Archives de catégorie : General

Marignane(Bouches-du-Rhône) attaque incendiaire d’une voiture d’un proche de l’AKP-MHP

insurection new

10.03.2018
Ali Çiçek Racheteam zündet Auto von Faschisten an

10.03.18: Dans la ville française de Marignane (à Marseille), le groupe de vengeance  Ali Çiçek a incendié la voiture d’un collaborateur de l’AKP-MHP. Une brève revendication sur l’action se lit comme suit:

Pendant 50 jours, l’Etat fasciste turc a perpétré un massacre contre notre peuple avec sa politique d’extermination et de diffamation. Nous, en tant que jeunes kurdes en Europe, exigeons la vengeance pour notre peuple. C’est pourquoi nous avons ciblé un collaborateur du régime AKP-MHP. Nous intensifierons nos actions.

 

 

[Grenoble] 17 Mars Journée de rencontres – Face à la prison, femmes et minorisé-e-s de genre – Regards croisés, vécus et luttes –

Combattre la répression quotidienne dans les prisons


[[ reçu par mail]

Samedi 17 MARS 2018
À partir de 14H au 6 rue Jay à Grenoble. Tram : Alsace Lorraine

Projection – Échanges – Tables de presse – Repas – Bar !Rencontre – Discussions autour du documentaire anti-carcéral réalisé au Mexique « Ils nous ont volé nos nuits » tissé collectivement avec 11 femmes mexicaines.

Échanges en présence de personnes ayant vécu la prison en France et du collectif de réalisateur-trices Les trois Passants.

La rencontre est ouverte à tout-e-s, l’idée étant de partager et de connaître des réalités diverses, des vécus, des expériences et luttes contre la prison, l’enfermement, l’isolement, le système carcéral…

Si le vécus des femmes faisant face à la prison sont invisibilisés, ceux des personnes minorisé-e-s de genre le sont d’autant plus. Pour cette journée, il nous a paru important de rendre visibles ces réalités. « C’est alors qu’aucunE prisonièrE, peut importe son identité de genre, ne sera oubliéE » (extrait de la brochure « Femme trans en prison »)

Au Programme :À partir de 14H – Accueil avec boissons chaudes et petits gâteaux, infokiosques et table de presse débordants d’infos et d’idées…

À 14H30 – Projection du documentaire : « Ils nous ont volé nos nuits », documentaire collectif filmé récemment au Mexique comme un outil de lutte anti-carcérale et contre l’oubli. (1H10) Paroles d’ex-prisonnières, mères, compagnes, filles de prisonnier-e-s mexicaines.

À 16H00 – Discussions et échanges… Comment la prison s’empare de la vie des femmes et des personnes minorisé-e-s de genre ; discrimination systématique, rôles assignés, appropriation du corps / Luttes individuelles et collectives ; l’importance de tisser des liens, des réseaux anti-carcéraux pour faire face à l’enfermement, la taule, l’isolement, la société carcérale…

Vers 18H00 – Grignotte partagée en musique …

…Autour du documentaire…

« Ils nous ont volé nos nuits »
[ Nos robaron las noches ]Ce documentaire collectif, réalisé au Mexique en octobre 2016, est un outil de lutte anti-carcérale. C’est un documentaire fait maison, avec nos propres moyens, par des personnes solidaires et non spécialistes. Sa réalisation a été rendue possible grâce à la complicité de mères, de compagnes, de femmes solidaires, de filles de prisonnier.e.s et d’ex-prisonnières, et la participation de La Voix des Zapotèques Xiches en Prison de Oaxaca, du Groupe de Travail Nous ne sommes pas tous et toutes là du Chiapas, de La Croix Noire Anarchiste de Mexico et du groupe Les Trois Passants de Toulouse.Dans ce documentaire, 11 femmes témoignent de la manière dont la prison s’empare de leurs vies. Elles expriment leurs vécus, leurs luttes et comment elles en sont arrivées à une position anti-carcérale.Au fil du temps nous avons observé la lutte incessante, la résistance et le travail que mènent les femmes dans et hors les prisons, comme tisserandes de la mémoire contre l’oubli, mais aussi comme porteuses d’une lutte infatigable contre le système judiciaire et pénitentiaire.Cependant, et y compris dans nos propres espaces leur existence et leur combat sont méconnus. C’est pourquoi, dans ce documentaire, sans fabriquer une vision innocentante et victimisante, nous avons ouvert un espace de paroles à ces femmes confrontées à l’enfermement, à l’humiliation, à la maltraitance du corps, à la torture sexuelle, au harcèlement, à la stigmatisation et à l’hypothétique “justice”. Elles nous rappellent la valeur de la lutte, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des geôles. Nous en parlerons ensemble.

Pour faire miroir, échanger et partager des réflexions, des personnes ayant vécu la prison en France participeront à cette journée. C’est à travers leurs voix et leurs réflexions que nous voulons aborder ces sujets et trouver les chemins, les espaces, les moments et les actions pour la liberté.

Quand j’entends le mot culture…

 note:ce message est destiné à tous celles et ceux qui ne supportent plus   de voir  valence qui est  dirigé avec une poigne de fer..  la ville a osé supprimé des postes au musée, réduit les horaires  et interdit toute expression  libre sur les murs du centre ville( affiches de concert, affichage de débat politique  ) les contrevenant-e-s risque une amende et une plainte pour affichage sauvage.sous couvert de lutte contre la saleté. En fait, pour eux/elles, affiches et merdes de chien/ne/s sont donc à considérer sur le même plan…Pour réagir à ce plan qui va totalement à l’encontre de la liberté d’expression au sein même de la ville qui a connu des insurrections de 1851 à 1947 et jusqu’à l’émeute lors de la venue du Bruno Mégret au parc des expositions, dans les années 90 du siècle précédent


Pour ce qui est de l’opéra d’Odessa, effectivement, il y a de cela des années, il est vrai, il fut pendant un temps dirigé par un ancien directeur de prison. Et ce, non parce que, dans cette ville, on a le sens de l’humour, mais tout simplement parce que, souvent, on envoyait les administrateurs ou permanents syndicaux qui ne s’étaient pas montrés à la hauteur de leur tâche se reconvertir dans la culture où, pensait-on, il ne fallait pas de compétence particulière. Nous ne voulons plus de cela aujourd’hui. Ce qui compte, avant tout, c’est la compétence et le professionnalisme.

Vassili Zakharov, ministre de la Culture de l’URSS,

Pas de démocratie sans culture, 1989

Quand une rangée de CRS fonce sur la foule, le plus grand nombre sait encore comment réagir : on fait des barricades de fortune pour ralentir leur marche, on ramasse quelques pierres, des bouteilles et l’on se prépare à courir. Mais quand c’est un Lille2004-capitale-européenne-de-la-culture qui nous tombe sur le coin de la gueule – et ce pourrait aussi bien être un Genova2004-capitale-europea-della-cultura ou un Forùm-universal-de-les-cultures-Barcelona2004 -, nul ne sait trop comment s’y prendre. Chacun devine que c’est un sale coup qui se prépare et qu’il y a donc une parade à inventer, mais laquelle ? et contre quoi ? L’idée qu’ici le Capital n’avance plus à coups de canon, mais précédé d’une milice dansante, bruissante, bigarrée d’artistes en costumes et de branchés sous ecsta ne nous est pas encore familière. Quand nous entendons le mot  » culture « , nous ne pensons pas encore à sortir notre revolver.

L’impuissance où nous sommes à rendre coup pour coup illustre une difficulté plus générale : le Capital ne nous offre plus de point d’appui, de cible compacte. Nous cherchons des barons, des hauts-de-forme, deux cents familles ou huit maîtres du monde, et nous le trouvons, en fait de bourgeoisie, qu’un ramassis de managers, en fait de capitalistes qu’un conglomérats de retraités californiens, mais en revanche un assentiment diffus, et bien souvent cynique, au cours des choses, aux dispositifs en vigueur.

Car la tendance motrice du Capital, ne consiste plus à progresser en extension, à conquérir des espaces vierges, des continents inconnus, mais à progresser en intensité, à coloniser sans cesse de nouvelles dimensions, de nouvelles épaisseurs de l’être. Depuis 1920, décennie après décennie, on a vu le Capital produire son propre imaginaire et ses propres mélodies, un urbanisme et les technologies adéquates, à chaque phase, au maintien de son hégémonie. Finalement, il s’est emparé jusqu’au langage et à la physiologie des êtres, les exigences de l’industrie pharmaceutique répondant désormais en flux tendu à celles de l’industrie médiatique. Ainsi, la restructuration capitaliste initiée en 1975 en réponse à l’offensive prolétarienne des années 60-70 n’a pas frappé l’usine sans frapper dans le même temps tout le reste. L’informatique de masse, les biotechnologies et l’esprit Canal + en sont directement issus. Tout comme les centres-villes helvétisés des villes moyennes françaises – avec ces ronds-points à fleurs, ces petits pavés de granit au sol et tout ce menu  » mobilier urbain  » si prompt à faire trébucher quiconque se prendrait à l’absurde idée de s’enfuir en courant.

La suite ici : http://lafeteestfinie.free.fr

 

18 MARS Agir en solidarité avec les anarchistes Russes

https://roundrobin.info

Ces derniers mois, les services secrets russes ont arrêté plusieurs anarchistes et antifascistes dans les villes de Penza et de Saint-Pétersbourg. Ils ont été accusés de conspiration pour organiser une « organisation terroriste ». Les détenus ont été torturés avec des câbles électriques et battus pendant de nombreuses heures, brutalement battus sans crainte de les blesser gravement ou de laisser des traces visibles des coups. Les officiers ont humilié nos camarades arrêtés. Ils ont essayé de les forcer à témoigner contre eux-mêmes et les uns contre les autres. Ces actions réelles de la Gestapo des services secrets russes FSB ne peuvent que provoquer des protestations vigoureuses de toute personne digne.

La semaine de l’action de solidarité internationale des 7 et 12 février a montré une large réaction du mouvement anarchiste mondial à ces répressions et a produit des effets médiatiques considérables en Russie. Mais cela ne semble pas suffisant pour surmonter la situation. Bientôt, il est devenu connu que certains des anarchistes arrêtés ont été torturés et intimidés à nouveau. Les officiers du FSB ont demandé à cesser de participer à la campagne de résistance contre la torture et la répression. De plus, après des actions de solidarité en Russie, la police a lancé une répression contre ceux qui ont pris ces mesures. Nos camarades ont été jugés à Moscou et à Tcheliabinsk. Les anarchistes de Tchéliabinsk ont ​​de nouveau été torturés à l’électricité par la police, alors qu’ils étaient accusés de « hooliganisme » (!). Simultanément aux arrestations de Saint-Pétersbourg, des raids du FSB et des arrestations contre les anarchistes ont été perpétrés en Crimée.

Nous devons continuer et renforcer la campagne de solidarité pour forcer les autorités russes à mettre fin à la torture politique et à la répression. Le meilleur jour pour de nouvelles actions est le 18 mars: le jour des élections présidentielles en Russie. En ce jour, le régime dominant est plus vulnérable et les yeux du monde seront tournés vers la situation dans notre pays.

Nous appelons instamment et désespérément tous les groupes anarchistes, gauchistes et antifascistes du monde entier à organiser des actions de protestation et de résistance contre la torture et la répression en Russie: auprès des ambassades, consulats et autres bureaux officielles de la Fédération de Russie dans vos pays.
Nos slogans sont

Le FSB est le vrai terroriste!
Votre électricité ne va pas tuer nos idées!
Liberté pour les anarchistes russes et les antifascistes!

Pamiers, France : Plusieurs véhicules GRDF incendiés

 

sans attendre.Noblogs.org

Plusieurs véhicules GRDF incendiés

Dans la nuit de jeudi à vendredi 9 mars, au sein du parc de GRDF de Pamiers, avenue de Fémouras, deux voitures de l’entreprise énergétique ont été entièrement détruites par les flammes.

Une autre voiture a été endommagée, d’autres ont également été léchées par les flammes puisqu’elles se trouvaient garées juste à côté.

D’après la presse régionale, l’origine intentionnelle de cet incendie ne fait aucun doute, « puisque le feu a été déclenché par des cubes à barbecue, placés sous les pneus. De là, l’incendie s’est ensuite propagé au réservoir« .

L’alerte a malheureusement été donnée par le voisinage vers 3h30, ce qui a permis au personnel de GRDF d’intervenir rapidement et de limiter les dégâts.

Saint-Pierre-des-Corps (37): un squat militant condamné à l’expulsion

https://fr.squat.net

Le squat Ma Petite Idée a été condamné à l’expulsion immédiate, en dépit de la trêve hivernale. Communiqué des occupant.e.s.

Ma Petite Idée est une maison ouverte en novembre 2017 à Saint-Pierre-des-Corps et squattée depuis cette date par des militant.e.s précaires. Désireux.ses d’en faire plus qu’un lieu d’habitation, nous y avons ouvert une bibliothèque autogérée et une zone de gratuité, et nous y organisons des ateliers et des projections ouverts à tou.te.s. Cet espace culturel alternatif et ses occupant.e.s sont aujourd’hui mis en danger par une décision d’expulsion rendue le 23 février dernier par le Tribunal d’Instance.
Le jugement est le suivant : nous avons une semaine pour quitter les lieux, sans application de la trêve hivernale. Pour contester ce droit qui s’applique d’ordinaire à tous, y compris aux squats, le tribunal décide de qualifier en voie de fait la supposée escalade d’une grille d’entrée qui était… ouverte.
Ce tour de passe-passe juridique qui nous ôte les droits les plus élémentaires, associé au raccourcissement à l’extrême des durées de procédure, témoignent d’une volonté claire d’établir une justice d’exception vis-à-vis d’un collectif de précaires. Nous la condamnons. Nous comptons évidemment nous défendre en appel de cette condamnation pour une infraction que nous n’avons pas commise mais lorsque la Cour rendra sa décision, nous serons sans doute déjà dehors. La situation scandaleuse dans laquelle nous met la justice n’est pas à prendre à la légère : en période de grand froid, est-il éthique d’expulser des individu.e.s sans proposition de relogement ?

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Paris France attaque incendiaire contre une vouiture d’un agent de l’état Turc

 

08.03.18: L’équipe de vengeance Şehid Avesta Xabûr a incendié une voiture appartenant à un agent turc à Paris pour exprimer sa colère contre l’Etat fasciste turc et ses attaques contre le peuple d’Afrin.

L’équipe de vengeance a été nommée d’après Avesta Xabûr, un combattant YPJ qui est tombé dans la résistance historique à Afrin contre l’Etat fasciste turc et son armée d’occupation. Dans une brève explication de l’action, ils ont déclaré:

« Nous avons déjà précisé que, en tant que jeunes kurdes, nous ne garderons pas le silence sur les attaques de l’Etat turc fasciste. Tous ceux qui travaillent en tant qu’agents de l’État turc et de ses institutions sont des cibles pour nos actions de vengeance. Nous le réaffirmons – nous répondrons en tant que jeunes kurdes à toute attaque contre le peuple kurde, notre président Rêber APO (Abdullah Öcalan) et la révolution « .

A propos de médations : La Croix Rouge continue son sale travail en Italie

https://article13.noblogs.org

À Bardonecchia, la Croix Rouge a organisé le transport des migrants vers le centre de migrants qu’elle gère à Settimo Torinese.

La « salle de repos » de la station d’accueil des migrants restera ouverte toute la journée. Pour empêcher que les personnes qui tentent de traverser la frontière soient visibles des autres voyageurs, la salle d’attente sera gardée par des agents privés. C’est l’idée que les chemins de fer ont de la «sécurité»: après le déraillement de Pioltello, on investit dans la supervision au lieu de la prévention.

D’après ce que l’on sait, la préfecture incite à ce que tous les migrants soient redirigés vers le centre de Settimo, sans astreinte quant à leur parcours d’accueil. Mais tous ceux qui y arrivent ne peuvent pas et ne veulent pas suivre ce parcours. Parce que leur demande d’asile a été rejetée. Ou bien ils sont devenus irréguliers. Ou ils veulent demander l’asile en France et non en Italie. Il peut y avoir mille raisons pour lesquelles ces personnes ne tombent pas dans les cas requis par la loi.

Il est vrai que l’envoi vers Settimo est volontaire et non obligatoire. Il est vrai qu’il existe des «médiateurs culturels» engagés par les municipalités pour agir comme tampon. Mais une chose demeure: ceux qui ne montent pas dans les bus du CRI (Croix Rouge Italienne) seront plus faciles à cibler pour la police. En bref, le système de gestion des flux est affiné.

Médiation entre qui et qui?

La presse parle de la Croix-Rouge, de médiateurs culturels et de bénévoles. Mais laissons s’échapper une vérité : ils sont accompagnés par des militaires, et maintenant aussi par des vigiles « non armés ». Il n’y a pas de violence, de problèmes et de contraintes: mais de quel dialogue volontaire peut-on parler face à la présence menaçante de la police, dont l’apparition suffit à faire fuir tous les migrants (si possible)? Dans quelle mesure la décision de renoncer à franchir la frontière peut-elle être volontaire sous cette menace voilée? La médiation, à qui sert-elle, au nom de qui est-elle faite et dans quel but? Certainement pas pour les migrants qui veulent traverser la frontière, sinon la solution serait simple: il suffirait de l’ouvrir. Toute autre discussion sur les «bonnes intentions» des «bénévoles» est trompeuse, indépendamment de la bonne foi.

Accueil?

Il faut rappeler que dans la mesure où une demande d’asile peut être obtenue (en tout cas ce n’est pas accepté pour tout le monde), elle n’est pas obtenue automatiquement. Un pourcentage élevé (nous parlons grosso modo de 60%. Note: les chiffres officiels mis à jour jusqu’en décembre 2017 indiquent un pourcentage de 61%), après une période d’au moins six mois, perd son statut et devient en effet « clandestin ». Beaucoup de ceux qui tentent maintenant de traverser la frontière se sont vu refuser la demande d’asile ou ont compris qu’ils ne l’obtiendraient pas. C’est pourquoi il ne peuvent ou ne veulent pas rentrer dans ce chemin douteux. Parler de demandeurs d’asile, de réception vertueuse ou réception secondaire, peut peut-être satisfaire un certain sentiment humanitaire, mais ne détruit pas le mécanisme d’exploitation où cela finit inévitablement. Cette fois, cependant, nous vous épargnons la discussion sur le travail presque gratuit que les migrants (même ceux de la deuxième réception) représentent pour le territoire qui les «héberge».

Mineurs

En ce qui concerne les mineurs, ils seront dirigés vers d’autres structures d’accueil, où ils seront soumis à des contrôles habituels. Après cela, s’ils sont effectivement considérés comme mineurs, ils pourront accéder à des voies de réception spécifiques. Souvenez-vous, cependant, qu’en France en particulier, les procédures de reconnaissance de la minorité ont un pourcentage de refus.

Bardonecchia: Croix-Rouge, police, préfecture, ONG, médiateurs, chacun avec son propre rôle, mais tous du même côté: éviter le passage illégal de la frontière. De l’autre côté, il y a des migrants. Nous faisons les distinctions adéquates(??), mais la situation, au fond, est claire.

 

https://hurriya.noblogs.org

Trento ( italie) Attaque explosive contre un Casa Pound

Nous apprenons  après la lecture du journal, le 7 mars vers 4h30 du matin, une bombe artisanale a exploser devant le siège  du Casapound rue Marighetto à Trento . Devant leur local on pouvait lire : »l’unique vote utile toujours  l’antifascisme ».

Déjà en mars 2014 contre  le local fasciste a eu lieu une attaque similaire

Trento - Ordigno contro Casapound Trento - Ordigno contro Casapound Trento - Ordigno contro Casapound

Gap( hautes Alpes)13 mars – Mobilisation de soutien contre l’expulsion du CHUM de Veynes

|reçu par mail]

Depuis le 9 septembre 2017, le Centre d’Hébergement d’Urgence de Mineurs exilés (CHUM) de Veynes a accueilli plus d’une centaine de jeunes arrivant de la frontière italienne, car ni le Conseil Départemental ni l’État n’ont eu la volonté de mettre en place des dispositifs d’hébergement suffisants, pourtant de leur responsabilité ! Face à ces lamentables moyens institutionnels, ce lieu occupé et autogéré veut montrer qu’un accueil digne et réactif est possible.

Le 13 mars aura lieu à Gap, le procès d’expulsion du CHUM (tract en PJ) : ce lieu autogéré, organisé par des gens qui demandent à minima que les institutions respectent la loi, et qui proposent beaucoup mieux qu’elles. Ce procès, c’est la seule réponse officielle de l’État face à nos dénonciations, et l’on voit que pour protéger ses remparts, le rouage est huilé : huissiers, traitement des demandes d’expulsion, dans ce sens cela fonctionne bien ! Fait de briques et de brocs, le CHUM est un lieu de vie, de passage, d’échange, d’entraide qui répond à l’urgence constante et à un besoin criant d’humanité.

Au quotidien, écœuré par cette triste politique, le CHUM est rythmé de récups, de dons, de permanences médicales, d’accompagnements juridiques, de moments de partage, de visites prévues ou spontanées qui font du bien. Il continue à vivre, malgré nos gros cernes qui nous empêchent d’oublier cette triste réalité.

MOBILISONS NOUS POUR DÉFENDRE CE LIEU D’ACCUEIL SOLIDAIRE ET CONTINUONS À DÉNONCER LA POLITIQUE ANTI-MIGRATOIRE DE L’ÉTAT FRANÇAIS !!!!

  • RDV 9h30 devant le tribunal de Gap pour un petit déjeuner déterminé, avant le début du procès d’expulsion prévu à 10h30
  • Prises de paroles et discussions autour de la sale politique d’accueil des exilé-e-s par l’État français. Focus particulier sur les très difficiles prises en charge des soins et de la scolarisation des mineurs exilés dans les Hautes-Alpes
  • Et à midi : cantine collective devant le parvis du Conseil Départemental pour lui rappeler ses obligations d’accueil digne des mineurs exilés

Le collectif de soutien au CHUM

Pour être informé-e-s des avancées et des besoins du CHUM

inscrivez-vous à notre liste de diffusion (mail à chum-veynes@riseup.net)

ou appelez le 07 58 43 01 00

ou venez directement au CHUM : la « maison des chefs de gare » est située 23 avenue des Martyrs à Veynes (rond-point direction Grenoble, 300m à gauche)

tract en pièce jointe en PDF