Archives de catégorie : General

Des info de Grèce et Briançon et appel international pour le 8/11/2018

[[reçu par mail:]

Salut luc

ca fait longtemps.

voici le site du comite de soutien pour les 3+4 de Briancon
https://relaxepourles3plus4.jimdofree.com/.
Le proces est le 8 novembre, ils font appel a mobilisation massif. Les
peines qui risquent sont énormes (10ans prisons, 750.000€ par
personne…). Y a vraiment besoin de partager le plus possible leur site
et l’appel a mobilisation. Je te les envoie joint dans ce mail. Aussi va
voir le facbook de Chez Jesus Refugio Autogestito pour avoir les
derniers nouvelles. Pour l’instant y a pas eu d’interpellation apres
l’expulsion et ils ont laissé les militants récupérer leur affaires du
lieu.

je n’ai pas trop de nouvelles car je suis en grece pour le moment,
d’ailleurs voila un peu d’info de ce qu’il s’est passé dernierement a
athenes

https://paris-luttes.info/zak-assassine-a-athenes-le-21-09-10819?lang=fr

ciao
ad

lire  s’attribuer

appel international pour le 8 novembre

Paris : Refuser de parvenir ?

Le refus de parvenir appartient à la tradition anarchiste et anti-autoritaire ; il a été largement véhiculé par les milieux individualistes de la Belle Epoque de tendance éducationniste et a pu parfois être grossièrement compris comme un refus de gagner de l’argent dans un monde où la subsistance passe par l’exploitation, servant alors un argumentaire alternativiste à tendance « décroissant ». Mais elle a aussi pu désigner un refus conséquent de s’adapter aux impératifs de ce monde pour s’y faire la meilleure place possible. Nous pouvons en effet l’utiliser dans un autre sens, en y voyant l’occasion de remettre en question la notion de réussite et l’utilisation qui en est faite par ce monde.

En effet, dans un contexte où les conflits au travail tendent de plus en plus à se retrouver neutralisés par la pacification des rapports sociaux (par exemple sous l’effet de l’application des nouvelles théories du management ou grâce au rôle historique de cogestion des syndicats), avoir comme perspective de carrière le fait de passer du côté du commandement, de vouloir devenir DRH quand on est employé, manager quand on est caissier, et d’endosser le rôle qui va avec n’est plus ni un problème ni une trahison., et ce quoi qu’on en dise ou même qu’on en pense.

Alors que des épiciers révolutionnaires presqu’à la mode se proposent de se faire élire dans « des communes en commun » et de « tisser des liens jusqu’au cœur de l’appareil d’Etat » (mais rien à voir avec un plan de carrière), ou qu’un « auto-media » comme Lundi Matin veuille rivaliser avec Vice, alors que le principe de compétition s’étend à toujours plus de sphères de la vie et des aires subversives, nous pensons intéressant de réactualiser les questionnements autour du carriérisme, et de ce que cela implique quant au devenir de tous et de chacun. Ainsi, la notion de refus de parvenir permettrait de penser avec un recul critique ce que ce monde nous demande de devenir, et d’envisager des possibilités de le refuser.

Aujourd’hui, chez les contestataires de tous horizons, c’est dans le rapport à l’université que la question du désir ou du refus de parvenir se pose avec une acuité particulière. La frontière entre les luttes et leur étude sociologique par exemple, ou entre insurrection, réflexion sur l’insurrection et étude de l’insurrection au profit de l’Etat dans un but contrinsurrectionnel se fait tellement poreuse que « contester » peut-même devenir un moyen de parvenir. Des cas emblématiques pourront utilement être abordés, sans constituer pour autant l’objet principal de cette discussion, qui vise à la réflexion plutôt qu’à la dénonciation.

Plus généralement, on pourra questionner le devenir des contenus intellectuels sous les conditions de la carrière universitaire. Dans un contexte où une tendance de la pseudo-radicalité se développe à partir de thèses universitaires (voir les suites de la French Theory, des post-colonial studies, gender studies, post-modern studies, et autres post-post studies), questionner la pertinence des savoirs développés au sein des carrières universitaires et de tout ce qu’elles impliquent en termes de choix de vie et de pensée nous paraît essentiel.

Nous proposons donc, dans cette discussion, de réfléchir aux positions possibles vis-à-vis de l’exigence omniprésente de réussite, ainsi qu’aux conditions d’une critique radicalement opposée à ce monde.

[/Vendredi 12 octobre à 19h aux Fleurs Arctiques.
45 Rue du Pré Saint-Gervais, 75019 Paris
Métro Place des Fêtes (lignes 7bis et 11 du métro)./]

[Voir le reste du programme de septembre à novembre 2018 aux Fleurs Arctiques, Paris XIXe.]

non-fides.fr

 

Roybon, isère: Dans la forêt Projection à la Marquise – 13 octobre

 

Bonjour,

Vous trouverez en PJ une invitation à la projection de Stan & Ulysse, l’esprit inventif

 

 

à laquelle vous pourrez assister avec la présence du réalisateur Benjamin Hennot :

 

Le samedi 13 octobre à la maison forestière de la Marquise à Roybon, à partir de 17h00,

Le dimanche 14 Octobre à Antigone à Grenoble, à partir de 19h00

 

Pour en savoir plus sur le documentaire :

https://www.stanetulysse.com/

zone de pièce jointe

Opération Scripta Manent : Quelques précisions au sujet du keylogger installé sur mon ordinateur

narhija.info / mercredi 3 octobre 2018

Ces derniers jours, en lisant le compte-rendu des audiences du procès qui nous voit inculpés pour l’enquête « Scripta Manent », orchestrée par le Proc’ de Turin Roberto Sparagna, j’ai remarqué une explication concernant le keylogger, un logiciel enregistreur de frappe (ou Agent Elena, comme l’appelaient les misérables Carabinieri du ROS de Naples).

Dans ce texte, paru sur des sites internet, on dit que le keylogger aurait servi pour capter les commentaires « hors antenne » lors des directes radio de RadioAzione. Ça aurait été bien si c’était le cas, mais malheureusement la réalité est différente.

Ce keylogger était un vrai mouchard, envoyé via internet à mon ordinateur, sous forme d’un virus, et capable de capter tout ce qui se passait autour de l’ordi.

Il suffisait que l’ordinateur soit connecté à internet et les misérables flics pouvaient écouter tout l’environnement sonore dans le lieu (mais pas d’images, car la webcam a toujours été bouchée). L’ordi étant dans la chambre, ils n’ont pas seulement écouté les commentaires hors antenne, mais aussi d’autres choses… tout !

En plus, le logiciel a été utilisé pour prendre des captures d’écran de mon ordi pendant que j’écrivais des textes ou que je traduisais ceux d’autres compagnons, des textes publiés par la suite sur le site de RadioAzione.

Tout cela pendant six ans, même si j’ai formaté l’ordinateur plusieurs fois entre-temps.

J’ai pensé qu’il était important de faire cette précision parce que comme cela avait été écrit dans le texte sur les audiences, il pouvait y avoir de incompréhensions. On peut tous avoir un keylogger dans l’ordi (même si ça leur coûte 120 euros par jour… s’ils n’ont pas triché avec les factures versées au dossier) et c’est donc mieux d’expliquer comment ça marche.

Mon conseil pour ceux qui pensent en avoir un d’installé sur leur ordi est donc de l’éteindre si on n’est pas en train de l’utiliser et d’éviter de parler dans la pièce où il est allumé.

J’avais connecté un micro externe qui allait dans une console de mixage et j’ai erronément pensé qu’en le mettant en position « muet » il n’aurait pas capté le son, mais cela n’a servi a rien. Avec le keylogger, les flics pouvaient activer le micro interne à l’ordi.

Il faut se rappeler de débrancher l’ordinateur d’internet avant d’écrire ou de traduire un texte.

Somma Gioacchino (RadioAzione)

repris d‘attaque noblogs.org

Clavières (Italie) : le 10/10 2018 expulsion du refuge autogéré « Chez Jésus »(MAJ)

10/10/2018 : Expulsion de Chez Jesus à Claviere : Manifestation ce soir à 18h au Parc Paul Mistral à Grenoble

Mise à jour : Les solidaires n’ont pas été emmenés au poste de police. Les personnes présentes sont en train d’enlever les matériaux encore en bon état.
L’évacuation a eu lieu ce matin à 7:15 h,  ils ont défonceé la porte. Maintenant ils sont tous dehors, les identifié-e-s sont  une dizaine. Ceux qui veulent atteindre le lieu les solidaires ont pour l’instant l’intention de rester sur place. On ne sait pas ce que les forces de police font pour le moment. Suivez les aggiornamenti durant la matinée sur radioblackout.org.

Depuis ce matin  8heures, l’expulsion de chez Jesus est en cours. Qui peut atteindre les camarades qui se sont battus ces mois-ci contre la gestion de la frontière et de la frontière italo-Française.

 :Manifestation mercredi soir  à 18h au Parc Paul Mistral à Grenoble, derrière la mairie

RDV à Crest à 18h – jeudi 11 oct – place de l’église

faites tourner l’infos

[zad-chambarans] Présentation de l’histoire d’une lutte anti THT dans la Manche

Le 11//10/2018 à 9h départ au  laboratoire anarchiste d’un covoiturage !

https://antitht.noblogs.org/files/2018/09/couv-c%CC%A7a-gresille-imprim-recto-1.png

Ce jeudi 11 octobre RDV à paillette paillasse entre 11h et 14h pour
une écoute radiophonique et une présentation par nos ami-es auteur-es de
l’ouvrage « ça grésille dans le poteau ». Bienvenu à tous !(Départ groupé à la Maison forestière de la marquise à 10h30).

« Livre & Recueils sonores sur la lutte contre la ligne très haute
tension dans la Manche

Ce livre et son dvd tentent de prendre du recul sur la manière dont a
été menée la lutte entre 2005 et 2013, aux endroits qui étaient alors
des points névralgiques de la résistance contre RTE (Réseau de Transport
d’Electricité) et ses pylônes de ligne Très Haute Tension (THT).
Malgré la construction du projet, nous n’avons pas renoncer à l’idée de
raconter la lutte par celles et ceux qui l’ont vécue de l’intérieur: les
habitant-e-s, les agriculteurs-trices, les élu-e-s, les militant-e-s,
les sans étiquettes.

Nous avions en tête de conserver et compiler une mémoire orale des
histoires de lutte de chacun-e. Ne pas perdre la mémoire de ces
événements et la diffuser. La partager avec tout un chacun mais aussi
avec celles et ceux qui se retrouvent confrontés aux mêmes histoires,
qui se retrouvent embarqué-es dans des luttes du jour au lendemain,
comme ça, parce que leur cadre de vie se retrouve menacé. Il était
important pour nous de faire entendre la parole de ces gens, de leur
donner l’espace, de raconter les événements qui ont été, pour eux, les
plus marquants.

Le dvd audio est avant tout une épopée documentaire sonore, réalisée en
amateur, totalisant un peu plus de sept heures d’écoute, et le livre est
la trace écrite de cette épopée. »

[reçu par mail]]

Saint-Martin-d’Hères, France : Revendication de l’incendie dévastateur contre Eiffage, célèbre constructeur de cages

Peu avant 4h ce lundi 8 octobre à Saint-Martin d’Hères, dans la banlieue grenobloise, une attaque incendiaire a embrasé l’entrepôt de la société Eiffage au 2 rue Diderot. Sept poids lourds, quatre véhicules utilitaires et un chariot élévateur ont été incendiés, ainsi que la majeure partie des locaux où était entreposé du matériel de chantier.

« Au moins 5 départs de feu différents ont été identifiés sur des véhicules utilitaires dont un camion citerne (contenant du goudron). Des algécos étaient également visés » selon les enquêteurs. Ce sont les flammes ayant jailli d’un poids lourd qui auraient embrasé 2000 mètres carrés d’entrepôt. Pour s’introduire sur le site, les incendiaires auraient fait un trou dans le grillage. Pas moins de 70 personnes se retrouvent en repos payé (on dit merci qui??). Parmi les lignes rédigées par les journaflics, on apprend aussi que ces engins d’Eiffage servaient à la réalisation du chantier sur l’autoroute A480. L’incendie a été revendiqué sur indymedia nantes le jour même. Nous reproduisons bien évidemment le communiqué:

Un signal de fumée pour les prisonnier·e·s

Cette nuit, nous avons cramé une dizaines de véhicules et engins de chantier ainsi qu’une partie d’un entrepôt de 2 000 mètres carrés d’Eiffage, parce que cette entreprise occupe une fonction fondamentale dans notre société carcérale.

Eiffage s’impose implacablement dans la production d’espaces de contraintes et de contrôle. Elle pose sa griffe sur la plupart des dispositifs de notre grande cage invisible. Ecoles, lieux de travail, logements, tribunaux, hôpitaux (psychiatriques et autres), maisons de retraite, casernes, stades, espaces publics sont autant de barreaux qui nous maintiennent en captivité.

Mais si Eiffage est l’objet de notre haine et de notre action vengeresse, c’est aussi et surtout parce qu’elle fournit la structure matérielle nécessaire à l’industrie de la punition : centres de rétention et de détention, établissements pénitentiaires pour mineur·e·s, maisons d’arrêt et centrales.

Le nouveau « plan prison » des gouvernant·e·s ajoutera prochainement 7 000 places dans l’enfer de la survie pénitentiaire.

Fière de s’afficher en spécialiste, Eiffage va encore faire de rentables affaires. Furieusement réfractaires à toutes les prisons, nous lui avons cette nuit déclaré la guerre.

Nous nous réjouissons de toutes les attaques portées contre la mécanique de l’enfermement.

Nous admirons les insoumissions qui éclatent depuis l’intérieur des geôles : refus de rentrer de promenade, grêves de la faim, destructions de cellules, agressions de maton·ne·s, évasions.

Nous saluons les révoltes du « dehors » comme les récents incendies des véhicules de maton·ne·s et du SPIP.

Situé·e·s nous aussi dans cet extérieur relatif -pour combien de temps encore ?- nous tâchons de mener l’offensive contre tout ce et celleux qui programment, produisent et administrent les taules.

A tous les mutins, à toutes les mutines,
Rage et courage pour saccager nos cages !

Parution Kairos N°6 octobre 2018

Cliquer sur l’image pour télécharger le #6 au format PDF

Le numéro 6 de Kairos (octobre 2018) vient de paraître.

On peut se le procurer en ligne sur le blog :
https://kairosjournal.noblogs.org/post/2018/10/08/kairos-n6-octobre-2018/.
Tous les anciens numéros sont également disponibles.

Il est aussi possible d’en recevoir en version papier en adressant un
mail à kairosjournal@riseup.net

Forêt d’Hambach, Allemagne : La solidarité face à l’expulsion, c’est l’attaque !

Voici un aperçu des attaques nocturnes (dans la région rhénane et ailleurs en Allemagne), alors que l’expulsion avec  son lot de violence et de répression étatiques se poursuit dans la forêt de Hambach. Si les raisons d’agir restent la solidarité active avec la lutte contre le projet minier de RWE à Hambach, la plupart des attaques ciblent principalement les entreprises qui ont participé de près à l’expulsion des occupant.e.s de la forêt. Cela nous rapelle forcément, dans une moindre mesure, les attaques enflammées dans la région nantaise au moment de la vague d’expulsion de la ZAD de Notre-Dame des Landes l’an dernier (par exemple, voir ici et ). D’autres sabotages ont été réalisés en solidarité avec les occupant.e.s de la forêt mi-septembre à Offenbach et en juillet sur les infrastructures ferroviaires de la mine.

Par ailleurs, on a appris le 5 octobre que la justice venait de refuser à RWE l’autorisation de défrichage de la zone. La société minière s’est vengée immédiatement en envoyant ses molosses de la sécurité tabasser des occupant.e.s.

Düsseldorf : Attaque incendiaire contre Wasel, collabo des expulsions de la forêt d’Hambach – 4 octobre 2018.

Lorsque vous avez expulsé Hambi, coupé ces arbres, détruit ces baraques, lorsque vous arrêtez des gens, foutu nos potes en taule, vous pensiez vraiment que nous n’allions pas nous venger ?
La nuit dernière [entre le 3 et 4 octobre 2018], l’entreprise WASEL a été attaquée, en déposant six engins incendiaires sous autant de véhicules, parce qu’elle met à disposition de RWE ses machines, parce qu’elle rend possible le fait que les flics puissent expulser la forêt, parce qu’elle fait partie de ce système que nous haïssons.

Nous sommes contraint.e.s à vivre dans un monde pourri, dans un monde de gagnant.e.s et de perdant.e.s dans lequel les cartes ne sont jamais mélangées de manière équitable, où les riches s’enrichissent alors que l’écosystème crève. Ça nous rend malades que ça ne change pas. Notre unique réponse à cela est de s’insurger et de lutter, de prouver qu’il y a d’autres choses à faire, en se révoltant et en détruisant tout ce qui nous détruit.

La forêt tombera peut-être, mais nous n’en serons pas. La lutte contre l’autorité et l’écocide n’est pas finie. Il y a des gens avant nous et il y aura des personnes qui continueront de lutter quand nous ne serons plus là. Tant que notre soif de liberté ne sera pas assouvie, celles et ceux qui nous la volent ne seront pas en sécurité.

Carpe noctem [1].

[Traduit de l’allemand de Indymedia Deutschland, 04.10.2018]

NdT :

[1] Signifie : profite de la nuit présente.


Willich (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) : Incendie dévastateur de l’entreprise Boels, responsable des expulsions – 1er octobre 2018

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre à Willich, l’entrepôt de l’entreprise néerlandaise Boels a été détruit par un incendie dont l’origine volontaire ne semble guère faire de doute. Vers 23h30, les flammes jaillissaient du toit de l’entrepôt de 1.200 mètres carrés dans lequel étaient garées de nombreux véhicules. Les 150 pompiers mobilisés ne sont venus à bout de l’incendie que vers 7h. A côté, l’entreprise Gardemann a elle aussi brûlé : les flammes ont détruit de matériel isolant placé sur deux plate-formes de travail.

Située dans la zone industrielle de Münchheide, la société Boels est spécialisée dans la location de véhicules, notamment de chantier et de terrassement.

Le service à la protection d’État des enquêteurs de la police criminelle de Mönchengladbach a ouvert une enquête et, même si pour l’heure l’incendie n’a pas été revendiqué, il n’exclut pas un lien avec l’expulsion des occupant.e.s de la forêt d’Hambach. L’entreprise en question est connue pour avoir fourni du matériel servant à expulser les opposant.e.s à la mine de charbon de RWE.

L’après-midi même de l’incendie de son entrepôt, la société de location Boels a annoncé qu’elle se retirait de la forêt d’Hambach, justifiant le fait que la sécurité de ses employés n’était plus assurée. Le sabotage paie, une fois de plus.

Le 19 septembre dernier, c’est l’entreprise Gerken qui a décidé de se retirer de la forêt d’Hambach. Jusqu’à cette date, elle avait participé à l’expulsion de la forêt d’Hambach par les flics en fournissant des ponts élévateurs, tout comme Boels. Gerken argue officiellement le fait de ne pas avoir assez de garanties légales quant à l’autorisation de l’avancée du chantier de RWE. Mais peut-être bien que la peur ou le fait de subir des dommages importants par le simple fait de collaborer à l’expulsion l’ait emporté.

[Reformulé de la presse]


Cologne : attaque du siège du syndicat IGBCE, des secteurs de l’énergie, de l’industrie minière et de la chimie.

Dans une lettre adressée à l’organisation syndicale, on apprend que dans la nuit du 1er au 2 octobre, le siège du syndicat situé dans la Aachener Straße à Cologne a été attaquée avec des pierres et de la peinture. Comme bon nombre de syndicats, elle défend le travail et les logiques productivistes de l’énergie écocide.

[Lire la lettre en allemand ici]


Mettmann (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) : Attaque d’Innogy, filiale de RWE.

A l’occasion de la journée d’actions décentralisées « Hambi reste ! Abandon du charbon », nous sommes allé.e.s rendre visite au bureau des services de l’entreprise Innogy de la Poststraße à Mettmann [1] en détruisant la façade vitrée avec des pierres. Le gestionnaire du réseau et distributeur d’énergie Innogy, qui est coté en bourse, est une filiale de RWE.

Le géant de l’énergie et plus gros émetteur de CO2 d’Europe RWE exploite la plus grande mine de lignite (charbon) à ciel ouvert d’Europe, dans la région rhénane «( Rheinische Revier »). Le lignite est le vecteur d’énergie le plus polluant de la planète d’entre tous. Près de 13% des émissions de gaz à effet de serre d’Allemagne s’échappent de cette zone de la « Rheinische Revier ».

Avec près de 80 millions de tonnes de CO2 en 2016, plus de la moitié des émissions de dioxyde de carbone liées à l’énergie en Rhénanie du Nord-Westphalie sont imputables aux quatre méga-centrales de RWE à elles-seules, celles de Frimmersdorf, Neurath, Niederaußem et Weisweiler.

Avec 31,4 millions de tonnes de CO2 générée par an, la centrale de Neurath est devenue entre-temps numéro 1 en matière de pollution environnementale en Allemagne, sans compter les émissions des centrales par exemple des usines Fortuna Nord, Ville/Berrenrath et Frechen.

Selon RWE Power AG, l’exploitation de lignite devrait se poursuivre jusqu’en 2045. Plus de 2,5 milliards de tonnes de lignite devraient y être extraites à l’avenir.

Dotée d’un écosystème unique, la forêt de Hambach était autrefois la forêt la plus étendue de Rhénanie et une des plus grandes forêts d’essences mixtes d’Europe centrale. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’un dixième de ses 5500 Ha d’origine.

Au cours de ces six dernières années, Hambi est devenu un symbole de résistance et d’espoir pour un monde respectueux de l’environnement, sans domination, vivant et alternatif. Divers acteur.e.s d’initiatives citoyennes locales et des occupant.e.s de la forêt venant de toute l’Europe défendent la forêt en ayant recours à des formes de résistance les plus diverses contre l’exploitant de la mine à ciel ouvert RWE.

Depuis le 13 septembre, l’entreprise énergétique RWE et le gouvernement de Rhénanie du Nord-Westphalie noir-jaune, fournissant des justifications bidons, expulsent désormais les cabanes dans les arbres et les occupant.e.s d’Hambi avec une armada de policiers (il s’agit de la plus grosse opération de police de toute l’histoire de Rhénanie).

Dès la mi-octobre, RWE prévoit de défricher sous protection policière 120 hectares de plus de cette forêt de Hambach vieille de 12.000 ans et de détruire ainsi purement et simplement la majeure partie de cette forêt ancestrale avec toute sa diversité de faune et de flore pour en extraire encore plus de lignite.

Nous disons : Mettons fin à IrRWEg [2]. Pour l’arrêt immédiat du déboisement et l’abandon immédiat de l’exploitation de charbon.

Attaquons RWE, ses filiales et ses fournisseurs ! Pour la justice climatique (sic) maintenant et partout !

Solidarité avec les militant.e.s ciblé.e.s par la répression ! Liberté pour UPIII, Eule et Andrea !

[Traduit de indymedia Deutschland, 04.10.2018]

NdT :

[1] La ville se trouve à l’est de Düsseldorf et à l’ouest de Wuppertal.

[2] Jeu de mots avec le nom de l’entreprise RWE. En lui ajoutant Ir- et -g, ça signifie « voie égarée, chemin vers la folie ». Ici c’est donc un appel à la fois à en finir avec cette entreprise et avec la course insatiable à la production de charbon, voir même aux énergies écocides.


Leipzig: attaque incendiaire contre le dépôt de Boels – 25 septembre 2018

En solidarité avec l’occupation de la forêt d’Hambach, des engins incendiaires ont été placés dans le dépôt de Boels au cours de la nuit [du 25 septembre], entre autres sous un pont élévateur. Les équipements de Boels sont directement intervenus pour expulser l’occupation de la forêt. Les groupes électrogènes de l’entreprise terrorisent notamment les militant.e.s et les habitant.e.s non-humains de la forêt en leur volant leur sommeil nocturne.

Les équipements attaqués ne peuvent plus servir à Hambi, Pödelwitz ou n’importe où ailleurs.

Boels a ignoré les protestations de la société civile, et maintenant ils savent la chose suivante: chaque expulsion a son prix, Boels paiera cher!

Il y a des dépôts de Boels dans de nombreuses villes. Jetez y un coup d’oeil.
Solidarité avec tou.te.s les militant.e.s qui s’opposent à la violence de l’Etat et du capital. Surtout avec tou.te.s les prisonnier.e.s !

Another world is possible!

Arrêt immédiat des expulsions ! Hambi reste !

[Traduit de l’allemand d’indymedia Deutschland, 25.09.2018]


Flensbourg : comico attaqué en solidarité – 18 septembre 2018

Solidarité avec les personnes qui défendent la forêt d’Hambach – Comico attaqué

Comme signe de solidarité avec les personnes qui défendent la forêt de Hambach, nous avons péter les vitres du commissariat de Neustadt et laissé quelques salutations solidaires cette nuit [du 18 septembre, NdT]. Que ce soit à Flensbourg, à Hambach ou n’importe où ailleurs, la police est omniprésente et cherche à empêcher les gens de pouvoir vivre dignement en liberté. Nous avons un avenir sur cette terre qui vaut d’être vécu.

En fin de compte, ce sont partout les flics qui, matraques (ou pire) en main, défendent ce système absurde, veillent à ce que perdurent l’exploitation et la destruction de l’homme et de la nature pour toujours plus de profit, jusqu’à ce que plus rien ne se passe.
Quiconque prend fait et cause pour une vie en liberté reçoit tôt ou tard le poing de l’agent en pleine gueule. Ne nous laissons pas intimider ! Hambi tiens bon !

Attaquer l’Etat policier signifie défendre la vie !

[Traduit de l’allemand de Chronik, 18.09.2018]


Vienne, Autriche : action à l’ambassade d’Allemagne

Pour la journée d’action du 30 septembre, l’entrée de l’ambassade d’Allemagne à Vienne a été murée en solidarité avec l’occupation de la forêt d’Hambach. Nous avons barricadé l’entrée avec des briques, du ciment et du bois. Par cet acte symbolique, nous exprimons notre attachement à toutes les personnes qui luttent en défendant la forêt en ce moment !

 

[Traduit d’indymedia Deutschland, 5. Oktober 2018]

sans attendre demain

CHabeuil (26 120) le 7/10 Info migrants à Court-Circuit

QUINZAINE DE L’EXIL DIMANCHE 7 OCTOBRE

L a Quinzaine de l’Exil voyage dans la Drôme en ce mois d’octobre et fera une halte à l’Arrosoir ce dimanche 7 octobre.

Une soirée autour de la thématique des « Femmes en exil »

avec témoignages et lectures.

Entrée à prix libre,

les bénéfices serviront aux collectifs de soutien et d’accueil et aux différents lieux de luttes.

Ouverture à 19h avec de quoi boire et manger