31 août 2018

À la mémoire du plus grand rassemblement de punk*es en France.

Imaginer le festival de théâtre de rue, à Aurillac ou ailleurs, comne une occasion informelle de se rencontrer l’été pour en faire à notre spontanée guise, et surtout sans programme pré-mâché pacificateur comme il est d’usage lors d’événements militants estivaux.

Par exemple: occupations sauvages des rues, manif toutes aussi sauvages, squats, cabanes, tracts, banderoles, graffiti, carnaval parallèle du seum, feux de joies, radio pirate pour les prisonniers, les idées fusent.

Parce que toujours plus de police et de vidéosurveillance pour fliquer le festival;

Parce que batucadas nocturnes pour mener le troupeau et la danse, sous la surveillance de la BAC;

Parce que les pauvres qui font leur numéro sans numéro ou autorisation se font de plus en plus rares;

Parce que les barrières sont en train de se pérenniser pour entrer en centre-ville, annoncent peut-être une future entrée payante: moyen définitif de sélection du public;

Parce que ces fumeuses barrières s’immiscent de plus en plus dans les rues du centre-ville pour délimiter des espaces réservés au spectacle;

Parce qu’un des pricipes du théâtre, c’est bien la barrière-frontière entre public et acteur.es;

Parce que public fait silence obéissant à acteur.es obéissant à scénario: trop fantastique pour l’ordre public;

Parce que public et acteur.es obéissant.es, c’est aussi ça la gentrification du festival;

Parce que gentrification du festival renforce processus de gentrification locale;

Parce que le spectacle de l’obéissance est à détruire.

Sans hésiter.

Ce festival 2018 fut affligeant à quelques rares exceptions près qui résonnent comme ces secrets qui font rigoler tout*e seul*e la nuit.

attaque.noblogs.org

NdA: Les tags illustrant les deux articles ci-dessus ont été réalisés pendant la dernière édition du festival de rue d’Aurillac (source: La rue ou rien)

Trévise (Italie) : Attaque contre le siège de la Lega Nord

2003472ad485fd00a100c4403b03a8aeCOLPIAMOLI A CASA LORO!!!

Round Robin / mercredi 15 août 2018

FRAPPONS-LES CHEZ EUX !!!

Fatigués de nous taire, fatigués de voir tous les jours la violence systématique du racisme, du sexisme, du travail salarié qui a lieu dans cette société dont les valeurs essentiels sont l’autorité et la gain. Écœurés par l’exploitation, nous identifions comme principaux responsables tous le partis politiques, qui répriment la liberté avec l’appareil de l’État, réformiste et répressif (TV, mass-médias, associations, armée, protection civile, etc.). L’État et le capital sont les plus grands criminels, ils enfreignent même leur lois, ils volent avec les impôts, tuent avec la guerre et le travail salarié, les immigrés repoussés en mer et dans les camps, ici en Europe ou en Afrique

ils polluent de façon irréversible l’homme, les animaux et la planète Terre ; tout cela pour leur gain et leur pouvoir.N’oublions pas l’hypocrite complicité de cette société, constituée de citoyens qui font semblant de ne pas voir les horreurs du racisme, du nationalisme d’aujourd’hui et de hier. Cette acceptation est le fondement du totalitarisme et de la démocratie : l’autorité qui se fonde sur l’indifférence, la peur, l’apathie a pu créer dans le temps les goulags, les camps de concentration nazis et aujourd’hui ceux en Libye ou en bas de chez nous. C’est une histoire qui se répète.

12 août 2018
A l’aube, le siège de la Lega Nord de Trévise a été attaqué avec un engin explosif, nous en revendiquons le placement, contre les politiciens, les flics et leurs larbins. Nous ne voulons pas être complices de tout cela, nous nous opposerons à la violence aveugle des États avec notre violence ciblée contre les responsables de tout cela. La presque complète pacification, en Italie, où les masses s’affairent à faire la guerre entre pauvres, un de nos objectifs est de nous opposer à la résignation, à l’impuissance et à l’immobilisme. L’État et le le capital utilisent toutes les techniques et les violences pour détourner l’attention des problèmes réels des exploités, avant tout la haine entre les plus faibles et déshérités, entre les deux côtés d’une frontière, entre les genres, entre les différents couleurs de peau. Cela va de soi qu’aucune faction d’insignifiants politiciens autoritaires ne pourra jamais satisfaire nos désirs. Vous parlez de gouvernement « jaune-vert » [les couleurs des deux partis de la coalition de gouvernement : le Movimento 5 stelle et la Lega Nord ; NdAtt.], de gauche et de droite, nous voulons que l’État soit détruit. Vous promettez des augmentations de salaire, des diminutions des impôts, du travail, nous voulons l’élimination de l’argent, de la marchandise et du travail. Vous luttez pour des meilleurs conditions de gouvernement, mais nous voulons seulement nous amuser sur les ruines en flamme de vos villes. Vous faites de la politique, nous la guerre sociale. Les choses sont difficiles, il y a un abyme existentiel entre nous et il n’y a aucun espace pour le dialogue. Du coup tout cela nous montre clairement où frapper ! Attaquer notamment le racisme et l’exploitation. Frapper l’État, le capital et ses responsables. L’action directe nous éclaircit sur le pourquoi et le comment.

Pour une solidarité internationale, rebelle, Anarchiste !
Pour un monde sans frontières, sans autorité !

Avec cette action, nous saluons l’invitation faite par les compagnons de la « cellule Santiago Maldonado », qui ont proposé d’augmenter les attaques contre la paix des représentants et collabos de la domination.

Nous saluons chaque individualité et cellule Anarchiste qui continue à propager la flamme avec l’action, ici et maintenant.

« Aujourd’hui c’est à nous de prendre en main le flambeau de l’anarchie, demain ce sera le tour de quelqu’un d’autre. Pourvu que ça ne s’éteigne pas ! »

Solidarité avec tou.te.s les prisonnier.e.s : Tamara Sol, Juan Aliste, Juan Flores, Freddy, Marcelo, J.Gan, Marius Mason, Meyer-falk, Dinos Yatzoglou, Lisa Dorfer, les membres de la CCF et de Lutte Révolutionnaire.

Aux Anarchistes de Florence, Turin, Naples, Cagliari, du Chili, de Russie, d’Allemagne, de Pologne, de l’opération Scripta manent.

Et à tou.te.s les rebelles enfermé.e.s dans le taules du monde !

Cellule Haris Hatzimihelakis / Internationale Noire (1881-2018)

Paris Aux fleurs Arctiques le vendredi 31 août à 19h Akira de Katsuhiro Otomo

vendredi 31 août à 19h

 

Akira est un film d’animation prenant place en 2019 dans un Tokyo
post-apocalyptique, reconstruit suite à sa destruction trente ans plus
tôt à cause de ce qui semblerait être une bombe atomique. Dans ce
Neo-Tokyo, sale, ravagé par la drogue, les sectes et les combats entre
gangs de motards, des émeutes incontrôlables éclatent tous les jours à tel
point que l’armée est obligée d’intervenir, en vain. Le film nous raconte
l’histoire de Kaneda, un lycéen en maison de correction, leader d’un gang
de motards. Suite à une baston en moto avec un autre gang et la rencontre
avec un être étrange, doté de pouvoir paranormaux, un des membres du gang
de Kaneda, Tetsuo, va se faire enlever par l’armée qui mènera des
expériences sur lui.

Comme le film Testuo, que nous avions projeté dans le cadre du ciné-club,
Akira aborde des thématiques propres à un genre qu’il a contribué à faire
émerger, le « cyber punk ». Les questionnements du film sont portés à la
fois dans sa narration et dans son esthétique, accompagné d’une bande son
angoissante, parfois bruitiste (respirations, frottements de tuyaux…).
Akira est une réflexion sur l’urbanisme, avec ses échelles écrasantes, ses
immeubles imposants, nimbés de pubs et de verre, symptomatique un
développement incontrôlable, du capitalisme et de l’emprise urbaine sur
les individus. Le film nous questionne également sur la prothèse
cybernétique, la modification corporelle génétique, la technologie et
l’énergie nucléaire toujours au service du pouvoir et du maintien des
rapports de domination.

https://lesfleursarctiques.noblogs.org/