Archives mensuelles : juin 2014

Sauvage agression fasciste à Turin

il faut remonter aux années 70 pour retrouver une telle forme d’agression. dans les rues

Andréa, un jeune antifasciste turinois de 27 ans a sauvagement été agressédans le métro par 6 néo-fascistes italiens ; il a été lachement poignardé et blessé à la poitrine, il a du être hospitalisé. Ses agresseurs ont été interpellés et sont accusés de tentative de meutre. Actuellement, ses jours ne sont plus en danger

Nous exprimons toute notre solidarité à Andréa et à nos camarades antifascistes italiens et turinois en particulier

Plus d’informations en italien

http://www.ecn.org/antifa/article/4383/giovani-neofascisti-accoltellano-27enne-sulla-linea-della-metr242-di-torino-grave-al-martini

http://www.ecn.org/antifa/article/4384/fascisti-in-erba-con-la-lama-in-tasca-gravissima-aggressione-a-torino

Bure 365, c’est parti !

lu sur ce site

Lundi 2 juin 2014, les employés de la Société Française d’Énergie Nucléaire (SFEN) ont eu la surprise de découvrir la façade de leurs bureaux au 5 rue Morillons (Paris 15e) rehaussée de peinture vive revendiquant le début de la campagne d’action « Bure 365 » [1].

Les objectifs principaux de cette campagne sont de faire connaître la lutte contrel’enfouissement des déchets radioactifs, le projet CIGEO (Centre Industriel de stockage GEOlogique des déchets nucléaires), et plus généralement le nucléaire et son monde.

L’enfouissement, par son caractère irréversible, revient à confisquer toute possibilité à la communauté humaine de demain de se saisir de ce problème. Qui peut prétendre pouvoir gérer des déchets dont les radiations sont mortelles pour une durée égale à dix fois l’Histoire de l’humanité ?

Cette campagne d’action, prévue pour durer un an, a pour ambition de mobiliser les consciences au niveau national et international en encourageant des actions spontanées, régulières et complémentaires : désobéissance civile, actions publiques, actions directes, actions juridiques…

Pourquoi la SFEN à Paris ?

En juillet 2013, la SFEN a participé au « débat public » organisé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) et présentant le projet CIGEO comme « nécessaire, durable et citoyen », une ouverture qui laissait déjà peu de place au « débat ».

Dans son cahier d’acteur, la SFEN présente en quatre pages les raisons de son dixit à priori positif sur le projet CIGEO.

Sans s’encombrer d’étayer ses affirmations de la moindre sources ou références scientifiques, la SFEN reconnaît que le projet n’est pas « complètement finalisé » mais ne trouve pas pertinent de prendre le temps de terminer sa conception avant d’en lancer la réalisation [2].

Pourtant, la débandade du modèle américain WIPP (Waste Isolation Pilot Plan,centre de stockage de déchets radioactifs militaires) est éloquente. Avec un protocole de conditionnement clair et établi depuis de nombreuses années, dans le même mois, plusieurs accidents : un incendie grave se déclare, des ouvriers sont contaminés, un fût explose, et des centaines attendent leur heure pour le faire. Le site est fermé dans l’urgence. [3]

La SFEN note également que des nuisances se concrétiseraient dans la livraison des déchets par l’arrivée de nombreux transports ferroviaires. Elle précise toutefois que ces transports de déchets radioactifs sont selon elle « parfaitement sécurisés », et n’auraient « causés aucun incident notable depuis des dizaines d’années ». C’est faire peu de cas des incidents classés niveau 1 et 2 (sur 7) relevés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) sur son site.

Face à son engagement partial et à ses arguments fallacieux, on ne s’étonne pas que la SFEN fut la cible de cette première action parisienne.

Au delà du projet CIGEO, et de l’idée d’enfouissement des déchets radioactifs sous un tapis d’argile, la campagne Bure 365 se veut une étape dans la réflexion pour un monde sans nucléaire. La seule gestion responsable des déchets radioactifs aujourd’hui, c’est l’arrêt immédiat de leur

production

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Bure 365, c’est parti !

La Mandragore

plus d’informations sur http://nocigeo.noblogs.org

Turin : Nouvelle opération répressive contre des anarchistes (plus d’une centaine d’inculpations)

mise à jour de la lutte des Sfratti ( répression)

mardi 3 juin 2014

Aux premières heures ce matin, 3 juin 2014, une opération répressive est orchestrée par les procureurs Pedrotta et Rinaudo, contre plusieurs réalités anarchistes. Pour l’instant les nouvelles sont fragmentaires, mais il y aurait 25 perquisitions en cours à Turin et dans la région piémontaise, parmi lesquelles celle de l’asilo occupato et de la maison occupée Via lanino en plus de la notification et de l’exécution de plusieurs mesures préventives : 11 en taule, 6 aux arrestations domiciliaires, 4 en obligation de demeure (rester dans sa ville de résidence), 4 interdits de Turin, et 4 avec l’obligation de signer au comico.

 

Il y aurait en tout 111 inculpé-e-s et les délits vont de « dévastation et saccage » à « outrage à la nation », en passant par « incitation à l’insurrection armée contre l’état », « séquestration de personnes », « dégradations », « résistance à personne dépositaire de l’autorité publique » et « occupation de bâtiment ». Le choix stratégique des inquisiteurs ne prévoit pas l’utilisation d’instruments tels que les délits associatifs, mais plutôt l’aggravation « en réunion » des délits pré-cités.

C’est donc une enquête imprégnée de la prétention de complaire aux puissants de la ville : propriétaires, banquiers, bétonneurs et le Parti démocratique (PS italien, ndt), qui à Turin, et c’est notoire, se chevauchent et se confondent harmonieusement.
Les accusations contre les compagnon-ne-s concerneraient principalement les pratiques de résistance aux sfratti (des piquets à l’occupation du siège des huissiers), les manifs sauvages et les attaques aux permanences du PD ces derniers mois, en tentant d’étouffer à coup de mesures judiciaires ceux et celles qui, dans plusieurs quartiers de la ville, promeuvent l’auto-organisation des exploité-e-s et des expulsé-e-s en se réappropriant des espaces d’habitation, par la lutte contre la gentrification, contre la spéculation immobilière et contre les politiciens et les financiers qui saccagent partout nos existences.

[Mise à jour : après des heures de résistance sur le toit, les flics lâchent finalement l’Asilo Occupato et même l’occupation de rue Lanino reste aux mains des occupant/e/s et des familles qui l’habitent.]

Vous êtes invité/e/s à passer au 12 rue Alessandria pour contribuer à nettoyer la dévastation laissées par les sbires en uniformes.

Assemblée ouverte à 17h30à l’Asilo Occupato, suivie d’un repas bénéfit en soutien aux personnes arrêtées et impliquées

Pour écrire aux personnes incarcérées :

Fabio Milan
Paolo Milan
Andrea Ventrella
Francesco Di Berardo
Michele Garau
Toshiyuki Hosokawa
Daniele Altoé
Niccolò Angelino
Giuseppe De Salvatore

C.C. via Maria Adelaide Aglietta 35 – 10151 Torino

Claudio Alberto (prisonnier No Tav)
C.C. Via Arginone 327 – 44122 Ferrara

Niccolò Blasi (prisonnier No Tav)
Casa di Reclusione Via Casale San Michele 50 – 15100

[Traduction de l’italien de Informa-azione reçue par mail.]

Solidarité aux compagnon-ne-s de l’Asilo Occupato et de Via Lanino

Solidarité aux compagnon-ne-s de l’Asilo Occupato et de Via Lanino

Ce matin nous nous sommes réveillés avec la nouvelle que les fics et la digos avaient fait irruptionà l’intérieur de l’Asilo et de l’occupation de Via Lanino pour une opération répressive en rapport àla lutte contre les sfratti et en particulier chez les anarchistes. Les procureur-e-s Manuela Pedrotta et Antonio Rinaudo les accusent de 27 épisodes relatifs à la lutte contre les sfratti commis à Turin de septembre 2012 à janvier 2014. Sont en cours des perquisitions dans plusieurs villes (une vient de se finir à Rome) et dans 2 maisons occupées de Turin (l’Asilo et Via Lanino)
Il y aurait en tout 111 inculpé-e-s, locataires et solidaires, ces derniers pour la plupart anarchistes.
Cristiano Trevisan, juge d’instruction, a prononcé 18  mesures judiciaires parmi lesquelles 11 incarcérations et 7 au  domiciliaire, 12 autres mesures restrictives ont été signifiées à des  compagnon-ne-s, obligation ou interdiction de demeure et signatures journalières au comico.
Paolo,  Fabio, Andrea, Nicco, Nicco, Francesco, Claudio, Michele, Toshi,  Daniele, Beppe (qui sont incarcérés), Gabrio, Marianna, Marco, Maria,  Simona, Chiara (qui sont au domiciliaire) sontaccusé-e-s chacun-e de  différents délits parmi lesquels, les plus graves, et selon  la procureure commis en réunion sont : violence aggravée et menaces à  personne dépositaire de l’autorité publique, résistance aggravée,  séquestration et extorsion. Les motivations des incarcérations et autres  mesures coercitives sont liées à la « dangerosité sociale » des  arrêté-e-s ou au risque de réitération dérivant de la systématicité et  de la préméditation des épisodes délictueux décrits, de la gravité  objective des délits, des nombreuses spécificités à charge des  inculpé-e-s, le fait d’être un mouvement de lutte organisé, capable de  bloquer pendant une longue période l’exécution des sfratti dans la zone  de Turin nord. Pour le moment on ne sait pas dans quelle prison seront  retenus les compagnons, dès que possible nous vous fourniront des mises à jour.C’est donc une enquête politique imprégnée de la prétention de complaire aux puissants de la ville : propriétaires, banquiers, bétonneurs et Parti démocratique ( PS italien, ndt), qui à Turin, et c’est notoire, se chevauchent et se confondent harmonieusement. Émerge donc en toute clarté la tentative d’étouffer à coup de mesures judiciaires ceux et celles qui, dans plusieurs quartiers de la ville, promeuvent l’auto-organisation des exploité-e-s et des expulsé-e-s en se réappropriant des espaces d’habitation, par la lutte contre la gentrification, contre la spéculation immobilière et contre les politiciens et les financiers qui saccagent partout nos existences.Nous exprimons notre solidarité à tou-te-s les compagnon-ne-s touché-e-s par l’énième opération répressive de l’état et nous rappelons que la lutte ne s’arrête pas.
Liberté pour tou-te-s

source: hurriya.noblogs.org

Melilla] Un des assauts les plus massif depuis 2005

 

28 mai 2014. À l’aube une nouvelle tentative de passage de la frontière a eu lieu zone de Barrio ChinoMelilla. Plus de 1000 personnes, en plusieurs vagues, se sont lancés à l’assaut des trois rangées de grillages et barbelés et 500 d’entre-elles ont réussi à passer. Une partie du triple grillage a été renversée. Scène de liesse de ceux/celles qui sont passé-e-s qui ont ensuite été emmené-e-s au CETI (“centre d’accueil” où les migrant-e-s doivent pointer pour recevoir à manger et de quoi dormir et se laver et où leur dossier est examiné par la préfecture qui ensuite fceti melillaait le tri entre ceux/celles qui vont rester et ceux/celles qui seront expulsé-e-s). Ce centre, géré par la croix rouge toujours dans les bons coups, enferme actuellement plus de 2000 personnes pour 500 places.

Ce nouvel assaut montre encore une fois de plus que leurs barbelés et leurs lames ne viendront jamais à bout de la détermination de celles et ceux qui veulent rejoindre l’Europe.

Il semblerait, d’après journalistes et politiciens, que ce soit la tentative de passage la plus massive depuis 2005.

(Italie] le 6 juin procès des compagnons accusés de terrorisme

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Le vendredi 6 juin les compagnon-e-s inculpé-e-s après l’attaque du chantier du tunnel, passeront en procés  à TURIN voici   leurs adresses en prison

Chiara Zenobi
Casa Circondariale Rebibbia
via Bartolo Longo, 92
00156
Roma
***
Claudio Alberto
Casa Circondariale
Via Arginone, 327
44122
Ferrara
***
Mattia Zanotti
Casa di Reclusione
Via Casale San Michele, 50
15100
Alessandria
***
Niccolò Blasi
Casa di Reclusione
Via Casale San Michele, 50
15100
Alessandria