Archives de catégorie : General

Publication: Rhizome N°5

Rhizom / dimanche 7 octobre 2018

Le numéro 5 de Rhizome, journal anarchiste pour diffuser la résistance contre le génie génétique et son monde, est sorti.


On y traite des questions de la figure du paysan et des classes  sociales, des projets de plantes-espions de l’armée américaine et de start-ups suisses, de l’assassinat de Jérôme Laronze par la police,  des nouvelles de la technologie à Turin, d’actions directes et  d’additifs alimentaires génétiquement modifiés.

Tous les numéros de Rhizome sont à télécharger (en français / in  italiano / auf Deutsch) sur : rhizom.noblogs.org

Vous pouvez aussi nous donner une adresse postale pour recevoir des exemplaires en papier.

Bonne lecture!

Valence, 26000: Le 10/11au laboratoire anarchiste inauguration à 18h de l’Exposition » contre la guerre,contre la paix, pour la révolution sociale »

 

samedi 10 Novembre  à 18h inauguration de l’exposition au Laboratoire anarchiste 8 place St jean

Exposition « Contre la guerre, contre la paix, pour la révolution sociale »

« Vous cherchez une querelle, gouvernants, craignez de n’avoir la guerre. Non pas celle qui vous intéresse, qui nous décime, qui sème les cadavres des nôtres dans les fossés ; qui, vainqueurs ou vaincus, nous laissent toujours prisonniers des lois, des patrons, de la misère, de l’ignorance…
Mais l’autre, LA GUERRE, la véritable, celle dont les escarmouches se dessinent de loin en loin, dont les combats parfois rougissent les pavés, mais dont il ne saurait tarder de voir s’ouvrir les terribles assises, mettant enfin toutes les forces des combattants face à face.
Il en est qui parlent POUR LA PAIX, moi je parle POUR LA GUERRE. Pour cette guerre qui ne jette pas les hommes aux frontières — la révolution n’en connaît pas — mais qui les dresse contre l’oppresseur de tous les jours, en tous les pays. Et j’ai le désir que cette guerre ne se termine qu’avec la fin de l’autorité, de l’ignorance et de la misère…, dût cette victoire s’étayer sur nos cadavres.
Que cette guerre soit, de notre part, sans pitié, comme sans haine… la vérité ne saurait avoir ni l’une, ni l’autre. »
– Albert Libertad, dans l’anarchie, n° 46, 22 février 1906

 

Cette exposition a été réalisée à l’occasion de Temps d’Encre, rencontres autour de publications anarchistes, le 23 & 24 juin 2018 à Montreuil (Paris).

L’exposition, en affichettes format A2, est désormais téléchargeable en PDF ici.

 

Milan (Italie) : Villa Vegan menacée d’expulsion

reçu par mail / mercredi 31 octobre 2018

Ces derniers jours, des rumeurs ont circulé sur la possible expulsion du squat Villa Vegan, programmée pour mardi 30 octobre.
Nous pensons que c’est une information fiable et sommes déterminé.e.s à résister, du coup nous faisons appel à toute personne solidaire à nous rejoindre pour préparer ensemble la résistance et la mobilisation contre l’expulsion. Tou.te.s celles/ceux qui veulent soutenir le lieux sont bienvenu.e.s, celles et ceux qui nous ont croisé.e.s en ces années, qui ont mené des luttes qui ont trouvé de la complicité ici, qui pensent que l’expulsion d’un espace anarchiste occupé depuis 20 ans coûtera chère au pouvoir.



En ces années d’occupation, Villa Vegan a hébergé des compas venant des quatre coins du monde, a donné du soutien logistique à de nombreux projets auto-organisés, spécialement ceux de la scène punk-hardcore, et à des nombreuses luttes, par exemple contre le système carcéral et en solidarité avec les prisonnier.e.s, les luttes écologistes et pour la libération animale, contre le racisme et les CRA, luttes trans-féministes, queer et contre la violence de genre, luttes antifascistes; des combats refusant toute relation avec des institutions et toujours en opposition au système capitaliste et à l’État.

Avec l’expulsion des espaces squattés, la construction continuelle de nouveaux bâtiments, les rafles contre les migrants, les personnes en situation irrégulière et les indésirables de tout type, le « développement » urbain de ce secteur, la militarisation croissante et la surveillance dans les rues, ils veulent transformer les lieux où nous vivons en des villes d’exposition servant uniquement à faire marcher l’économie et en des dortoirs pour celles et ceux qui font partie de l’appareil de production et de consommation, fermant toujours plus les espaces où peuvent se développer la résistance. Pour cette raison, chaque expulsion ne concerne pas seulement le lieu spécifique attaqué mais un plan plus global de contrôle social mené par le pouvoir politique et économique, qui doit être attaqué.

Nous invitons celles et ceux qui le peuvent, à passer et à s’arrêter – voire dormir – à la Villa Vegan ces jours-ci.


Mise-à-jour, mardi 30 octobre 2018:

L’expulsion de la Villa n’a pas eu lieu ce matin. Nous sommes prêt.e.s à défendre le lieu. Ces derniers jours, de nombreuses personnes sont venues apporter de la solidarité et nous avons continué à organiser la résistance ensemble en travaillant sur les barricades et en discutant de comment agir au moment de l’expulsion.
Le Halloween Taz, organisé par le collectif Teols de Saronno a été déplacé à Villa Vegan […].
Nous réitérons l’appel à porter du soutien direct, étant présent.e.s ici et on s’organisant ensemble.
Des choses utiles à ramener: nourriture, matériaux de construction et outils.

Prochains RV à Villa Vegan :

Mercredi 31 octobre: concert punk de soutien aux prisonnier.e.s de l’Opération Scripta Manent.
Vendredi 2 novembre: dîner et assemblée publique contre l’expulsion.

Pour nous contacter, écrire à: villavegansquat at inventati.org
Toutes les infos sur le blog: villavegansquat.noblogs.org

Villa Vegan Occupata
Via Litta Modignani, 66
20161 – Milano

Metro 3 “Affori FN”
FNM “Affori” / “Quarto Oggiaro”
Bus 40, 41 e 52

Marsanne: Les effets secondaire

Marsrsanne:

Extrait du Dauphiné Libéré du 30.10.2018 :

La société Res espérait une remise en route totale du parc éolien de Marsanne avant l’hiver (une période de fort vent et donc de plus importante productivité), suite à l’incendie qui avait visé deux éoliennes le 1er  juin dernier. Pour rappel, une des deux éoliennes avait été en grande partie détruite. Sa nacelle, les trois pales ainsi que le moyeu (hub), avaient été entièrement calcinés. La seconde n’avait été que partiellement endommagée. Un incendie qui avait été revendiqué par une plateforme libertaire, pour lequel l’enquête de gendarmerie est toujours en cours. Si tout a été nettoyé, l’exploitant attend toujours livraison de la nouvelle machine commandée en Espagne. Face à cet incident inédit, la difficulté pour la société Res était de retrouver une machine d’occasion compatible avec la tour restante. L’éolienne qui avait été le moins endommagée, devrait, elle, pouvoir redémarrer en novembre, espère l’exploitant.

Réflexions préliminaires sur la guerre au Viêt Nam

 

Par Ngô Van (avril 1968)

 

non – fides.infos

lundi 22 octobre 2018

 

Depuis l’offensive du Têt, l’agitation mystificatrice de la propagande n’a cessé de s’intensifier. À quelque dix mille kilomètres d’ici, le jeu de massacre continue et journaux et télévision du monde entier se repaissent quotidiennement des images à sensation d’un insupportable carnage devenu pourtant habituel. Une intoxication à double sens aide à mourir ou à voir mourir lorsque l’enlisement quotidien n’a pas tout à fait endormi la sensibilité.

De jeunes Américains vont pourrir dans les rizières et sur les collines du Viêt-nam sous les roquettes russes ou chinoises pour défendre le « monde libre » du dollar et des bases militaires du Pacifique ; de jeunes Vietnamiens sont envoyés à la boucherie bon gré mal gré dans un camp ou dans l’autre pour l’« indépendance nationale », la « libération nationale », le « socialisme », etc. Un jour, le massacre s’arrêtera de par la volonté de « paix » des maîtres des États, les survivants reprendront le chemin des usines, des bureaux et des fermes d’Amérique ; les gueules cassées, les sans bras, les sans jambes traîneront leur reste d’existence décorée. Là-bas, les « héros de la résistance », paysans et ouvriers du Viêt-nam, retourneront dans les rizières ou seront jetés dans les usines de la nouvelle industrialisation ; ils auront bientôt perdu ce qu’ils ont pu avoir d’illusions. Ni le régime capitaliste à l’américaine ni le capitalisme d’État de Hô Chi Minh ne mettra fin à leur situation d’exploités soumis à une dictature policière et si les bourgeois et les propriétaires fonciers sont chassés, c’est la bureaucratie qui perpétuera l’exploitation, avec davantage d’efficacité.

La guerre du Viêt-nam fait partie de la guerre permanente qui, dans la société actuelle, met aux prises deux blocs capitalistes ; aujourd’hui comme hier, la domination du monde est l’enjeu de cette lutte et, quant à son fond, elle ne diffère pas des guerres de 14-18 et de 39-45. Ce qui en voile l’aspect fondamental, c’est qu’elle absorbe et utilise la révolte paysanne anti-impérialiste qui a surgi au Viêt-nam comme dans d’autres points d’effondrement de la structure coloniale à l’issue de la dernière guerre mondiale. Ces « guerres de paysans » ont porté au pouvoir, avec l’assentiment direct ou indirect des grandes puissances, des partis – nationalistes bourgeois ou communistes – qui se sont érigés en bureaucratie dominante, transformant les révoltés de la terre en troupes hiérarchisées dont le combat profite, en fin de compte, à l’un ou l’autre bloc. Ainsi, en l’absence d’un affrontement direct, les guerres dites de libération nationale permettent à ces deux puissances rivales de mesurer leur force dans le cadre de la guerre froide, la constitution de nouveaux États nationaux ne signifiant qu’un changement dans la forme d’exploitation.

Menant une politique de coexistence avec les Russes et leurs satellites, les Américains acceptent tacitement que ceux-ci neutralisent l’influence des Chinois en faisant parvenir à doses calculées, des armes à Hô Chi Minh et au FNL [1], et les Russes n’ont rien à craindre de la prolongation d’une guerre qui saigne l’Amérique de façon continue. La Chine, puissance en puissance, trouve également son compte dans ce charnier : point de fixation des charognards, il lui laisse le temps de mettre au point son armement atomique et de se préparer à entrer dans la mêlée du Sud-Est asiatique.
Pour ce qui est de la classe ouvrière, son existence n’étant pas directement menacée, elle demeure indifférente à la volonté destructrice de ses maîtres. Il est tragique mais non dépourvu d’enseignement de se rappeler que durant les deux dernières guerres mondiales le monde ouvrier, comme les autres, a, dans sa majorité, marché dans chaque camp derrière le drapeau de ses propres exploiteurs en dépit de la lutte héroïque d’une poignée d’ouvriers et d’intellectuels révolutionnaires.

Aux États-Unis, le mouvement anti-guerre des étudiants, des intellectuels et des hippies, pour intéressant qu’il soit, est impuissant dans son opposition active, en l’absence de réactions ouvrières ; quant aux syndicats américains, ils sont les complices de la politique de Johnson.

Ici, les intellectuels participent à la mystification du camp dit communiste. Ce n’est pas la guerre en elle-même que les Sartre-Russel condamnent quand ils plagient le tribunal de Nuremberg pour dénoncer l’« agression » et les « crimes de guerre » américains : se refusant à s’interroger sur le contenu social d’un conflit qui n’a rien de libérateur pour les ouvriers et les paysans, et qui ne peut aboutir qu’à un simple changement de maîtres, ils adoptent le jargon juridique en vogue depuis la dernière guerre et lui donnent un nouveau poids au lieu de le dénoncer comme un mensonge. Nous ne voyons que des dupes dans les esclaves envoyés à la mort et victimes de la barbarie des deux camps ; quel sens ont pour eux les mots « agression » et « crimes de guerre » quand la paix et la guerre sont décidées par leurs maîtres au-delà de leur volonté. Faut-il penser que ces messieurs, qui appellent les autres à la résistance jusqu’à l’extermination totale, seraient satisfaits si la guerre se faisait avec des baïonnettes et des mousquetons au lieu de napalm, des bombes à billes et des gaz, si les nappes de bombes des B52 ne touchaient que les combattants au lieu de raser les villages et de déchiqueter les femmes et les enfants ?

Chacun est sensible à l’image répandue par la propagande de gauche orchestrée par les staliniens : le Nord sous les traits de David terrassant Goliath ; chacun est révolté par les destructions, chacun compatit aux souffrances d’une population atrocement éprouvée depuis 28 ans ; cet chacun d’applaudir naïvement l’héroïsme des combattants sans se rendre compte que l’héroïsme guerrier peut recouvrir tous les esclavages, servir tous les desseins et appartenir à tous les despotismes. De là une tendance générale à penser que la victoire de Hô Chi Minh et du FNL sur l’Amérique ramènerait une paix « équitable » dans le monde. Devant le sentiment populaire, le PC n’est pas demeuré en reste, surtout après les derniers, événements ; Waldeck Rochet à Hanoï ne s’est pas écarté de la ligne russe, ce qui ne va pas sans servir la politique de De Gaulle.

Pour arrêter cette tuerie et rendre impossible de nouveaux génocides, la seule voie réellement efficace c’est une prise de conscience des ouvriers du monde. La lutte contre la guerre doit venir des ouvriers des États-Unis, des ouvriers et des paysans du Viêt-nam et faire partie intégrante de la lutte émancipatrice contre le capital, qu’il soit « démocratique » ou « communiste ». Il est triste de constater qu’une telle perspective ne se dessine pas mais rien ne doit nous empêcher de lutter contre la mystification qui tend à voiler le vrai visage de cette guerre dont les victimes sont toujours les ouvriers et les paysans.

Ngô Van, avril 1968,
In Cahier de discussion pour le Socialisme des conseils, n° 8 avril 1968.

 

[zad-chambarans] soirée projection – contre les éoliennes industrielles

Samedi 3 novembre, RDV à la Marquise pour une nouvelle soirée
pizza-proj’!

Ce soir-là, au menu: soutien à la lutte contre les éoliennes
industrielles et le méga transformateur à l’Amassade,
Saint-Victor-et-Melvieu, dans le Sud Aveyron.

Pizzas à partir de 19h

20h30: projection de Pas Res Nos Arresta, film sur la lutte de
l’Amassade

Suivi d’une discussion sur l’actualité de la lutte

A bientôt dans les bois!

Des bus depuis Marseille et Valence pour le procès des 3+4

Jeudi 8 novembre 8h30, tout.es à Gap pour faire le procès de frontières ! Relaxe pour les 3+4 de Briançon ! Départ en bus Marseille-Gap PRIX LIBRE : pour s’inscrire, envoyez un mail à mars3plus4debriancon@riseup.net ou appelez 07 58 84 68 75

 

Pour Valence :

Les horaires de départ et de retour sont :

04h00 : départ de Valence- Polygone 04h50 : départ de Crest (lieu à fixer) 05h45 : départ de Die (lieu à fixer) 08h00 : arrivée à Gap – tribunal ——-

17h00 : départ de Gap 19h00 : arrivée à Die 19h55 : arrivée à Crest 20h45 : arrivée à Valence ——

Le PAF suivant devis de la société de transport est de 12 € / personne AR pour 57 personnes. Le prix reste libre et conscient, que chacun.e puisse participer suivant ses moyens.

La réservation ne sera effective qu’à réception du chèque libellé à l’ordre de CNT STP 26 avec rappel du pseudo utilisé et la mention  » 3+4  » Briançon à envoyer à l’adresse suivante : CNT STP 26 – 17, Av. Gal de Gaulle – 26200 MONTELIMAR et à envoyer avant le 02/11/18

Pas de répit pour ceux qui enferment et torturent !

Lille : Le véhicule des matons pris pour cible

Source : La rue ou rien

Actu Pénitentiaire / mardi 23 octobre 2018Ce vendredi 19 octobre 2018, vers 17h00 un véhicule pénitentiaire a été pris pour cibles.
Le véhicule effectué le trajet retour du tribunal de grande instance de Lille vers le centre pénitentiaire de Sequedin. Au niveau du pont du CHR de Lille, deux tirs de paintball sont venu percuter le véhicule pénitentiaire.
Il sera remarqué par les forces de l’ordre lors du dépôt de plainte que les tireurs avaient une réelle précision de tir. Leur volonté de nuire aux personnels était clairement perceptible.

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Prison de Strasbourg : Deux matons à l’hosto

Le Parisien / vendredi 26 octobre 2018

Selon les syndicats pénitentiaires, il y a eu quatre prises d’otages à la prison de Strasbourg en dix ans. Si la tentative de jeudi a échoué, « cela aurait pu être bien plus grave », assure auprès de France Bleu Alsace Christophe Schmitt, secrétaire interrégional de FO. Plus tôt dans la journée, vers 13h15, un détenu a en effet immobilisé une surveillante, en tentant même de l’étrangler avant qu’un collègue ne s’interpose et ne soit lui aussi blessé.
Selon la radio, la surveillante était venue chercher un détenu pour l’accompagner au parloir tandis que trois autres personnes se trouvaient dans cette cellule. Mais l’homme qui devait être amené pour une visite a tenté de passer en force, muni d’une arme blanche artisanale. Un coup visiblement préparé.
En entendant l’altercation et sa collègue en difficulté, un autre surveillant a alors activé l’alarme puis s’est rendu dans la cellule. Lui-même y a alors reçu des coups de lame au niveau du torse, du front et des bras. Il aura fallu l’arrivée d’une équipe d’intervention pour maîtriser l’individu, connu pour d’autres faits de violences.
Toujours selon la radio, l’homme a été placé en quartier disciplinaire et devrait être rapidement jugé en comparution immédiate. L’Union interrégionale des syndicats pénitentiaires FO dénonce « un fait grave qui aurait pu coûter la vie à une surveillante », également blessée à la poitrine et au bras. Les deux gardiens ont été hospitalisés et les médecins ont dû leur faire plusieurs points de suture.

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Prison de Bapaume (Pas-de-Calais) : Elle se venge sur ses bourreaux

La Voix du Nord / mercredi 24 octobre 2018

Une nouvelle agression a eu lieu ce mercredi matin au centre de détention de Bapaume contre trois surveillants pénitentiaires, dans le quartier des femmes.
Une détenue aurait « violemment agressé » une surveillante, alors que celle-ci lui remettait une notification, dénonce Régis Wallet, représentant du syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS). La surveillante serait tombée au sol et ses deux collègues masculins auraient été mordu pour l’un et possiblement blessé au poignet pour l’autre en maîtrisant la prisonnière.
Tous trois ont été conduits à l’hôpital d’Arras pour passer des examens. « Le protocole a été bien suivi (par la direction), la détenue a été placée automatiquement en quartier disciplinaire », apprécie le délégué syndical, qui demande toutefois le transfert de cette dernière dans un autre établissement. Cette détenue aurait déjà été envoyée à l’isolement, suite à des menaces proférées contre le personnel. Et a été jugée récemment pour des faits de violence. Le parquet d’Arras confirme cette agression.
Début août, trois détenus avaient déjà mis le feu à des couvertures pour exiger un transfert. […]

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Orne : Ça chauffe dans les taules

Tendance Ouest / lundi 22 octobre 2018

Il s’est barricadé vendredi 19 octobre 2018 avec frigo, table, armoire métallique : un détenu du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon (Orne) était armé de morceaux de bois, taillés en pointe. L’équipe d’intervention des surveillants a finalement réussi à le maîtriser sans, qu’heureusement, personne ne soit blessé. Le détenu a été placé en quartier disciplinaire.

Un autre incident a eu lieu vendredi 19 octobre 2018, mais au centre de détention d’Argentan-Coulandon (Orne), une bagarre a éclaté au moment de la distribution du repas du soir. La veille, trois surveillants y avaient été agressés par un détenu.

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Prison d’Argentan : Six contre un, mais il tient bon

Actu Pénitentiaire / lundi 22 octobre 2018

Une agression s’est déroulée au centre de détention d’Argentan. Un détenu refusait de regagner sa cellule suite à sa promenade dans la cour de la prison. Six surveillants devront aller le chercher de force, mais le détenu ne se laissera pas faire et deviendra violent. Trois surveillants seront blessés et recevront 10 jours d’ITT avec une morsure au ventre pour l’un d’entre eux. Le détenu était porteur d’une lame de rasoir et d’un pic de confection artisanale.

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Prison de Fleury-Mérogis : Les prisonniers ne se laissent pas faire

Actu Pénitentiaire / vendredi 26 octobre 2018

La remontée des promenades a été agitée ce mardi à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
Un surveillant va demander à deux détenus bruyants de vouloir se calmer, l’un des détenus ne va pas apprécier et va asséner un coup de tête au fonctionnaire. Le deuxième détenu va lui, bousculer un autre agent. Plusieurs collègues des surveillants vont venir leur porter assistance et les individus seront maîtrisés et placés au quartier disciplinaire de l’établissement. […]

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Prison de Draguignan : Trois d’un coup !

Actu Pénitentiaire / dimanche 21 octobre 2018

Trois surveillants de la maison d’arrêt de Draguignan ont terminé leur service à l’hôpital hier soir.
Alors qu’il réintègre les promenades, le chef de bâtiment va demander à un détenu d’éteindre sa cigarette car il est interdit de fumer dans les lieux à usage collectif. C’est à ce moment que le détenu assène un violent coup de poing au visage du fonctionnaire. D’autre surveillants venus en renforts vont, non sans mal, maîtriser l’individu et le placer au quartier disciplinaire. Deux autres agents seront blessés pendant l’intervention, les trois seront évacués par les sapeurs-pompiers vers l’hôpital. […]

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Prison de Nantes-Carquefou : Le maton pris de court

Actu Pénitentiaire / samedi 20 octobre 2018

Un surveillant de la maison d’arrêt de Nantes s’est fait agresser par un détenu de la prison. Alors que le surveillant demande à un détenu de ne pas stagner à un endroit de la détention et de regagner son étage, ce dernier va d’abord s’exécuter puis va faire demi-tour et va, sans raisons apparentes, s’en prendre au fonctionnaire en lui assénant de multiples coups au visage. Celui-ci surpris par la violence de l’attaque ne va pas pouvoir déclencher son alarme. Fort heureusement, un de ses collègues en poste non loin de l’altercation, va lui, déclencher son alarme. Les renforts vont rapidement intervenir et maîtriser le détenu. Le surveillant s’en sort avec des hématomes au visage ainsi que des griffures, il a été surtout trés choqué psychologiquement.

rassemblement dans la forêt à saint- Bonnet-Tronçais

Bonjour,

 

Comme nous pouvions vous l’annoncer précédemment, les 4 parcours de la Marche pour la forêt organisée par les personnels de l’ONF convergeaient dans la forêt du Tronçais. Cette Marche se termine aujourd’hui 24 octobre.

 

Demain, le 25 octobre aura lieu de 9h à 17h à Saint-Bonnet-Tronçais un grand rassemblement avec des conférences-débats, une expo photo, du théâtre, de la danse, du débardage à cheval, des visites en forêt. Vous trouverez en lien le programme de ce rassemblement : https://marche-pour-la-foret.webnode.fr/rassemblement-programme/

 

La coordination Center Parcs ni ici ni ailleurs (la NINA) sera présente à ce rassemblement et proposera une table de presse où l’on pourra notamment se procurer la revue De tout bois, des bouquins, des T-shirts, etc. et sa dernière publication concernant les zones humides que nous vous recommandons de lire et que vous pouvez retrouver en lien ici :

 

https://zadroybon.files.wordpress.com/2018/10/zone-humide_v-web1.pdf

 

 

 

Concernant, le mouvement contre la marchandisation des forêts que des salariés de l’ONF ont lancé avec cette marche pour la forêt et ce rassemblement à Saint-Bonnet-Tronçais auxquels la NINA s’est associé, nous vous proposons vivement l’article publié dans Bastamag et que vous trouverez en lien ici :

 

 

 

https://www.bastamag.net/Les-salaries-de-l-ONF-veulent-lancer-un-mouvement-contre-la-marchandisation-des

 

 

 

Merci de faire suivre,

 

 

 

Henri Mora

Brochure:Le problème du vol : Clément Duval

Télécharger la brochure Le problème du vol : Clément Duval en PDF.

Tout pris en considération, le besoin d’argent pour vivre, que nous avons tous, peut être résolu de deux manières : soit en travaillant, soit en volant. Et il faut choisir.

Il n’y a pas de doute qu’on fait un choix respectable si on choisit la voie du travail. Celui qui se vend, le fait toujours avec les meilleures intentions du monde. Pour sa survie, la survie de ses enfants, de sa famille. Et c’est sur ce socle incontestable que se construit, petit à petit, toute la structure sociale de contrôle et de répression. Les besoins primaires produisent les secondaires, du besoin de pain on passe au besoin de prestige social, de reconnaissance de sa capacité par d’autres, d’être quelqu’un. Une maison, une voiture, des vacances, des voyages, des bijoux. De petites choses, certes.

Le travailleur produit l’exploitation et l’exploitation reproduit le travailleur.