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Madrid (Espagne) : Le monument à la Division Azul vandalisé

Contramadriz / mercredi 13 févier 2019

Vendredi dernier, le 8 février, on a vandalisé le monument de la Division Azul, au cimetière de La Almudena, à Madrid. Il y a plein de raison pour le faire chaque jour, mais on a choisi cette date avec plaisir, puisque le lendemain les fascistes devaient y rendre un hommage et le dimanche un mélange de conservateurs, intégristes cathos, fascistes, réacs, néonazi et imbéciles différents et variés faisaient défiler leur symboles anachroniques et répugnants dans certaines rues de Madrid.

Nous portons la mémoire historique dans nos cœurs. Dans les cicatrices invisibles qui nous ont laissé des siècles d’oppression. Dans nos idées et dans nos pratiques. Dans notre incessante recherche de liberté. Nous n’avons pas besoin de gouvernements ni de lois qui changent un symbole avec un autre. On s’amusera toujours à souiller les sales symboles de l’autorité, qu’ils représentent la démocratie ou les dictatures fascistoïdes.

Mort à l’État et vive l’Anarchie !

 

NdAtt. La Division Azul (« division bleue », du couleur des chemises des phalangistes) était un corps de volontaires espagnols qui ont participé à la Deuxième guerre mondiale sur le front russe (notamment au siège de Leningrad) aux côtés de l’Allemagne nazi et de l’Italie fasciste. En grande partie des vétérans de la Guerre civile, notamment phalangistes, ses quelques 50 000 membres faisaient serment d’“obéissance absolue au chef suprême de l’armée allemande, Adolf Hitler, dans sa lutte contre le bolchevisme”.

Les journaux espagnols disent que, en réponse, les fachos ont déversé de la peinture sur la tombe de Pablo Iglesias, fondateur du Parti socialiste ouvrier espagnol et sur celle de Dolores Ibarruti, la « Pasionaria » stalinienne (secrétaire du Parti communiste espagnol pendant presque vingt ans), les deux situées aussi à La Almudena.

attaque noblogs

La liberté vient toujours avec un couteau entre les dents

 Regardez autour de vous, mais faites-le avec vos propres yeux. Voyez-vous comment la planète est devenue une gigantesque poubelle industrielle ? Voyez-vous comment les États étranglent les esprits et portent la guerre et le massacre partout ? Voyez-vous comment tout repose autour de nous sur l’exploitation et l’oppression de milliards de personnes ? Pouvez-vous encore compter les millions de morts de cet immense bain de sang sur lequel ce monde a construit ses gratte-ciels, ses supermarchés et ses usines ? Les affamés, les noyés, les massacrés, les bombardés, les irradiés, les torturés, les voyez-vous toutes ces piles de cadavres entassés ?u barreau à notre cage technologique. Les politiciens, les chefs religieux, les intellectuels au service de l’ordre tiennent fermement en main les troupeaux humains.

Peut-être. Mais tout est fait pour que vous n’en voyiez rien. Vous êtes exploités au travail, où vous accomplissez des tâches dont le sens vous échappe, sans la moindre satisfaction. Vous produisez des objets nuisibles, des aliments toxiques, des instruments de mort, des marchandises inutiles. Vous surveillez votre semblable, vous le tenez en laisse par l’administration, les papiers, les allocations. Vous êtes contrôlés à chaque instant de votre vie, tenus à l’œil par mille caméras et anesthésiés par mille drogues et ersatz. Vous êtes dégradés en votre for intérieur, car vous vivez avec, pour et grâce aux appareils technologiques qui vous dominent. Vous ne voulez plus rien qui ne soit déjà pré-formaté pour vous, vous ne désirez plus rien qui ne s’affiche déjà sur les écrans. Vous ne faites, en fin de compte, qu’obéir.

Et pourtant, c’est à vous tous que nous adressons ces paroles. Car nous nous reconnaissons aussi dans ce sombre tableau. Il faut avoir le courage de regarder les choses en face, et de se regarder soi-même dans le miroir. Que sommes-nous devenus ?

Les ennemis de la liberté sont forts. L’État dispose de puissants moyens de coercition et de contrôle (de la police à l’armée, de la prison à l’école, de l’administration aux tribunaux). Les capitalistes ne cessent de progresser dans le perfectionnement de l’exploitation. Les chercheurs rajoutent chaque jour un nouveau barreau à notre cage technologique. Les politiciens, les chefs religieux, les intellectuels au service de l’ordre tiennent fermement en main les troupeaux humains.

Mais voyez-vous, rien n’est complètement perdu. Nous en sommes convaincus au plus profond de nos cœurs. Car d’autres choses sautent également aux yeux. Hier, ce sont des régions entières qui se sont insurgées au cri de la liberté  ; aujourd’hui, une vague de révolte déferle sur l’hexagone français et ailleurs. Des poignées d’insurgés lancent des attaques à tout va. Des casernes crament. Des entreprises crament. Des chantiers de nouvelles horreurs crament. Des institutions crament. Des laboratoires crament. Des antennes-relais crament. La rage montre ses dents.

Rien n’est complètement perdu. Chaque individu recèle en lui le choix de s’insurger. Seul ou avec d’autres, mais toujours en affrontant le pouvoir, en luttant. C’est le défi de la liberté qui réveille la dignité offusquée, la vie piétinée, le rêve aplati. Voilà pourquoi se battent les anarchistes, ces ennemis de tout pouvoir  : réveiller la liberté, la liberté qui viendra avec un couteau entre les dents.

Début février 2019, dans la Suisse montagneuse, un anarchiste a été jeté en prison. On l’accuse d’avoir appelé à la révolte contre le pouvoir, et d’avoir agi contre l’État, le militarisme et la guerre, notamment en livrant aux flammes dix véhicules de l’armée suisse sur la base militaire de Hinwill en 2015 et en brûlant une antenne-relais des services de police à Zurich en 2016.

Ce compagnon anarchiste pris en otage par l’État est le nôtre. Solidaires avec lui, continuons de conjuguer la pensée libératrice et l’action destructrice, rivant nos regards sur l’ennemi. Solidaires avec tous les prisonniers anarchistes, continuons d’aller de l’avant sur les sentiers révolutionnaires de la seule guerre qui vaille : la guerre contre tous les oppresseurs et les exploiteurs, la guerre pour la liberté. Donnons à la vie l’exquise élévation de la rébellion du bras et de l’esprit.

SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS ANARCHISTES
MORT À L’ÉTAT

Des anarchistes de Zurich, Franche-Comté, la plaine d’Alsace et le massif vosgien, la Meuse, Paris et banlieue, Marseille, Bruxelles, Gand, Amsterdam, Barcelone, Berlin, Munich, South London, les Alpes occidentales, Trieste, Rome, Milan, Pise, Naples, le Salento, Sicile, Montréal.

Liberte1-medium
Pour recevoir des exemplaires de cette affiche, vous pouvez écrire à anarchistes_solidaires@riseup.net

[1] Une autre affiche est sortie en solidarité avec le compagnon incarcéré à Zurich.

lu sur indymedia Nantes 23 février 2019

Turin, Italie : Dissocié-e-s et balances, bien que Gouines&PDs* !

À propos de violence et d’anormalité dans le défilé contre l’expulsion de l’Asilo et les arrestations

À l’aube du 7 février à Turin, Chiara Appendino et sa clique étoilée** assument la responsabilité politique d‘évacuer de manière militaire l’Asilo, occupé depuis 24 ans. Six compagnon-ne-s sont arrêté-e-s accusé-e-s d’association subversive pour la lutte contre les CPR (Centres de rétention).

Chiara Appendino et sa clique: ceux-là mêmes qui depuis des années réalisent un travail parfumé de « pink washing » se déclarant amis d’une prétendue identité lgbtq*ia+, afin de légitimer cette guerre contre les pauvres appelée le réaménagement des périphéries. Avec cette stratégie de gouvernement, à Turin comme ailleurs, la Ville élargit les droits des « citoyens gays » pour blanchir leur image et se dédouaner de leur propre violence contre les pauvres, les délinquant-e-s et les hors-la-loi.

La reconnaissance en échange du soutien politique, l’assimilation en échange du silence : à Turin, la Normalité Gay – celle blanchissime, bourgeoise, maritale, blindée d’argent, de papiers et de droits – nettoie l’image des expulsions, déportations et arrestations du mouvement 5 étoiles. Sans aucune charge subversive, les corps autrefois considérés comme « anormaux » sont aujourd’hui les complices actifs des maîtres de cette ville.

D’un autre côté, il n’est pas surprenant qu’il y ait beaucoup de Gouines&PDs et d’associations lgbtiq de tous les genres parfaitement intégré-e-s au capitalisme urbain et en connivence avec ceux qui gouvernent Turin. Nous le répétons clairement, si c’était encore nécessaire : il n’existe pas d’identité lgbtq*ia+ universelle et se définir Gouine&PDs ne nous rend pas en soi copain-e-s, complices, compagnon-ne-s.
Hier justement un énième geste infâme est venu d’une partie des associations Lgbtiq Turinoise : la déclaration de Maurice Glbtq à propos de la manif du samedi 9 février contre l’expulsion de l’Asilo et les arrestations effectuées au cours de l’opération « Scintilla ». De toute évidence, certains « citoyens gays » ne profitent pas de cette énième vague de répression pour réfléchir sérieusement – et une fois pour toutes – à leur connivence avec l’administration étoilée
Ou alors pour critiquer les politiques de « pink washing » de la mairie. Ou encore pour s’interroger sur la violence de la « normalité » que Chiara Appendino, en louant le travail de la police et des forces de l’ordre, voudrait imposer à Turin. Sur ce, l’histoire des corps définis comme « anormaux » pendant des siècles en Occident pourrait nous apprendre quelque chose.
Au lieu de cela, Maurice glbtq choisit de réifier un récit fantasmé et légaliste, prenant ses distances par rapport à la rage qui éclate dans la rue, aux corps indociles qui, au cours de ces journées de résistance, ont défendu l’asilo, tentant à juste titre de contre-attaquer pour reprendre un espace qui depuis 24 ans impulse de la vie dans le quartier et qui est aujourd’hui entouré d’une zone rouge*** de mort.

Le Maurice glbtq qui se dissocie de la rage du défilé, tout en rendant son hommage à un homosexuel arrêté, lui imposant, entre autre, une visibilité sans consentement, à l’instar des journaflics. Une prise de position imbibée d’identitarisme et de respectabilité, qui ne soutient certainement pas ce que portent ces subjectivités anormales qui se battent depuis des décennies contre la famille hétérosexuelle patriarcale bourgeoise et contre la violence de l’État.
Condamner les actes de la manifestation ? En tant qu’expression d’une « masculinité mal vécue » est l’autre côté de cette violence et de sa logique paternaliste et pathologique. Très loin de l’intersectionnalité tant revendiquée des luttes, il ne s’agit certainement pas d’une simple liste d’identités ou d’appartenances, ni d’une distinction infâme entre les gentils dociles, normaux, visibles et les mauvais-e-s émeutièr-e-s, indécentes, marginaux.

Nous Guines&PD qui nous vivons différent-e-s tant du masculin que du féminin, sommes resté-e-s dans ce cortège jusqu’au bout, avec toute notre colère. Contre ceux qui, à Turin, répriment, éliminent, arrêtent et expulsent au nom de la normalité et du décorum. De l’Asilo aux CRA, en passant par les camps roms et le marché aux puces.

Complices et solidaires avec l’Asilo et les arrêté-e-s !
SILVIA, LARRY, NICCO, BEPPE, GIADA, ANTONIO, ANTONELLO, IRENE, GIULIA, FULVIO, GIULIA, CATERINA, MARTINA, CARLO, FRANCESCO ET ANDREA LIBER*!
Tutt* liber*!
Nos pensées vont également aux poules qui ont résisté à l’éviction de l’Asilo jusqu’à la fin.
Toutes les poules détestent la police! (ndt en francais dans le texte)

Puisse notre colère balayer la normalité fasciste.

Quelques anorma* de Turin

*Frocie : Tapette, tafiole. J’ai pas trouvé d’équivalent en francais, fonctionnant quelque soit le genre, et réaproprié par les concerné-e-s.

**Chiara Appendino : Maire 5 étoiles de Turin, quelques jeux de mots peu traduisibles sont devenus un qualificatif  » étoilé ».
*** Durant l’expulsion de l’asilo et les jours qui ont suivit, une zone rouge empecher l’acces au batiment.

 

Londres, Angleterre : Balade sauvage et anticarcérale à Bronzefield – 14 février 2019

Le 14 février, jour de la Saint-Valentin, entre 40 et 50 personnes furieuses sont allées jusqu’à la prison HMP Bronzefield pour y faire une déambulation bruyante. En solidarité avec les plus de 500 jeunes et femmes enfermé.e.s là et toutes les personnes qui sont incarcérées dans une société oppressive et discriminatoire.

Nous n’avons aucun amour pour l’Etat et son appareil institutionnel de punition et de contrôle.

Sans être interrompu.e.s par les porcs ou les matons, nous avons déversé notre rage pendant des heures au pied des murs de la prison en déployant des banderoles, en inscrivant des messages de soutien, en tirant des feux d’artifice ou en chantant.

La rage et l’énergie partagées cette nuit-là nous ont toutes et tous enthousiasmé.e.s quant aux perspectives anticarcérales pour la suite.

Contre la société carcérale !

« Notre passion pour la liberté est plus forte que vos prisons »

« Nous sommes aussi belles/beaux qu’une prison en feu »

« Les seules bonnes prisons sont en ruines »

 Sans_Attendre a traduit de l’anglais de London Anarchist Black Cross, 20.02.2019]

valence, france: La police municipale de Valence est équipé de Glocks semi-automatiques( mise à jour)

 

Les policiers municipaux valentinois vont bientôt être armés d’armes semi-automatiques, les fameux Glocks 9. Au cours du mois de mars, les 58 agents seront tous équipés C’est une nouveauté pour les 58 policiers municipaux de Valence, l’arme qu’ils porteront désormais autour de la ceinture sera la fameux Glock de calibre 9mm. Une arme semi-automatique qui remplace leurs anciens pistolets

Après la version ultra sécuritaire contre  la manifestation du  2 février

Avec  les 180 caméras de vidéo surveillance La ville prison  sort des cartons de la Mairie..

La « stratégie de la peur »c’est   la même mis en place pour justifier les travaux de la place Manouchian.,.dixit  une personne dans le collectif  qui lutte contre le parking Q-Park

 

 

Annonay, france manifestation Auvergne-Rhône-Alpes le samedi 23 février

Annonay, en Ardèche, se prépare à accueillir aux moins 2 000 Gilets jaunes pour la manifestation régionale de l’acte XV, ce samedi. Un rassemblement déclaré en préfecture, et que les organisateurs veulent pacifique et convivial. Mais la mairie préfère prendre et va faire retirer du mobilier urbain.Pour l’acte XV de la mobilisation, une manifestation régionale est organisée ce samedi. Elle partira à 13 heures du premier rond-point de Davézieux en direction du centre-ville d’Annonay et de la place des Cordeliers.

 

 

Caen, France : Causerie sur les luttes autonomes dans l’Espagne des années 70 à « La Pétroleuse » – Vendredi 22 février 2019

Vendredi nous organisons une causerie à La Pétroleuse.

Vendredi 22 février à La Pétroleuse : Récits de luttes autonomes dans
l’Espagne des années 70.

18h00 – Causerie sur les luttes « autonomes » dans l’Espagne des années
70 en présence du « coordinateur » du recueil de textes Le pari de
l’autonomie, Suivie d’une auberge espagnole (on amène et partage un
repas).

EN ESPAGNE, DANS LES ANNEES 1970 l’appareil franquiste en fin de règne,
puis le gouvernement chargé d’assurer la transition dite
« démocratique », ont chacun leur tour du mal à contenir des conflits
qui secouent lieux de travail, quartiers et prisons. Les appareils
syndicaux qui tentent d’accompagner cette transition et de préparer leur
légalisation et leur intégration à un capitalisme plus libéral
politiquement combattent les secteurs les plus combatifs de ces luttes
et les assemblées autonomes qui émergent. Les mouvements comme pendant
la dictature ne peuvent compter que sur eux-mêmes. La répression est
féroce.
Par ailleurs, des groupes autonomes mêlant anarchistes et conseillistes
apportent leur soutien en acte à ces luttes. En organisant la
publication clandestine de textes critiques, en multipliant les actions
de sabotages et les « expropriations » . En 1973, des militants du
Mouvement Ibérique de Libération sont arrêtés et condamnés à mort.
En France, des militant-e-s anarchistes et conseillistes se solidarisent
avec leurs compagnon-ne-s espagnol-e-s. Ils et elles organisent, par
affinités tout en refusant majoritairement la militarisation de leurs
groupes, une campagne pour leur libération. Sabotages, actions directes,
enlèvement d’un responsable d’une des banques espagnole les plus
puissantes, se multiplient. Si cette campagne en acte ne suffira pas à
sauver Salvador Puig Antich, garroté (exécution par strangulation) en
1974, elle marquera le refus d’en rester à une indignation morale et
humaniste, et participera à entretenir les conflits diffus qui marquent
aux quatre coins du monde ces années de braise.
Dans une large mesure ces mouvements refusaient d’être dirigés, se
méfiaient des politiciens et des syndicalistes. Bref, se construisaient
autant contre ceux et celles qui cherchaient à encadrer leur révolte que
contre le pouvoir en place. Beaucoup faisaient le pari de
l’auto-organisation et de l’autonomie !
Le coordinateur du recueil de textes Le pari de l’autonomie viendra nous
parler de ces luttes. Pas par souci de noircir les pages poussiéreuses
de livres d’histoire ou d’hagiographies anarchistes mais pour alimenter
les luttes autonomes que nous entendons continuer de mener aujourd’hui.

[reçu par Mail]

Valence, France: vendredi 22 /02 nouvel espace de solidarité aux compas en prison! (mis a à jour)

le 22 /:02 17h30 au laboratoire anarchistes 8 place saint jean

On remercie les personnes qui sont venus pour l’atelier d’écriture. plusieurs personnes sont partis avec la liste des adresses  des prisonniers anarchistes.. Compte tenu des modifications  arrivés depuis, il  est important de republier la listes des adresses pour leur écrire celles -ci en pièce jointe  ici .. Toute fois vendredi 22 février on continue de discuter de la solidarité avec les compas enfermés ( actions).

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Liberté pour tou.te.s !
Que vive l’anarchie !

 

Turin (Italie) – Opération Scintilla : Les compagnons transféré.

résumé de Macerie / lundi 18 février 2019

Dimanche 17 février, à Turin, il y a eu un rassemblement sous les murs de la prison pour étrangers sans-les-bons-papiers, pour poursuivre la lutte qui a mené en taule 6 compas. Par la suite, beaucoup de monde est allé devant la prison des Vallette passer les bonjour au compagnonnes arrêtées pour l’opération Scintilla.

En effet, seules Silvia et Giada sont encore enfermées à Turin. Les gars ont été transférés dans la section de Haute Sécurité de la taule Ferrara (la “prison pour anarchistes”, où sont déjà détenus la plupart des compagnons prisonniers pour l’opération Scripta Manent).

Pour leur écrire, donc :

Antonio Rizzo
Giuseppe De Salvatore
Lorenzo Salvato
Niccolò Blasi

via Arginone 327
44122 – Ferrara (Italie)

 

Silvia Ruggeri
Giada Volpacchio

C.c. Lo Russo e Cutugno
Via M.A. Aglietta 35
10151 Torino (Italie)

lu le  su Attaque

Turin (Italie) – Procès Scripta Manent : un texte lu par les solidaires

reçu par mail / mercredi 20 février 2019

Lundi 11 février, dans la salle-bunker de la prison de Turin, un groupe important de compagnons et compagnonnes a exprimé sa solidarité aux anarchistes sous procès suite à l’opération Scripta Manent. Le Procureur Roberto Sparagna n’a pas pu prendre la parole, il n’a pas pu lire sa réquisitoire. Après plusieurs slogans criés et la lecture de ce texte, le juge a suspendu la séance. La salle a été évacué avec l’intervention des flics anti-émeute. Pendant cette manifestation de protestation, on a exprimée notre solidarité avec tou.te.s les anarchistes arrêté.e.s ou sous procès en ce moment, suite aux opérations Scripta Manent, Panico, Scintilla et contre l’expulsion de l’Asilo Occupato de Turin.

Liberté pour tou.te.s !
Que vive l’anarchie !

Le texte lu dans la salle :
“Ici on met en accusation 20 ans d’histoire de l’Anarchisme.
Nous ne sommes pas inculpés, mais celle-ci est notre histoire et notre parcours révolutionnaire.
Précisément à ce parcours appartiennent les pratiques qui passent en jugement aujourd’hui.
Nous sommes tous impliqués et les bourreaux de l’État ne peuvent ni définir ni comprendre nos idées et nos vies.
Solidarité avec les prisonniers anarchistes et révolutionnaires !
Pas un pas en arrière, toujours à tête haute !
“Avec fermeté et sans compromis, vers notre objectif”

Pour l’anarchie !”

lu sur Attaque