Romans-sur-Isère (Drôme) : pompiers, flics et mairie caillassés

Pompiers et policiers tombent dans un guet-apens à Romans-sur-Isère

France Bleu Drôme Ardèche, 19 janvier 2015 à 13h02

Les pompiers de Romans-sur-Isère, dans la Drôme, ont été appelés pour un feu de poubelle, avant d’être caillassés. Ce sont ensuite les policiers qui ont été pris pour cible.

Ce dimanche après-midi, vers 15h45, une vague de violence avec pour cible les pompiers et les policiers de Romans-sur-Isère (Drôme) est partie du quartier de la Monnaie.

Trois feux de poubelles, puis…

Les pompiers sont pris pour cibles après avoir été appelés pour trois feux de poubelles. Arrivés sur place, ils découvrent une voiture en flammes puis leur véhicule est pris pour cible par des jeunes. Les vitres sont brisées à coup de pierre. La police arrive, mais les jeunes caillasseurs s’en prennent à la mairie annexe. C’est un bâtiment essentiellement vitré qui n’a évidemment pas résisté aux jets de pierres. Les gendarmes mobiles viennent de Valence pour sécuriser l’immeuble. Enfin les délinquants se rendent dans le centre-ville de Romans, déclenchent quelques bagarres avant de revenir caillasser de nouveaux véhicules de secours.

Pourquoi cette vague de violences ?

Peut-être à cause d’un problème survenu la veille. Samedi soir, deux jeunes roulent, sans casques, sur un scooter volé dans l’après-midi. Les policiers de la BAC ont voulu les contrôler mais les jeunes se sont enfuis en prenant des risques inconsidérés. Ils ont même remonté l’avenue Gambetta (devant Marques Avenue) à contresens. Finalement, ils ont perdu le contrôle de leur deux-roues et percuté un panneau de signalisation. Ils ont été brièvement hospitalisés avant de pouvoir rentrer chez eux. Ils seront bientôt convoqués pour être entendus par les enquêteurs. Une piste donc pour expliquer les incidents d’hier, même si officiellement aucun lien n’est confirmé. Samedi soir, un policier de la BAC de Romans a lui aussi été blessé dans l’interpellation des deux jeunes.

Plainte et gendarmes mobiles

La municipalité de Romans a porté plainte ce lundi matin pour les cinq baies vitrées cassées à la mairie annexe. Pour le maire Marie-Hélène Thoraval, « ces dégradations sont d’autant plus choquantes qu’elles visent les services publics et qu’elles sont le fait d’un petit nombre d’individus. »

Un escadron de gendarmes mobiles -soit 80 militaires- assurera la sécurisation du quartier ce lundi18 au  soir.

(Espagne) Amour avec rage, sur l’opération Pandora

Texte recopié et   traduit par nous dune émission de radiocane.info

http://www.radiocane.info/wp-content/uploads/2015/01/louise-brooks.jpg

 

Autre pays, autre anti terrorisme pour ceux qui viennent,Le 16 décembre 2014 qu’on peut découvrir à Barcelone et dans d’autres villes espagnole. Cette opération se déclenche  au même moment une série de perquisition au détriment  des compagnons et compagnones du mouvement anarchiste. Onze personnes sont arrêtées;pour sept d’entre eux la confirmation de prison préventive est confirmé sous l’accusationde  » terrorisme ». Un exposé et une analyse de la situation et de du climat autour de cette opération de lla part d’un compagnonde Barcellone

ici le compte de solidarité et les adresses des compagnons

HNous disons ,pour ceux qi ne connaisent pas l’espagnol,Anna et Bea lisent le français, Enrique lit l’anglaiset un peu touscomprennent l’italienNous disons aussi de ne pas envoyer directement les livres à l’adresse suivante( enspécifiant si nécessaire pour lequelle peersonnes des septil est destiné)

Local anarcquista  Poble Sec

C/o de Mollers 86,

Poble Sec Barcelona.

Poble Se

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Récit de la manif sauvage contre la maxi-prison et son monde – Anderlecht, 14 janvier 2015

ce texte a été lu et repris sur lechatnoiremeutier

Contre la maxi-prison, les contrôles, les rafles et la transformation de Bxl en ville-prison : un compte-rendu de la manifestation sauvage du 14 janvier à Anderlecht

ftp.pngMercredi 14 janvier, il ne faisait pas froid partout… Une manifestation sauvage a un peu réchauffé les rues d’Anderlecht entre Delacroix et Clémenceau.

Vers 18h, un fumigène est allumé, quelques tags sont rapidement faits, et une trentaine de personnes prend la rue derrière des banderoles contre la maxi-prison, les contrôles et les rafles. Il y a une belle énergie, ça gueule “Ni flic, ni maton, ni maxi-prison“, “De l’air, de l’air, ouvrons les frontières“, “Il est temps de saboter la machine à enfermer”, “Il est temps de saboter la machine à expulser“, “Feu, feu, feu, à toutes les prisons“, “Brique par brique, nous détruirons toutes les prisons“… Des tracts sont lancés sur le parcours.

Au niveau du métro Clémenceau, le distributeur de billets d’une banque est cassé, tandis que celui de la STIB résiste aux coups. Autour, il y a des jeunes qui sont trop contents. S’il y a bien sûr toujours les traditionnels badauds qui regardent passer le joyeux cortège dans l’indifférence, il y a aussi quelques gestes et paroles de solidarité avec la manifestation : des coups de klaxon, des “feu aux prisons“, etc.

Au croisement des rues Clémenceau et de la Clinique sont attaquées les dizaines de vitres du bureau d’ingénieurs VK Engineering* qui se fait du fric sur la construction de nouvelles prisons. Plusieurs groupes de personnes applaudissent. Certains veulent rejoindre la manifestation, malheureusement un peu trop tard, c’est le moment où le cortège se disperse.

Mais là ou ailleurs, ce n’est que partie remise !

Publié sur indymedia bruxelles, 17 janvier 2015

Note de lacavale.be:

* L’entreprise VK Engineering a participé à la construction de la nouvelle prison de Beveren et collaborera aux constructions prévues de la maxi-prison à Haren et la nouvelle prison à Termonde]

Capture d’écran du site des architectes ayant dessiné les plans pour la maxi-prison de Haren.

capture-ecran_archi_i_vk_engineering

[ES.] Douze morts

lu la traduction  sur   lechatnoiremeutier.noblogs.org

Douze morts. Passés du statut de personnes à celui de corps sans vie en quelques minutes à peine. Nous savons qu’il meurt beaucoup plus de gens, et en moins de temps, au cours des guerres, à cause de bombes lancées depuis un avion, de gaz mortels, de mines antipersonnelles. Mais nous ne sommes pas en guerre. Nous sommes dans une démocratie. Le monde libre rêvé. L’image de laquelle le monde entier est avide : la grande Europe, la civilisation exemplaire.

Douze morts, assassinés par des personnages qui eux, sont en guerre, qui eux, sont entraînés pour tuer.

migrMais ne vous méprenez pas. Ce n’est pas l’image exploitée – dans tous les sens – de la mort de quelques dessinateurs et d’autres membres d’une revue satirique parisienne il y a quelques jours qui nous vient en tête, mais le souvenir des corps de ces 12 migrants subsahariens criblés de balles et noyés en quelques minutes par la Guardia Civil il y a presque un an, le 6 février 2014, lorsque cette police militaire les obligeait à repousser chemin vers la mer. Bien d’autres ont été assassinés, mais seuls 12 corps ont été retrouvés. Le reste a été avalé par la mer.

Ils n’ont eu droit ni à de grandes marches ni à la répudiation, et personne n’a pensé à un slogan qui dirait « Nous sommes tous et toutes des migrants qui mourrons aux portes de l’Europe ». Bien sûr, ils n’étaient pas blancs et ne venaient pas de pays riches, mais ils ont été assassinés de façon cruelle et terrible. Non pas en défense d’une quelconque religion ou fondamentalisme, apparemment, mais bien en défense de la frontière sacrée et de l’État. Pour marquer une fois de plus, par le sang et par le feu, sa frontière.

Il n’y avait aucune intention de tuer les migrants qui osaient entrer en territoire espagnol, assure le ministre de l’Intérieur Jorge Fernández et sa Guardia Civil, il s’agissait seulement de « tracer une espèce de frontière aquatique avec les impacts de balle dans l’eau ». Et il ne s’agit en aucun cas d’une blague. Ils le disent sérieusement.

skulls-1024x768Rien que dans la Mer Méditerranée, la frontière maritime de l’Europe, cette année 2014 a battu son propre « record » (comme disent les médias), avec plus de 3200 migrants morts noyés en moins de douze moins alors qu’ils tentaient de rentrer sur le continent européen, sans compter tous les morts sur les différentes frontières, dans les déserts où ils sont abandonnés sans eau et sans vivres par les différents polices aux frontières ou entres les mains de mercenaires fascistes et d’autres forces de l’ordre, ni ces morts en Centre de Rétention une fois arrivés dans le paradis européen, ou dans les rues entre les mains de la police, puisqu’une fois à l’intérieur du territoire Européen, la bienvenue n’est pas très différente du traitement qu’ils reçoivent à sa porte d’entrée. L’acharnement policier contre des populations entières (principalement celles qui portent leur provenance sur la peau), la xénophobie croissante, le racisme fomenté par les médias de communication et les politiciens ou encore les campagnes contre tout ce qui n’est pas identifiable avec « l’européen ».

Charlie est européen, et pour cela, nous ne sommes pas tous Charlie. Il y a des valeurs, des coutumes, et même des blagues (dont certaines sont un tantinet lourdingues) qui sont très identifiables avec cette entité abstraite qui veut se faire nommer « l’européen ». Mais ce qui est sûr, c’est qu’énormément de gens, principalement ceux qui ne peuvent s’identifier avec les valeurs dominantes qui définissent ce qui « est » et ce qui « n’est pas » européen, qui ne peuvent s’identifier à Charlie ou à ses valeurs, et encore moins avec son sens de l’humour.

Ce « Je suis Charlie » est une tentative de définir une ligne très précise : qui n’est pas avec nous est contre nous. Des milliers de personnes ont défilé sous ce mot d’ordre à Paris. Rajoy n’a pas raté le rendez-vous, lui qui est l’un de ceux qui terrorisent les migrants sur les frontières et dans les cachots espagnols, entre beaucoup autres faits d’armes ; et Netanyahou non plus, lui qui à l’aide de son armée mitraille des centaines de Palestiniens sur sa Terræ Sanctæ et enferme chaque année ces israéliens qui refusent de participer à sa manière particulière de terroriser ; et comme il fallait s’y attendre, Erdogan non plus n’a pas manqué à l’appel, lui qui sème la terreur contre le peuple Kurde. Tout comme les chefs des principales puissances capitalistes. Tous les chefs d’État, gardiens de l’empire et de la civilisation, ont marché contre la barbarie. Avec eux, des milliers de fascistes du continent entier ont profité de cette impulsion de Charlie pour sortir semer leur merde sur un terrain plus que fertile, qui donnera bientôt des fruits des plus acides.

Et les rues de Paris et de Barcelone, parmi tant d’autres, se militarisent encore plus, en défense de ces valeurs. Avec des fusils et mitrailleuses, on peut voir les mercenaires de l’État préparés pour marquer à coups de balles, comme ils l’ont fait dans les eaux de Ceuta, une frontière : c’est avec des impacts de balle que se marqueront les limites qui séparent le dedans et le dehors, ce qui est et ce qui n’est pas Charlie.

Que dit Charlie de ce terrorisme ? Fait-il des dessins marrants et rigolos à son propos ? Parce que nous, le monde de merde dans lequel nous vivons ne nous fait pas beaucoup rire. Cela veut-il dire « soutenir » le fondamentalisme ? Non, en rien. Nous ne voulons qu’aucun fondamentalisme ne nous effraie ou ne nous opprime. Et peu nous importe que l’on puisse lire sur son épigraphe « État Islamique », « État Laïc », « État Charlie » ou « État » tout court.

Ils nous parleront de liberté d’expression, comme toujours. Mais pour celles et ceux qui, comme nous, connaissent la « liberté d’expression » de l’État, nous connaissons la relation que celui-ci entretient avec la terreur : son existence se base sur la peur. La liberté dont parle l’État est l’expression du monopole de la violence.

C’est pour cela, une fois de plus, que ces évènements nous démontrent que tout État est terroriste.

Quelques anarchistes
Barcelone, 14 janvier 2015

Traduit de l’espagnol par contrainfo, légèrement revu et corrigé ici-même.

et publié en italien sur informa azione

[Marcoule, gard] Astrid (le surgénérateur) le chantier continue

ce journal a éte un des moteurs de la mobilisation contre la centrale  superphénix ( crey malville)

info: antinucléairement

Lu dans le journal le monde publiée le vendredi 16 janvier, la ministre de l’écologie et de l’énergie au cours de ses voeux à la presse  propose:Astrid, le nouveau réacteur français à 5 milliards d’euros).Au moment que  la chose la plus importante  pour tous les partis politique de  parler de terrorisme ( à chacun sa déclinaison avec son cortège de nouvelles mesures)e. Pour compléter les informations voir ici

 

extrait de sa déclaration concernant Astrid:

Un stade de développement pré-industriel
« Dans cette interview, Mme Royal évoquait « une nouvelle génération de réacteurs », sans plus de précisions. Jeudi, elle a cité les centrales de « quatrième génération », l’EPR et l’Atmea étant des chaudières dites « de troisième génération » ne présentant pas un saut technologique majeur par rapport aux 58 réacteurs exploités par EDF. Le « seul » problème, c’est que ces réacteurs de génération IV, beaucoup moins gourmands en uranium, n’en sont qu’à un stade de développement pré-industriel. Et les experts n’envisagent pas une – éventuelle – leur production en série avant 2040-2050.
La France a une position importante au sein du Forum international Génération IV, lancé en 2000 à l’initiative des Etats-Unis, où douze pays (dont la Russie, la Chine et le Japon) et Euratom travaillent sur six filières technologiques. Paris s’est fixé l’objectif de disposer, à l’horizon 2040-2050, d’un réacteur à neutrons rapides (RNR) « sous une forme industrialisable », successeur de Superphénix arrêté en 1997 et en cours de démantèlement à Creys-Malville (Isère). Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), EDF et Areva travaillent notamment sur une technologie utilisant le sodium comme fluide caloporteur, avec des industriels français (Alstom, Bouygues…) et étrangers (Toshiba, Rolls Royes…).
Il n’y aurait plus besoin d’enrichissement
Dans la plupart des 440 réacteurs actuellement en service dans le monde, c’est l’eau qui joue le double rôle de modérateur de la vitesse des neutrons et de transporteur de la chaleur produite. Ces réacteurs à neutrons rapides ont de nombreux atouts. Ils brûlent l’uranium fissile (U235), qui ne constitue que 0,7 % de l’uranium naturel, mais aussi l’isotope non fissile (U238), qui représente l’essentiel du minerai, les neutrons rapides le transformant en plutonium (PU 239) qui, lui, est fissile. Ainsi les réserves d’uranium deviendraient-elles suffisantes pour assurer le fonctionnement des RNR durant plusieurs milliers d’années, estiment les experts du CEA. Il n’y aurait plus besoin d’enrichissement, réduisant considérablement le risque de prolifération.
Enfin, ces réacteurs brûlent le plutonium et une partie des déchets les plus radiotoxiques (à haute activité et à vie longue). Le premier sert actuellement à fabriquer du MOX (en l’associant à l’uranium) utilisé dans 22 des 58 réacteurs français ; les seconds doivent être vitrifiés et entreposés à l’usine de retraitement-recyclage de La Hague (Manche) en attendant un éventuel enfouissement profond. Selon l’Association mondiale du nucléaire (WNA), les industriels de l’atome ont accumulé un stock d’environ 1,5 million de tonnes de ces « déchets » radioactifs au cours des soixante dernières années
Pour l’heure, la contribution française a un nom : Astrid (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial). Ce démonstrateur technologique de grande puissance (600 MW), dont le CEA est le maître d’ouvrage, n’en est qu’au stade de l’« avant-projet sommaire », indique le Commissariat. La décision de le construire ne sera prise qu’en 2020, et sa mise en service n’interviendra qu’en 2020 pour un démarrage des expérimentations en 2025.
Un défi financier
L’enjeu porte notamment sur la sûreté de ce réacteur, un point sur lequel Astrid « devra rompre avec ses prédécesseurs » Phénix et Superphenix, indique Christophe Béhar, directeur de l’énergie nucléaire au CEA et vice-président du Forum Génération IV. « Nous avons fait la liste de tous les incidents survenus sur Superphénix pour qu’ils ne se reproduisent pas sur Astrid », affirme-t-il. Car si le sodium liquide assure une meilleure évacuation de la chaleur du cœur des réacteurs, il a aussi le double inconvénient d’exploser au contact de l’eau (il n’y en aura pas dans Astrid) et de brûler au contact de l’air. En 1995, un incendie s’était déclaré dans le réacteur prototype japonais Monju à la suite d’une fuite de sodium, ce qui avait entrainé son arrêt pendant plus de quatorze ans. Il avait été relancé… quelque mois avant la catastrophe de Fukushima.
Le défi d’Astrid est aussi financier. Son coût est en effet estimé, selon certaines sources, à plus de 5 milliards d’euros. « Il n’est pas acquis aujourd’hui que les objectifs fixés puissent être atteints à un coût raisonnable », indique le ministère de l’écologie et de l’énergie sur son site. Pour l’heure, 650 millions ont été dégagés en 2010 dans le cadre du « grand emprunt » pour les investissements d’avenir, auxquels s’ajoutent 130 millions venant des entreprises partenaires.
Le paysage énergétique mondial a beaucoup changé depuis le lancement du Forum Génération IV en 2000. Outre Fukushima, le boum des gaz de schiste aux Etats-Unis, le développement accéléré de l’éolien et du solaire en Europe, sans oublier l’effondrement récent des cours du pétrole, ont rendu le nucléaire moins attractif. Même si la menace du changement climatique, elle, n’a fait qu’augmenter au cours des quinze dernières années – un des grands arguments des défenseurs de l’atome civil. »

 

Pendant ce temps la, un détenu meurt dans l’incendie de sa cellule à Villepinte…

Lundi 12 Janvier 2015

https://paris-luttes.info/chroot/mediaslibres/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L423xH658/tous_charlie-af2d6.jpgUn détenu de la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) est décédé, ce lundi 12 janvier, au cours d’un incendie déclenché dans sa cellule. Trois surveillants ont été intoxiqués par les fumées, mais leur pronostic vital ne serait pas engagé. Selon nos informations, la victime, âgée de 23 ans, originaire du département de la Seine-et-Marne et incarcéré pour des faits de trafic de stupéfiants, serait parvenu à mettre le feu dans sa cellule. L’incendie qui s’est déclaré en début d’après-midi a été rapidement maîtrisé mais le détenu est décédé au cours des faits. Une enquête a été ouverte. La maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis, située à Villepinte, renferme un millier de prisonniers.

source

Soirée proj/assemblée/concert contre la THT, le nucléaire et son monde

THT : LA TENSION MONTE ! SAMEDI 31 JANVIER 2015 à Châteauroux-les-Alpes (05) à salle des fêtes

Prix libre pour -financer les actions des collectifs locaux et de l’assemblée

Pour en finir avec les lignes à Très Haute Tension, le nucléaire et le monde qui va avec !

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17h30 – PROJECTION de Remballe ton élek ! sur la lutte contre les lignes THT et le nucléaire dans l’Ouest (Cotentin- Manche…)

18h30 – ASSEMBLÉE de vallée pour réunir les collectifs locaux, pour se coordonner, pour échanger et agir, pour imaginer les suites de la lutte…

21h – CONCERT avec Dialcaloiz (Rock- Val de Suse) + DJ surprise

+ accident nucléaire programmé… Ramenez vos pastilles d’iode!

et aussi …

- Pizza au feu de bois à partir de 20h avec le four mobile du Val de Suse

- Infokiosque : des bouquins, des brochures, des textes à lire, à emporter et à propager

Pour informer ou être informé-e, pour contacter les collectifs : notht05 [at ]riseup.net

Une soirée proposée par des collectifs de la vallée en lutte contre la THT et les Rions de Soleil

repris d’indymedia.grenoble

La volonté d’une relance de l’Etat dans l’hexagone de l’industrie nucléaire

Pour info… Antinucléairement.

l10257943 Lu dans le journal dans une interview au magasine Usine nouvelle publiée mardi 13 janvier, la ministre de l’écologie et de l’énergie propose l’émergence d’une « nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées ».,qui arrive au moment pour tous les partis politique parle  de l’union nationale

l’interview:

Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, revient sur la loi de transition énergétique, l’avenir du nucléaire et l’implication des entreprises dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Le 8 janvier, Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, rencontre « L’Usine Nouvelle ». L’entretien, prévu pour durer une heure, sera abrégé, urgence oblige. Vingt-quatre heures après la tuerie de « Charlie Hebdo », la ministre s’apprête à recevoir les opérateurs de transports dans le cadre du plan Vigipirate relevé au niveau « alerte attentat ». D’entrée, la ministre fait part d’une « réaction d’horreur, de profonde tristesse et, en même temps, de volonté ». « Ne soyons pas dans la peur, la consternation ou tétanisés, explique-t-elle. Soyons dans la puissance de la réponse de la République et de la liberté. C’est ce que montre la façon dont le peuple français réagit et se mobilise. Il y a eu une prise de conscience, salutaire et réconfortante, que l’essentiel est en jeu. Et que cet essentiel se défend collectivement. »

Notre entretien avec Ségolène Royal porte surtout sur la transition énergétique. La ministre le répète à plusieurs reprises : elle a réussi à faire voter, en première lecture, une loi que beaucoup disaient impossible. Pour y parvenir, elle a su tenir tête à Europe écologie – Les Verts qui demandait de s’engager sur la sortie du nucléaire. Elle fait preuve de pragmatisme plutôt que d’idéologie, martèle-t-elle. La ministre regrette cependant que nombre de grandes mesures de la loi de transition énergétique ne soient pas connues du grand public. Elle évoque la possibilité, pour les collectivités et les particuliers, d’autoconsommer leur production d’électricité à partir de panneaux photovoltaïques. La loi prévoit un « développement maîtrisé et sécurisé des installations destinées à consommer tout ou partie de leur production électrique ».

Autre sujet qui lui tient à cœur, le déploiement de la prime de conversion (qui peut aller jusqu’à 10 000 euros) pour remplacer un véhicule diesel de plus de treize ans par un véhicule électrique ou hybride rechargeable.

L’Usine Nouvelle – Le président de la République a laissé planer un doute, lors de son interview de ce début d’année sur France Inter, à propos de la date de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Quand fermera-t-elle ? En 2016 ?

Ségolène Royal – Si j’ai réussi à faire voter à l’Assemblée la loi de transition énergétique, c’est parce que j’ai choisi trois options. La première a été de ne pas opposer les énergies les unes aux autres et d’affirmer dès le départ, malgré les réticences de certains, que l’histoire et le savoir-faire français dans le nucléaire font partie de nos atouts… Deuxièmement, sans opposer les énergies, il faut malgré tout sortir du « tout nucléaire », car c’est notre intérêt national. La montée en puissance des énergies renouvelables doit s’accélérer et c’est une des missions d’EDF et des grands énergéticiens français. Troisième point, la loi plafonne la puissance nucléaire à 63,2 gigawatts…

Des centrales vont tout de même fermer…

Oui mais on ne ferme pas pour fermer, ce n’est pas par idéologie. On agit sur une base législative solide. C’est d’ailleurs la première fois que le Parlement a débattu du nucléaire. Avant, les décisions étaient prises dans le secret. Or, c’est un débat démocratique majeur. Le plafonnement de la puissance nucléaire signifie que, lorsque le réacteur EPR de Flamanville dans la Manche va ouvrir, deux autres devront fermer. À ce stade, c’est Fessenheim puisqu’il n’y a pas d’autres propositions sur la table.

Mais fermera-t-elle fin 2016, comme prévu ?

On fermera les réacteurs dès que l’EPR de Flamanville ouvrira [pas avant 2017 selon le dernier calendrier d’EDF, ndlr]. C’est une opération qu’il faut bien prévoir et organiser car cela ne se fait pas du jour au lendemain. Mon projet de loi définit précisément les étapes : dix-huit mois avant la mise en service de la nouvelle centrale, EDF devra s’engager à en fermer une autre pour respecter le plafonnement, puis cela sera acté par décret.

EDF prévoit un grand carénage pour prolonger la durée de vie des réacteurs du parc nucléaire français. Êtes-vous favorable à ces investissements ?

Lorsque l’on fait des investissements de cette dimension [55 milliards d’euros selon EDF, ndlr] sur le parc électronucléaire, il faut penser la totalité du modèle énergétique. Il y a la question des centrales en fin de vie. Mais il y a aussi celle de leur durée de vie. Je n’ai pas mis dans la loi sur la transition énergétique une limitation à quarante ans comme le voulaient les écologistes. Ce n’est pas une bonne façon de procéder vis-à-vis de notre industrie. À l’international, ce serait un couperet trop idéologique. Certaines centrales peuvent vivre plus longtemps. Une partie du grand carénage a été adoptée par le conseil d’administration d’EDF avec mon accord. Il faut maintenant programmer les investissements de sécurité des réacteurs existants. Mais il faut aussi programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées.

Le nucléaire garde donc un avenir en France…

L’énergie nucléaire est un atout, même si demeurent des questions sur la gestion des déchets et l’approvisionnement en uranium. Elle nous permet de réaliser la transition énergétique, car, comme je l’ai dit à l’Assemblée nationale, elle assure une sécurité énergétique. En même temps, il serait contre-productif pour EDF de lui laisser croire qu’il y a une situation acquise, qu’elle n’a pas la responsabilité d’imaginer son futur. Quand on est dans une situation de monopole, il est souvent plus difficile d’envisager des mutations… mais aucune entreprise, dans son intérêt, ne peut y échapper. Je sais que la qualité des ingénieurs, des techniciens et des ouvriers d’EDF lui permet de l’imaginer. Ma responsabilité est de pousser EDF à regarder le futur, à continuer à être performante tout en s’ouvrant à de nouveaux secteurs. Depuis Fukushima, la demande mondiale de nucléaire a baissé, même si, dans la construction d’une économie décarbonée, le nucléaire est un atout évident… Il faut penser la demande nucléaire de manière intelligente dans un contexte de mix énergétique. EDF doit se positionner dans une offre énergétique variée. Elle doit être capable de vendre à la Pologne du nucléaire mais aussi du renouvelable.

Oui, mais la France accuse beaucoup de retard en matière d’énergies renouvelables…

La France était à l’avant-garde du photovoltaïque dès les années 1970 ! À cause du choix du tout nucléaire à cette époque, il n’y a pas eu les investissements nécessaires dans ces secteurs. Nous nous sommes fait dépasser par d’autres pays. Les tenants des énergies renouvelables ont été marginalisés. Il ne faut pas reproduire cette erreur, d’autant plus que nous avons des entreprises, grandes et petites, très performantes dans ces filières d’avenir.

La technostructure et la base d’EDF restent très pro-nucléaire…

Oui… mais c’est en train de changer, car avec la transition énergétique, EDF a compris qu’elle dispose d’un énorme potentiel. C’est positif qu’elle participe et gagne des appels d’offres sur l’éolien offshore, et l’entreprise peut davantage s’engager. En faisant des partenariats, par exemple, avec GDF Suez. Est-il logique que deux grandes entreprises énergétiques françaises se fassent concurrence sur les grands appels d’offres internationaux ? L’intérêt national veut que nos grands énergéticiens mettent en commun des laboratoires de recherche. La prochaine révolution énergétique concerne le stockage de l’énergie. Il ne faut pas passer à côté. La France doit être la première à inventer ces technologies. Cela requiert de lourds investissements. Les énergéticiens ont tout intérêt à y investir collectivement.

Vous avez affirmé à plusieurs reprises que l’industrie est indispensable à la réussite du sommet Paris Climat 2015 (COP 21). Que comptez-vous mettre en place pour que les industriels s’engagent davantage ?

Les engagements des industriels sont très importants. La France joue sa carte et l’Europe aussi. Lors du sommet de New York, en septembre 2014, Barack Obama n’est intervenu que sur la question du « green business ». Si les entreprises s’engagent dans la croissance verte et dans la transition énergétique, cela va générer du chiffre d’affaires et des activités supplémentaires, 100 000 emplois en trois ans. Leur mobilisation est déterminante pour que nous tirions parti de la nouvelle économie climatique. Parmi les 34 plans de la Nouvelle France industrielle, mis en place par le président de la République, onze portent sur les industries du futur de la transition énergétique. Il y a des réserves de créativité, d’innovation et de productivité dans le bâtiment, dans les énergies renouvelables, les transports propres et l’économie circulaire. Le lien entre le numérique et l’énergie est également essentiel pour la performance énergétique avec, notamment, les compteurs et les réseaux intelligents. Réconcilier l’économie et l’écologie, c’est tout l’enjeu de la croissance verte.

Comment mobiliser les grandes entreprises de l’énergie ?

Elles sont mobilisées et elles sont là à tous les grands rendez-vous. Preuve en est, cette année, le sommet de Davos porte exclusivement sur le climat. Et j’y serai…

Quelles sont vos solutions pour améliorer la qualité de l’air en ville ? L’exemple du Japon qui est sorti du diesel en dix ans vous paraît-il transposable à la France ?

Oui, c’est ce qu’a dit le Premier ministre, Manuel Valls, en clôture de la dernière conférence environnementale. D’où la prime de conversion de 10 000 euros pour changer son vieux véhicule diesel en véhicule électrique. Elle sera disponible très prochainement et nous allons déployer sept millions de points de recharge. On a les outils. On peut démultiplier les transports collectifs propres avec notamment les nouveaux modèles de tramways sans emprise au sol. Je veux accélérer le mouvement.

Faut-il un péage urbain pour les véhicules polluants ?

Le problème de la circulation doit être résolu avec un projet global. Cela ne passe pas par un péage réservant l’accès des villes aux riches et aux entreprises qui peuvent payer. Il faut prendre en compte les règles, les droits et les devoirs, le principe du pollueur-payeur, les moyens de substitution à la portée de tous. Des villes ont réussi à concilier tout cela.

Ne croyez-vous pas que les chantiers de Notre-Dame-des-Landes, du barrage de Sivens, de la ligne Lyon-Turin et du centre d’enfouissement des déchets nucléaires Cigéo de Bure (Meuse) mériteraient une autre forme de débat public ?

L’an passé, 80 % des dossiers d’aménagement et d’infrastructures n’ont fait l’objet d’aucun contentieux. Quand les choses traînent, c’est négatif pour tout le monde. C’est pourquoi, je vais moderniser les procédures et réduire les délais. Il faut que des projets alternatifs puissent être étudiés et débattus publiquement. Il faut écouter les citoyens, répondre à leurs questions dès le début, mieux les associer à l’élaboration des décisions qui les concernent et de solutions garantes de l’intérêt général. En appliquant les principes et la méthode de la démocratie participative, on est obligé d’argumenter et on agit plus efficacement.

article signés  par Olivier Cognasse, Ludovic Dupin et Pascal Gateaud

A lireaussi  :

 

Tessalonique (Grèce) : attaque incendiaire et solidaire contre un centre des impôts

repris de Brèves du désordre

Lundi 15 décembre 2014, nous avons placé un engin incendiaire devant le centre des impôts n°7 de Tessalonique.

Avant tout, nous souhaitons mettre au clair que nous n’avons pas mené cette attaque pour défendre quelque « pauvre » qui s’indigne des dettes, vu que la charge des impôts est toujours plus insupportable, tout en continuant de préférer la sécurité de son petit chez soi.

Nous ne représentons que nous-mêmes, et personne d’autre.

De plus, peu nous importe de faire une analyse économique sur le rôle et le fonctionnement des centres des impôts. Nous pensons qu’il est fastidieux de consumer notre énergie en nombres et pourcentages économiques. La vie ne se mesure pas en nombres, mais en sentiments et tensions.

Certes, les bureaux des impôts fonctionnent en faveur de l’Etat (vu qu’ils sont sa principale source de revenus), et sont donc pour nous automatiquement un objectif d’attaque.

Nous voulons détruire tout ce qui maintient l’Etat, la domination et la civilisation existant.

Dans la lutte anarchiste multiforme, nous pensons que les attaques d’action directe favorisent le processus révolutionnaire et font partie de l’activité révolutionnaire.

Vers la destruction de la civilisation existante,
Vive l’anarchie !

Ps : cette attaque est dédiée à la mémoire de Sebastián Oversluij, qui est tombé sous les balles d’un bâtard lors d’une tentative d’expropriation de banque au Chili, ainsi qu’aux compagnons frappés par l’opération Pandora dans l’Etat espagnol.

[Traduit de l’espagnol de contrainfo, 11 January 2015]

Ilion, Athènes : Attaque incendiaire fasciste contre le squat Agros

La nuit du mercredi 7 janvier 2015, la zone occupée autogérée Agros, dans le Parc Tritsis, a subi une attaque incendiaire fasciste. Immédiatement après l’attaque, des compagnon-ne-s ont rejoint le squat en solidarité. Les dégâts matériels sont limités.

Le squat Agros fonctionne depuis cinq ans et intervient dans les zones d’Ilion, d’Aghioi et de Kamatero d’une façon autoorganisée, anti-hiérarchique et anti-commerciale, loin de toute sorte de pouvoirs et de médiateurs. Ce sont ces caractéristiques qui ont poussé ces bâtards de fascistes à confirmer l’inconfort que provoque chez eux ces projets qui mettent en pratique la désobéissance contre le monde du Pouvoir.

Nous continuons sans en être ébranlé-e-s …

Depuis Eleftherosagros.

Note : Agros, un bout de terrain et un espace occupé dans le commercial Parc ‘Antonis Tritsis’, dans la zone d’Ilion à Athènes, a vu le jour en mai 2009. Le projet comprend une culture collective des terres, des assemblées hebdomadaires et des cuisines collectives, entre autres choses. Il a déjà subi des attaques fascistes dans le passé.

repris de contra info