Archives de catégorie : General

Naples : Compte rendu de l’audience pour l’arrestation de 20 camarades et de la saisie de deux espaces anarchistes

Aujourd’hui, le 22 novembre 2018, s’est tenue l’audience relative à la révision de l’arrestation préventive de 20 camarades et à la mise sous séquestre saisie du centre d’études libertaires et de l’espace anarchiste 76A.
L’audience a été reportée pour la cinquième fois au 14 février 2019, officiellement en raison d’un nouveau vis de procédure.
Les mises à jour suivront.
Repris de roundrobin.info
Voir aussi :

Valence, france: au laboratoire anarchiste causerie récit des luttes dans l’Espagne des années 70

Les causeries

mardi 27 novembre____au Laboratoire anarchiste ( 8 place Saint jean valence)

Autour de 1968….

Récits de luttes dans l’Espagne des années 70

18h00- causerie sur les luttes «autonomes»dans l’Espagne des années 70 en

présence du coordinateur du recueil de textes Le pari de l’autonomie

Il y a un demi siècle « mai 68 en France fut la figure de proue d’un mouvement plus vaste commencé à Berkeley en 1964, qui continue avec la révolte des ghettos noirs aux états unis en 1966, la lutte conte la guerre du Vietnam…

Jeunesse, spontanéité ont présidé à ces événements[…]

Qu’une nouvelle génération , par sa seule et propre expérience , soit parvenue à démystifier l’imposture endurée et dénoncée en vain durant plusieurs décennies par l’avant garde traditionnelle, voilà qui constituait la preuve irréfutable d’un changement historique désormais acquis[…]une révolte qui exprime une rupture avec le vieux monde à travers les luttes anti autoritaires, anti hiérarchiques, anti bureaucratiques et qui ne se préoccupent pas de passer sous les fourches caudines du programme anti- capitaliste classique défendu par les organisations de la classe ouvrière et les groupes gauchistes ( la gauche du capital […]C’est cette révolte qui met en crise le système par l’intermédiaire d’un événement qui ne correspond pas à une crise économique, mais qui fonctionne comme dévoilements des contradiction » extrait de mai 68 et le mai rampant italien* J.WAJNSZTEJN

Dans la péninsule Ibérique, dans les années 1970 l’appareil franquiste en fin de règne , puis le gouvernement chargé d’assurer la transition dite  »démocratique » ont chacun leur tour du mal à contenir les conflits qui secouent lieux de travail, quartiers et prisons .

Dans une large mesure ces deux mouvements refusaient d’être dirigés , se méfiaient des politiciens et des syndicalistes.Bref , se construisaient autant contre ceux et celles qui cherchaient à encadrer leur révolte contre le pouvoir en place. Beaucoup faisaient le pari de l’auto-organisation et de l’autonomie !

C’est pour ces perspectives que ces luttes nous parlent et nourrissent notre recherche.

Mardi 27 novembre ___au laboratoire ( 8 place saint jean)

Récit de luttes dans l’Espagne des années 70 sur les luttes autonomes

18h causeries sur les luttes « autonomes » dans l’Espagne des années 70 en présence du coordinateur du recueil de textes Le pari de l’autonomie., Suivie d’une auberge espagnole ( on amène et partage un repas)

*mai 1968 et le mai rampant italien nouvelle édition( à consulter au laboratoire)

Liège, Belgique : Des bâtons dans les roues du fleuron technologique de l’abrutissement publicitaire

Le journal de La Meuse nous apprend le 12 novembre dernier que depuis quelques jours, les nouveaux panneaux publicitaires de JC-Decaux, équipés d’écrans LCD, ont fait leur apparition dans les rues de Liège. Sur les trente installés un peu partout dans la ville, deux d’entre eux ont été détruits en quelques heures. Peut-être le début d’une longue série, qui sait..?

Ces nouveaux écrans de l’abrutissement de masse pullulent en priorité dans les villes où la multinationale JC-Decaux est sous contrat avec les municipalités pour l’affichage publicitaire.

C’est l’occasion de relire l’article « JC-Decaux, une pouriture sur tous les fronts » paru dans le journal anarchiste Séditions n°4.

Limoges : Compte-rendu du rassemblement de soutien à la personne incarcérée

Attque.noblogs.org

La Bogue / jeudi 22 novembre 2018

Le 15 novembre 2018, une dizaine de personne se sont réunies en soutien à S., incarcéré depuis sept mois à Limoges. Le tract de l’appel a été distribué devant la Cour d’Appel de Limoges aux passants.

C’est donc une dizaine de personne qui se sont rassemblées en soutien à S. et contre cet appareil judiciaire qui s’acharne à enfermer et réprimer. Des tracts on pu être distribué aux passants pour les informer de la situation et de ce qui se passait à ce moment-là à la cour d’appel de Limoges.

Aujourd’hui, ce n’était pas le procès sur les faits à proprement parlé mais un appel des avocats de S. concernant « une requête en nullité contre ce prélèvement ADN et l’interpellation de S » :

«… ce 8 novembre 2017, un gendarme enquêteur demande à une juge d’instruction l’autorisation de prélever de l’ADN sur le vélo de S..
La juge d’instruction dans un élan d’illégalisme donnera immédiatement l’autorisation à ses gendarmes de ne pas respecter sa propre loi (article 706-56, I al. 5 du CPP).
En effet, le seul cas prévu par le code de procédure pénale pour prélever l’ADN d’un individu sans consentement concerne les personnes condamnées pour un crime ce qui n’est pas le cas de S. Pourtant, le 15 novembre 2017, en son absence et sans son consentement, les gendarmes prélèveront illégalement de l’ADN sur les poignées de son vélo garé dans la rue.»

 

P.S. Le jugement de l’appel sera rendu dans quinze jours. Des rassemblements et concerts seront organisés en décembre, afin d’informer sur la situation et de lutter ensemble contre la machine judiciaire et policière !

…toute la vérité… (Une lettre d’Anna depuis la taule)

d’Anna depuis la taule)

Vetriolo, giornale anarchico, n. 2 / automne 2018

Ces derniers temps, il y a eu la publication de plusieurs écrits avec lesquels des compagnon.ne.s venant de différentes milieux anarchistes et antiautoritaires invitent à la discussion sur certains sujets – d’actualité ou pas – concernant les stratégies mises en place par la répression : de l’élargissement de l’emploi de la visioconférence lors des procès pénales et la soi-disant « preuve par l’ADN », jusqu’à la désagréable éventualité (qui n’est pas une nouveauté, mais elle a sauté aux yeux lors du procès Scripta Manent [1]) de la convocation de compagnon.ne.s, en tant que personnes informées sur les faits lors des enquêtes ou comme témoins lors des audiences d’un procès.
Refusant de raisonner « dans l’urgence » et d’être étonnée à chaque fois, je ne crois pas que ce problème se règle à posteriori avec des guides légales, mais plutôt avec une attitude de réflexion « préventive », c’est à dire en essayant de diffuser et approfondir encore les bases éthiques de la solidarité, ainsi que la communication et la contre-information de contenus antiautoritaires théoriques et pratiques, et la réflexion sur les avancées de la technologie répressive [2].
Avant toute forme de lutte contre l’autorité, il devrait y avoir la conscience de la répression, cependant on ne peut pas déterminer sa lutte à partir du fait de contrer les coups de la répression. La répression est là, elle était et sera là, et on y fait face tous les jours, comme tous les jours on fait face aux aspects plus prosaïques de cela, cependant on ne peut pas transformer une conséquence, un corollaire de notre combat, dans la lutte elle-même.

J’aimerais par contre comprendre comment ça se fait qu’on en est arrivés à lire, en 2018, une guide destinée aux milieux antiautoritaires (qui sont donc déjà avertis de certains sujets) ce type de conseils : « il faut éviter de se prêter à être utilisé par le Parquet contre des personnes sous enquête ou inculpées » [3].
Je comprend l’effort des compagnons qui l’ont édité, mais… on est en train de rappeler à des compagnons et des compagnonnes, avec bienséance et exquise courtoisie, qu’il ne faut pas témoigner contre des compagnons et des compagnonnes ?
Quand ont-ils oublié cela ? Pourquoi cela a été oublié ?
Peut-être parce que, ces dernières années, dans tout cet emballement visant à gagner du consensus, on en a perdu le sens ? Il doit y avoir eu un moment où on a perdu de vue les principes de base de l’action et de la pensée des réfractaires à ce système, qu’il faut toujours combattre, où qu’il soit.
Pourtant, le concept de non-collaboration avec le pouvoir n’est pas à proprement parler une petite idée marginalisée : ça devrait être fondamental pour tout le monde.
Tout comme, en tant qu’anarchistes, on refuse, entre autres, de collaborer lors d’un interrogatoire si on se fait interpeller.
Est-ce qu’on continue à cultiver la conscience et l’opposition à l’iniquité ou bien on cherche des espaces d’action politique en calculant la portion d’ailes qu’on est disposés à se brûler ? Un calcul que chacun de nous fait, nous sommes des êtres humains plein d’imperfections et de peurs, mais c’est ridicule d’essayer d’y donner une justification théorique/légale.
Surtout parce que le travail sur ses propres limites et sur le désir de les dépasser est un processus de croissance individuelle et de confrontation au sein de sa propre communauté-mileu-situation de conflit, qu’on ne peut pas codifier, à part de façon éthique.
Je m’explique : parmi les anarchistes et les antiautoritaires, si on pense que cela puisse encore avoir un sens, il faudrait discuter à nouveau des causes avant les conséquences. Revenir à considérer le sens trop léger qu’on a donné aux critères d’action, qui ont porté à se donner l’horizon – bas – de la recherche de niches d’action politique et de « luttes possibles ».
Une fois cela compris, on pourra réfléchir de façon utile et concrète aux effets, sur les cas particuliers et sur la meilleure manière de lutter, faute de quoi la discussion restera focalisée sur des arguments qui sont portés par la répression elle-même, c’est à dire la crainte de sanctions pénales et administratives [4].
Il faut être conscients que c’est facile pour la répression de s’appuyer sur les divisions du mouvement (je continue toutefois à considérer que c’est sain et utile qu’elles existent – même si heureusement elles n’existent jamais selon les schémas rigides qui appartiennent au pouvoir), sur les peurs et les incapacités de comprendre ou utiliser les mots et leurs contenus qui en dérivent : le poids de plusieurs années de mauvaises habitudes généralisées dans la contre-information et les publications du mouvement (censure et autocensure, discours partiels, incapacité de garder un regard ouvert et critique à 360°) ont permis, ces derniers années, trop d’années, aux Parquets et aux enquêteurs de se jeter sur quelques sites web, journaux, blogs.
L’incapacité à pratiquer la solidarité envers la lutte contre l’autorité dans ses multiples expressions (et par conséquent envers tous les prisonniers) fait qu’on arrive à l’absurdité actuelle de demander à chaque prisonnier s’il veut de la solidarité ou non, au lieu de la pratiquer tout simplement.

Je me sens de faire une autre remarque à propos de la tentative de créer une mobilisation collective (je crois quand même limitée au mouvement) de lutte contre le prélèvement d’échantillons d’ADN [une pratique répressive encore nouvelle et relativement peu diffuse en Italie ; NdAtt.] ou contre les procès par visioconférence. Au vu de comment je les ai vécues dans ma chair, celles-ci ne sont pas des luttes praticables sur le plan de la désobéissance civile, de la résistance passive (même si on voulait les affronter de cette façon) : elles sont le miroir de la transformation technologique de la société, du néo-positivisme scientifique prédominant, et, tout comme d’autres aspects de ces changements de la société actuelle, peuvent – et doivent – créer de la répulsion et de la réponse, mais il ne faut pas donner à ces réactions individuelles basiques le poids et le rôle d’une « lutte ».
C’est à dire que je peux refuser de donner mes papiers aux flics, de leur donner mes empreintes digitales ou de faire la photo signalétique (quand je suis en taule ou lors d’une simple GAV), je peux refuser le prélèvement de l’ADN ou tout autre examen lors de la visite médical à l’entrée en taule, mais celles-ci sont des simples et bonnes réactions individuelles contre la violation de ma sphère physique, contre l’imposition de l’autorité sur mon corps. Cependant, elles ne peuvent pas être interprétées comme une lutte contre l’évolution technologique du contrôle qui, s’il est nécessaire à des fins répressifs, est quand même imposées (de façon sournoise ou par la force).
Il y a un autre cas : le procès en visioconférence. Dans ce cas, la loi elle-même donne le droit de refuser (c’est à dire, refuser d’ « être présent » en vidéo et rester tranquillou dans sa cellule) ; mener une protestation active est assez compliqué et de toute façon ça se focaliserait sur l’appel aux droits de la défense qui sont niés, en plus de se plaindre de l’éloignement de ses compas, ce qui peut bien être le cas même si on est physiquement présent dans la salle du tribunal. Cela dépend toujours à leur bon vouloir (cages éloignées du « public », inculpés enfermés dans des cages différentes, etc.).
Le procès par visioconférence se situe dans la modernisation technologique de l’ensemble du système pénitentiaire, qui va toujours plus dans la direction du contrôle à distance et de l’automatisation, comme le reste de la société, d’ailleurs.

Cela ne veut pas dire qu’aucune réponse ne soit possible, mais je crois qu’il faut choisir, puisque nos forces ne sont pas illimitées, les priorités qu’on veut se donner – et leur sens.

Anna
Rome, juillet 2018

 

Notes :

1. Au début du procès Scripta Manent ont été appelés parmi les témoins de l’accusation pas moins de 4 rédacteurs ou ex-rédacteurs de Radio Blackout [radio militante de Turin ; NdAtt.], l’administrateur d’un site de contre-information, le directeur de l’hebdomadaire anarchiste Umanità Nova [organe officiel de la Fédération Anarchiste Italienne ; NdAtt.] et une compagnonne âgée, déjà inculpée dans le procès Shadow, en plus de la tentative de convoquer 4 compas déjà condamné.e.s lors d’autres procès.

2. A ne regarder que le dossier du procès Scripta Manent, les prélèvements [en cachette, NdAtt.] d’ADN lors des perquisitions sont attestés depuis 2009 ; depuis 2015, il y a des comparaisons avec les bases de données des différents laboratoires des forces de police.

3. « Giuro di dire la verità »…, qualche spunto su come afforontare l’ennesima tattica per dividere e reprimere : la testimonianza in aula, 2018.

4. Dans plus d’un procès, on ne parle que d’aspects légaux, dans le cas d’une tentative de blocage routier, de l’occupation d’un squat, on ne parle que de sanctions administratives (qui, entre autres, ont récemment été une stratégie gagnante dans de nombreuses occasions).

Alès : Rassemblement au tribunal contre le fichage ADN le 23 novembre

 

PROCÈS contre H.
REFUS de PRÉLÈVEMENT ADN
VENDREDI 23 NOVEMBRE – ALÈS.
RASSEMBLEMENT DEVANT LE TRIBUNAL DÈS 9H

Face à l’expansion massive du fichage génétique permettant une certaine gestion de la population, il est légitime de refuser la prise de notre ADN. En refusant le fichage ADN, je deviens un petit caillou dans un rouage bien huilé où le fichage génétique est devenu logique.
Aujourd’hui, que l’on soit un « grand criminel », que l’on vole par nécessité, ou simplement que l’on soupçonne quelqu’un de délit, nous sommes soumis à la prise de l’ADN. Photos, empreinte digitale, empreinte génétique…
Identifier, ficher, gérer : notre société classifie ce qu’elle considère comme « déviant ».
Il est édifiant de savoir que l’on demande l’ADN pour des condamnations de vol par nécessité, et non pour les délits financiers !
Le fichage ne résoudra en rien les problèmes de pauvreté et ce qui en découle… La justice prétend ficher pour faire chuter la petite délinquance et pourtant c’est le fichage en lui-même qui nous transforme en délinquant !

RENDEZ-VOUS DEVANT LE TRIBUNAL D’ALÈS DÈS 9H !

Faites tourner l’info…

le Conseil d’Etat casse l’arrêt de la cour administrative d’appel de Lyon

Le projet de Center Parcs doit s'installer dans une zone boisée entre Isère et Drôme, sur la commune de Roybon

Bonjour,

 

Le Conseil d’Etat a, ce mercredi après-midi,  a cassé l’arrêt de la cour administrative d’appel de Lyon qui avait annulé, fin 2016, un arrêté préfectoral permettant la construction du Center Parcs dans la forêt des Chambaran, sur la commune de Roybon.

 

https://www.ledauphine.com/isere-sud/2018/11/21/center-parcs-de-roybon-le-conseil-d-etat-relance-le-feuilleton

 

Encore quelques mois de répit,

 

Henri

Publication : Rompre les rangs. Contre la guerre, contre la paix, pour la révolution sociale (Hourriya cahier n°5)

 

Note:Cette publication est possible de la lire aux horaire de permanence soit tous les mercredi à 17h30 à 20h et les vendredi  de 17h30 à 19hau laboratoire anarchiste et accompagne l’exposition


Un nouveau cahier de Hourriya, cahiers anarchistes internationalistes, vient de sortir. Pour toute commande, envoyez un mail à hourriya_fr[at]riseup.net

ROMPRE LES RANGS – Contre la guerre, contre la paix, pour la révolution sociale.

« Jamais peut-être le monde n’a eu plus besoin du souffle vivifiant de l’anarchisme ; jamais la nécessité de briser la règle, la discipline, la loi, n’est apparue plus grande qu’aujourd’hui, » écrivait un compagnon à la veille de la Deuxième Guerre Mondiale. Aujourd’hui, les guerres, l’autre face de la paix ensanglantée des marchés, du progrès et de la production, continuent à ravager le monde, et peut-être aujourd’hui aussi, ce dont il y a besoin, c’est le cri strident de l’anarchie qui s’oppose à tout pouvoir, qui rompt les rangs des États totalitaires et démocratiques, qui scrute l’horizon pour arrêter le massacre là où il est produit. La guerre, le contrôle, la répression, l’exploitation, la militarisation des esprits, la haine sectaire, le maelström technologique sont tous des aspects de cette domination en incessante restructuration, que ce cahier se propose d’analyser, en s’aventurant en même temps sur les chemins de l’action d’hier et d’aujourd’hui contre leur guerre… et contre leur paix.

168 pages – octobre 2018 – 2 euros

Sommaire

  • D’une guerre à l’autre
  • Contre la guerre, contre la paix. Éléments de lutte insurrectionnelle contre le militarisme et la répression
  • La guerre moderne et ses contours
  • La militarisation dans le Cône Sud
  • Carnet de route
  • Une projectualité face à la guerre (et face à la paix)
  • Rubicon
  • Sans détours. L’opposition des anarchistes italiens  à la guerre aux États-Unis à travers  la Cronacca Sovversiva

https://hourriya.noblogs.org

cf le catalogue Hourriya

Valence, france centre pénitentiaire Petits retours de bâton pour ceux qui enferment

mardi 14 novembre

Ce mardi, vers 8h30, une fouille de cellules est programmé au quartier d’isolement du centre pénitentiaire de Valence.

Une suspicion de détention de téléphone portable motive cette fouille.

Plusieurs surveillants procèdent à la fouille de cellules après avoir placé le détenu dans une salle d’attente.

Mais l’homme trouvant le temps trop long commence à dégrader la salle et s’en prends au lavabo présent dans la pièce.

La pièce et le couloir se trouvent sous les eaux.

Une intervention sera déclenchée afin de placer le détenu au quartier disciplinaire. Mais l’homme ne se laisse pas faire. Il tente de mettre des coups aux surveillants, cherchant même à les mordre.

L’un des agents sera blessé à la main, un autre recevra en guise de mécontentement un crachat en plein visage.

Un surveillant sera conduit aux urgences de l’hôpital pour y recevoir des soins et en ressortira avec une entorse au niveau de la main et une suspicion de fracture accompagnée de 7 jours d’arrêt de travail.

Montpellier: à l’ombre des caméras

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Montpellier Poing Info, 14 novembre 2018 
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Une nouvelle caméra de surveillance vient d’être installée au niveau de la cité Gély, à l’angle de la rue Ronsard et de la rue du faubourg Figuerolles, à Montpellier.
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Une caméra similaire a récemment été posée rue Daru, entre Plan Cabanes et la place Salengro.
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Évacuation spectaculaire du squat cours Gambetta hier après-midi, descentes régulières de la police à Plan Cabanes, installation de caméras… : la « rénovation » de Figuerolles entreprise par les autorités publiques ressemble à s’y méprendre à une véritable politique répressive menée contre les habitant·e·s de Figuerolles, dernier quartier populaire proche du centre-ville.
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Sans transition (ou presque), le 20 septembre dernier, à une trentaine de mètres de la nouvelle caméra de la cité Gély, une remorque de chantier s’est désintégrée sous l’effet d’une explosion d’une bouteille de gaz provoquée par un incendie volontaire.Pour en savoir plus sur la gentrification à Montpellier, cet article.