Archives de catégorie : General

Publication, France : En lutte contre les frontières !

sans attendredemain

Surfant sur l’apathie du plus grand nombre, le fond de l’air xénophobe et les agissements de groupes fascistes, le pouvoir étend son arsenal répressif_(doublement de la durée maximale de rétention, agrandissement des CRA, assignations à résidence, PRADHA etc.), et multiplie les coups de pression envers des individus solidaires afin de dissuader toute velléité d’entraide et de révolte.

L’armée est déployée dans les Alpes depuis plusieurs années, en renfort des patrouilles de la PAF et de la gendarmerie. Ces sales uniformes quadrillent les zones frontalières à grands renforts de drônes et d’hélicoptères pour traquer les indésirables. Ils multiplient les contrôles sur les routes et dans les gares, les perquisitions aux domiciles hébergeant des personnes migrantes, poussant celles-ci à emprunter des chemins toujours plus périlleux.

Ces charognes sont responsables de la mort de milliers de personnes, que ce soit lors du passage de frontières soi-disant « naturelles » (Méditerranée, Alpes, Manche), de leur enfermement ou de leur expulsion.

Rafles dans les transports et harcèlement policier à l’œuvre dans certains quartiers participent des mêmes logiques autoritaires et capitalistes, visant à dégager les pauvres des centre ville. Les urbanistes tiennent à faire « place nette » pour les touristes friqués, les investisseurs et les entrepreneurs « cools ».

Et voilà que se développe en PACA un « pôle d’excellence » concentrant des centaines d’entreprises, de laboratoires de recherche publics ou privés (etc.) qui travaillent, entre autres dégueulasseries, sur la sécurité intérieure et la surveillance des frontières. Les crapules qui mettent au point drônes (servant aux frappes « ciblées », à surveiller les frontières, les manifs ou les infrastructures dites « sensibles ») et logiciels de traitement des images (permettant la détection des comportements « suspects ») pullullent tout autour de nous, à portée de crachat. À moins de s’en prendre aux hôtels hébergeant les condés, aux boîtes impliquées dans la construction, la gestion des CRA, PRADHA, CAO… ou de tenter de mettre des bâtons dans les roues des contrôleurs et autres uniformes, partout où on les croise?

Pour s’attaquer aux Etats et leur volonté de contrôle total des populations, au racisme mortifère et au capitalisme qui broie nos vies, il est temps de développer des dynamiques de lutte sans concession.

Des passages de frontière aux tentatives d’empêcher les expulsions, des (complicités d’) évasions à la solidarité vis à vis des révoltes qui secouent régulièrement les centres de rétention, des attaques visant les rouages de la machine à enfermer et à expulser à celles dirigées contre les développeurs de technologies de mort… Autant de cibles que de manières de… Déchaînons la liberté !

publication, France: Avis de tempête

Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale n°6 (juin
2018) vient de sortir.

Pour lire, imprimer et diffuser ce petit bulletin autour de soi (il est
en format A5, et celui-ci fait 16 pages), on pourra retrouver chaque
nouveau numéro tous les 15 du mois, ainsi que les précédents, sur le
blog :

Télécharger Avis de tempêtes #6 en PDF

 » Et si cette société titanesque va effectivement vers le naufrage, en réduisant ou détruisant au passage toute possibilité de vie autonome, toute vie intérieure, toute expérience singulière, ravageant les terres, intoxiquant les airs, polluant les eaux, mutilant les cellules, pensons-nous vraiment qu’il serait déplacé ou trop hasardeux de suggérer que pour nuire à la domination, pour avoir quelques espoirs d’ouvrir des horizons inconnus, pour donner quelque espace à une liberté sans mesure et débridée, saper ses fondements énergétiques ne pourrait pas constituer une des pistes des plus précieuses ? « 

 

Marsanne, France : attaque d’aérogénérateurs ( Le prix d’une éolienne)

Ou comment enrayer efficacement la machine qui alimente ce monde….


 lu sur  indymedia nantes

Dans la première nuit de juin, commune de Marsanne, Drôme, deux éoliennes industrielles sont attaquées par le feu, la nacelle de l’une d’entre elles se consume entièrement dans les flammes.

Nous avons procédé ainsi:

– approche jusqu’au site

– fracturation de la serrure d’entrée

– ouverture des armoires éléctriques

– ascension par l’échelle verticale du mât

– ouverture des armoires éléctriques

– mise en place des engins incendiaires (bouteille plastique, fil de fer, allume feu)

– allumage (briquet), descente

– arrosage des installations éléctriques et des matières plastiques à l’aide d’un bidon de 5l (mélange huile/essence)

– sortie sur le seuil, allumage (briquet)

– extraction en lieu sûr

Nous avons suivi cette méthode, ne considérant aucunement avoir agi de la meilleur des manières. Nous souhaitons la partager à qui veut s’en saisir et reproduire l’attaque.

Nous rêvons, non d’organisation, mais d’individu.es agissant pour leur compte, s’associant occasionnellement en commandos de sabotage, n’ayant d’autre souci de jouir sans réserve et inséparablement de combattre les dominations.

Roybon (38940) rispostes anti autoritaires

indtmedialille 13/06/18

Depuis le début de l’occupation du bois des Avenières en décembre 2014, plusieurs attaques contre les occupant.e.s ont eu lieu :

  • Des blocages des routes d’accès
  • Des incendies de barricades, de lieux de vie, de constructions, de véhicules, de forêt
  • Des agressions physiques
  • Des menaces d’agressions sexuelles
  • Des menaces de mort
  • Le meurtre d’un compagnon chien

Suite à ces attaques, deux personnes responsables de plusieurs des agressions citées ont été cueillies au matin du mercredi 6 juin en sortant de leur domicile. L’une a été tabassée et son véhicule saboté. L’autre a pu s’échapper et sa moto a été incendiée.

L’après midi même des perquisitions ont eu lieu, des personnes ont été arrêtées puis relâchées.

Il est possible de rendre la peur à celleux qui exercent l’oppression par profession ou par désir.

Solidarité avec les occupant.e.s de la forêt de Roybon !

Que les ripostes anti-autoritaires fleurissent !

Maison forestière de la Marquise, ZAD de Roybon (Isère), le 4 décembre 2014 © Janloup Bernard

Saint-Etienne : Enedis à pied

France Bleu / jeudi 14 juin 2018

Ce jeudi matin, les responsables d’Énédis dont découvert qu’une grosse partie de leurs voitures d’intervention étaient inutilisables. Les pneus à plat. 43 voitures ont été dégradés avec un, deux ou trois pneus crevés à chaque fois.
Pour la police, les faits se sont déroulés entre 18h mercredi soir et 6 h ce jeudi. Les investigations sont en cours. La société a fait constater ces dégradations par huissier et a porté plainte très rapidement. Le préjudice est en tout cas conséquent.

Des faits qui devraient augmenter la tension entre la direction d’Énédis et les syndicats. Le site est en grève depuis mardi. Une grève nationale ou les électriciens d’Énédis dénoncent la suppression de 2 500 postes (dont 150 dans la région) et la fermeture annoncée de 30 % des sites au niveau national pour 2021-2022.  Selon la CGT deux sites sont menacés dans la Loire, ceux de Firminy et Montbrison

repris ur attaque noblogs.org

zad roybon 16 juin à la marquise un concert punk

Salut salut!

Un petit concert s’improvise, là comme ça, pour ce samedi…Des ami.es de passage viennent jouer dans la forêt!

Leur groupe s’appelle « Foule marteau », style « punk-post écrasant ».

RDV à 21h samedi 16 juin à la Marquise! Et n’hésitez pas à venir plus tôt, en apportant un petit truc à partager pour le repas…

A samedi dans les bois!

ps: si vous voulez rester la nuit, à la maison ou dans la forêt, c’est bienvenu…

valence ( 26000) Des manifestant-e-se sont mobilisé-e-s contre les attaques des retraites

Près de 1000 personnes ont manifesté ce jeudi 14 juin Derrière un camion sono, les manifestant-e-s s ont battu le macadam, pendant près de deux heures avant de se disperser. Drapeaux en main, les retraité-e-s ont exprimé leur colères face à la hausse de la CSG et le gel de leurs pensions. Une délégation syndicale a été reçue par la préfecture

Une contestation plus large que ces slogans

et on tient à faire remarquer  que la colère était  visible: ,

Les retraités étaient près de 600 à manifester l'après-midi à Valence. - Radio France

et un prochain rmanifestation a été annoncée à Valence pour le 28 juin.

 

Valence: Atelier d’écriture pour les prisonnières , les prisonniers

Le prochain atelier d’écriture pour les prisonniers sera le vendredi 15 juin à 17h30 au Laboratoire

Quelques let­tres pour faire le lien avec les prisonnières et les prisonniers de la guerre de classe pour briser un peu les murs des pri­sons. Ils nous racontent leur dedans et on leur raconte notre dehors ou tout autre chose. Du texte , du dessin, amène tes crayons et tes feu­tres pour rendre un peu plus viva­ble les condi­tions d’enfer­me­ment. Et surtout en venant n’oublies pas la picole car discuter le gosier sec est inhumain et du tabac qui fait rire..

on a malheureusement pas mal de lettres à écrire à des potos, Viendez n’ayez pas peur, c’est au fond du couloir

Le Laboratoire anarchiste 8 place St jean à deux pas de la médiathèque et à côté du marché couvert

 

 

Lutte contre la poubelle nucléaire à Bure : Appel à actions contre les monstres de CIGEO

À Bure, dans la Meuse, l’État français prépare depuis déjà 20 ans la construction d’un centre d’enfouissement de déchets nucléaires appelé CIGEO. L’idée est d’enfouir dans des galeries à 500 mètres sous terre les déchets dont l’industrie nucléaire ne sait pas quoi faire, de sceller définitivement le centre au bout de 100 ans, et d’oublier tout ça. L’énorme projet (plusieurs dizaines de milliards d’€) est mené par l’Agence Nationale des Déchets RAdiactifs (Andra). Pour l’instant les travaux du centre en tant que tel ne sont pas commencés mais tout se prépare.

Tout comme les personnes qui, à Bure et ailleurs et depuis des années, s’opposent à CIGEO, nous pensons qu’oublier les déchets sous terre valide et renforce l’industrie nucléaire. De plus, le projet en lui même présente des risques graves tels que les départs d’incendies incontrôlables, les fuites vers l’environnement, la radioactivité des gaz libérés par les cheminées d’aération du site, les accidents et les fuites lors du transport des déchets, etc… Une bonne partie de ces risques ont d’ailleurs été mis en lumière récemment dans les rapports de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) et de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire). Nous dénonçons également le système capitaliste qui va autour de cette industrie, l’exploitation des travailleur.se.s, le pillage des ressources, la destruction des espaces de vie des êtres vivant.e.s humain.e.s et non-humain.e.s.

La réussite de CIGEO dépend de l’implication non seulement de l’ANDRA, mais aussi de centaines d’autres entreprises, tous les sous-traitants du projet.

C’est pour cela que nous, les MONSTRES de CIGEO (Malfaiteureuses Organisant le Naufrage des Sous-TRaitants Et Soutiens de CIGEO) appelons à se mettre en action contre les MONSTRES de CIGEO (Malfaiteureuses Organisé.e.s du Nucléaire : Sous-TRaitants Et Soutiens de CIGEO).

Nous proposons de concentrer nos efforts dans un premier temps sur l’entreprise INGEROP, pour son implication énorme dans CIGEO et les projets connexes. INGEROP est une boîte française d’ingénierie qui assure la maîtrise d’ouvrage sur certains des pires projets de notre bout d’Europe : le Grand Paris, une partie du tunnel de la ligne de train Lyon-Turin, la bretelle du Grand-Contournement-Ouest de Strasbourg et donc, CIGEO. Environ 1700 employé.e.s. Une trentaine d’agences en France, des filiales ailleurs dans le monde (Suisse, Royaume-Uni, Afrique du Sud, Amérique du Sud).

Toute forme d’action est la bienvenue, soyons créatif.ve.s, obstiné.e.s, déterminé.e.s, pour obtenir d’INGEROP qu’elle se retire du projet CIGEO et de tous les projets connexes.

Vous trouverez sur le site lesmonstresdecigeo.noblogs.org toutes les infos utiles pour mener vos actions.

Mexique] Fernando Barcenas sort de prison !

[reçu par mail]

F

Aujourd’hui, 11 juin 2018, le compagnon anarchiste Fernando Barcenas Castillo est sorti de prison.Fernando est sorti de prison, le 11 juin 2018 vers 21 heures, une fois dehors, il a brûlé son uniforme couleur beige qu’il a dû porter pendant quatre ans et demi.

Arrêté le 13 décembre 2013, dans le cadre des protestations contre l’augmentation du prix des billets du métro, Fer avait été accusé d’avoir mis le feu à l’arbre de Noël de l’entreprise Coca-Cola, depuis lors il se trouvait dans la prison Nord dite le ReNo, dans la ville de Mexico.

En décembre 2014 il a été condamné à 5 ans et 9 mois de prison pour les délits d’attaques à la paix publique et association délictueuse.  Peu après sa detention Fernando n’a cessé d’élaborer de multiples projets : des ateliers de musique  d’écriture, de diffusion et d’information tels des fanzines et le journal anti-carcéral  indépendant de combat : « El Canero », qui signifie « celui qui est en taule ». Il s’agit d’un média libre produit par des prisonniers et prisonnières, derrière les barreaux de plusieurs geôles de la capitale mexicaine et d’ailleurs.

Pour Fernando « Le Canero est un projet qui veut expliquer la réalité vécue dans les prisons et la mettre en rapport avec un contexte social plus large, dont nous sommes tous prisonniers à différents niveaux. Ce journal contribue à diffuser la lutte anti-carcérale en tissant un lien de communication entre prisonniers et avec l’extérieur ». Il s’agit pour lui  « De démontrer que la lutte se mène quel que soit le lieu et avec les moyens dont on dispose, sans attendre que toutes les conditions soient réunies ».

Ainsi, le premier Canero est sorti en juin 2014, à ce jour, cinq numéros ont été écrits : au fil du temps, le contenu évolue. Ce journal est le produit des nombreuses réunions de prisonnier.e.s, des échanges et des réflexions, des actions conjointes, des grèves de la faim … Dans son cheminement, le Canero voit naître des organisations informelles de prisonnier.e.s en résistance, des actions coordonnées, des communiqués dénonçant la bête pénitentiaire, l’autorité et l’enfermement dans et hors les murs.

Depuis le mois de novembre 2017, Fernando lance une nouvelle idée, mettre en place une bibliothèque autonome gérée par les propres prisonniers et après plusieurs mois de travail et de construction, la bibliothèque est inaugurée le 28 avril 2018 avec le nom de Xosé Tarrío González *, la bibliothèque continue de grandir et à ce jour elle compte avec de nombreux documents, entre livres, revues et brochures… la bibliothèque continue sa route.

Pendant toutes ces années Fer a également encouragé et lancé l’organisation des prisonnier-e-s en résistance, tout d’abord il encourage la formation du C.C.P.R (Coordination Combative de Prisonniers en Résistance) plus tard il participe à la coordination des grèves de la faim avec d’autres prisonniers anarchistes de la ville de Mexico. Par la suite, Fer lance et encourage la formation de la C.I.P.RE (Coordination Informelle des Prisonniers en Résistance) comme forme et espace d’organisation pour tous ceux et celles qui ont été brimé.e.s et torturés par la machinerie pénitentiaire. La CIPRE étant une organisation informelle s’est dissoute et aujourd’hui s’efface non sans laisser toute une expérience organisationnelle derrière elle. Fer lance une nouvelle proposition donnant lieu au collectif des prisonniers CIMARRON, qui fait référence au sens « s’échapper, fuir » s’évader de la propriété d’un maître.

Va une forte accolade Fer, un abrazo compañero!

Enfin dans la rue.

Jusqu’à la liberté totale!

Les trois passants

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*NOTE : Xosé Tarrío González est né en 1968 à la Coruña. A onze ans il est enfermé dans un internat, puis en maison de redressement pour se retrouver à 17 ans en prison où il contracte le SIDA. En prison, il met en oeuvre l’anarchisme et la rébellion, menant de nombreuses tentatives d‘évasions, pratiquant la solidarité réelle entre les prisonniers, luttant résolument contre la prison et les gardiens de prisons ; toutes ces attitudes entraînent humiliations, mises à l’isolement et il est de nombreuses fois torturé. En 2004, son état de santé se dégrade une nouvelle fois dû à sa maladie et finalement, le 2 janvier 2005 il meurt victime de l’institution carcérale et de la société qui la soutient. Xosé était un prisonnier du régime spécial FIES (Fichier Interne de Suivi Spécial) et auteur du livre « Huye, hombre, huye »

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Aviso de CNA mx (Cruz Negra Anarquista de Mexico):

Proyecto Ambulante:
http://www.proyectoambulante.org/2018/06/11/fernando-barcenas-en-libertad/