Archives de catégorie : General

International : Affiche en solidarité avec les inculpé-e-s du G20 à Hambourg

Solidarité internationale avec les personnes confrontées à la répression du G20

En juillet 2017, les chefs d’État des pays les plus puissants du monde se sont réunis à Hambourg lors du sommet du G20.

Des dizaines de milliers de personnes ont exprimé leur rejet.

Durant trois jours et trois nuits, il y a eu toutes sortes d’actions : manifestations, sabotages, combats de rue avec la police, destruction de la propriété privée.
Un an plus tard, comme c’était à prévoir, il y a une vaste réponse répressive internationale : perquisitions, arrestations, détentions provisoires, peines de prisons fermes.

Les raisons pour lesquelles nous sommes allé-e-s au contre-sommet sont toujours valables : frontières, centres de rétention, racisme, prisons, hétéro-patriarcat, travail salarié, l’exploitation et la marchandisation de toutes formes de vie…

L’impulsion qui nous a poussée ces jours-là à chérir les flammes, à balancer des pavés et à piller est la même qui fait battre nos cœurs. C’est pourquoi, pour montrer notre solidarité, nous ne concevons pas de meilleur moyen que celui d’étendre l’attaque.

 

[Affiche parue en plusieurs langues sur Contramadriz, 11.01.2019]

Valence, Drôme:En dehors des vacances ça bloque sur l’autoroute

13 janvier soir : l’autoroute A7 bloquée aux camions dans les deux sens par gilets jaunes

Des camions ont été bloqués dans les deux sens sur l’A7 à Valence Sud

Dimanche 13 janvier, à partir de 21h, une centaine de gilets jaunes a bloqué les camions qui voulaient rentrer sur l’autoroute au niveau du péage de Valence SUD.
Cette action s’inscrivait dans un mot d’ordre national de bloquer les camions pour bloquer l’économie.

- Voici les infos en provenance de plusieurs correspondants sur place :

Des plots en plastique et des pneus servaient à sécuriser tout le monde, tout s’est bien passé. Les gilets jaunes étaient contents de se retrouver et de passer à l’action.
Une bonne dizaine de camions ont été détournés ou bloqués. Les voitures avaient parfois un peu peur de s’engager, elles pensaient que tout était bloqué, mais seuls les camions étaient concernés.
Une voiture avec deux gendarmes étaient stationnée à côté, d’autre voitures policières sans doute tournaient autour.

Comme les camions venant de Grenoble étaient déviés en amont sur Valence Nord, le groupe a décidé d’aller bloquer carrément l’autoroute A7 !

des piles de pneus ont été mises sur l’autoroute des deux côtés : Sud-Nord et Nord-Sud.

Les gilets jaunes déterminés sont allés au bord de l’autoroute avec une grosse pile de pneus.
Après avoir ralenti les flux de véhicules pour la sécurité de tous (nul besoin des forces de police pour ça 😉 ), des piles de pneus ont été mises sur l’autoroute des deux côtés : Sud-Nord et Nord-Sud.
Les deux voies de droite étaient complètement bloquées, les camions s’empilaient et la voie de gauche permettaient, des deux côtés de l’autoroute, aux voitures de continuer à passer.
Tout s’est très bien déroulé, il n’y a pas eu de mises en danger, ni des gilets ni des automobilistes et camionneurs.

Côté Sud-Nord, une file de camions bloqués de plusieurs kilomètres a commencé à se former !

Une voiture avec deux gendarmes est arrivée pour dire que c’était pas bien et dangereux de faire ça, qu’ils étaient prêts à laisser faire du péage gratuit, mais là, quand même, l’A7…
Les gilets jaunes rétorquaient que leur sécurité ils s’en chargeaient, et que pour celles des véhicules c’était leur job et celui des services de l’autoroute de signaler en amont le bouchon et la file de camions arrêtés.
C’est pas la 1re fois qu’il y a des bouchons sur l’A7, d’habitudes causés par les vacanciers qui se ruent tous en même temps vers le sud pour les vacances. Les services de sécurité trouveront sans soucis une solution pour signaler le bouchon arrêté.

Valence 13 janvier soir : l’autoroute A7 bloquée aux camions dans les deux sens par gilets jaunes
Après le blocage à l’entrée de l’autoroute Valence Sud, des gilets jaunes ont bloqués des camions directement sur l’autoroute A7 pendant presque 45 minutes !

Les gendarmes ont tenté toute sorte d’arguments et stratagèmes pour inciter à partir, mais ça n’a pas fonctionné. Des gendarmes ont sans doute filmé le groupe, dont de nombreux membres étaient masqués.
Puis d’autres voitures de gendarmes sont arrivées, les flics disaient des trucs du genre « vous vous rendez compte, une file de camions d’au moins 5km ! ».
Des gilets rétorquaient : parfais, c’est justement ce qu’on veut, que tous les camions soient bloqués. D’autres parlaient de la folie de la pollution et du transport routier délirant qui détruisait le climat.
D’autres rappelaient que comme on n’est pas en démocratie et que Macron se moque de nous, ils n’avaient pas d’autres choix que de bloquer.
Les gendarmes semblaient parfois un peu perdus, ils étaient embêtés de devoir demander des renforts.

Là ensuite des policiers en armure intégral sont arrivés, pour obliger à rester que sur la voie Sud-Nord et pas sur le terre-plein central.
Il y a eu d’autres palabres, et une partie des gilets a décidé de lever le barrage, et les autres ont suivi bien que tout le monde serait volontiers resté plus longtemps.

Tout le groupe est reparti ensemble, content, sans être inquiété, par là où il était venu.
Le blocage a duré environ 30-45 minutes

Une action réussie, qui semble s’être avérée assez facile à faire.

Vive les gilets jaunes !

(des bruits couraient que sur Avignon l’autoroute avait été bloquée également, avec des feux sur l’autoroute A7, info à vérifier)

repris de http://www.ricochets.cc

 

 

 



U

Texte: La persistance est un crime !

« La persistance est un crime ! » / voilà ce qu’Ils* hurlent dans un sinistre unisson les « mass-médiocrates ».

Amis, amies, l’on vous prie…, bouchez vos nez, prenez des sacs pour recueillir les vomissements comme dans les avions… Faites vous aussi le sale boulot, allez zapper sur les chaînes TV, LCI chaîne 26, BFM TV chaîne 15… Il y a des « Opinion-Makers », des « journalistes », des « commentateurs », qui sont des archi-, des « ultra-sbires », des véritables sanguinaires, des véritables violeurs, des véritables « assatanati, assoiffés de sang »… Aujourd’hui, quand – ils devraient en être contents, non ? – il n’a pas eu lieu aucun épisode de ces gestes ou actions qu’ils appellent « casse » et « pillage », « dégradation » – qu’il n’y pas eu d’apparition de gens comme nous (« C’est la canaille / et bien j’y suis ! », chantait Francesca Solleville…, et j’ai envie de le crier, de lui lancer dans la figure) – … nous, racaille, canaille, casseurs, pilleurs, « black-block »… ; aujourd’hui que, simplement, il y a des Gilets Jaunes qui persistent, à 2000 à Paris et 38 000 dans toute la France, TOUS CES MASQUES SINISTRES SONT HORS D’EUX.

Sur le plateau, par exemple, de C-NEWS, il y a simplement un des Gilets qui bravement persiste à guerroyer, à se défendre, soi-même et ses camarades. En un chœur horrible, sinistre, on lui conteste l’idée même de vouloir persister. On prétend lui extorquer des « Aveux », lui dicter ses sentiments… On reproche à lui et aux siens/siennes de ne pas avoir « de la bienveillance » – de la bienveillance !!! – envers le Président, de ne pas l’aimer, de « garder une défiance » [racine de la haine, du ressentiment, et de tout autre]  (excusez-moi… pendent que j’essaye de “gribouiller” j’entends que aujourd’hui, faute de « violences physiques », il y a des « violences morales »…, « un discours de haine, d’extrême violence d’abord contre le Président de la République »… Excusez-moi, je ne trouve pas les mots…).

Ils, elles, les « mass médio-crates », se posent comme le ventriloque par rapport à la poupée sur son épaule, lui prêtant la panoplie de leurs voix horribles, psychopathes, démentielles…

Ils sont manifestement déçu[e]s, il culpabilisent les manifestants pour le fait d’être-là, ils traduisent un manque toxicomane de voir couler le sang, ils cherchent à la loupe le personnage dégouttant, la phrase raciste, suprémaciste, antisémite, anti-islamique, anti-“nègre”, anti-pauvres, anti-prolétaires, manouvrières (… Maintenant ils/elles sont en train de criminaliserBenjamin Coriat, invité à s’exprimer, si l’on peut dire, à une émission de télévision [NDLR]). Ils prétendent imposer une idolâtrie, un amour fétichiste envers LA POLICE…

Ils se plaignent du fait qu’il y ait seulement 1800 policiers, accusent  les manifestants de « cyberguerre », d’« hystérie sur les social-networks »… Il y a quelqu’un qui dit qu’est « hallucinant » que ces hommes et femmes soient encore là… coupables du crime de « saboter l’économie française », et de contraindre les privilégiés de « financer par la fiscalité générale, par des impôts progressifs, la solidarité générale »… Il y a des ‘“zombis” qui tirent les oreilles à… MACRON, qu’aurait exagéré en palinodies !!!! Il y a beaucoup de plus “macronistes” que Macron !!!

Le pauvre, brave Gilet-Jaune sur le plateau se défend bec et ongle, comme il peut… Certes, quand il dit « Citoyens, c’est-à-dire tout-le-monde », il énonce une contradictio in adjecto, une contradiction dans les termes… Un certain Éric Drouet accusé de « participation à intention de commettre… », comme Julien Coupat et d’autres la semaine dernière…

Je pense que cela constituera une formidable expérience, qui produira une radicalisation et une ouverture des yeux que… peu importe que je la souhaite…, je pense que pour Eux, les « Pouvoirs constitués », ses Masques & Visages, cela pourrait glisser vers un véritable tsu-na-mi. Peut-être, Vous, « Messieurs les Grands » (comme le dit un couplet de Craônne) vous parviendrez jusqu’à L’AUTOPHAGIE ! !!!!!!!

Post-scriptum/ Ces véritables criminels qui appliquent la doctrine d’origine nazie du « type d’auteur », une sorte de « délit de sale gueule », aux manifestants : si l’on ferait le même sale jeu, combien de racistes, miso-gynes, miso-juifs, miso-islamiques, miso-pauvres… ; combien de “quenellistes” l’on pourrait dénicher, pour après étendre ce jugement essentialiste à tout policier ?

*NOTE/ nous nous autorisons ici à utiliser — une fois n’est pas coutume — un terme faisant partie de la « Morale », donc forcément placé dans une ‘tyrannie des Valeurs’, avec ce que celle ci entraîne de dispositifs culpabilisants en l’occurrence de surcroît « essentialisés »… Seul, cette idée de « crime et châtiment », de ‘vengeance’ rationalisée comme « Punition » et ultérieurement comme « Justice », comme toujours, comme l’écrit Marx, le fait du « mort voulant enterrer le vivant » , est évoquée, le terme et le concept mobilisés, dans l’usage le plus circonstancié et restreint :c’est-à dire, au sens du dispositif dit par Dante Alighieri de la « legge del contrappasso » (…) — une sorte de rétorsion contre les ‘personnages-interprètes’, Masques &t Visages [« personne » donc, d’abord, comme « masque », rôle, fonction, ‘partie en comédie’, de l’étrusque « Phersu », qui sont responsables de « félonie », forfaiture trahissant les règles de leur propre jeu… Une fois n’est pas coutume donc, je me réfère ici à une forme de « peine », de « rétorsion » pénale, mais assez sui generis

Bon, salut, Orest&C…

repris du blog temps critique

Caen, calvados: le 12janvier une nouvelle émeute

salut
de nouveau une belle émeute à Caen ce samedi.
Tout a commencé à l’ag gilets jaunes vendredi soir, largement
verrouillée par des gens aux positions plutôt réac ou citoyennes qui ont
investi les différentes commissions. Reste tout un tas de gens qui ne
sont pas sur ces bases du tout.
Le samedi matin, dès 10h, la manif est tranquille. Arrivée à la pref, la
manif part vers la maison d’arrêt en soutien aux gilets jaunes
incarcérés. Quelques troubles fêtes scandent des slogans en solidarité à
tous et toutes les détenus. Forte présence de groupes d’extrême-droite.
Les flics en nombre aujourd’hui empêchent tout rapprochement de la
taule. Le cortége s’ébranle à 14h pour un retour vers le centre-ville,
dans une ambiance qui a changé. La plupart des gens sont masqués, des
barricades de poubelles et de sapins enflammés sont posées le long du
parcours (c’est aussi en partie d’autres gens qui sont là l’aprem par
rapport au matin…).
Rue saint-pierre, plein centre, la première charge arrive, en même temps
que les premières barricades avec le chantier du tram sont réalisées.
Les flics essaient systématiquement de nasser les centaines de personnes
encore présentes. Un camion de flics est chargé pour empêcher d’être
complètement nassé. La manif continue vers les ponts et parvient à
rechoper le chantier du tram au niveau des Rives de l’Orne. Du coup
c’est reparti comme la semaine dernière pour 3 bonnes heures d’émeute.
Affrontements, mais aussi chantiers du tram, et quelques banques,
horodateurs et agences intérim en sont pour leurs frais. Les dernières
barricades se font à Mondeville vers 18h. Derniers gazages sur le port
dans la soirée. Encore beaucoup d’arrestations et de blessé-es.

Ci-dessous un texte diffé vendredi et samedi, avec un certain succès et
quelques grinçages de dents… :
https://sansattendre.noblogs.org/post/2019/01/12/caen-france-ric-europeennes-on-sen-fout-on-ne-vote-pas-on-lutte/

Et sur la journée dans la presse:

Encore une fois, les Gilets Jaunes ont mobilisé au moins 3000 personnes dans les rues de Caen ce samedi 12 janvier 2019. C’est aussi le troisième samedi d’émeutes après la dislocation du rassemblement pacifique du matin.Après une marche dans le calme en matinée pour 3.000 gilets jaunes dans les rues de Caen (Calvados), samedi 12 janvier 2019, l’acte IX des gilets jaunes a rapidement dégénéré en début d’après-midi, donnant lieu à des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre dans le quartier des Rives de l’Orne et de la gare, ainsi que rue d’Auge.

Troisième samedi d’émeute
Comme attendu et redouté, l’Acte IX de la mobilisation des Gilets Jaunes a d’une part démontré la vitalité du mouvement de contestation, et d’autre part que ces mobilisations désormais hebdomadaires
Après un face à face à l’angle des rues de Bayeux et du Général Duparges, qui mène à la prison de Caen, les Gilets jaunes qui voulaient saluer quatre des leurs incarcérés depuis vendredi 11 janvier en attendant leur procès fixé à début février en entonnant notamment le Chant des Partisans.
Plusieurs centaines de personnes ont traversé la ville, repoussées par les Gendarmes Mobiles qui dégageaient au passage les barricades montées à la hâte de la rue de Bayeux, à la rue Ecuyère, le bas de la rue de Geôle, Place St-Pierre, Rue Saint-Jean, puis la rue de Vaucelles où les affrontement allaient durer une partie de l’après-midi.


Lorsqu’il viendra l’heure de dresser le bilan de cette nouvelle journée de mobilisation, l’addition risque à nouveau d’être bien élevée car le chantier du tram a encore subi d’importants dégâts. Des feux ont notamment été allumés dans des fourreaux d’alimentation du futur tram sortant de terre. Des pylônes implantés tout au long des voies, protégés par des tissus en attentant leur mise en service, ont également été incendiés et gravement endommagés. À 16 h 45, après une période de flottement, les affrontements reprennent. Les Gilets jaunes reculent désormais vers le rond-point de la Demi-Lune. En remontant la rue d’Auge, poubelles et palettes sont brûlées au fur et à mesure, à quelques dizaines de mètres les uns des autres. Les pompiers passent après la police pour éteindre les feux. Des pylônes implantés tout au long des voies, protégés par des tissus en attentant leur mise en service, ont également été incendiés et gravement endommagés


Au même moment, « des individus se sont introduits sur les voies de chemin de fer obligeant la neutralisation de la circulation ferroviaire et la coupure de l’alimentation électrique pour éviter tout risque d’électrocution », indique la préfecture ans un premier bilan, faisant état de quatre interpellations. Aucun train n’a pu entrer ou sortir de la gare de Caen entre 16 h 30 et 18 h 30.

Ce dimanche 13 janvier 2019, deux nouvelles actions sont prévues. Les week-ends précédents, les manifestations dominicales se sont passées dans le calme, sans violence.

A 11 heures, un café des femmes est prévu, place de la reine Mathilde à Caen. Prévoir pique-nique, gobelets, sucres… A 13 heures, un second rassemblement est annoncé devant le magasin Electro dépôt d’Hérouville Saint-Clair, au centre commercial du Val Saint-Clair, pour « une action prédéfinie ».

reformulé d’après la presse

[ reçu par mail]

 

Valence, Drome le procès du prisonnier qui a fêté la nouvelle année fixé le 15 janvier 2019

 

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« La prison administre une gestion répressive des classes dangereuses et des rebelles, mais également des révoltes et des émeutes que la situation sociale explosive ne manque pas de susciter. Ceux et celles que les flics n’ont pas éborgnés, mutilés ou tués, et qui n’ont pas réussi à fuir, finissent par croupir derrière les barreaux. » extrait de ce texte ici

 

Le prisonnier de 29 ans (libérable en 2025 )qui s’est enhardi face aux matons le premier janvier 2019 au centre pénitentiaire. Incarcéré à l’age de 19 ans et le prisonnier sera jugé le 15 Mars sur les accusations de violences volontaires et dégradations. La présidente a déclarté: « Vous encourez une peine de 10 ans » Au tribunal vendredi 11 janvier le procureur a demandé un mandat de dépôt afin qu’aucun transfert d’établissement ne soit possible durant le cumul de peines, ainsi  qu’une demande de sortie pour une activité sportive.La prochaine audience sera le 15  Mars à 14h

Paris, France : Pluie de coups de marteaux sur le local des fachos –

Dans la nuit de jeudi à vendredi 11 janvier, le local des fachos de « Génération Identitaire »a été attaqué par une dizaine de personnes cagoulées. Une pluie de coups de marteaux s’est abattue sur les vitres de ce QG fasciste, situé dans le XVè arr. au 20, rue Juge. Avant de partir, la façade a été repeinte à l’extincteur rempli de peinture. 

Cette attaque groupée intervient alors que ces fascistes s’apprêtent à défiler dans Paris ce samedi 12 janvier, sous l’événement intitulé « Paris Fierté ». Cette manif entend assurer la « promotion de l’identité parisienne » en célébrant Sainte Geneviève, la patronne de la capitale.

« Merci », comme disait une voix dans la nuit lors de l’attaque…

https://vimeo.com/310691017

[Reformulé de la presse, 11.09.2019]

RIC, européennes, on s’en fou, on ne vote pas on lutte !

Salut,

En pièce jointe un texte distribué à Caen dès ce soir à l’assemble
Gilets jaunes à la Demeurée et demain dans les rues.

A Caen, comme ailleurs ça tape fort. Des interpellations ou des
convocations – 6 rien que cette semaine – avec des détentions
provisoires pour des Gilets jaunes. Des tabassages également. Et de
nombreux procès à venir.

La prochaine réunion d’Apache aura lieu ce mercredi à 18h30. Et au vue
de l’AG de ce soir il semble toujours aussi important de renforcer le
camps des anticapitalistes, « ceux et celles qui veulent faire cracher
les riches », contre celui des souverainistes. C’est ce qui est au cœur
du texte qui suit. A noter qu’à Caen comme ailleurs, La France en colère
s’installe comme une référence. Ce qui est loin d’aller dans notre sens.
A noter en fin d’AG des interventions ouvrières beaucoup plus claires…

Anarchistement,

Un Apache en casquette noire…

zone du texte en PDF

[reçu par mail]

Manifestation :Le Grand Jeu

Le Grand Jeu a lieu tous les samedis à Paris. Pour des raisons de synchronisation des montres, le départ peut avoir lieu dès 9h.

Les points de départ fleuriront au moment opportun, soyez attentifs.

Lisez bien la règle du jeu jusqu’au bout !

LES JOUEURS

Vous êtes l’équipe JAUNE : les manifestants. Votre but : faire tourner la contestation en faveur de votre équipe. Pour cela, vous devez faire entendre votre voix et vos revendications tout en essayant de rallier un point symbolique de contestation, où celle-ci aura plus d’impact. L’équipe jaune est autonome, bruyante, nombreuse et inventive. Son fonctionnement est non-hiérarchique. Le port du maillot jaune y est très répandu, mais pas obligatoire.

Ses points forts : le nombre, l’autonomie, la diversité des stratégies personnelles, la mobilité, l’imagination.

LES ADVERSAIRES

L’équipe POURPRE règne sur l’intégralité du plateau. Votre contestation ne lui plaît pas, elle essaie donc de la museler et fait la sourde oreille tout en prétendant être de votre côté. L’équipe pourpre dispose d’une force considérable qui la protège et vous maintient à distance : l’équipe bleue. C’est elle que vous croiserez principalement sur le plateau.

L’équipe BLEUE a pour but de contrer votre action. Pour cela, elle essaie d’empêcher vos déplacements sur le plateau et vos revendications d’être entendues. Elle est mieux équipée que l’équipe jaune, et peut même tenter de vous sortir du jeu. L’équipe bleue est fortement hiérarchisée et ne peut agir que sur ordre de ses supérieurs, eux mêmes pilotés par l’équipe pourpre.

Leur point fort : disposent d’une large palette de moyens humains, technologiques et administratifs pour vous arrêter, vous punir, vous diviser, vous discréditer et vous faire croire que vous êtes seul et que votre revendication n’est pas légitime.

DÉBUTER LA PARTIE

L’ÉQUIPE JAUNE EST RÉPARTIE EN GROUPES. Vous pouvez rejoindre n’importe quel groupe. Les groupes ne sont déterminés que par leur point de départ. Les points de départ sont donnés 1h avant le début de la partie. Le départ à lieu si possible à l’heure dite, tout retard favorisant une intervention de l’équipe bleue. Rien ne vous empêche de créer votre propre point de départ et de rallier ensuite un autre groupe, ou de former votre propre groupe.

En tout que groupe, vous devez progresser vers un point symbolique de contestation tout en faisant entendre au maximum vos revendications.

LA CARTE COLLABORATIVE

C’est l’outil de stratégie central du Grand Jeu. Elle est accessible ici.

Vous devez la mettre à jour le plus régulièrement possible. Elle permet aux joueurs isolés de rejoindre un groupe et aux groupes de se rejoindre. Elle permet également de signaler la présence de l’équipe bleue et les points de confrontation entre les deux équipes.

Gardez à l’esprit que l’équipe bleue, parfaitement équipée en dispositifs de surveillance, vous retrouvera toujours même si vous ne mettez pas la carte à jour. L’équipe jaune est donc la seule désavantagée quand la carte n’est pas mise à jour.

LES DÉPLACEMENTS

Chaque groupe progresse dans la direction générale d’un point symbolique de contestation, ou simplement sur un axe de circulation important afin d’en perturber le bon fonctionnement. Plus le mouvement du groupe est spontané et rapide, plus il est efficace.

VOS ATOUTS

  • Faire bloc
    Vous rencontrerez chez certains membres de votre équipe des stratégies et opinions personnelles qui seront différentes des vôtres : essayez néanmoins de les respecter et gardez à l’esprit que l’union fait la force.
  • Être mobiles et imprévisibles
    L’équipe bleue doit souvent déplacer ses véhicules et équipements, et perd du temps à coordonner ses déplacements. Étant à pieds, l’équipe jaune peut se montrer plus agile et plus mobile. Cet atout peut être une faiblesse (vous êtes moins rapides qu’un véhicule), à vous d’en tirer parti.
  • Utiliser la carte
    Ne tergiversez pas pendant des heures sur la direction à prendre. Regardez la carte et improvisez en fonction des positions de votre équipe et de celles de l’équipe bleue. Si vous repérez un groupe qui s’approche d’un point symbolique de contestation, il peut être pertinent d’essayer de le rejoindre même si ce n’est pas le point le plus proche de vous.
  • Diffuser l’information
    Par tous les moyens à votre portée, relayez au maximum votre action afin que la visibilité soit maximale.

STRATÉGIE EN CAS DE BARRAGE DE L’ÉQUIPE BLEUE

Plusieurs possibilités. Dans tous les cas, il est important que le groupe ne se scinde pas et ne perde pas (trop) de temps à étudier les différentes possibilités.

Suggestion : accepter que tous les moyens sont bons pour atteindre l’objectif et suivre le mouvement spontané du groupe.

1. S’il en a le temps et la possibilité, le groupe peut changer de direction pour éviter le barrage et continuer à avancer.
2. Le groupe peut garder le cap et essayer de passer le barrage. Si une confrontation s’engage, il peut :
3. Choisir de tenir la position et ainsi mobiliser une partie du dispositif de l’équipe bleue pour faciliter la progression d’autres groupes ET/OU
4. Émettre un SOS à l’intention des autres groupes, qui peuvent converger dans cette direction. OU
5. Repartir d’un bloc dans une autre direction (attention à ne laisser personne derrière !)
6. Le groupe peut se disperser et rejoindre d’autres groupes.

POINTS SYMBOLIQUES DE CONTESTATION

  • L’Élysée
  • L’Assemblée Nationale
  • Le Sénat
  • La Banque de France
  • L’hôtel de ville
  • La place de l’étoile
  • Le périphérique et les gros échangeurs
  • Le ministère des finances
  • Les palais de justice
  • Le ministère de la défense
  • Matignon

(liste non-exhaustive)

CONSEILS ET ASTUCES

  • Plus il y a de groupes, plus la tâche est difficile pour l’équipe bleue. Néanmoins, pour plus d’efficacité, il est conseillé aux groupes de moins de 100 personnes de rejoindre un autre groupe, par exemple le plus proche géographiquement, ou encore un groupe lançant un SOS. Utiliser la carte collaborative pour se repérer.
  • Venez équipé pour la marche et contre les intempéries et les petits bobos qui peuvent se produire dans un jeu grandeur nature. Prévoyez un peu large afin d’en faire profiter les moins bien équipés.
  • La mise à jour de la carte collaborative nécessite un moyen d’accès à internet : smartphone, tablette, mise en place de relais d’informations par sms, talkie-walkie, pigeons voyageurs, signaux de fumée… Soyez créatifs (mais anonymes).
  • Soyez fair-play et évitez tout comportement discriminatoire au sein de votre équipe. C’est contre-productif et vous marquez des points pour les autres équipes.
  • Relayez les règles du jeu afin d’avoir le maximum de joueurs.

SI VOUS ÊTES DANS UNE AUTRE VILLE

Adaptez-y librement le grand jeu !
Vous pouvez nous contacter pour en discuter si vous voulez, et puis on sera ravis de relayer vos points de départ…

repris de lignesdeforce.wordpress.com

Sartouville (Yvelines) : Six lycéens interpellés pour les heurts de décembre

Le Parisien / jeudi 10 janvier 2018

Six lycéens, âgés de 16 à 18 ans ont été interpellés, mercredi matin, à Sartrouville et dans les communes voisines. Ils sont soupçonnés d’avoir bloqué l’entrée des lycées Jules Verne et Evariste Gallois, à Sartrouville, lors d’une manifestation qui avait dégénéré en scène de violence le 10 décembre dernier.

Ce lundi-là, vers 8 heures, une centaine de jeunes bloque réunis devant le lycée Jules-Verne avaient agressé les policiers municipaux qui tentaient de les contenir. Les fonctionnaires avaient reçu des pierres et leur voiture, une Renault Dacia Duster avait été retournée et endommagée. Trois policiers avaient été blessés lors de cette journée de violence, l’un d’eux souffrant d’une plaie à la jambe. Les réparations pour la voiture de la police municipale se monteront à 18 000 €. Les vitrines de plusieurs magasins et du mobilier urbain ont également été dégradés et des poubelles incendiées.

L’exploitation des images de vidéosurveillance de la commune permet d’identifier cinq mineurs et un majeur qui fréquentent tous les bancs du lycée Jules-Verne. L’un d’eux est déjà connu des services de police. Mercredi, cinq d’entre eux ont été arrêtés à leur domicile et le sixième, absent lorsque les policiers se sont présentés chez lui, s’est constitué lui-même prisonnier dans la journée.

Placés en garde à vue au commissariat de Sartrouville, ils sont tous passés aux aveux. Lors des perquisitions les forces de l’ordre ont mis la main sur des vêtements correspondant à ceux remarqués sur les images captées par les caméras de la ville. Ils ont tous été remis en liberté dans la soirée. L’enquête se poursuit

repris d’/attaque.noblogs.org

Vive le vent, vive le vent… Vive le vandalisme !

Vive le vent, vive le vent…

Aux quatre coins du pays depuis plusieurs mois, un vent de révolte continue de souffler. Dans un monde de normes, de peur et de résignation, ce vent ténu nous rappelle qu’il est encore et toujours possible d’agir. A quand l’ouragan qui ébranlera les piliers de cette société?

Des dizaines d’incendies et de sabotages visent l’Etat et les entreprises qui se font quotidiennement du fric sur l’exploitation, l’enfermement et l’empoisonnement des êtres vivants:

  • Ces crapules qui bâtissent des prisons, des casernes, des autoroutes, des aéroports et d’autres infrastructures de l’Etat comme Eiffage, Spie Batignolles, Bouygues et Vinci,
  • Celles qui produisent et transportent l’énergie nécessaire au fonctionnement de la machine capitaliste, comme Enedis, RTE ou Engie,
  • Celles qui collaborent avec le contrôle policier et la chasse aux migrant-e-s comme la RATP, La Poste ou la SNCF.

Ce sont aussi des casernes, des mairies, des banques, des agences immobilières, des supermarchés ou des abattoirs, qui sont réduits en cendres, ou encore des infrastructures de l’aliénation et du contrôle technologiques, comme des câbles de fibre optique, des antennes relais et des éoliennes qui sont détruites.

La répression continue son sale travail. La flicaille perquisitionne et enferme. Les journalistes pointent du doigt les « anarchistes » et « la mouvance libertaire ». Plusieurs enquêtes sont ouvertes afin de trouver les incendiaires…

Mais, heureusement, ils ne parviennent pas à freiner les élans de liberté car cette offensive est diverse, diffuse, sans chef ni parti.

Donnons de l’écho à ces actes de révolte qui nous apportent des bouffées d’air frais. Que le vent continue de souffler.

Vive le vandalisme !

 

[Affiche collée dans plusieurs villes, décembre 2018/janvier 2019]