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Caen (calvados): Officialisation d’un nouveau squat, 9 allée du Bosphore

Aujourd’hui samedi 1er septembre 2018, l’Assemblée Générale de Lutte Contre Toutes les Expulsions officialise le squat du 9 allée du Bosphore à Caen (quartier Folie-Couvrechef).
L’ouverture de ce squat n’est que le début de notre réaction aux attaques des autorités publiques. En cette période estivale la répression ne prend pas de vacances: en deux mois, ce sont quatre squats qui ont été expulsés mettant à la rue des centaines de personnes dont de nombreux enfants scolarisés. En effet, hier, vendredi 31 août, le squat de Venoix, boulevard Gallieni, à été expulsé. Ce sont ainsi une vingtaine d’enfants mise à la rue une veille de rentrée scolaire.
Ces événements locaux en sont que le reflet d’une politique nationale antisociale, xénophobe et fasciste. L’Etat se vante d’accueillir Soixante migrant-es de l’Aquarius et prétend reloger dignement les familles qu’elle met à la rue. Or ce ne sont que des solutions éphémères!
Seules les familles avec enfants et les femmes célibataires ont le droit à une semaine d’hôtel dans des conditions indignes (pas le droit de cuisiner, mobilier cassé, fuites d’eau…). Ce qui se terminera dans tous les cas par une mise à la rue..
Dans cette époque de précarisation, nous revendiquons l’occupation des logements vides, la régularisation de toutes et tous!
Mettons en acte notre solidarité car elle est notre meilleur arme face à l’indifférence capitaliste !

Squat du Bosphore
9 Allée du Bosphore, Quartier Folie-Couvrechef, 14000 Caen
https://squ.at/r/664a

AG de lutte contre les expulsions

Besançon, France : Ne restons pas assis face au maire et sa guerre aux pauvres !

sans attendre demain

Voici un tract qui a circulé dans Besançon à l’occasion du deuxième rassemblement #jesuisassis place Pasteur, samedi 1er septembre, contre l’arrêté anti-pauvres de la municipalité entré en vigueur au début de l’été. Entre 250 et 300 personnes y ont pris part et quelques pancartes étaient visibles. Certaines personnes ont pris la parole, même si leurs discours, en plus d’être victimistes et larmoyants, étaient inaudibles, à quelques mètres seulement du sit-in. Les flics étaient absents de la place, ce qui montre à quel point ce rassemblement était inoffensif et insignifiant. Assis et immobile.

Ne restons pas assis face au maire et sa guerre aux pauvres !

L’arrêté « anti-mendicité » adopté par la municipalité LREM du maire Jean-Louis Fousseret début juillet suscite une indignation depuis mi-août dans les rangs de la gauche locale. Divers partis et politiciens font des appels à s’asseoir sur la place pasteur en soutien aux SDF et marginaux visés par cet arrêté, pour demander son retrait, toujours dans le cadre des lois qui ont elles-mêmes été décrétées par les riches et les puissants.

Le 31 août 2018, à la veille d’un nouveau rassemblement assis place Pasteur, le maire a supprimé cet arrêté pour le remplacer par un autre quasi-identique, qui sera en vigueur sur la même période, soit jusqu’au 30 septembre puis du 30 novembre au 31 décembre (période de fêtes de fin d’année oblige). En supprimant du texte le mot « mendicité [agressive] », il tente de calmer la mobilisation. Il ne s’agit évidemment pas d’une « première victoire » des opposants, puisqu’en supprimant cet arrêté, ça permet au maire de faire capoter deux recours devant la justice.

Quoi qu’il en soit, cet arrêté reste une dégueulasserie de plus de la part du pouvoir. La mairie cherche à la fois à satisfaire les demandes des bourgeois du centre-ville (commerçants de l’UCB et riverains en tête) et à répondre aux impératifs de la consommation de masse. Pour le maire, c’est aussi un moyen de brosser dans le sens du poil une partie de son (possible) électorat en vue des prochaines élections municipales.

Mais cet arrêté largement médiatisé est l’arbre qui cache la forêt. A entendre tous ces démocrates de gôche, on devrait tomber des nus face à cette mesure anti-pauvres. Comme si l’existence de l’argent et de l’exploitation ne créait pas de fait des inégalités sociales et économiques. Comme si les autorités locales (la mairie, la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon…) et les riches ne multipliaient pas les méga-projets de centres commerciaux, les écoquartiers aux pieds du tramway, ne se lançaient pas dans une rénovation urbaine sans limite, à travers laquelle se renforcent chaque jour le contrôle et la surveillance sur l’ensemble de la population et notamment sur celle que les bourgeois appellent « à risque » (SDF, « zonards », « jeunes à casquettes » et tout individu qui s’attarde un peu trop longtemps sur la voie publique). Cet aménagement urbain a non seulement pour but de faciliter le travail des forces répressives, mais aussi de créer des espaces aseptisés, où personne n’a envie de s’attarder ni de squatter avec ses potes. Les seuls endroits où l’on a le droit de se poser (sans être sous l’œil d’une caméra, et encore) sont dans les espaces marchands (terrasses de café, bars, etc…). La ville doit être un espace dédié à la circulation des flux, toujours au service du capital.

Reste à savoir quelles pistes sont à explorer dans cette lutte contre la guerre aux pauvres. Entre rentrer dans le cirque démocratique, de la représentation et du spectacle ou se jeter dans la lutte directe contre le monde des riches et de l’autorité, il faut choisir. Rester assis sur une place à écouter les lamentations de quelques tribuns sur la politique du maire – fût-elle « mauvaise » – ou solliciter la justice pour faire supprimer cet arrêté au nom des chimériques « droits humains » (comme si la justice allait désavouer les autorités et ses hommes qui rédigent les lois et la font fonctionner…) est sans doute le pire à faire dans de pareilles circonstances. Par contre, cibler les responsables, les exposer à la vue de tous sur la voie publique et leur causer le maximum de dégâts nous montrent que l’on peut agir concrètement sur le cours des choses, que l’on n’est pas impuissant-e-s face à cette arrogance de la bourgeoisie et la misère grâce à laquelle elle prospère.

Cet été, quelques anonymes, las de la pacification et de l’acceptation de ce quotidien mortifère, ne sont pas restés assis ni les bras croisés. Ils ont fait preuve de volonté et d’abnégation à l’heure où les citoyens dorment : leurs attaques nous montrent que la révolte face à cette société autoritaire et inégalitaire est possible et bel et bien vivante.

Le 18 juillet, six voitures du Grand Besançon sont incendiées sur le parking de l’institution à la City. Quelques minutes plus tard, les flammes ont ravagé cinq voitures flambant neuves des matons du SPIP, avenue Clémenceau. Les prisons, tout comme les dispositifs de (chantage à la) réinsertion auxquels se livre le SPIP, sont la face d’une même pièce : celle du contrôle et de la domestication des plus pauvres qui ne rentrent pas dans le cadre des lois et de l’exploitation capitaliste.

Le 18 août, quelques heures après le rassemblement assis place pasteur aux côtés des partis politiques de gauche, des distributeurs de plusieurs banques sont sabotés au centre-ville. Leurs écrans sont soit fracassés au marteau, soit recouverts de peinture rouge. La joyeuse balade nocturne ne s’arrête pas là, puisque sur la façade de la mairie s’affiche désormais le message « Pas de banques pas de mendiants » et « ACAB » [All Cops/Capitalists Are Bastards].

Et quelques mois avant… Le 16 septembre 2017, les systèmes de paiement par carte bleue des commerces de l’artère principale du centre-ville sont hors-service. Les câbles de téléphones longeant les façades d’immeuble de la Grande Rue ont pour la plupart été sectionnés au cours de la nuit. Résultat : plus d’internet pour les magasins et les banques. Ce sabotage a paralysé l’activité commerciale du centre-ville toute la journée de ce samedi.

Lutter contre ce qui cause nos malheurs et nos misères n’est pas une chose abstraite. Elle se matérialise par tout un tas d’institutions et entreprises… De l’Union des Commerçants de Besançon (rue Mégevand) aux banques, en passant par les agences immobilières, la mairie (et ses véhicules que l’on peut trouver partout), le journal local « L’Est Républicain » (qui relaie quotidiennement la propagande des flics et des commerçants…).

Note :

[1] où le harcèlement des policiers municipaux envers les zonard-e-s n’a rien de nouveau : au moment du chantier des Passages Pasteur, les flics du maire distribuaient des PV à la pelle à celles et ceux qui buvaient leurs bières sur la place. Un autre façon de dire « dégage » à celles et ceux qui n’ont pas les thunes pour se payer un verre au bar.

 

SNCF : des cheminots vent debout contre la répression antisyndicale

1910, première grève généralisée des cheminots.

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(reçu par mail)

Sur la région Alpes, la direction SNCF a décidé de s’attaquer à celles et ceux qui ont lutté sur le site de Grenoble. Ils n’ont pas supporté que les grévistes organisent et décident de leur mouvement avec un soutien important du mouvement social local. Ce sont six militants SUD-Rail – Alain, Jérémie, Bastoun, Pierre-Yves, Pascal et Sébastien – qui sont ciblés ; il est envisagé le licenciement d’Alain – qui est à 1 an de la retraite – et des sanctions très lourdes pour les cinq autres militants incriminés.
 
Réuni-es en Conseil Syndical Extraordinaire, le syndicat SUD-Rail de Chambéry affirme – avec une profonde colère mais une détermination inébranlable – que nous allons combattre sans relâche cette attitude revancharde et violente des dirigeant-es SNCF .Plusieurs décisions ont été prises; la ligne rouge a été franchie par la direction SNCF.
 
Nous avons décidé d’organiser un rassemblement le vendredi 14 septembre 2018 devant la gare de Grenoble à partir de 11h. Ce jour-là, nos deux collègues ASCT passeront en entretien disciplinaire en gare, les autres militants à d’autres dates. 
 
 
 
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Nous profitons de ce mail pour vous rappeler également le rassemblement à Lyon une semaine plus tôt : le 7 septembre en soutien à notre camarade Christelle … que la direction veut licencier également. Soyons nombreux/ses par solidarité mais aussi parce que c’est le même ennemi qui sévit à Lyon, Grenoble, Rennes, Paris, Nimes, … 
 
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La rentrée sociale n’aura jamais été autant explosive sur notre région ! Il est hors de question de plier face à cet acharnement patronal.
 
Bonne diffusion, 
L’équipe régionale  
https://mail.riseup.net/rc/?_task=mail&_mbox=INBOX&_uid=5549&_part=4&_action=get&_extwin=1&_mimewarning=1&_embed=1

N-D-D-L: Les Radis-co continuent le combat

ligne de force

Les Radis-co…

…c’est un réseau affinitaire regroupant des occupants et occupantes de la ZAD de Notre dame des Landes qui veulent défendre par l’action directe les idées d’autonomie, d’entraide, de respect du vivant, et de lutte contre l’autorité et toutes les formes de dominations, contre l’économie et ses logiques d’exploitation.

 

 

Vous pouvez télécharger ici le texte au format pdf.

Vous pouvez consulter ce site.

Aurillac (Cantal) : Le festival de rue et ses tags…

La Montagne / Vendredi 31 août 2018

Ce n’est que leur deuxième jour d’intervention, mais la liste des demandes fait déjà trois ou quatre pages et concernent de nombreuses rues de la ville. « On en a pour plus de deux mois de boulot », estiment Bruno Lacombe et Logan Traissac. Selon ce dernier, les tags sont plus nombreux que les autres années. « Peut-être aussi qu’on a cette impression parce que le périmètre est plus étendu. Avant, ils étaient plus concentrés dans le centre », justifie-t-il. La priorité pour les agents ? « Les injures, les propos racistes, et tout ce qui porte atteinte à quelqu’un en particulier », expliquent-ils. Et il y en a plusieurs, sur les murs d’Aurillac. « Beaucoup concernent la police », précisent les agents.

Bâtiments publics ou privés, fenêtres, portes d’entrée, voitures, murs… Tout y passe, mais une certaine analyse du terrain est d’abord nécessaire. Les agents ne doivent pas être trop près des habitations trop tôt, pour le bruit. Ils doivent aussi jongler avec la circulation, et éviter d’intervenir trop près des voitures pour ne pas les abimer. « Heureusement, généralement, les gens sont compréhensifs ! », se réjouit Logan Traissac.

Certains tags sont aussi parfois plus difficiles à faire partir que d’autres, selon le support sur lequel ils sont inscrits. Plus l’intervention est rapide, plus elle est efficace, plus la peinture s’enlève facilement. Et pour l’éliminer, deux techniques.

La première s’applique à tout ce qui est maçonnerie, les agents utilisent une aérogommeuse et de l’archifine : la machine envoie un mélange de sable et de verre sous pression, qui pigmente le support et fait sauter la peinture. Sur du PVC, du fer et du bois « on fait tout à l’huile de coude, avec des produits chimiques », explique Bruno Lacombe. Tout ça, pour un résultat plus ou moins visible. « Ça ne revient jamais vraiment comme avant, regrette Logan Traissac. Parfois, c’est comme si on retaguait derrière eux ».

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Festival d’Aurillac : c’est non !

Indymedia Nantes / Vendredi 31 août 2018

À la mémoire du plus grand rassemblement de punk*es en France.

Imaginer le festival de théâtre de rue, à Aurillac ou ailleurs, comne une occasion informelle de se rencontrer l’été pour en faire à notre spontanée guise, et surtout sans programme pré-mâché pacificateur comme il est d’usage lors d’événements militants estivaux.

Par exemple: occupations sauvages des rues, manif toutes aussi sauvages, squats, cabanes, tracts, banderoles, graffiti, carnaval parallèle du seum, feux de joies, radio pirate pour les prisonniers, les idées fusent.

Parce que toujours plus de police et de vidéosurveillance pour fliquer le festival;

Parce que batucadas nocturnes pour mener le troupeau et la danse, sous la surveillance de la BAC;

Parce que les pauvres qui font leur numéro sans numéro ou autorisation se font de plus en plus rares;

Parce que les barrières sont en train de se pérenniser pour entrer en centre-ville, annoncent peut-être une future entrée payante: moyen définitif de sélection du public;

Parce que ces fumeuses barrières s’immiscent de plus en plus dans les rues du centre-ville pour délimiter des espaces réservés au spectacle;

Parce qu’un des pricipes du théâtre, c’est bien la barrière-frontière entre public et acteur.es;

Parce que public fait silence obéissant à acteur.es obéissant à scénario: trop fantastique pour l’ordre public;

Parce que public et acteur.es obéissant.es, c’est aussi ça la gentrification du festival;

Parce que gentrification du festival renforce processus de gentrification locale;

Parce que le spectacle de l’obéissance est à détruire.

Sans hésiter.

Ce festival 2018 fut affligeant à quelques rares exceptions près qui résonnent comme ces secrets qui font rigoler tout*e seul*e la nuit.

attaque.noblogs.org

NdA: Les tags illustrant les deux articles ci-dessus ont été réalisés pendant la dernière édition du festival de rue d’Aurillac (source: La rue ou rien)

Trévise (Italie) : Attaque contre le siège de la Lega Nord

2003472ad485fd00a100c4403b03a8aeCOLPIAMOLI A CASA LORO!!!

Round Robin / mercredi 15 août 2018

FRAPPONS-LES CHEZ EUX !!!

Fatigués de nous taire, fatigués de voir tous les jours la violence systématique du racisme, du sexisme, du travail salarié qui a lieu dans cette société dont les valeurs essentiels sont l’autorité et la gain. Écœurés par l’exploitation, nous identifions comme principaux responsables tous le partis politiques, qui répriment la liberté avec l’appareil de l’État, réformiste et répressif (TV, mass-médias, associations, armée, protection civile, etc.). L’État et le capital sont les plus grands criminels, ils enfreignent même leur lois, ils volent avec les impôts, tuent avec la guerre et le travail salarié, les immigrés repoussés en mer et dans les camps, ici en Europe ou en Afrique

ils polluent de façon irréversible l’homme, les animaux et la planète Terre ; tout cela pour leur gain et leur pouvoir.N’oublions pas l’hypocrite complicité de cette société, constituée de citoyens qui font semblant de ne pas voir les horreurs du racisme, du nationalisme d’aujourd’hui et de hier. Cette acceptation est le fondement du totalitarisme et de la démocratie : l’autorité qui se fonde sur l’indifférence, la peur, l’apathie a pu créer dans le temps les goulags, les camps de concentration nazis et aujourd’hui ceux en Libye ou en bas de chez nous. C’est une histoire qui se répète.

12 août 2018
A l’aube, le siège de la Lega Nord de Trévise a été attaqué avec un engin explosif, nous en revendiquons le placement, contre les politiciens, les flics et leurs larbins. Nous ne voulons pas être complices de tout cela, nous nous opposerons à la violence aveugle des États avec notre violence ciblée contre les responsables de tout cela. La presque complète pacification, en Italie, où les masses s’affairent à faire la guerre entre pauvres, un de nos objectifs est de nous opposer à la résignation, à l’impuissance et à l’immobilisme. L’État et le le capital utilisent toutes les techniques et les violences pour détourner l’attention des problèmes réels des exploités, avant tout la haine entre les plus faibles et déshérités, entre les deux côtés d’une frontière, entre les genres, entre les différents couleurs de peau. Cela va de soi qu’aucune faction d’insignifiants politiciens autoritaires ne pourra jamais satisfaire nos désirs. Vous parlez de gouvernement « jaune-vert » [les couleurs des deux partis de la coalition de gouvernement : le Movimento 5 stelle et la Lega Nord ; NdAtt.], de gauche et de droite, nous voulons que l’État soit détruit. Vous promettez des augmentations de salaire, des diminutions des impôts, du travail, nous voulons l’élimination de l’argent, de la marchandise et du travail. Vous luttez pour des meilleurs conditions de gouvernement, mais nous voulons seulement nous amuser sur les ruines en flamme de vos villes. Vous faites de la politique, nous la guerre sociale. Les choses sont difficiles, il y a un abyme existentiel entre nous et il n’y a aucun espace pour le dialogue. Du coup tout cela nous montre clairement où frapper ! Attaquer notamment le racisme et l’exploitation. Frapper l’État, le capital et ses responsables. L’action directe nous éclaircit sur le pourquoi et le comment.

Pour une solidarité internationale, rebelle, Anarchiste !
Pour un monde sans frontières, sans autorité !

Avec cette action, nous saluons l’invitation faite par les compagnons de la « cellule Santiago Maldonado », qui ont proposé d’augmenter les attaques contre la paix des représentants et collabos de la domination.

Nous saluons chaque individualité et cellule Anarchiste qui continue à propager la flamme avec l’action, ici et maintenant.

« Aujourd’hui c’est à nous de prendre en main le flambeau de l’anarchie, demain ce sera le tour de quelqu’un d’autre. Pourvu que ça ne s’éteigne pas ! »

Solidarité avec tou.te.s les prisonnier.e.s : Tamara Sol, Juan Aliste, Juan Flores, Freddy, Marcelo, J.Gan, Marius Mason, Meyer-falk, Dinos Yatzoglou, Lisa Dorfer, les membres de la CCF et de Lutte Révolutionnaire.

Aux Anarchistes de Florence, Turin, Naples, Cagliari, du Chili, de Russie, d’Allemagne, de Pologne, de l’opération Scripta manent.

Et à tou.te.s les rebelles enfermé.e.s dans le taules du monde !

Cellule Haris Hatzimihelakis / Internationale Noire (1881-2018)

Paris Aux fleurs Arctiques le vendredi 31 août à 19h Akira de Katsuhiro Otomo

vendredi 31 août à 19h

 

Akira est un film d’animation prenant place en 2019 dans un Tokyo
post-apocalyptique, reconstruit suite à sa destruction trente ans plus
tôt à cause de ce qui semblerait être une bombe atomique. Dans ce
Neo-Tokyo, sale, ravagé par la drogue, les sectes et les combats entre
gangs de motards, des émeutes incontrôlables éclatent tous les jours à tel
point que l’armée est obligée d’intervenir, en vain. Le film nous raconte
l’histoire de Kaneda, un lycéen en maison de correction, leader d’un gang
de motards. Suite à une baston en moto avec un autre gang et la rencontre
avec un être étrange, doté de pouvoir paranormaux, un des membres du gang
de Kaneda, Tetsuo, va se faire enlever par l’armée qui mènera des
expériences sur lui.

Comme le film Testuo, que nous avions projeté dans le cadre du ciné-club,
Akira aborde des thématiques propres à un genre qu’il a contribué à faire
émerger, le « cyber punk ». Les questionnements du film sont portés à la
fois dans sa narration et dans son esthétique, accompagné d’une bande son
angoissante, parfois bruitiste (respirations, frottements de tuyaux…).
Akira est une réflexion sur l’urbanisme, avec ses échelles écrasantes, ses
immeubles imposants, nimbés de pubs et de verre, symptomatique un
développement incontrôlable, du capitalisme et de l’emprise urbaine sur
les individus. Le film nous questionne également sur la prothèse
cybernétique, la modification corporelle génétique, la technologie et
l’énergie nucléaire toujours au service du pouvoir et du maintien des
rapports de domination.

https://lesfleursarctiques.noblogs.org/

Des mauvais moments pour les bleus (fin août 2018)

Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) : Touché, coulé !

Le Parisien / lundi 27 aôut 2018

Il ne s’agissait que d’une patrouille « classique » de sécurisation. Mais un policier de la brigade anticriminalité de Boissy a été blessé ce lundi à Limeil après avoir reçu une pierre au niveau de l’épaule. Une voiture de la BAC circulait vers 18 h 45 rue du Docteur-Calmette dans le quartier Saint-Martin, ex Seimaroise, lorsqu’elle a été prise pour cible par une vingtaine de personnes. À son passage, le groupe s’est mis à jeter des pierres dans sa direction. Et un fonctionnaire qui avait sa vitre baissée a été atteint à l’épaule. Il a été transporté à l’hôpital. Il n’y a pas eu d’interpellation. La police municipale et la police nationale sont intervenues en renfort dans le quartier. « Depuis quelque temps c’est un peu chaud sur le secteur, constate un policier de terrain. L’autre jour, pour un scooter volé, c’est déjà parti en vrille. Là je pense que c’est un caillassage gratuit ».

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Carcassonne : Les policiers municipaux se font caillasser

L’Indépendant / jeudi 30 août 2018

Mardi, aux alentours de 20 h, c’est parce qu’il constate qu’un automobiliste n’a pas marqué l’arrêt à un panneau ‘‘Stop’’, qu’un équipage de la police municipale décide d’intercepter le véhicule. D’autant que les policiers reconnaissent le conducteur en infraction, puisqu’il a fait l’objet d’une procédure pour conduite sans permis, la semaine dernière.
C’est sur le secteur de la cité d’Ozanam que la voiture sera finalement interceptée. Mais alors qu’ils contrôlaient le conducteur, les policiers municipaux ont été pris à partie par des jeunes qui leur ont jeté des cailloux. Une situation plutôt compliquée à gérer, qui a conduit les policiers municipaux à quitter les lieux sans avoir pu interpeller leur suspect.
Une enquête est actuellement diligentée par les fonctionnaires du commissariat. Par ailleurs, la Ville a déposé plainte pour l’agression de ses agents et les dégradations du véhicule.

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Wattignies (Nord) : Quand on vous dit que les flics sont sales

RTL / mercredi 22 août 2018

La situation devenait insoutenable. Depuis lundi 22 août, les policiers du commissariat de Wattignies, en banlieue lilloise, ne peuvent plus travailler. Leur lieu de travail est infesté par les puces, comme l’indique La Voix du Nord.
La présence de cette colonie de puces pourrait s’expliquer par les chats errants, qui rôdent autour de l’hôtel de police. Les animaux transportent les puces, qui s’installent ensuite dans tout le quartier. Une société de nettoyage est chargée de désinfecter les lieux. Les policiers vont être déployés vers les commissariats lillois en attendant la réouverture du bâtiment public.
La date n’a pas été arrêtée, mais la mairie affirme que ce désagrément ne devrait pas durer. En juillet, un rapport sénatorial dénonçait les dégradations des conditions de travail de la police. Les élus regrettaient notamment des « locaux délabrés et indignes de l’accueil du public ».

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Vero (Corse-du-Sud) : Le poste de commandement mobile des pompiers incendié

extrait de Corse Net Infos / mercredi 22 août 2018

Qui en veut aux sapeurs-pompiers de Corse du Sud ? C’est la question que tout le monde se pose après les incidents intervenus dans la nuit de lundi à mardi à la caserne de Vero. Un véhicule de commandement des sapeurs-pompiers a été incendié et trois autres véhicules endommagés alors que les soldats du feu étaient en intervention à Ucciani. En même temps, deux mises à feux étaient déclenchées derrière la caserne. Des actes très probablement d’origine criminelle qui ont soulevé une vague générale de réprobation et de soutien aux pompiers visés. Une plainte a été déposée et la sécurité des casernes devrait être renforcée.
Les faits se sont produits dans la nuit de lundi à mardi à la caserne de Vero dans la vallée de la Gravona pendant que les sapeurs-pompiers du SIS 2A (Service d’incendie et de secours de Corse du Sud) effectuaient une intervention de nuit sur un feu dans la commune voisine d’Ucciani. Un incendie, très probablement d’origine criminelle, a détruit le véhicule, servant de poste de commandement qui était resté à la caserne, et endommagé trois autres véhicules : un V.T.U et deux voitures appartenant à des pompiers volontaires. Simultanément deux autres départs de feu étaient constatés sur des arbres derrière la caserne et ont pu être stoppés. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. […]

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Vieux-Boucau (Landes) : Voleurs de bicyclette… on aime toujours ! 
Le Parisien / mercredi 15 août 2018

Soupçonné d’avoir grièvement blessé un gendarme au couteau vendredi dernier à Vieux-Boucau (Landes), un adolescent de 16 ans s’est finalement rendu à la gendarmerie de Dax en début de semaine, annonce Sud Ouest. Cet adolescent de 16 ans appartenant à la communauté de voyage a été placé en garde à vue, annonce France Bleu Gascogne.
Ce week-end, le grand frère du suspect, âgé de 17 ans, avait été mis en examen et placé en détention provisoire pour tentative de meurtre.
Les faits remontent à vendredi, vers 6 heures du matin. « Deux ou trois hommes étaient en train de s’emparer d’un ou plusieurs vélos lorsque quatre gendarmes mobiles, en repos, les ont aperçus », avait expliqué le procureur de la République de Dax, Jean-Luc Puyo.
Selon le procureur, les gendarmes, trois hommes et une femme, accompagnés d’un groupe d’amis, étaient en civil et rentraient d’une soirée. Alors que les gendarmes tentaient de les interpeller, les suspects, des gens du voyage, avaient pris la fuite. Rattrapé, l’un d’eux avait porté des coups de couteau à deux gendarmes, en blessant un très grièvement « au-dessous du cœur, avec une perforation pulmonaire et le ventricule touché », a précisé le procureur.
Interpellé sur les lieux, le suspect qui s’est rendu mercredi avait pu prendre la fuite grâce à l’intervention de proches venus en renfort et qui ont agressé un autre gendarme présent sur place, en lui « assénant un coup de barre de fer au niveau de la gorge », selon le procureur.

Grosse opération pour venger les gendarmes stakhanovistes qui se sont fait bobo

Le Parisien / mardi 21 août 2018

C’est une opération d’envergure, qui a mobilisé 250 militaires, dont des gendarmes des deux départements, de l’antenne GIGN de Toulouse, deux hélicoptères et des équipes cynophiles. Ce mardi matin, trois hommes ont été interpellés dans des camps de gens du voyage à Toulenne (Gironde) et Soustons (Landes) suite à l’agression, le 10 août dernier, de plusieurs gendarmes à Vieux-Boucau (Landes). Ce qui porte à six le nombre de suspects aux mains de la justice dans cette enquête, avec trois autres à ce jour mis en examen et placés en détention.
Tous ont a priori été identifiés comme ayant participé aux faits du 10 août. Ce jour-là, vers 6 heures du matin, deux ou trois hommes issus de la communauté des gens du voyage étaient apparemment en train de voler des vélos, lorsque quatre gendarmes mobiles, en repos, habillés en civil et rentrant d’une soirée, les avaient aperçus et étaient intervenus. Les suspects, sachant qu’ils avaient affaire à des gendarmes, avaient pris la fuite. Mais l’un d’eux, rattrapé, avait porté des coups de couteau à deux des militaires, en blessant un grièvement au-dessous du cœur.
Avec l’intervention de proches des suspects, la situation avait dégénéré en bagarre générale, et un troisième gendarme avait été blessé au moyen d’une barre métallique. Le militaire de 22 ans le plus grièvement blessé au thorax avait vu son pronostic vital engagé, puis, opéré au CHU de Bordeaux, se trouvait « en phase de récupération », a précisé mardi la gendarmerie.
Une information judiciaire avait été ouverte pour « tentative de vol en réunion suivie de violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et pour « tentative de meurtres » de trois gendarmes.
Un mineur de 17 ans, interpellé sur place par les gendarmes, avait été mis en examen et placé en détention provisoire. Son frère de 16 ans, qui s’était rendu de lui-même quelques jours plus tard à Dax, à lui aussi été placé en détention provisoire, de même que leur oncle, âgé de 40 ans, qui a été interpellé ces derniers jours et mis en examen lundi.
La gendarmerie a indiqué mardi ne pas rechercher d’autre suspect en lien avec l’agression.

repris d’attaque..noblogs.org

Forêt de Hambach, Allemagne : Perquisitions à la prairie et expulsion partielle – 28 août 2018

L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout, personnes qui marchent, enfant et plein air

Communiqué de presse des occupant.e.s de la forêt de Hambach:

Aujourd’hui, mardi 28 août 2018, des expulsions partielles ont eu lieu dans le campement de la prairie à coté de la Forêt de Hambach, à la suite d’une perquisition ayant pour but d’obtenir des preuves concernant des actions passées et de saisir des objets pouvant servir à mener d’autres actions dans le futur.
Pendant cette opération qui a débuté vers 7h20, il y a eu plus de 30 expulsions et quelques arrestations.

À la suite de cette intervention policière qui s’étalera sur cinq jours, la forêt de Hambach a été déclarée zone dangereuse, c’est-à-dire qu’à présent ils ne laisseront entrer personne.

Nous condamnons fermement les actions de la police qui enveniment la situation. La violence émanant de la police ne désenvenime en rien et la destruction des moyens de subsistance comme des maisons, « légitimée » par la confiscation d’objets dangereux est inacceptable.

Le Groupe de Presse

[Traduit de l’allemand de Hambi bleibt, 28.08.2018]


Ce même jour, 28 août 2018, l’entreprise énergétique en charge du projet de mine RWE POWER AG a détourné les réserves d’eau IBC* afin de priver d’eau les occupant-e-s en prétextant le fait que la zone ait été décrétée « dangereuse ». Ces réserves d’eau de 1000 litres sont bien sûr nécessaires pour faire vivre l’occupation.

On apprend également que lors des perquisitions du matin, les infrastructures du camp de protestation ont été saccagées.

[Reformulé de l’allemand de Hambi Bleibt]

*pour IBC Container (Intermediate Bulk Container): ici, ça correspond à des bidons d’eau.


Forêt de Hambach : Déploiement massif de policiers dans et autour de la forêt depuis plusieurs jours. Risque d’expulsion.

Le fil-info du mois d’août à suivre ici (en allemand)

Expulsion possible dans la forêt de Hambach

Forêt de Hambach: nous supposons actuellement qu’entre le 22 août et le 22 septembre il peut y avoir une opération d’expulsion de grande ampleur jusqu’à l’expulsion de l’ensemble de l’occupation. Ce sur quoi reposent ces suppositions sont les informations qui nous ont été données et qui concernent spécifiquement cette période.

Qu’est-ce qui nous rend si sûrs ?

Ces dernières semaines, des interventions policières ont eu lieu à plusieurs reprises, impliquant la police spécialisée en escalade, des équipes de sauvetage et du personnel de RWE. Des coordonnées ont été récoltés, des cabanes dans les arbres ont été photographiées et cartographiées, ainsi que de nombreuses informations les concernant ont été recueillies. C’est pourquoi on peut supposer que les flics et RWE se sont faits un aperçu de la situation pour être en capacité d’expulser rapidement.

Nous avons besoin de vous maintenant! le temps avance contre nous et nous avons encore plein de choses à préparer pour empêcher l’expulsion. Préparez-vous, et le mieux serait que vous veniez dès que possible dans la forêt. Que tu veuilles faire directement obstacle aux expulsions ou que tu veuilles participer d’une manière qui ne te mette pas en danger, toutle monde peut aider à sa manière. Peu importe que vous ne nous souteniez que quelques heures, quelques jours ou durant toute la période de défrichage.

Pour toutes les personnes qui ne peuvent pas soutenir sur le terrain l’occupation, il y a un appel à actions décentralisées [1].

Nous nous voyons dans les arbres ! La forêt de Hambach reste !

Que ce soit pacifique ou combatif, ce qui importe c’est de résister !

Informez-vous sur le blog : www.hambacherforst.org

[Traduit de l’allemand de contrainfo, 28.08.2018]


NdT:

[1] Extrait de l’appel : « Au cours de ces dernières années, la forêt de Hambach est devenue un symbole de résistance contre l’exploitation capitaliste de l’espèce humaine et non-humaine, ainsi que de l’environnement. La « Hambacher Forst » est occupée depuis 2012 par des militant-e-s du monde entier qui luttent contre la destruction d’une forêt vieille de 12 000 ans. La prochaine saison de défrichage approche à grands pas – de début octobre à fin février, RWE veut continuer à détruire cette vieille forêt pour extraire encore plus de charbon dans la mine de Hambach. L’année dernière déjà, près de 1000 policiers avaient pris part à la plus grosse opération policière qui a eu lieu jusqu’à présent. » L’appel rappelle les hypothèses d’expulsion qui pourrait avoir lieu entre le 22 août et le 22 septembre 2018.


Ecouter l’émission de radio en français et en anglais: Appel à defendre la forêt de Hambach, Radio callout for Hambach Forest

plusieur blogs sans attendre demain et Irragionevole

[[nfoamassada] lettre de l’Amassada: Fête du vent #4

‘Reçu par mail)

Bonjour à toutes et tous, cette année 2018 la fête du vent aura lieu le
21-22-23 septembre, malgré les menaces d’expropriation. Le projet RTE de
méga transfo et son enquête publique sont attaqués juridiquement (même
si les recours ne sont pas suspensifs quant à la décision des ministères
et de la préfecture). Face au sacrifice des territoires sur l’autel du
néo-liberalisme fou, nous avons décidé de nous défendre. Comme partout
ailleurs en France où résonne une même idée: contre le rouleau
compresseur de ce système, oui des utopies concrètes existent et
résistent. L’exemple de la ZAD de Notre Dame des Landes le montre en
pleine lumière. C’est la réalité de demain qui prend forme sous nos
yeux.

Alors cette fête du vent #4 se voudrait être une pièce parmi cette
réappropriation du présent, de nos vies, des espaces que nous habitons.
Ici aussi on sème sa ZAD… Le samedi 22 sera l’occasion d’une grande
marche-convoi de Saint Affrique vers l’Amassada, suivi d’une assemblée
de lutte. Marche dont vous trouverez le texte d’appel ici dessous. Il
est important que le plus de personnes, collectifs, assemblées,
militant.e.s, organisations, syndicats rellayent et signent cet appel.
Le dimanche 23 sera consacré à des discussions sur la numérisation du
monde et l’extractivisme, suivies par une assemblée du mouvement. Le
programme complet sera envoyé très prochainement ainsi qu’une affiche de
l’événement de la Fête du vent#4.

IL est vraiment essentiel !!!! que nous soyons massivement présent.e.s
sur cette marche qui marquera ce WE de la fête du vent et surtout la
continuation de l’occupation des terres ici à l’Amassada. Parlez en,
diffusez, relayez,… et surtout venez nombreuses et nombreux!!

Aussi en attachement une carte du site (appel verso2) et les besoins
matériels de l’occupation.

Rendez-vous donc le 21-22-23 septembre dans le sud Aveyron

Seule la lutte transforme, RTE dégage.

—————————————————-

Marche pour le soulèvement de nos territoires.

Cela fait 9 ans que l’association Plateau Survolté et les habitants de
Saint Victor ont alerté sur les dangers que RTE fait peser sur eux à
travers son projet de méga transformateur électrique.

Cela fait 4 ans que nous avons commencé à bâtir ce qui est devenu le
hameau de l’Amassada, un lieu physique où se retrouver pour questionner
l’avenir de nos espaces, pour penser un sens commun à nos actions et
lutter ensemble.

Des années aussi que nous avons compris l’intérêt réel de ce poste :
l’implantation de milliers d’éoliennes industrielles et la dépossession
progressive de nos lieux de vie.

Durant toutes ces années, nous avons affiné nos perceptions des
phénomènes à l’œuvre, par des témoignages, des rencontres, des
lectures… pour aujourd’hui affirmer que toutes nos luttes se
rejoignent contre l’industrialisation de nos territoires ruraux !

Ce qu’il se joue au travers de la lutte contre les éoliennes
industrielles et le méga transformateur n’est qu’un prémisse de ce qui
nous attend réellement : les campagnes se transforment sous les coups de
pelleteuse des aménageurs en espace de production dédié exclusivement à
la croissance des métropoles. L’état tente par sa politique
d’aménagement de vider les campagnes de toutes vies afin d’y installer
plus facilement les énormes infrastructures dont dépendent les
métropoles (décharge, centre d’enfouissement de déchets radioactifs,
centrale de production d’énergie, fermes géantes, center-parc et autres
structures de loisir, etc.).
Les écoles ferment les unes après les autres, les hôpitaux de proximité
disparaissent, nombre de villages n’ont plus de poste, de boulangerie,
de bar où se retrouver. L’organisation en communauté de commune et pôles
de compétitivité recréent une logique urbaine de centralisation. Le
métier de paysan se transforme en producteur d’énergie, les biens
alimentaires indispensables à la vie devenant des sous produits
agricoles.

Mais de tout cela nous pouvons dégager un sens commun, celui de défendre
les espaces où nous habitons. L’état a fait le choix de faciliter la
colonisation de nos vies par les promoteurs en tout genre, d’imposer des
compteurs Linky inutiles et dangereux, de créer une totale soumission
aux entreprises privées présentées comme les nouveaux messies, mais nous
ne nous laisserons pas faire !

Nous ne braderons pas nos vies sous le prétexte de la fatalité. Des
solutions sont à porter de nos mains, il faut maintenant nous en saisir
ensemble.

C’est pour construire ces solutions, pour ouvrir grand les yeux sur les
mensonges du capitalisme et de ses complices, pour refuser de se
soumettre aux aménageurs et pour résister à la colonisation des
campagnes que nous vous invitons à rejoindre la marche pour le
soulèvement de nos territoires.

Le temps des expulsions à Saint Victor approche, nous ferons revenir
celui des cerises, celui où nous récolterons les fruits de ces années de
lutte, pour nous retrouver et faire face à l’artificialisation de nos
vies.

SAMEDI 22 SEPTEMBRE à Saint Affrique, nous serons là pour défendre nos
territoires et construire ensemble un sens commun. Cette grande marche
dès 10h marquera le départ depuis l’Hôpital Emile Borel vers l’Amassada,
en passant par la ville. Un pique-nique sera proposé en chemin, et nous
nous retrouverons là-haut pour une assemblée des luttes à 16h.

texte de la marche d‘appel en PDF

Pas res nos arresta, ici comme ailleurs, construisons nos solutions et
refusons de laisser mourir ces espaces qui habitent en nous.
Contact : amassada@riseup.net          douze.noblogs.org